"Sur le concept du Visage du Fils de Dieu"

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Griffon
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Re: Un opposant catholique écrasé par un car de police à Par

Message non lu par Griffon » jeu. 27 oct. 2011, 18:11

Condamner ?...
Non !
Celui qui pratique le non-violence ne condamne pas.
Il constate simplement que l'Esprit qui souffle en lui le pousse à choisir résolument la Paix.
A la suite du Christ qui a souffert sa passion comme la brebis menée à l'abattoir, sans le moindre mouvement de violence.

Cordialement,

Griffon.
Jésus, j'ai confiance en Toi,
Jésus, je m'abandonne à Toi.
Mon bonheur est de vivre,
O Jésus, pour Te suivre.

Charles
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Re: Un opposant catholique écrasé par un car de police à Par

Message non lu par Charles » jeu. 27 oct. 2011, 18:13

La violence est du côté du théâtre qui barbouille de merde le visage du Christ et de la police qui tabasse et écrase les chrétiens indignés.

Harfang
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Re: Un opposant catholique écrasé par un car de police à Par

Message non lu par Harfang » jeu. 27 oct. 2011, 18:42

Vous ne répondez pas vraiment à ma (très modeste) objection.

Je persiste à penser que l'usage de la violence est dans certains cas légitime, et je crois aussi que c'est la position de l'Église depuis toujours. A mon humble avis vous tordez les propos de notre Pape Benoît XVI dans le sens, qui n'existe pas, d'un pacifisme béat contraire aux réalités d'un monde soumis au péché et à la vanité au sein duquel prendre les armes pour des causes justes n'a rien de criminel. Ne dois-t-on pas avoir recours à la force si cela est nécessaire pour défendre les plus vulnérables, défendre une nation injustement attaquée (tous des affreux les résistants de 40 ?), contrecarrer une menace grave ou encore lutter contre le blasphème et l'irréligion éhontée ? A noter que le terme "violence" ne signifie pas nécessairement l'agression d'autres personnes, mais également la résistance passive aux forces de l'ordre (se coucher par terre, refuser de partir), les manifestations non-déclarées, l'interruption ou la perturbation des pièces de théâtres...etc. Si tout cela parait scandaleux à certains, pour moi (ce que je dis n'engage que moi) les protestations journalières qui se déroulent devant le théâtre de la Ville, bien que parfois maladroites, me paraissent tout à fait légitimes. De voir ces jeunes catholiques se livrer volontairement à la répression policière et à l'opprobre public pour défendre la Religion, j'en conçois une grande honte de ma propre lâcheté et tiédeur.

« La patience à supporter les offenses qui s'adressent à nous, c'est de la vertu; mais rester insensible à celles qui s'adressent à Dieu, c'est le comble de l'impiété. » Saint Jean Chrysostome.
« O Crux Ave Spes Unica ! »
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Isabelle47
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Re: sur le concept du visage du fils de Dieu

Message non lu par Isabelle47 » jeu. 27 oct. 2011, 19:10

Certains chrétiens parlent de se rassembler afin de, je cite "défendre l'honneur du Christ". Mais je ne pense pas que l'"honneur du Christ" puisse être entaché par des stupidités telles que cette "oeuvre" théatrale. Ce sont des balivernes d'adolescents attardés qui se croient subversifs, qui ne sont que scatologiques et grotesques et auxquelles l'ignorance et le mépris me semble être la meilleure réponse.
"Aussi, croyez-moi, vous pratiquerez beaucoup mieux la vertu en considérant les perfections divines, qu'en tenant le regard fixé sur votre propre limon"
(Thérèse d'Avila)

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Re: Un opposant catholique écrasé par un car de police à Par

Message non lu par Griffon » jeu. 27 oct. 2011, 19:23

Ben...
Cher Harfang,

Le choix de suivre le Christ est libre.
C'est un choix radical.
Il vous plait de le mépriser et d'ironiser sur sa " naïveté ".
Vous nous donnez ce que vous avez dans le coeur.

Ne comptez pas sur moi pour entrer dans un débat avec vous.
Vous avez des oreilles. Alors utilisez-les.

Pour ma part, je pars du principe que vous pouvez vous aussi entendre " le vent ".
Cela suppose que vous remettiez à Dieu votre décision.
Beaucoup refusent cette éventualité.

Cordialement,

Griffon.
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Re: Un opposant catholique écrasé par un car de police à Par

Message non lu par Pneumatis » jeu. 27 oct. 2011, 19:46

Harfang a écrit :Le Saint-Père sous-entend ici comme ailleurs la violence gratuite et illégitime.

