Faisons du concret contre la misère

Écoles et doctrines - Économie politique - Politique monétaire - Comptabilité nationale
jackmaillard
Civis
Civis
Messages : 2
Inscription : mer. 11 janv. 2006, 13:37
Localisation : toulon

Faisons du concret contre la misère

Message non lu par jackmaillard » lun. 23 janv. 2006, 18:54

[align=center]Propositions d’aménagement de notre modèle économique dit libéral
- qui nous permettraient de donner un sens humaniste à la gestion du Monde -[/align]


[align=justify]- Pour commencer : une analyse Economique résumée du faisable sans entrer dans les équations.
- pages suivantes : un exposé plus fouillé mais non exhaustif.
- en conclusion : une introduction à Notre révolution pacifique.
Ayant suivi à la télévision le congrès du Parti Socialiste au Mans, ma critique de leur synthèse a pour objet de COMPRENDRE L’ECONOMIE. Les socialistes se trompent sur 3 choix de société qui aboutiraient s’ils étaient mis en œuvre au contraire de ce dont le pays a besoin.

- PARTIE I -

Analyse résumée des 3 choix qui auraient des conséquences désastreuses :
:arrow: L’intervention sur la gestion des entreprises,
:arrow: Une gestion faite d’économies, ce qui est contraire à la notion d’Economie qui consiste à répondre aux besoins,
:arrow: Une fiscalité directe plus pesante sur les hauts revenus sous prétexte de justice fiscale.

1] Intervention sur la gestion des entreprises :

Le rôle de l’Etat n’est pas de s’impliquer dans la gestion des entreprises mais de s’occuper de toute la population (sens étymologique du mot politique) et de s’en occuper de façon à ce que l’Offre soit : a) promue – et : b)accessible, de façon à ce que chacun des citoyens représentant la Demande puisse avoir accès à L’Offre.

La seule vocation des entreprises et leur seule obligation légale au-delà du respect de bonnes conditions de travail, est de faire des bénéfices. Vouloir les obliger à des stratégies d’embauche ou de limitation de leurs bénéfices les fera fuir vers des cieux plus cléments. Ce choix socialiste créera la pénurie et cassera l’équilibre IOS. Si l’Offre intérieure passe en dessous des besoins de la Demande, on dirige le pays vers la dépendance au système financier. Ce type de soumission est suicidaire. Il endettera l’Etat, ses recettes fondront comme neige au printemps : moins d’actifs signifie moins d’impôt direct et indirects avec une impossibilité mécanique de rembourser la dette puisque la production s’est expatriée.

2] Gestion de l’Etat :

Le rôle de l’Etat est d’administrer la maison (France) en établissant les règles d’un bon partage (sens étymologique du mot Economie : gestion de la maison où nemein signifie partager).

Le rôle de l’Etat est de recycler via les impôts, autant d’argent que nécessaire pour l’affecter aux nécessités des citoyens. cela concerne :
:arrow: le financement des budgets ministériels qui permettent l’établissement concret des supports de la Liberté : l’éducation, la santé, la sécurité, la défense, etc.,
Aujourd’hui les budgets ministériels sont rognés. Excepté les hauts fonctionnaires qui manipulent la gestion financière du pays sans s’occuper d’Economie, les fonctionnaires sont déconsidérés et n’ont pas les moyens de leurs missions. Le service public s’amenuise : heures d’ouvertures réduites, fermetures de bureaux de poste, hôpitaux en manque de tout avec des salariés mal payés et en sous-nombre etc.
:arrow: l’alimentation des budgets personnels des citoyens par le versement d’allocations : remboursement maladie, retraite, RMI, allocations chômage, etc.
Aujourd’hui les budgets personnels des citoyens sont rognés. Les déremboursements et baisses d’allocations diverses en attestent.

