C'est une vision triste pour celui qui ne sait pas les joies que Dieu nous promet. Quant à l'évolution dont vous parlez, les vérités fondamentales n'évoluent pas. Après St Paul, toute la tradition de l'Eglise: St Augustin, St Bonaventure, St Cyprien, St Jean Chrysostome etc ont clairement dit que le mariage et le célibat en vue du royaume sont deux biens, mais que le célibat en vue du royaume est un bien supérieur. JPII a tenue des propos équivoques tendant à mettre ces deux biens au même niveau, mais devant l'évidence de la contradiction avec la tradition de l'Eglise, on a essayé de relativiser ses propos.Menthe a écrit :C'est une vision assez triste du mariage. Heureusement il semble que ça a un peu évolué depuis.kisito a écrit :Et il faut aussi rappeler que pour Saint Paul, le mariage c'est pour ceux qui risqueraient de péché gravement s'ils restent célibataire, pour lui le choix idéal que devrait faire un chrétien c'est le célibat.
Comme conséquence à cela, même les personnes mariées devraient rechercher à arriver à ce degré de béatitude où leur seule joie est Dieu et non plus les "joies" du mariage. Pour que Suliko ne qualifie plus mes propos de dolorisme, je vais citer quelque verset sur lesquels je m'appuie.
I Corinth. VII. 29-31 a écrit :Mais voici ce que je dis, mes frères, c'est que le temps est court désormais. Que ceux qui ont une femme soient comme s'ils n'en avaient point ; ceux qui pleurent, comme s'ils ne pleuraient point ; ceux qui sont dans la joie, comme s'ils n'étaient point dans la joie ; ceux qui achètent, comme s'ils ne possédaient rien ; et ceux qui usent de ce monde, comme s'ils n'en usaient point ; car la figure de ce monde passe..
Enfin la sainte famille est le modèle de la famille. Marie et Joseph ont vécus ensemble "comme s'ils n'avaient pas de marie ou de femme".(Luc 14.26-27) a écrit : Si quelqu'un vient à moi, et s'il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple.
C'est très dur, mais si les gens savaient le bonheur du ciel, et les supplices du purgatoire ou de l'enfer, ils allaient trouver ces fardeaux trop légés, et c'est avec une joie immense qu'ils allaient tout sacrifier pour Dieu.