Parce que sinon, il ne reste plus qu'à condamner une bonne partie de l'histoire de l'Église et de l'Europe, ainsi que des pans entiers de la Bible, jusqu'aux agissements du Dieu Très-Haut qui noya par exemple une armée entière d'Égyptiens dans la Mer rouge, ce qui serait absolument insensé. :sonne:
Harfang,

J'ai pris la peine de vous indiquer le texte de l'audience générale de Benoit XVI d'hier. L'avez-vous lu ?
Sinon, avez-vous suivi un peu la rencontre d'Assise aujourd'hui ou pris connaissance du discours de Benoit XVI ?

A propos de ce que vous dites, voici ce qu'il a dit aujourd'hui :
Benoit XVI a écrit :La critique de la religion, à partir des Lumières, a à maintes reprises soutenu que la religion fut cause de violence et ainsi elle a attisé l’hostilité contre les religions. Qu’ici la religion motive de fait la violence est une chose qui, en tant que personnes religieuses, doit nous préoccuper profondément. D’une façon plus subtile, mais toujours cruelle, nous voyons la religion comme cause de violence même là où la violence est exercée par des défenseurs d’une religion contre les autres. Les représentants des religions participants en 1986 à Assise entendaient dire – et nous le répétons avec force et grande fermeté : ce n’est pas la vraie nature de la religion. C’est au contraire son travestissement et il contribue à sa destruction. Contre ceci, on objecte : mais d’où savez-vous ce qu’est la vraie nature de la religion ? Votre prétention ne dérive-t-elle pas peut-être du fait que parmi vous la force de la religion s’est éteinte ? Et d’autres objecteront : mais existe-t-il vraiment une nature commune de la religion qui s’exprime dans toutes les religions et qui est donc valable pour toutes ? Nous devons affronter ces questions si nous voulons contester de façon réaliste et crédible le recours à la violence pour des motifs religieux. Ici se place une tâche fondamentale du dialogue interreligieux – une tâche qui doit être de nouveau soulignée par cette rencontre. Comme chrétien, je voudrais dire à ce sujet : oui, dans l’histoire on a aussi eu recours à la violence au nom de la foi chrétienne. Nous le reconnaissons, pleins de honte. Mais il est absolument clair que ceci a été une utilisation abusive de la foi chrétienne, en évidente opposition avec sa vraie nature.
Je me suis permis de vous souligner les dernières phrases, qui me semblent répondre assez précisément à votre message.
Site : http://www.pneumatis.net/
Auteur : Notre Père, cet inconnu, éd. Grégoriennes, 2013

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Re: Un opposant catholique écrasé par un car de police à Par

Message non lu par Geronimo » jeu. 27 oct. 2011, 20:05

Suivant les conseils de Pneumatis, je me suis renseigné sur cette pièce.
En effet, nous sommes échaudés par les épisodes précédents de l'art républicain, subventionné, laïc et obligatoire :
"piss-christ" du milliardaire Bernard Arnault
"golgotha picnic"
"Mideo Cruz"
"7X7"
"jan favre Louvre"
etc...

et plus généralement par la cristianophobie ambiante allant du Hellfest aux 410 cimetières chrétiens profanés par an en France (plus d'un par jour dans l'indifférence générale).

Il y avait donc effectivement un danger à partir au 1/4 de tour en suivant des gens (civitas) effectivement proches de la fraternité Saint Pie X.
J'ai donc suivi ce conseil et je suis dégoûté de ce que j'ai trouvé.
Quelle stupidité, quel nihilisme que de se rouler dans la fange ainsi.
Les spectateurs qui sont assez tarés pour aller voir cette "pièce" ... performance ... chiure d'art contemporain se voient infligés par le mongol-subventionné de service une odeur de merde pestilentielle pendant 50 min.

Alors, je ne vais donner que des avis de gens qui ont vu et aimé le bidule-subventionné (comme pour les drogues, il faut essayer avant d'en parler, c'est bien connu) :
...
Je suis un voyeur fasciné. Je cherche d’où vient cette putain de merde. Il ne change pas de canapé à chaque représentation tout de même ? Ça pue . Cela empeste, mais les gestes du fils chassent l’odeur : l’amour est un don surnaturel. Il le nettoie, le déplace, le rechange, s’agenouille, se relève. Cela n’en finit pas. C’est un chemin de croix, sous l’œil impassible de Jésus. Cette liturgie me touche jusqu’à prier pour lui : «faites qu’ils puissent partir». Pitié pour eux. Merde, je suis presque à genoux.
Mes voisins rient, c’est plus fort qu’eux. Ils chient du rire. Je me retiens.
Le fils pose sa main sur le dos du père pour le laver. Il s’arrête. Bouffée de chaleur et d’émotion face à cette image pieuse. Jésus est dans la merde. Moi aussi. Le blanc. Je vois du blanc. Cette main de Dieu, cette main du diable…Comment vous l’écrire…Cette merde me revient. Du sang du Christ, au sang impur qui abreuvait nos sillons jusqu’à la merde du vieux…Est-ce là notre chemin ? Cette main sur ce dos est un miracle : de la Shoah à ce geste, toute l’humanité se nettoie  pour recréer sans cesse la toile, celle qui redonne visage à notre regard, à la figure du«bon berger».
Le théâtre dans ses yeux.
Nous n’avons plus que cela.
Oh, mes théâtres…
Pascal Bély – Le Tadorne.

