Adoramus Te,
Par exemple, la lutte des classes, désigner les riches et les patrons comme méchants et les pauvres comme les bons.
Mais la ''lutte des classes'' est une réalité brutale et l'analyse de Marx était valable en grande partie, elle l'était hier et l'est encore aujourd'hui.
L'évolution de la situation mondiale actuelle en Occident, depuis la chute du mur, donne raison à ce vieux gourou de Karl Marx. Nos capitalistes décomplexés ne font que tout leur possible pour retirer le moindre petit avantage que les pauvres seront parvenu à obtenir après des décennies et des décennies de grèves châtiés dans le sang, de répressions sauvages et tout. Notre classe de ploutocrates actuelles est totalement amnésique de la misère de l'an 1930 post-krach boursier, et ne veut retenir absolument aucune leçon du passé.
Sur ce présent forum. je trouverais même des jeunes qui tiennent le discours de J. Edgar Hoover dans sa mouture de 1928.
«Vive le marché qui s'autorégule ! Le secret pour le gouvernement est de ne rien faire. La situation résultante de l'activité libre des entrepreneurs sera nécéssairement un quasi-paradis pour les travailleurs à la fin, des enfants en bonne santé, la majorité instruite et tutti. On va trouver des jeunes qui seraient bien d'accord pour dire qu'il prend un arbitre pour qu'un match de foot se déroule proprement. Par contre, avec des entrepreneurs sans arbitre, un meilleur ordre pour le déroulement de la partie va régner au final.» C'est la médecine du temps de Molière quoi... ou alors la science économique de l'inventeur du mouvement perpétuel.
Il est bien évident, Adoramus Te, comment les richards et maîtres du monde ont autrement plus de capacité à infernaliser la vie de tout le monde sur la planète, mais autrement plus que les pauvres assistés sociaux, malades ou handicapés; plus que le chômeur désargenté.
Le comportement des affairistes du complexe militaro-industriel se révèle tout à fait fauteur de guerres un peu partout dans le monde, comme on s'y attendrait dans l'analyse du vieux bouc, finalement couchée sur papier à Londre vers 1864. Les activités entreprenantes de ''croissance'' en Afrique sèment très bien la mort, la destruction et le désert au passage.
Il me paraît clair qu'il se trouve une lutte en réalité entre le peuple et une classe d'oligarque. Les intérêts sont comme contraires, et quasiment aussi contraires que dans la lutte entre les troupes du Piémont et celles de l'empereur d'Autriche.