Message non lu
par philémon.siclone » dim. 13 févr. 2011, 18:14
@AnneT
C'est du simple bon sens. Quand un homme éprouve une attirance liée à la sexualité, quel qu'en peut être l'objet, cette attirance ne lui est pas dictée par un mouvement de son sexe, mais par une idée purement mentale. Par exemple, quand un homme remarque une jolie femme, et la regarde, envisage de faire sa connaissance, etc., il n'est pas poussé par une pulsion sexuelle, mais par une activité de son cerveau. Comment je le sais ? Mais par expérience, pardi ! Je ne crois pas qu'il existe un seul homme qui se mette en érection (désolé d'être aussi crû, mais votre question naïve m'y oblige), dès qu'il aperçoit une jolie femme. Vous imaginez ? Les hommes ne seraient alors pas différents des bêtes. Et les homosexuels se comportent, à mon avis, de la même façon. Quant un homosexuel remarque un autre homme qui lui plaît, il n'a pas immédiatement une érection, et il n'est pas mû dans les démarches qu'il va entreprendre auprès de cet homme, par une érection qui serait son principe moteur (en plus ce doit être très incommode pour marcher). C'est d'abord qu'il éprouve une émotion, et qu'il agit donc sous l'impulsion d'une activité cérébrale. Par exemple, un homme amoureux a tout à coup le coeur qui se met à battre fort dès qu'il voit celle qu'il aime, il peut même se mettre à rougir, trembler, avoir des sueurs. Tout cela ne vient pas du sexe. D'ailleurs, pour les femmes c'est la même chose, non ?
Alors pourquoi en irait-il différemment pour les pervers sexuels ? C'est le même principe. L'attirance commence par une forte émotion faisait raisonnance avec des choses enfouies profondément dans le psychisme. L'activité sexuelle se trouve en aval du processus, et non en amont. Cela me paraît évident. Pas besoin d'avoir fait des études pour savoir ça.
@ Mistral. Je ne suis pas étonné de voir qu'il n'existe aucun matériau statistique exploitable dans ce domaine, pour la bonne raison que celui qui accepte une castration chimique, accepte du même coup de suivre une thérapie : il est dans une démarche de guérison, et donc de renoncement à sa perversion. Tant qu'il est dans ce processus positif, il n'a aucune raison de récidiver. Non pas grâce à la castration, mais grâce à ses bonnes dispositions morales. La castration n'est qu'une aide, sans plus. Mais il est évident que si à un moment la tentation devient trop forte, et si le patient décide de repasser à l'acte, il cessera à la fois sa thérapie et son traitement. Donc, dans ce domaine, les statistiques ne servent strictement à rien, car n'ont aucune signification.
Anima nostra sicut passer erepta est de laqueo venantium
Laqueus contritus est, et nos liberati sumus
Notre âme s'est échappée comme un passerau du filet de l'oiseleur,
Le filet s'est rompu, et nous avons été délivrés.
Ps. 123