...

Puis le spectacle passe à une tout autre dimension. Comme le dit Castellucci lui-même dans le programme, "on passe de la scatologie à l'eschatologie". Le visage du Christ disparaît dans l'ombre, avant de réapparaître. Arrivent un, deux, puis une dizaine d'enfants - il y a des enfants dans quasiment tous les spectacles, dans ce Festival d'Avignon. Ils sortent de leurs cartables des petits jouets qui imitent les grenades, et bombardent le tableau à qui mieux mieux, sans que sa surface en soit altérée. Le visage du Christ d'Antonello de Messine reste impénétrable, inatteignable.
"Tu n'es pas mon berger"
C'est sous la surface, derrière la toile, qu'il va se passer quelque chose, en une série d'images fascinantes. Castellucci, en grand plasticien qu'il est, attaque le visage de l'intérieur. Il est d'abord trituré, déformé comme par des mains et des pieds qui pousseraient la fine peau de surface. Puis on dirait qu'un grand couteau l'entaille, et de grandes coulures brun-rouge, évoquant plus les matières fécales de la scène précédente que le sang, se répandent sur lui, avant qu'un voile noir ne recouvre le portrait du fils de Dieu.
La toile est finalement déchirée, et découvre un grand panneau noir. Dessus, on croit d'abord lire, en grandes lettres découpées : "You are my shepherd" ("Tu es mon berger"). Avant de se rendre compte que la phrase entière est, en fait : "You are not my shepherd" ("Tu n'es pas mon berger").

http://www.lemonde.fr/ete/article/2011/ ... 83719.html


...


France culture

Des enfants arrivent qui balancent des grenades sur l’immense visage avant que le vieillard lui même ne grimpe dessus pour y déverser ses propres excréments. Le spectacle s’achève sur ses mots écrits « Tu es mon berger ». Des mots qu’on peut lire aussi autrement, nous suggère Castellucci : « tu n’es pas mon berger ». Certains ont quitté la salle devant un spectacle qui franchit sans transiger les frontières du visible. D’autres sont restés qui ont hurlé « escrocs » à la fin des 55 mn. D’autres encore se sont battus après la représentation.
J'ai pitié pour les pauvres acteurs à qui on impose ainsi de s'humilier et de se rouler dans la merde.

Comme d'habitude, les francs-maçons et riposte-laïque trouvent tout à fait normal qu'on associe Jésus-Christ à la pisse et à la merde.

Les musulmans eux sont choqués que l'on se moque ainsi d'un prophète.

Je comprends de mieux en mieux la haine viscérale de riposte-laïque pour les musulmans.

La fédération chiite de France, Forzane Aliza et islametinfo.com appellent les musulmans à se joindre aux catholiques pour exprimer leur ras le bol de cette haine et de cette violence faite aux croyants monothéistes.

Le "curé des loubards" Guy GILBERT soutient les jeunes cathos et appelle à manifester samedi

Dans son émission du mercredi soir (22h-miniuit) sur radio Notre-Dame, le père Guy Gilbert, a parlé des spectacles blasphématoires. Il soutient l'action de ces jeunes qui prient, et appele à venir nombreux à la manifestation du 29 octobre à Paris.
Dernière modification par Geronimo le sam. 26 nov. 2011, 16:27, modifié 1 fois.
"Tant la concurrence au sens du LIBERALISME économique que la lutte des classes dans le sens marxiste sont contre nature et opposées à la conception chrétienne de la vie." Bienheureux Jean XXIII, encyclique Mater et Magistra n. 24

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Re: Un opposant catholique écrasé par un car de police à Par

Message non lu par Cinci » jeu. 27 oct. 2011, 20:53

  • Cette ambivalence du sadique-anal, cette fascination pour le pipi-caca se double toujours d’un appel provocateur à la sanction du Père. D’où la fascination hypnotisée et l’admiration secrète pour une religion exotique antihumaniste et violente au possible, au rigorisme moral d’un autre âge. On est singulièrement prêt à tout pardonner à une autre religion dont le Dieu père fouettard devrait ramener à la raison par la force nos contemporains désorientés. D’où aussi la sublime inconséquence des chrétiens qui vont jusqu’à tendre la joue gauche au diable pendant que leur frères sont massacrés à quelques heures d’avion d’ici.