Le choix de l’Etat de faire des économies au lieu de faire de l’Economie se manifeste sur le terrain par une limitation de l’Offre à la fois pour les entreprises et pour les exclus de l’emploi. Face au progrès qui remplace les travailleurs par des machines, ce qui engendre des manques d’argent individuels, la réaction naïve est de dire : halte au chômage. Ce choix réactif primaire est dénué de toute réflexion prospective et objective. Si le progrès nous permet de moins travailler, mettons en œuvre les moyens d’avoir accès aux fruits du progrès et profitons-en pour nous activer dans ce qui nous tient à cœur. La solution n’est pas le travail mais la libération de l’activité et l’accès à l’Offre pour chaque citoyen..

3] Une fiscalité directe plus pesante sur les hauts revenus sous prétexte de justice fiscale.

Fiscaliser l’activité alors qu’on dit vouloir la promouvoir est contradictoire. Le prétexte est la justice fiscale, Cette appréciation est erronée. Le choix de l’impôt direct et de charges sociales sur le travail est une erreur. Voici livré brut un comment faire fiscal qui apporterait la solution à TOUS nos problèmes :
un remplacement de tous les impôts et charges actuels par une multiplication par 4 de la TVA, un prélèvement de 0,7 % sur toutes les recettes, et un impôt sur les biens automatiquement répertoriés au-dessus de 3.000.000 d’€uros par personne. Cette nouvelle fiscalité établie dans le respect des fondamentaux de l’Economie pour éviter toute inflation paupérisante, permettrait de satisfaire les besoins des ministères et des citoyens. Elle permettrait à l’Etat de ne pas brader nos supports de la Liberté au privé, jusqu’à abandonner son obligation de résultats.
Cette nouvelle fiscalité nous permettrait d’en finir avec la misère en donnant un revenu du progrès de 1.000 €uros/mois à chaque citoyen. Ce revenu d’existence encouragerait l’activité puisque qu’il serait versé indépendamment des revenus du travail. Cette nouvelle fiscalité financerait les actuelles charges sociales. Cette nouvelle fiscalité mettrait un terme aux violences des banlieues dont les individus ne seraient plus obligés d’entrer en délinquance pour survivre.
Vous voulez vous assurer de sa faisabilité ? Considérez les recettes actuelles de la TVA, multipliez-les par 4 et concluez…

- PARTIE II -

ou poursuivez votre lecture avec : Autre présentation mécanique de la faisabilité, lire la suite


1] Intervention sur la gestion des entreprises :

La vocation d’un Etat, qui est d’assurer le bonheur de ses propres citoyens consiste à inscrire le libre-échange dans des règles sociales permettant à tous les individus de tous les pays de vivre dignement, en valorisant la création, partout et de toutes les façons possibles. Sauf les entreprises d’Etat qui servent les obligations de garantie et de promotion des libertés individuelles dévolues à l’Etat, les autres entreprises doivent accomplir leur vocation : transformer leurs valeurs ajoutées en bénéfices. Le nouveau régime fiscal doit les laisser totalement libres sans pour autant pouvoir mettre en esclavage les employés qui sont aujourd’hui obligés d’accepter des salaires de misère pour survivre. Le revenu mensuel de 1.000 €uro obligera l’entreprise à écouter les souhaits du salarié qui n’est plus obligé de passer sous les actuelles fourches caudines.

L’Etat pourra au mieux inciter l’entreprise à des stratégies d’embauche humanistes, ce qui ouvre le chantier de règles sociétales mondiales et, en attendant ces heureux temps sans doute lointains, à rectifier nos fiscalités nationales pour transformer les désagréments des délocalisations en agréments immédiats. Une bonne façon d’opérer dans un premier temps, consisterait à taxer les produits de l’entreprise au moment de l’importation de ses produits. Ce n’est pas si compliqué, même si ce n’est pas parfaitement humaniste puisque c’est toujours accepter l’exploitation des faibles du tiers monde. Il conviendra pour remédier à cet égocentrisme national, de mettre en œuvre les correctifs humanistes tels qu’ils sont explicités dans la théorie d’Inoppresion Active, consistant entre autre à un reversement d’une grande partie de la taxe douanière aux créateurs nommément désignés des produits. Nul doute que les salariés des entreprises étrangères qui le sauront le feront savoir à leurs employeurs à qui la mesure ne coûtera rien et bien au contraire les aidera à produire.


