Exercice de réflexion anti-avortement

« Donne à ton serviteur un cœur attentif pour qu'il sache discerner le bien du mal » (1R 3.9)
Règles du forum
Forum de discussions entre chrétiens sur les questions morales et éthiques. Certaines discussions de ce forum peuvent heurter la sensibilité des jeunes lecteurs.
Gaudens
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 1555
Inscription : mer. 25 avr. 2018, 19:50
Conviction : chrétien catholique

Re: L'avortement. Quelques réflexions sur ce drame.

Message non lu par Gaudens » ven. 25 nov. 2022, 14:21

Deux précisions utiles:
1) portée de cette proposition de loi (dont je pense,avec Nicolas p, qu'elle sera rejetée par les sénateurs et donc non soumise à un référendum qui serait hélas certainement approuvé ,sauf mobilisation ultra massive des opposants)!
Elle est dans le texte lui même:
«nul ne peut porter atteinte au droit à l’interruption volontaire de grossesse et à la contraception. La loi garantit à toute personne qui en fait la demande l’accès libre et effectif à ces droits».
Ce qui veut dire qu'il n'y aurait,d'après la Constoitution,nulle limite,nul délai exigé,on pourrait aller jusqu'à demander un IVG à 9 mois de grossesses,à moins que les mots ne veuillent plus roen dire...
Par ailleurs,si "nul ne peut porter atteinte" à ce droit,on n'aurait sans doute plus le droit d'exprimer publiquement une opposition à cet acte,et encore moins de dire que c'est un crime(expression de Vatican II).
Enfin le droit à l'objection de conscience disparaitrait puisque l'acte serait entièrement converti en un "acte thérapeutique normal" alors que pour la loi Veil,cette fois totalement dénaturée, il s'agissait d'un acte exceptionnel,en dehors des actes thérapeutiques pratiqués par les médecins.Voyez ce qu'en dit, de l'intérieur de la profession, Nicolas P plus haut.

2)Les politiques ne peuvent entièrement être mis tous sur le même plan dans cette affaire:
Le LFI est le parti le plus moteur et agressif ,agissant comme dans presque tous les domaines en dynamiteur de ce qui reste de notre civilisation.
Tous les députés Renaissance et assimilés suivent ainsi que les composantes de la NUPES autres que LFI (EELV et socialistes,dont certains sont aussi acharnés que les LFI sur cette question au nom du féminisme).
Les LR (Républicains) sont divisés:13 pour la proposition LFI,7 contre,2 abstentions:
Le RN l'est aussi:38 pour,23 contre,13 abstentions(dont Marine Le Pen).

Le dégât de décennies de formatage médiatique est donc évident mais il reste des zones de résistances parmi les politiques(y compris Reconquête,absent de l'hémicycle )

Un soutien aux sénateurs opposés ,voire des hésitants, sera très utile. Ecrivons leur.

Avatar de l’utilisateur
nicolas-p
Senator
Senator
Messages : 735
Inscription : mar. 12 mai 2020, 16:10
Conviction : totus tuus
Localisation : sud ouest

Re: L'avortement. Quelques réflexions sur ce drame.

Message non lu par nicolas-p » ven. 25 nov. 2022, 14:33

Gaudens a écrit :
ven. 25 nov. 2022, 14:21
Deux précisions utiles:
1) portée de cette proposition de loi (dont je pense,avec Nicolas p, qu'elle sera rejetée par les sénateurs et donc non soumise à un référendum qui serait hélas certainement approuvé ,sauf mobilisation ultra massive des opposants)!
Elle est dans le texte lui même:
«nul ne peut porter atteinte au droit à l’interruption volontaire de grossesse et à la contraception. La loi garantit à toute personne qui en fait la demande l’accès libre et effectif à ces droits».
Ce qui veut dire qu'il n'y aurait,d'après la Constoitution,nulle limite,nul délai exigé,on pourrait aller jusqu'à demander un IVG à 9 mois de grossesses,à moins que les mots ne veuillent plus roen dire...
Par ailleurs,si "nul ne peut porter atteinte" à ce droit,on n'aurait sans doute plus le droit d'exprimer publiquement une opposition à cet acte,et encore moins de dire que c'est un crime(expression de Vatican II).
Enfin le droit à l'objection de conscience disparaitrait puisque l'acte serait entièrement converti en un "acte thérapeutique normal" alors que pour la loi Veil,cette fois totalement dénaturée, il s'agissait d'un acte exceptionnel,en dehors des actes thérapeutiques pratiqués par les médecins.Voyez ce qu'en dit, de l'intérieur de la profession, Nicolas P plus haut.