C'est dans Riposte Laïque au sujet de cette pièce. Je partage le commentaire.

  • Et le concept, ici, échappe évidemment à l’artiste comme au spectateur qui ne se rend pas compte qu’en dernier lieu c’est lui, son idolâtrie, son mimétisme culturel, sur fond de vacuité philosophique ou spirituelle, qui est le véritable objet de ce triste spectacle dont la mise en scène, sur scène, était plutôt médiocre. C’est en fait le public lui-même qui est mis en scène par les artistes.

    Les spectateurs de la pièce savent maintenant que leur désorientation morale est telle qu’ils vont admirer de la merde et s’en réjouissent, parce qu’on leur a dit que c’était de l’art. Alors oui, le Christ les regarde, avec une expression d’incrédulité face à une telle bêtise, mais aussi face à une telle lâcheté, sourds aux hurlements de ce jeune manifestant à la jambe malencontreusement écrasée par un car de police, dans l’indifférence générale.

    Et bien entendu, ils ne veulent pas voir cet appel secret de leur propre conscience morale, incarnée par ces jeunes gens en prière. Mais tout ça, pour eux, c’est de la merde. D’où le plaisir mauvais éprouvé lorsque le visage du Christ en est finalement couvert.

    Il n’y manque plus que les enfants, images béates du stupide enfant-roi occidental, se lançant à coup de grenades dans un ultime jihad contre ce que leur parents n’osent plus espérer pour eux-mêmes, leur salut dont ils se sentent bien indignes, oubliant par là le message pourtant central du christianisme, la possibilité toujours présente, du rachat par la pénitence et le pardon du Dieu fait homme, autre métaphore de la conscience morale de l’homme libre.

    Alex Carter-Munop

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Petit Matthieu
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Re: Un opposant catholique écrasé par un car de police à Par

Message non lu par Petit Matthieu » jeu. 27 oct. 2011, 21:13

Cinci a écrit :D’où aussi la sublime inconséquence des chrétiens qui vont jusqu’à tendre la joue gauche au diable pendant que leur frères sont massacrés à quelques heures d’avion d’ici.
Je trouve cette comparaison particulièrement choquante, il s'agit d'un appel à la violence à peine camouflé. Que doivent faire les chrétiens ? Aller dans ce théâtre avec des kalachnikovs et faire respecter l'honneur de Jésus ? Comme des gorilles défendant l'honneur de leur chef de gang (image pertinente usée par un forumeur récemment) ?

Il est clair que les chrétiens ne peuvent se contenter de hausser les épaules et de ne rien répondre à cet affront. Mais ne nous laissons pas emporter par les pièges tendus par le Diable : il nous tente, attise notre colère et souhaite nous écarter de Dieu. Un sitting devant cette pièce de théâtre, une manifestation, des débats y allant franc-jeu, des banderoles, flyers, articles dans les journaux et sur le net me paraissent de justes réponses.

Nous avons du coeur et de l'intelligence, répondons par ces armes. Cela ne fait pas de nous des mauviettes ou des lâches, mais, je le crois, de véritables disciples du Christ.
"Ce n’est que pour ton amour, pour ton amour seul, que les pauvres te pardonneront le pain que tu leur donnes."
Phrase finale de saint Vincent de Paul dans le film "Monsieur Vincent".

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Re: Un opposant catholique écrasé par un car de police à Par

Message non lu par Cinci » jeu. 27 oct. 2011, 23:04

Vous citiez l'auteur de l'article, Petit Matthieu. Ce serait quand même préférable de l'indiquer.

Choqué ?
Je trouve cette comparaison particulièrement choquante, il s'agit d'un appel à la violence à peine camouflé. Que doivent faire les chrétiens ? Aller dans ce théâtre avec des kalachnikovs et faire respecter l'honneur de Jésus ? Comme des gorilles défendant l'honneur de leur chef de gang (image pertinente usée par un forumeur récemment) ?
Prenez le temps de lire l'article au complet s'il le faut.