2] La fiscalité :
Vis à vis des exclus dont font partie nos pyromanes banlieusards, il ne suffit pas de donner de l’espoir mais de mettre en place les moyens concrets de la liberté d’entrer dans l’activité de leur choix, au-delà des solutions toutes faites proposées par des services sociaux déconnectés de la réalité et qui ne répondent pas à leurs attentes. Mais ce n’est pas seulement le malheur des amis des pyromanes banlieusards qu’il faut soigner, c’est celui d’une majorité grandissante de citoyens qui entrent dans l’exclusion. Les ignorer est notre lâcheté. Si l’Etat a bien une obligation de résultats, cela ne peut pas se faire sans moyens. LE PASSAGE OBLIGE est que l’Etat fasse de l’Economie et plus seulement de la finance.

L’Economie ne peut se satisfaire de théories. Elle doit reposer sur les réalités. Pour mesurer le mal français en général et celui des banlieues en particulier, il convient de comprendre, au delà du mal-être, les raisons fondatrices du mal; elles sont financières (au sens d’équilibres dans des masses d’argent existantes) et Economiques (au sens de mouvementement des masses d’argent existantes, en fonction des capacités de l’Offre et de la Demande effective). Exemple : en matière d’activité, L’Economie ne peut pas accepter que les transferts soient plus élevés en France qu’ailleurs en Europe, obligeant les entreprises à quitter l’hexagone si elle ne veulent pas disparaître, et à quitter l’Europe pour de mêmes raisons.

Les emplois disparus et l’absence de moyens des chômeurs, acheteurs potentiels mais condamnés à ne plus acheter les produits français puis étrangers, est, avec la baisse des impôts et charges qui désalimentent le service public qui ne peut plus assurer ses mission essentielles, la bonne raison de reconsidérer les facteurs simples des équations Transferts (T), Conditions de Survie de l’Individu (CSI), - et Conditions de Survie de l’Entreprise (CSE).

Les Transferts T, sont la somme de transferts positifs (tp), ce qui est versé par les cotisants et des transferts négatifs (tn), ce qui est versé par l’Etat aux citoyens. On peut ainsi écrire tp + tn = T. On peut également dire que Tranferts = (Charges Fiscales + Charges Sociales) par rapport aux Recettes de toutes natures
où, exprimé e pourcentage, le taux de transfert T = [(CF + CS)/R] x 100

Conditions de Survie de l’Individu(CSI) et Conditions de Survie de l’Entreprise (CSE)ont des équations comparables en ce sens que comparativement aux besoins vitaux de l’Etre Humain (se loger, manger …) le besoin de l’entreprise est d’avoir l’essentiel en matériels, matériaux et services de travailleurs pour pouvoir produire et vendre. La nécessité des entreprises, qui est d’avoir accès à tous les bons moyens, va en se dégradant. La main-d’œuvre pourtant sous-payée leur coûte trop cher face à une concurrence délocalisée. Le problème actuel est la non-satisfaction des besoins. l’argent manque tant pour la consommation (CSI) que pour la production (CSE) alors que 98 à 99% de l’argent existant ne sert qu’à la spéculation (99% d’après l’association ATTAC).

Comparaison des équations de CSI et CSE:
CSI = Moyens Pécuniaires d’Acquisitions (MPA)égaux ou supérieurs aux Besoins exprimés en monnaie; soit : CSI = MPA > B.