2)Les politiques ne peuvent entièrement être mis tous sur le même plan dans cette affaire:
Le LFI est le parti le plus moteur et agressif ,agissant comme dans presque tous les domaines en dynamiteur de ce qui reste de notre civilisation.
Tous les députés Renaissance et assimilés suivent ainsi que les composantes de la NUPES autres que LFI (EELV et socialistes,dont certains sont aussi acharnés que les LFI sur cette question au nom du féminisme).
Les LR (Républicains) sont divisés:13 pour la proposition LFI,7 contre,2 abstentions:
Le RN l'est aussi:38 pour,23 contre,13 abstentions(dont Marine Le Pen).

Le dégât de décennies de formatage médiatique est donc évident mais il reste des zones de résistances parmi les politiques(y compris Reconquête,absent de l'hémicycle )

Un soutien aux sénateurs opposés ,voire des hésitants, sera très utile. Ecrivons leur.
c'est ça.

l'avortement devient un "droit", un "acte" donc une "compétence obligatoire" à acquérir pour les internes en gynécologie qui n'auront plus aucun droit à dire non au motif de leur liberté de conscience : cela doit être un "acquis" dans leur formation sinon: "non validé" et si refus seront dégagés des services et de la médecine. alors que pour l'instant ils peuvent refuser sans que cela influe sur leur validation de stage.

les médecins engagés devront accepter de le faire puisque toute autorisation des autorités de santé pour l'ouverture ou maintien d'un service de gynéco est soumis à ce critère... si ils ne veulent pas: c'est terminé pour leur carrière hospitalière ou en clinique privée : seul le libéral en ville sera possible: or tous les gynécos sont des chirurgiens : donc qui dit ville dit arrêt de toute chirurgie/ obstétrique etc... et donc une carrière au placard

c'est parfaitement amené leur "loi" pour "dégager" de l'hôpital ceux qui encore refusent pour laisser la place uniquement aux gynécos qui veulent le faire (et il y en a... malheureusement)

si ça passe (que le sénat qui pourra s'y opposer car effectivement les français par référendum ne s'y opposeront pas) c'est ce qui nous attend

je suis bien heureux de ne pas être gynéco, pour ma part c'est la fin de vie et les lois sur l'euthanasie qui pourront me coûter mon poste peut être un jour...

tous les sites, centre d'accueil qui essayent de montrer qu'il existe une autre alternative que l'avortement deviendront hors la loi, commandables et disparaitront.
Dernière modification par nicolas-p le ven. 25 nov. 2022, 14:47, modifié 1 fois.

Avatar de l’utilisateur
nicolas-p
Senator
Senator
Messages : 735
Inscription : mar. 12 mai 2020, 16:10
Conviction : totus tuus
Localisation : sud ouest

Re: L'avortement. Quelques réflexions sur ce drame.