L'auteur ne préconise pas ce que vous suggérez ici, pour la bonne raison qu'il ne voit pas cette injure à Dieu que certains imaginent. Le problème de Géronimo avec la pièce de théâtre est un non-lieu selon le commentateur et je suis d'accord avec ça. Parlons d'un faux problème. Il ne va donc pas suggérer à des chrétiens d'aller dynamiter la maison du créateur de la pièce, ou d'agresser physiquement des musulmans qui pourraient attenter à Dieu de leur côté également en d'autres circonstances. Vous êtes drôles !


... la sublime inconséquence des chrétiens qui vont jusqu’à tendre la joue gauche au diable pendant que leur frères sont massacrés à quelques heures d’avion d’ici.
Oui, comme par exemple Géronimo qui s'associerait avec les propagandistes musulmans le temps de «faire respecter Dieu un peu» du côté de la scène. On voit percer la sympathie de Géronimo pour les islamistes dans son post au-dessus. Et c'est vrai que c'est une certaine inconséquence, attendu que pour «faire respecter Dieu» les mêmes musulmans cassent du chrétien en grand nombre comme on le sait. Aussi, le commentateur ne préconise-t-il pas ce que vous projeter, Petit Matthieu. Il ne préconise aucune violence dans son texte, car il qualifierait bien plutôt celle-ci de diablerie. Aussi, c'est vous qui lui coller des desseins personnels de violence. Nuance. La «diablerie» pour l'auteur n'étant que cet échauffement coléreux pour penser défendre Dieu, fallait-il comprendre. On s'y réfère alors à la situation présente dans le monde islamique, un état de fait que personne ne nie sur la Cité catholique.




Enfin, cet extrait amené par moi visait à mettre en perspective ce que Géronimo prétendait, soit un site spécialement attaché à souiller le Christ, pour diminuer Jésus et que-sais-je encore (!) ou d'être haineux envers les musulmans (!)

Eh bien, la lecture de l'article ne laissera rien transparaître de cet ordre. Je suis désolé.

Au final, il serait plutôt contre le type de manifestation anti-blasphème devant le théâtre. Hé quoi ! Pneumatis nous sort un papier d'une autorité catholique qui, elle aussi, se prononce contre ce désordre.

[...]

Vous disiez être choqué par la phrase dans l'article ? Moi je pense que vous vouliez vous choquer de la phrase, lui donnant au passage une tournure qu'elle n'a pas dans l'esprit de son rédacteur. Je pense que celui qui écrit sur Riposte Laïque n'est en faveur d'aucune violence religieuse. Vous lui feriez tenir l'idée que des chrétiens devraient massacrer des musulmans ??? pour sauver l'honneur de Dieu ?!?? au nom d'une cohérence que lui-même réclamerait de la part des chrétiens contestataires ??

Vous êtes injuste, Petit Matthieu. Vous êtes injuste envers le rédacteur de l'article, je pense.

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Re: Un opposant catholique écrasé par un car de police à Par

Message non lu par Cinci » jeu. 27 oct. 2011, 23:34

Au sujet de Riposte Laïque, vous disiez :
il s'agit d'un appel à la violence à peine camouflé. Que doivent faire les chrétiens ? Aller dans ce théâtre avec des kalachnikovs et faire respecter l'honneur de Jésus ? Comme des gorilles défendant l'honneur de leur chef de gang (image pertinente usée par un forumeur récemment) ?
Pas du tout.

Il est clair que les chrétiens ne peuvent se contenter de hausser les épaules et de ne rien répondre à cet affront.
L'affront est affaire d'interprétation. Il n'est pas du tout certain que ce soit le cas. Enfin, personne n'empêche qui que ce soit de critiquer une pièce de théâtre en France. Personne décrète que des chrétiens n'auraient pas le droit d'écrire au metteur au scène ou au directeur du théâtre, etc. Par contre, il n'est pas nécéssaire d'aller perturber la représentation, de jeter des tomates aux spectateurs, de bloquer le guichet ou de mettre le feu au bâtiment.

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Re: Un opposant catholique écrasé par un car de police à Par

Message non lu par Petit Matthieu » ven. 28 oct. 2011, 13:33

Cinci a écrit : Vous êtes injuste, Petit Matthieu. Vous êtes injuste envers le rédacteur de l'article, je pense.
Je n'ai pas lu l'article en entier, et j'ai sans doute mal interprété ce passage. Tant mieux finalement ;)
"Ce n’est que pour ton amour, pour ton amour seul, que les pauvres te pardonneront le pain que tu leur donnes."
Phrase finale de saint Vincent de Paul dans le film "Monsieur Vincent".

