Re: Se laisser regarder pour son physique
Publié : jeu. 28 janv. 2021, 20:21
Merci à vous Kerygme, d’avoir si bien complété mon propos que c’est plutôt le mien qui complète le vôtre ! Car il n’y a pas que votre exemple qui est factuel, mais toute votre présentation « historique et pragmatique ».
Le mien était à dessein plus décousu, il débordait de tous les côtés, je craignais sinon d’attirer une fois encore ici les foudres des tradis, qui bien sûr n’ont pas adopté cette pratique et en ont dénoncé les « abus » – encore que s‘ils l’avaient fait correctement par devoir et charité, les autres en auraient profité et le mal ne se serait pas étendu, mais passons...
De fait, le « ho » de ces personnes est éloquent : il aura suffit d’un péché mortel, et toutes leurs communions ultérieures étaient sacrilèges (avec certes une part d’ignorance).
Je crois qu’elles ne pensaient en cela pas qu’à elles, qui avaient la chance de suivre cette formation...
Je me souviens très bien de la première de ces « célébrations préparatoires communautaires » qui avait été annoncée en chaire et pour laquelle nous avions été instamment priés de participer dans ma paroisse. « L’ambiance » avait été extraordinaire, en sortant de là j’avais eu envie d’enlacer tout le monde... Plein de personnes s’étaient à la fin précipitées vers les confessionnaux, il y en avait au moins 6 mais de toute évidence pas assez pour tous.
Il est vrai que mon sentiment à moi avait été à l’opposé : pas besoin, et j’aurais même perdu de la chaleur et de l’esprit de communion ressenti s’il avait fallu en passer par une démarche individuelle ensuite. Ce qui peut expliquer comment d’autres ont ultérieurement « compris » la chose. J’aurais voulu rester dans l’Eglise, sans savoir pour quoi faire, y vivre... Un fabuleux besoin de partage m’habitait.
Il faut reconnaitre que de la part de clercs, une « mauvaise interprétation » comme vous le dites peut prêter à sourire et faire supposer une mauvaise volonté ou une volonté « progressiste » (suivez mon regard). Quand cela se passe sur une telle échelle, c’est tout de même alarmant. Ceci, très vite apparu, 3 ans après la fondation d’Ecône, n’a fait que en renforcer la structure et creuser davantage la rupture.
A la remarque près que j’ai faite ci-dessus, difficile de leur donner tort. Curieusement d’ailleurs (je le réalise maintenant) leur excommunication s’est faite en 88, donc après la correction apportée par le synode que vous évoquez...
Voilà. Restons lucides et objectifs... Même si ce n’est qu’un tout petit aspect des choses et qui n’a entrainé en lui-même aucune décision ni aucun changement de position... Car quand même, avec ce sacrement, entrait en jeu quelque chose d’assez fondamental pour la vie chrétienne.
Comme pour beaucoup de nouveautés, l’idée de départ était excellente mais sa mise en œuvre fut sans doute trop hâtive et mal organisée.
J’espère que vous ne m’en voudrez pas de prendre pour une fois leur défense (enfin, presque et pas vraiment... il n’est pas dit non plus qu’ils se confessent très souvent pour autant !)
Le mien était à dessein plus décousu, il débordait de tous les côtés, je craignais sinon d’attirer une fois encore ici les foudres des tradis, qui bien sûr n’ont pas adopté cette pratique et en ont dénoncé les « abus » – encore que s‘ils l’avaient fait correctement par devoir et charité, les autres en auraient profité et le mal ne se serait pas étendu, mais passons...
De fait, le « ho » de ces personnes est éloquent : il aura suffit d’un péché mortel, et toutes leurs communions ultérieures étaient sacrilèges (avec certes une part d’ignorance).
Je crois qu’elles ne pensaient en cela pas qu’à elles, qui avaient la chance de suivre cette formation...
Je me souviens très bien de la première de ces « célébrations préparatoires communautaires » qui avait été annoncée en chaire et pour laquelle nous avions été instamment priés de participer dans ma paroisse. « L’ambiance » avait été extraordinaire, en sortant de là j’avais eu envie d’enlacer tout le monde... Plein de personnes s’étaient à la fin précipitées vers les confessionnaux, il y en avait au moins 6 mais de toute évidence pas assez pour tous.
Il est vrai que mon sentiment à moi avait été à l’opposé : pas besoin, et j’aurais même perdu de la chaleur et de l’esprit de communion ressenti s’il avait fallu en passer par une démarche individuelle ensuite. Ce qui peut expliquer comment d’autres ont ultérieurement « compris » la chose. J’aurais voulu rester dans l’Eglise, sans savoir pour quoi faire, y vivre... Un fabuleux besoin de partage m’habitait.
Il faut reconnaitre que de la part de clercs, une « mauvaise interprétation » comme vous le dites peut prêter à sourire et faire supposer une mauvaise volonté ou une volonté « progressiste » (suivez mon regard). Quand cela se passe sur une telle échelle, c’est tout de même alarmant. Ceci, très vite apparu, 3 ans après la fondation d’Ecône, n’a fait que en renforcer la structure et creuser davantage la rupture.
A la remarque près que j’ai faite ci-dessus, difficile de leur donner tort. Curieusement d’ailleurs (je le réalise maintenant) leur excommunication s’est faite en 88, donc après la correction apportée par le synode que vous évoquez...
Voilà. Restons lucides et objectifs... Même si ce n’est qu’un tout petit aspect des choses et qui n’a entrainé en lui-même aucune décision ni aucun changement de position... Car quand même, avec ce sacrement, entrait en jeu quelque chose d’assez fondamental pour la vie chrétienne.
Comme pour beaucoup de nouveautés, l’idée de départ était excellente mais sa mise en œuvre fut sans doute trop hâtive et mal organisée.
J’espère que vous ne m’en voudrez pas de prendre pour une fois leur défense (enfin, presque et pas vraiment... il n’est pas dit non plus qu’ils se confessent très souvent pour autant !)