Message non lu par nicolas-p » ven. 25 nov. 2022, 14:40

Marie2964 a écrit :
ven. 25 nov. 2022, 14:10
nicolas-p a écrit :
ven. 25 nov. 2022, 13:24
cette mesure a l'assemblé montre le vrai visage des politiques: LFI, le RN etc... ont voté pour.
on sait pour qui ne pas ou plus voter déja.

après et heureusement j'espère: cela doit passer au Sénat qui avec de la chance va retoquer cela et sinon il me semble un referundum derrière:

si j'ai bien compris finalement peu de chance que cela aboutisse.

sinon: pour nous médecin cela signifie que l'avortement devient un droit inalénable, donc un acte médicale qu'on ne peut plus refuser sauf à perdre son emploi...
au dela de l'ignoble (avortement poussé jusqu'au terme) se rajoute la volonté d'obliger les médecins à le faire.

de plus en plus de médecin en France et ailleurs ne veulent pas le faire ce qui irrite au plus au pont ces politiques qui veulent ainsi forcer la main...

ils pourront gesticuler tant qu'ils veulent : quelque soit les lois ou constitutions si les médecins refusent il ne pouyrront rien à faire.

a nous de nous battre quitte à mettre en péril la crrière: il va falloir choisir ce sera pas facile
Bonjour Nicolas-p,

Effectivement je trouve choquant qu'il y ait si peu de résistance au sein de l'Assemblé Nationale et même si je pense que le Sénat peut résister, j'ai envie de vous poser la question: jusqu'à quand?

J'ai une très grosse pensée pour tous ces enfants tués avant leur naissance. Je prie pour eux.

J'ai une très grosse pensée pour vous, les médecins, confrontés à cette réalité atroce. Je prie pour vous.

Nous sommes dans une société mortifère, nous le savons, alors battez-vous, battons-nous à vos côtés!

Courage!

Marie.
les politiques en général n'en ont rien a faire et tout ce qui peut leur amener des électeurs est bon à prendre: exemple frappant de madame Le Pen...
très peu s'en soucient et leur voix est inaudible au sein de leur propre formation et en dehors.

Avatar de l’utilisateur
Fleur de Lys
Rector provinciæ
Rector provinciæ
Messages : 555
Inscription : sam. 20 avr. 2013, 9:59
Conviction : Catholique
Localisation : France

Re: L'avortement. Quelques réflexions sur ce drame.

Message non lu par Fleur de Lys » ven. 25 nov. 2022, 14:56

Merci à tous pour vos éclairages.
Prions donc pour que la loi ne passe pas de façon définitive. Malheureusement au train où ça va... :(

Avatar de l’utilisateur
scroll44
Censor
Censor
Messages : 147
Inscription : ven. 08 mai 2009, 16:51
Conviction : Catholique
Contact :

Re: L'avortement. Quelques réflexions sur ce drame.

Message non lu par scroll44 » ven. 25 nov. 2022, 20:40

nicolas-p a écrit :
ven. 25 nov. 2022, 14:33
...

tous les sites, centre d'accueil qui essayent de montrer qu'il existe une autre alternative que l'avortement deviendront hors la loi, commandables et disparaitront.
:cry: :cry: :cry:

Avatar de l’utilisateur
Fleur de Lys
Rector provinciæ
Rector provinciæ
Messages : 555
Inscription : sam. 20 avr. 2013, 9:59
Conviction : Catholique
Localisation : France

Re: L'avortement. Quelques réflexions sur ce drame.

Message non lu par Fleur de Lys » sam. 26 nov. 2022, 12:09

Daté du 26 novembre:
http://www.senat.fr/rap/l22-042/l22-0422.html

Extrait:
Il est clair en effet que la Constitution du 4 octobre 1958 n'a pas été conçue pour qu'y soient intégrées toutes les déclinaisons des droits et libertés énoncés de manière générale dans son Préambule. Elle régit avant tout les rapports institutionnels entre les pouvoirs publics et n'a pas vocation à être une pétition de principes.
Si c'est daté du 26/11 ça veut dire que le Sénat rejette encore la proposition? (Aucune trace ailleurs).


Mercredi 19 octobre 2022:
https://www.publicsenat.fr/article/poli ... ette-l?amp
Et seulement un mois plus tard les députés remettent ça sur le tapis? C'est une obsession!

Avatar de l’utilisateur
scroll44
Censor
Censor
Messages : 147
Inscription : ven. 08 mai 2009, 16:51
Conviction : Catholique
Contact :

Re: L'avortement. Quelques réflexions sur ce drame.