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Re: Un opposant catholique écrasé par un car de police à Par

Message non lu par Amfortas » ven. 28 oct. 2011, 17:07

Si l’on se réfère à la Somme théologique de Saint Thomas d’Aquin, nous voyons que le blasphème est plutôt une parole outrageante, parole en pensée ou à voix haute, envers la bonté divine. (« le blasphème est le péché habituel des damnés : « Les hommes sont consumés d’une ardeur effroyable, et ils blasphèment le nom du Seigneur qui a le pouvoir de leur infliger de telles tortures » (Ap XVI, 9 ) ), et le sacrilège est la profanation de toute chose dite sacrée, car affectée au culte divin.

Evidemment, quitte à faire un procès d’intention, on peut déceler dans un tel spectacle une métaphore de blasphème et de sacrilège, mais ce serait peut-être faire trop d’honneur à un petit auteur minable, incapable justement d’articuler une parole ou d’avoir le cran de commettre un vrai sacrilège, tout juste bon à donner dans la scatologie, comme seul moyen d’expression et de provocation.

Il n’en demeure pas moins, qu’au delà de l’abjection d’un tel spectacle, qui relève davantage de la psychiatrie que de l’art et qui suscite également des interrogations légitimes sur la santé mentale des édiles parisiens, il y a objectivement une très grave offense contre Dieu et la foi catholique, un suprême outrage ou péché de moquerie selon la terminologie thomasienne :


« La dérision ou moquerie (Q.LXXV)

Péché distinct des précédents, en raison de son objet spécial : la moquerie ou dérision se propose de faire rougir celui auquel elle s’adresse. (art. 1)

Elle est plus grave que l’outrage même : car l’insulteur prend encore au sérieux l’adversaire auquel il s’adresse tandis que le moqueur s’en amuse, ce qui dénote un plus grand mépris, et inflige un plus grand déshonneur. De plus, la gravité de la dérision s’accroît en proportion de la dignité de la personne qui en est l’objet : le pire est évidemment de se moquer de Dieu et des choses saintes (art 2) »

Exemple de moquerie :

« On venait de crucifier Jésus, et le peuple restait là à regarder Les chefs ricanaient. en disant: « Il en a sauvé d'autres : qu'il se sauve lui-même, s'il est le Messie de Dieu, l'Elu! » Les soldats aussi se moquaient de lui. S'approchant pour lui donner de la boisson vinaigrée, ils lui disaient : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même» Une inscription était placée au-dessus de sa tête : « Celui-ci est le roi des Juifs. » (Luc 23, 35-38)

Moquerie patente, qui n’a plus à être démontrée, puisque que comme le faisait remarquer l’abbé de Tanouärn, l’auteur est un multirécidiviste agissant avec préméditation :

« Roméo Castellucci se croit drôle en disant des chrétiens courageux qui viennent prier à son spectacle : "Je leur pardonne. Ils ne savent pas ce qu'ils font". Il montre surtout, ce disant, que le Christ n'est pas pour lui un étranger, que ses blasphèmes sont des blasphèmes de luxe, soigneusement préparés en connaissance de cause. Ce sont assurément les plus graves. »

Venons-en maintenant à la colère, la saine et sainte colère, parfaitement justifiée, pourvu qu’elle soit toujours réglée par la raison.

« Quand la douceur échoue après un temps plus ou moins long, vient le moment où il faut faire usage de la sainte colère. Mais qu’on ne se méprenne point, car on risque ici de s’exposer à une grave méprise ! Il ne s’agit pas de tendre la joue pour un fraternel baiser, et si le prochain y oppose un refus, de lui porter un coup de poignard, pas plus que de lui porter sur un ton comminatoire la formule : «Sois mon frère ou je te tue ! » expression de l’âme de la Révolution française. On rencontre ainsi des individus pleins d’onction et de bénignité ; tout en eux est doucereux, mielleux, sucré, trop sucré, cela seul devrait exciter notre méfiance : « Quelle douceur ! », chuchote-t-on autour d’eux, « c’est un saint ! » Tant que devant eux on ne fait que blasphémer Dieu et ses saints, ils gardent une équanimité qui semble relever du prodige ; mais sitôt qu’on se permet de gratter une petite once de leur graisse, Dieu ! quels tigres on a devant soi ! Cette métamorphose dure à peine une demi-seconde : « Méfiez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous sous la toison des brebis mais qui à l’intérieur sont des loups rapaces. »(...)

La gamme sur laquelle se déploie la sainte colère va de la simple réprimande à l’invective la plus violente. Il ne faut avoir lu aucun prophète, aucun livre de l’Ecriture, aucun Père de l’Eglise, aucun saint, ou les avoir abordés avec des oeillères, pour nier une pareille évidence. Il y a toujours eu, malgré cela, tel ou tel courant, à l’intérieur de l’Eglise, pour prôner un christianisme fade et condamner la sainte colère comme contraire à la « charité ». Nous nous contenterons d’un seul exemple pour illustrer ce « christianisme » émasculé. (...)

