Bonjour Cepora,
Merci pour le commentaire. O.K. pour la petite difficulté touchant l'idolâtrie de la femme,
Bonjour Milla,
Je pensais aux notions privatives. La privation comme devant constituer un bien, les fameux interdits édificateurs (« … en mariage seulement … mari d'une seule femme … défense de divorcer … etc ... ») Voilà pour les fameuses valeurs sacrificielles. Si la figure du père symbolise la loi, alors l'émancipation prend la couleur d'une révolte contre le père, contre le régime patriarcal.
Le fils dissolu, le décadent, comme Don Juan libre-penseur ou comme noceur homo impénitent : tous viennent miner le système de valeur du Commandeur.
Quant à l'idolâtrie de la femme? Ce n'est qu'une intuition bien sûr.
Je peux difficilement me défendre du sentiment qu'il existe une passerelle entre un univers fantasmatique masculin d'ordre sexuel d'une part; de l'autre, son exploitation au travers une certaine idéalisation de la femme, pour connoter positivement une certaine façon d'être, n'ayant rien à voir avec le judéo-christianisme.
La déesse fait miroiter la promesse d'expérimenter des félicités paradisiaques dès maintenant (promesse de l'harmonie originelle retrouvée, l'absence de conflit, etc.) or qu'elle nous conduirait tous dans une sorte d'esclavage charnel plutôt , dans la corruption. Le meilleur symbole de cela reste le langage mythologique. C'est comme l'épisode archaïque du chant des sirènes chez Homère, ou celui de la magicienne Circé. La catégorie du sacré est appropriée pour évoquer ce qui est à l'enjeu sur le plan psychique.
La femme mythifiée, le rôle de la déesse sert de véhicule pour diffuser un certain mode d'être. On se retrouve dans le cinéma, dans les images, dans les idées; dans le cinéma comme dans la publicité, dans la mise en scène ou le ballet bien réglé du dernier spectacle de Lady Gaga. Il y a un pont entre la déesse et l'esthétique d'un univers pornographique,
Je ne sais pas si je me fais mieux comprendre.