SergeA a écrit :Personnellement, si le pape me mettait la main aux fesses et que cela ne me plaise pas, c'est ma main qu'il prendrait dans sa g... tout pape qu'il est.
Ah oui !? Vous vous voyez vraiment
mettre "votre main dans la g..." au pape en public !?
Admettons que ce soit la reine d'Angleterre et que vous soyez parmi les personnes invitées ... et qu'elle vous mette la main au c... Êtes-vous vraiment sûr que vous lui mettriez "la main dans la g..." ?
Le propre des agressions sexuelles est justement que ceux et celles qui en sont victimes, ou témoins, réagissent rarement sur le coup ... justement parce qu'il cela vient d'une personne qui fait autorité, une personne considérée comme
respectable en raison de son rôle, de sa fonction, ... ou de sa place dans la famille ...
Par ailleurs, la personne (même "à 29 ans" chez "un "cadre de la mairie de Paris") est souvent tellement surprise, choquée, outrée, ... par le comportement en question qu'elle a de la peine à réagir sur le coup, ... et même après ! Le mot à la mode pour parler de cela est celui de "sidération", "être sidéré".
Ceux qui arrivent à réagir, et à dénoncer les faits, n'y arrivent souvent qu'avec retard. Et beaucoup n'y arrivent jamais, et (en utilisant un terme empruntée à la psychologie) "refoulent" le souvenir, et ne dénoncent, et ne dénonceront jamais, leurs agresseurs ... au point d'en
oublier le souvenir jusqu'à ce qu'il revienne, des décennies après, leur
péter à la g....
Reconnaissons à ce jeune homme le droit de s'estimer choqué, et celui de dénoncer ce qu'il considère (à tort et à raison) comme blessant et inadmissible.
Respectons la "présomption d'innocence" (ce sont les termes du droit français, plutôt bien pesés par rapport au droit d'autres nations) de celui qui (à tort et à raison) est accusé.