Il y a enfin des cas urgents où la douceur ne doit pas - et souvent ne peut pas - précéder la sainte colère, celle-ci devant être employée d’emblée, quand par exemple un péché public « scandalise » les âmes, c’est à dire les porte au péché, là est le véritable sens du mot si défiguré aujourd’hui qui, sous prétexte d’éviter le scandale, opte pour la lâcheté. Tel fidèle qui assiste à une cérémonie « religieuse » où l’on fait « participer » le corps par des danses lascives, ou lorsqu’en guise d’«épître» on lit un texte de Marx et qui, au lieu de protester publiquement, ne fût-ce qu’en manifestant son indignation, continue d’y assister sagement et se justifie ainsi « Je n’ai pas voulu faire un scandale », offre alors le spectacle d’un scandale, celui de n’avoir pas fait un scandale !(...)

Si nous multiplions les citations dans le sens de l’éloignement de la source du péché, voire de la rupture d’avec une personne, c’est qu’actuellement, sous prétexte « d’être de son siècle», « de tolérance», « d’oecuménisme», « de respect de la conscience des autres », on pactise avec le mal, on ingurgite, consciemment ou inconsciemment, les idées les plus contraires à l’Evangile, on se laisse contaminer par les moeurs les plus désavouées par l’esprit chrétien.(...)

« Nous sommes au vingtième siècle », des apologies minables du genre de celles-ci : «Mais personne ne viendrait plus acheter chez moi ! », « Je serais expulsé de mon travail !» Considérations vraiment dignes de déterminer la conduite des premiers chrétiens ! eux qui, plutôt que de céder le moindre pouce sur le terrain de la foi et des moeurs, se laissaient couper en mille morceaux, devenaient la proie des lions, ou étaient broyés par des machines infernales, alors que nous, qui vivons dans l’une des sociétés les plus libérales, les plus tolérantes que l’on ait vue dans l’histoire, nous n’avons à craindre ni d’être jetés en pâture aux tigres, ni d’être passés au fil de l’épée. Il nous suffirait d’un peu d’énergie et de courage pour observer l’Evangile dans ses exigences.

Les écrits des Pères, évidemment, reflètent la même doctrine que les passages scripturaires cités ci-dessus : « Mieux vaut un désaccord pour défendre la vraie piété, dit Saint Grégoire le Théologien, qu’un accord malsain ». «Mieux vaut une guerre louable qu’une paix qui sépare de Dieu » . Et Saint Basile, parlant des prévarications impénitents, affirme : « La clémence à l’égard de pareilles personnes est semblable à la bonté stupide d’Héli, blâmé pour en avoir usé à l’égard de ses fils d’une manière qui déplût à Dieu». C’est donc trahir la vérité, dresser des embûches à la communauté et s’habituer à l’indifférence vis-à-vis du mal, que d’avoir une fausse bonté à l’égard des méchants ». « Les pécheurs, dit l’Apôtre, réprimande-les devant tous » et il ajoute immédiatement le motif : «afin que les autres aussi éprouvent de la crainte ». L’injonction de l’Apôtre vise les péchés publics. Quand à Héli, on se rappellera que ce grand-prêtre, excellent par ailleurs, a été puni de mort pour l’unique raison qu’il réprimandait trop mollement ses deux fils prêtres pour leurs abominables prévarications ».

(« Du discernement spirituel », tome 2, « Colère et mansuétude » par le Père Georges Habra)


« Il y a donc une dimension saine et salutaire à la colère. Mais qu’est-ce qu’une « sainte colère »? « Une sainte colère est donc AUTRE qu’une colère humaine spontanée; elle cherche la ressemblance avec la colère de Dieu, sans prétendre y parvenir » (Lytta Basset)

« La vertu de force

(...)Tous les mouvements de l’appétit sensible, les passions, gouvernées par la raison, coopèrent avec elle, et lui permettent d’agir avec plus de promptitude. C’est ainsi que la colère se met au service de la vertu de force, à condition, bien entendu, d’être contenue et modérée par la raison. (art 10) » (Somme théologique Q.CXXIII)