Message non lu par scroll44 » sam. 26 nov. 2022, 21:55

nicolas-p a écrit :
ven. 25 nov. 2022, 14:33
c'est ça.

l'avortement devient un "droit", un "acte" donc une "compétence obligatoire" à acquérir pour les internes en gynécologie qui n'auront plus aucun droit à dire non au motif de leur liberté de conscience : cela doit être un "acquis" dans leur formation sinon: "non validé" et si refus seront dégagés des services et de la médecine. alors que pour l'instant ils peuvent refuser sans que cela influe sur leur validation de stage.

les médecins engagés devront accepter de le faire puisque toute autorisation des autorités de santé pour l'ouverture ou maintien d'un service de gynéco est soumis à ce critère... si ils ne veulent pas: c'est terminé pour leur carrière hospitalière ou en clinique privée : seul le libéral en ville sera possible: or tous les gynécos sont des chirurgiens : donc qui dit ville dit arrêt de toute chirurgie/ obstétrique etc... et donc une carrière au placard

c'est parfaitement amené leur "loi" pour "dégager" de l'hôpital ceux qui encore refusent pour laisser la place uniquement aux gynécos qui veulent le faire (et il y en a... malheureusement)

si ça passe (que le sénat qui pourra s'y opposer car effectivement les français par référendum ne s'y opposeront pas) c'est ce qui nous attend

je suis bien heureux de ne pas être gynéco, pour ma part c'est la fin de vie et les lois sur l'euthanasie qui pourront me coûter mon poste peut être un jour...

tous les sites, centre d'accueil qui essayent de montrer qu'il existe une autre alternative que l'avortement deviendront hors la loi, commandables et disparaitront.
:cry: :cry: :cry:

(Je remets ce commentaire pour tout le message, car il le mérite pour tout.)

J'espère que le sénat tiendra bon et bloquera cela.

Mais combien de temps le sénat tiendra-t-il ? Combien de temps restera-t-il majoritairement à droite ?

Avatar de l’utilisateur
nicolas-p
Senator
Senator
Messages : 735
Inscription : mar. 12 mai 2020, 16:10
Conviction : totus tuus
Localisation : sud ouest

Re: Exercice de réflexion anti-avortement

Message non lu par nicolas-p » dim. 27 nov. 2022, 10:39

DIEU seul le sait...

Avec un peu de chance cela va être retoqué.

J'ai cru comprendre que des amendements ont atténué la portée de ce "droit" exigé et que donc si cela passait les conséquences pourraient être moindre pour les médecins.

On attaque de toute part en ce moment :
Fin de vie, début de vie.

Cela me fait penser à la fameuse phrase attribuée à Marthe Robin :

"La France fille aînée de l'église catholique descendra plus bas que les autres nations, le nez dans la poussière elle criera vers DIEU et la sainte vierge viendra la sauver ".

Même si on descend encore, l'issue sera heureuse! Restons joyeux et confiants. Essayons autant que possible par la prière surtout et un peu par nos actes aussi de contrecarrer ou atténuer cette culture de mort.

Ombiace
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 2800
Inscription : dim. 24 août 2014, 14:38

Re: Exercice de réflexion anti-avortement

Message non lu par Ombiace » dim. 27 nov. 2022, 11:05

Bonjour à vous tous.

On associe généralement avortement et meurtre. C'est peut-être trop souvent mettre de coté l'amour
Donc,
peut-être (je n'ai pas lu tout le fil..) devrait on redire que la forme d'amour qui consiste à tout miser sur l'amour-plaisir, et rien sur l'amour sacrifice n'est pas visée dans ce fil.
Il me semble par contre que cet amour lié exclusivement à la valeur plaisir est bien celui qui conduit souvent à sacrifier les vies plutôt que de sacrifier de son temps, de soi-même, comme il se fait dans le véritable amour.
(Jésus n'aurait pas eu l'occasion de faire preuve d'amour-bonté avec le paralytique si celui-ci n'était pas né, pour cause d'avortement).

