Comment l'UE veut imposer l'avortement...

[Gaudens]

Dans la foulée, un député LFI (Bompard,le "dauphin" de Mélanchon) vient de demander l'annulation de la clause de conscience pour les médecins...Il fallait s'y attendre .
Un jour,la classe politique affolée regardera avec stupeur le monstre qu'elle a mis au monde.


Dans la foulée:les média bien pensants font presque tous silence sur la condamnation de cette constitutionalisation par le pape François; pour une fois celui-ci est mal vu !

[Foxy]

L’Académie pontificale pour la vie a publié une déclaration soutenant la position de la conférence des évêques de France (CEF) au sujet de l’inscription de l’avortement dans la Constitution française. L’Académie estime que «la protection de la vie humaine est le premier objectif de l'humanité» et appelle tous les gouvernements et toutes les traditions religieuses à s’engager pour la protection de la vie

https://www.vaticannews.va/fr/vatican/n ... etterVN-FR

[nicolas-p]

Oui nous médecin sommes donc acculés mais encore plus les autres professionnels de santé (infirmier (e)s , sages femmes etc... hiérarchiquement soumis aux médecins et seront donc "sommés" de s'exécuter ainsi que tous les étudiants (médecine, sage femme, infirmier etc...)

Jusqu'à présent, un étudiant, un médecin etc... pouvait refuser d'y participer (clause spécifique)

Bientôt devant ce "droit" constitutionnel obligera ces personnes à y assister ou participer (acte considéré comme "médical") sous peine de licenciement si refus ou non validation (stage) pour les étudiants.
Je suis pour ma part en dehors de cela (cancérologie) cela ne me concerne pas à titre personnel, mais suis très inquiet pour les gynécologues, sages femmes, infirmières et étudiants.

Quelle alternative?

refuser et donc démissionner ou être renvoyé de son poste

Pour les étudiants: ne plus faire gynécologie et risquer une non validation de ce stage (obligatoire)

Espérons que des chefs de service seront compréhensifs et laisseront une liberté aux étudiants

Malheureusement, en gynécologie de nombreux chefs de service sont pour faire des avortements (conviction ou par défaut) et ne pas "en faire" ferme de très nombreuses portes de carrière hospitalière ...

La seule chose qui peut "sauver" cela est que la gynécologie est en grande souffrance avec manque de personnel : les hôpitaux ne peuvent se passer de ces professionnels et si, en masse ils partent (refus de faire des avortements) alors, cette inscription immonde aura l'effet inverse:

Vider les hôpitaux des professionnels qui font ces "actes" et quasi plus personne pour les faire...

En Italie, plus de 75% des gynécos (semble t'il) refusent:

Donc, qu'ils "tentent" de supprimer cette clause spécifique et cela peut leur revenir comme un boomerang dans la figure!

Maintenant l'inconnue est:

combien de professionnels de santé sont prêts à perdre leur emploi ou changer de carrière, salaire etc.. en refusant de faire des avortements?

Quel impact cela aura?

[nicolas-p]

Pour ma part, maintenant je n'attends qu'une seule chose de l'Eglise : qu'elle dise haut et fort ce qu'est cela et qu'elle tire toutes les conséquences pour les personnes qui ont voté cette inscription et qui dans l'avenir demanderont (en l'absence de repentance publique) des sacrements ou des obsèques religieux...

Qu'en est il des excommunications?

Ces personnes par leur vote se sont mises elles mêmes en dehors de l'Eglise et se sont de facto déclarées comme opposée à l'Eglise catholique.

[Fée Violine]

Dans la foulée, un député LFI (Bompard,le "dauphin" de Mélanchon) vient de demander l'annulation de la clause de conscience pour les médecins...Il fallait s'y attendre .

Bon, s'il le demande, ça ne veut pas dire que ce sera accordé. Espérons-le, du moins.

[Altior]

Dans la foulée, un député LFI (Bompard,le "dauphin" de Mélanchon) vient de demander l'annulation de la clause de conscience pour les médecins...

Que voulez vous, la Révolution continue. C'est la nature de la gauche. Leur nouvelle devise est : "Liberté, Égalité, Ivégé" et, au nom de cette devise, on doit annuler tout droit de conscience.
Par ailleurs, pour les pharmaciens il a été annulé déjà depuis longtemps.

[Olivier JC]

Bonjour,

Ayant eu l'occasion de participer à des échanges sur cette thématique, bien tristement revenue sur le devant la scène, je suis perplexe devant la manière dont elle est abordée, c'est-à-dire comme quelque chose qui ne peut pas être interrogé, non pas même pour faire état ne serait-ce que de menues réserves, mais uniquement pour essayer de comprendre.

En résumé, l'impression qui en ressort, c'est l'incapacité à penser. L'incapacité à articuler une argumentation, à identifier les enchaînements et les présupposés philosophiques radicaux, c'est-à-dire étant à la racine de l'argumentation et non démontrable. L'incapacité également, ces présupposés étant identifiés, à montrer quelles conséquences s'en évincent nécessairement et à mettre ainsi en évidence une incohérence entre des positions diverses tenues par une même personne.

Entendons-nous bien, je ne parle même pas de déterminer si l'avortement est bien ou mal, s'il devrait être autorisé ou non, et sous quelles conditions. Je parle uniquement d'exposer l'argumentation au terme de laquelle cette position est prise et d'en tirer les conséquences logiques dans tous les domaines impactés par les présupposés philosophiques.

C'est d'une tristesse...

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[nicolas-p]

c'est le principe même du totalitarisme: interdire même d'avoir l'opinion de...
nous y sommes.

[Olivier JC]

c'est le principe même du totalitarisme: interdire même d'avoir l'opinion de...
nous y sommes.

Je comprends ce à quoi vous faites référence, mais j'ai l'impression que cela va encore plus loin. C'est une chose de se taire mais de n'en penser pas moins. C'est une toute autre que d'être littéralement incapable de penser, c'est-à-dire de ne pas avoir la capacité intellectuelle de construire une argumentation et un raisonnement rationnel, cette construction serait-elle portée par des convictions fortes et passionnées.

Pour prendre un exemple, les débats au sein de l'Eglise dans les premiers siècles concernant la christologie étaient plus que passionnés et virulents, voire même violents. Mais c'était des débats. Il y avait des arguments, des contre-arguments, des raisonnements, etc. Aujourd'hui, on est dans une situation où l'argument ultime repose sur la subjectivité : "c'est ce que je crois", "c'est comme ça que je le ressens", etc.

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