« La colère

(...) Elle a pour objet le bien et le mal à la fois : car, si la force nuisible contre laquelle on réagit est considérée comme un mal, la vengeance que l’on veut exercer et dont on espère le succès, est un bien. (art 2)
Cette passion n’est pas incompatible avec la raison
: elle suppose plutôt son intervention pour déterminer la proportion entre le mal subi et la peine à infliger. Pour ce motif, la colère est considérée comme une passion plus humaine que le désir, parce que celui-ci est commun à l’animal et à l’homme, tandis qu’il est propre à l’homme raisonnable de délibérer, de comparer et d’agir avec mesure (art 5) » (Somme théologique Q. XLVI)
Un Tel verra comme feu Celui qu'il n'a pas connu comme lumière (St Grégoire Le Théologien)

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Suliko
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Re: Un opposant catholique écrasé par un car de police à Par

Message non lu par Suliko » ven. 28 oct. 2011, 23:05

J'avoue que je ne vois pas où est la violence dans l'attitude de ces jeunes catholiques...Franchement, il faut être aveugle pour ne pas comprendre que la violence, elle se trouve du côté du monde moderne, qui ne cesse de tourner l'Eglise en dérision. C'est là qu'est la véritable violence, et c'est contre cette violence que nous devons réagir. Ces jeunes sont tout simplement courageux et osent manifester clairement le ras-le-bol des catholiques face au dénigrement perpétuel dont est sujet leur religion. J'ai plutôt honte de la tiédeur de la plupart des évêques de France, qui ne disent pas clairement qu'ils n'acceptent pas la manière dont est traité le catholicisme...Nous n'avons pas à accepter la manière dont nous sommes traités. Ce n'est pas parce que la violence envers l'Eglise et ses membres n'est pas physique qu'elle n'existe pas. Au contraire, on cherche à étouffer la vision catholique du monde et tout ce qui en découle sur le plan social...A terme, le résultat n'est guère différent de celui obtenu par la violence physique.
Fin de la parenthèse...
C'est pourquoi elle seule, prédestinée avant les générations et annoncée par les prophètes, la Mère du Créateur de tout l'univers, non seulement n'a participé en rien à la tache originelle, mais elle est toujours demeurée pure comme le ciel et toute belle. (extrait du règlement pour le monastère de Biélokrinitsa (1841)

Charles
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Re: Un opposant catholique écrasé par un car de police à Par

Message non lu par Charles » sam. 29 oct. 2011, 14:28

Cinci a écrit :On voit percer la sympathie de Géronimo pour les islamistes dans son post au-dessus. Et c'est vrai que c'est une certaine inconséquence, attendu que pour «faire respecter Dieu» les mêmes musulmans cassent du chrétien en grand nombre comme on le sait.
Vos armes sont donc le mensonge et la déformation ? Quelle cause servez vous donc avec de tels moyens ?

Geronimo n'a aucune sympathie pour de quelconques "islamistes", il parle de musulmans. Pourquoi réduire toujours les musulmans aux islamistes ? Quel intérêt sinon de servir une haine qui n'est pas chrétienne ? Les chrétiens ne sont pas des adversaires à mort des musulmans [ *** Merci de respecter le « moratoire » mis en place. *** | Christophe. ].

Pour ce qui est de l'islamisme, vous devriez être informé que l'accroissement des persécutions anti-chrétiennes dans le monde musulman est aussi lié à la chute des gouvernements nationalistes, modernes et modérés que les Etats-Unis, l'Europe et Israël ont pris comme ennemis, préférant le chaos et l'islamisme à des Etats stables et capables de faire entendre des politiques indépendantes. Malgré leurs défauts, l'Irak, la Libye, l'Egypte, la Tunisie étaient des Etats laïcs affichant une profession de foi moderniste. Les chrétiens avaient le droit d'y vivre en paix. Depuis que les puissances occidentales ont décidé d'en finir avec l'indépendance de ces pays, la situation des chrétiens s'y est dégradée à très grand vitesse. Des islamistes arrivent au pouvoir en Tunisie, en Libye, en Egypte on se déchaîne contre les Coptes, en Irak c'est le chaos et les chrétiens fuient le pays, au Kosovo c'est une épuration ethnique des Serbes orthodoxes. Tout cela a lieu sous influence américaine et européenne. Le prochain Etat sur la liste est la Syrie où les islamistes promettent une épuration religieuse si le gouvernement de Bachar El-Assad venait à tomber, par l'expulsion des syriens maronites.

Je trouve comique que les mêmes qui se scandalisent de la réaction de quelques catholiques français à une agression contre notre religion soutiennent la politique militariste et agressive qui produit de la persécution pour les chrétiens dans le monde musulman. Tièdes à la maison mais va-t-en guerre à l'étranger. Evidement, on soutient une guerre que d'autres font, ça n'est pas très risqué. En réalité, il y a une constante, le confort...
Dernière modification par Charles le dim. 30 oct. 2011, 2:28, modifié 1 fois.

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