Ainsi, peut-être redisons que supprimer une vie à sa naissance, c'est de l'amour, oui, qui cherche à éviter aux paralytiques de souffrir de dépendance.. Mais ce n'est pas de l'amour chrétien

Avatar de l’utilisateur
nicolas-p
Senator
Senator
Messages : 735
Inscription : mar. 12 mai 2020, 16:10
Conviction : totus tuus
Localisation : sud ouest

Re: Exercice de réflexion anti-avortement

Message non lu par nicolas-p » dim. 27 nov. 2022, 11:16

Ombiace a écrit :
dim. 27 nov. 2022, 11:05
Bonjour à vous tous.

On associe généralement avortement et meurtre. C'est peut-être trop souvent mettre de coté l'amour
Donc,
peut-être (je n'ai pas lu tout le fil..) devrait on redire que la forme d'amour qui consiste à tout miser sur l'amour-plaisir, et rien sur l'amour sacrifice n'est pas visée dans ce fil.
Il me semble par contre que cet amour lié exclusivement à la valeur plaisir est bien celui qui conduit souvent à sacrifier les vies plutôt que de sacrifier de son temps, de soi-même, comme il se fait dans le véritable amour.
(Jésus n'aurait pas eu l'occasion de faire preuve d'amour-bonté avec le paralytique si celui-ci n'était pas né, pour cause d'avortement).

Ainsi, peut-être redisons que supprimer une vie à sa naissance, c'est de l'amour, oui, qui cherche à éviter aux paralytiques de souffrir de dépendance.. Mais ce n'est pas de l'amour chrétien
Supprimer une vie c'est de l'amour ?
Soit je ne sais pas lire, soit je n'ai pas compris votre pensée soit c'est bien ce que vous exprimez et vraiment alors réfléchissez a vos propos...

Catholique ou non, tuer n'est jamais de l'amour, tous les peuples le savent.

Souffrir, avoir peur etre poussé par l'entourage explique et atténue la responsabilité voire l'abolit même peut être pour ces femmes en détresse qu'il faut aider, aimer et soutenir et sont aussi victimes n'ayant aucune aide ou alternative mais donner la mort n'est pas (au moment de faire cela) aimer, et ce quelque soit la souffrance. Au fond de soit on le sait. On omet, on cache la souffrance post avortement qui en est le reflet visible.

La responsabilité est maximale pour l'entourage et les professionnels de santé qui sont les acteurs de ces drames et qui très souvent sont ceux qui poussent ces femmes à aller jusqu'au bout.
Les lois et gouvernements aussi qui donnent des millions d'euros pour financer cela et ZERO eur pour développer des alternatives,( maisons d'acceuil, aides financières, soutien... uniquement des bénévoles )
Et la société aussi qui rejette ces maternités ( carrière au placard, regard des autres...)

Ombiace
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 2800
Inscription : dim. 24 août 2014, 14:38

Re: Exercice de réflexion anti-avortement

Message non lu par Ombiace » dim. 27 nov. 2022, 11:35

nicolas-p a écrit :
dim. 27 nov. 2022, 11:16
Catholique ou non, tuer n'est jamais de l'amour, tous les peuples le savent.
Il me semble hélas que cela deviendrait un hors sujet d'en discuter, puisque cela rejoindrait les débats sur l'euthanasie.

Je crois en effet qu'il ne serait pas productif d'occulter les bonnes intentions qui peuvent être à l'origine d'un avortement.

Le médecin que vous êtes sait bien que les tests de grossesse sur la trisomie sont là pour aider à la décision ou non d'avorter.

Peut-être appelez vous cela différemment, mais chercher à épargner des souffrances à quelqu'un, pour moi, c'est bien de l'amour, oui.

Mais là où vous me comprendrez sans doute mieux, c'est que ce n'est pas celui qui consiste à y faire don de notre propre vie, comme Notre Seigneur appelle dans les évangiles le plus grand amour. Donner sa vie pour accompagner un handicapé, nous sommes au moins d'accord, je crois, sur ce point, c'est toujours préférable à lui ôter la vie pour lui épargner les souffrances

Avatar de l’utilisateur
Fleur de Lys
Rector provinciæ
Rector provinciæ
Messages : 555
Inscription : sam. 20 avr. 2013, 9:59
Conviction : Catholique
Localisation : France

Re: Exercice de réflexion anti-avortement

Message non lu par Fleur de Lys » dim. 27 nov. 2022, 11:35

Joyeux temps de l'Avent!

C'est encore plus triste de parler d'avortement en ce joli moment d'attente...

Jouir sans entrave - et donc se débarrasser du produit de son acte - ce n'est pas de l'amour, c'est de la luxure.

Certes il y a des femmes qui avortent par peur d'offrir une vie difficile à ce bébé imprévu, voir de le faire souffrir en l'abandonnant à l'adoption. Ces femmes-là sont à plaindre et à accompagner avec amour.

Sauf que:
Les lois et gouvernements aussi qui donnent des millions d'euros pour financer cela et ZERO euros pour développer des alternatives,( maisons d'acceuil, aides financières, soutien... uniquement des bénévoles )
Et la société aussi qui rejette ces maternités ( carrière au placard, regard des autres...)
C'est ça qui est le plus terrible. Car fermer les yeux (dépénaliser) sur un avortement d'une femme en détresse est une chose, mais promouvoir l'avortement, non pardon l'IVG (nov-langue qui atténue le drame), sans JAMAIS proposer d'alternative c'est plutôt démoniaque (car des femmes qui regrettent il y en a mais elles n'osent se plaindre et ravalent leurs sanglots).


Ombiace,
Peut-être appelez vous cela différemment, mais chercher à épargner des souffrances à quelqu'un, pour moi, c'est bien de l'amour, oui.
Je comprends mieux vos paroles mais si seulement l'avortement enFrance ne se réduisait qu'aux quelques bébés handicapés! Combien cela représente-il en pourcentage d'avortements?

Ombiace
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 2800
Inscription : dim. 24 août 2014, 14:38

Re: Exercice de réflexion anti-avortement

Message non lu par Ombiace » dim. 27 nov. 2022, 11:46

Fleur de Lys a écrit :
dim. 27 nov. 2022, 11:35
Certes il y a des femmes qui avortent par peur d'offrir une vie difficile à ce bébé imprévu, voir de le faire souffrir en l'abandonnant à l'adoption. Ces femmes-là sont à plaindre et à accompagner avec amour.
Mon intervention, (bonjour Fleur de Lys) visait modestement à éviter une contreproductive stigmatisation de cette forme d'amour qui conduit à avorter

Ombiace
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 2800
Inscription : dim. 24 août 2014, 14:38

Re: Exercice de réflexion anti-avortement

Message non lu par Ombiace » dim. 27 nov. 2022, 11:48

Fleur de Lys a écrit :
dim. 27 nov. 2022, 11:35
si seulement l'avortement enFrance ne se réduisait qu'aux quelques bébés handicapés! Combien cela représente-il en pourcentage d'avortements?
Certes

Avatar de l’utilisateur
scroll44
Censor
Censor
Messages : 147
Inscription : ven. 08 mai 2009, 16:51
Conviction : Catholique
Contact :

Re: Exercice de réflexion anti-avortement

Message non lu par scroll44 » dim. 27 nov. 2022, 13:53

Ombiace a écrit :
dim. 27 nov. 2022, 11:05
...

Ainsi, peut-être redisons que supprimer une vie à sa naissance, c'est de l'amour, oui, qui cherche à éviter aux paralytiques de souffrir de dépendance.. Mais ce n'est pas de l'amour chrétien
Je ne sais plus qui a dit : " Le diable se fera passer pour un saint".

Ne tombez pas dans le piège du diable Ombiance.

Répondre

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 231 invités