CSE = Prix de Vente (PV)supérieur ou égal au Prix de Revient (PR) composé des Matières(M), des Salaires (S)et des Transferts (T), que l’on peut exprimer en CSE = PV > PR - ou en décomposant : CSE = PV > (M + S + T)

MPA et PV caractérisant les recettes sont des facteurs de moyens pour survivre, MPA pour l’Etre Humain et PV pour l’entreprise.
B et PR caractérisant les dépenses sont des facteurs de nécessités pour survivre, B pour l’Etre Humain et PR pour l’entreprise.
Considérant CSI et CSE, on peut admettre que le MPA de CSI est équivalent au PV de CSE ; - mais,
considérant CSI et CSE, on ne peut pas dire que le B de CSI et le PR de CSE se superposent. On doit constater que pour CSI il n’y a pas participation à la fabrication de biens ou services et que dans son cas S =T = 0. Pour CSI, le M de Matières, Matériels, Matériaux comprend les Salaires et les charges de Transferts assumées par CSE.

on peut donc écrire que pour supprimer les problèmes financiers, on doit avoir l’équation suivante : (M+S+T) < PV < B
puisque M, S et T sont les facteurs sur lesquels il est possible intervenir ; examinons les.
M : le prix des matières, matériaux et materiels s’uniformise selon la loi du libre-échange ; Il serait utopique de vouloir forcer des équilibres.
S, le prix du travail, est intimement lié à l’évolution du pays dans lequel il s’exerce. Les plus pauvres accepteront des salaires d’esclaves pour survivre. Là encore Il serait utopique de vouloir forcer des équilibres, des cultures, et imposer notre façon de voir au delà de notre démarche humaniste, de principe et d’action. Ainsi, le libéralisme actuel non économiquement régulé, invite les entreprises à délocaliser.

Reste T, les Transferts. On découvre que le nœud gordien est là. Pour que nos entreprises restent en France ou les européennes en Europe, il faut bien que T s’aligne sur la concurrence étrangère et, dans le cas français, diminue, que ce soit en diminuant CF et/ou CS, soit en augmentant R.

CF est déjà insuffisant pour que l’Etat accomplisse ses missions de service public. S’il faut modifier ce facteur, le besoin nous oblige à l’augmenter, ce qui semble compliquer le problème mais ce n’est qu’apparence.

CS est déjà insuffisant pour que la Sécurité Sociale et la Caisse d’Allocations Familiales accomplissent leurs missions. S’il faut modifier ce facteur, le besoin nous oblige à l’augmenter, ce qui semble compliquer d’avantage le problème mais ce n’est toujours qu’apparence.

Reste R, les Recettes que nous sommes obligés d’augmenter. Comment le faire quand recycler d’avantage d’argent consiste à prendre d’avantage d’impôts ? à priori on prend ou on donne. Il faudrait logiquement choisir entre donner plus ou prendre plus. La réalité est toute autre : Le raisonnement financier correspond à un arbitrage ponctuel. Le raisonnement Economique ne joue pas sur la ponctualité mais sur la fréquence des ponctualités. En faisant circuler d’avantage d’argent , on donne plus de pouvoir d’achat et l’on peçoit dans le même temps d’avantage d’impôts.

Le recyclage d’un pourcentage plus élevé de l’Argent Existant (AE), peut et doit se faire de façon à ce qu’en même temps, qu’on augmente en volume les Transferts par rapport au Produit Intérieur Brut (PIB) ou Recettes (R), on les diminue en % par rapport à ces mêmes Recettes. On y parvient de la façon explicitée en fin de page 1, en faisant grandir les Recettes par le versement du Revenu d’Existence. On oxygène CSI et CSE.au point de donner :
- à l’Etat les moyens suffisants pour accomplir sa vocation,
- à CSE pour ne plus délocaliser ou à le faire sans enlever du pouvoir d’achat aux individus libérés de la pénibilité sous-payée du travail,
- et à CSI, aux individus, pour ne pas être incités à entrer en délinquance et pour donner sens à leur vie.

Remarquons que la bonne oxygénation de CSI et CSE, est due au fait que les impôts et charges ne sont plus pris sur le travail mais sur la capacité de consommer, et que le Revenu d’Existence, part non négligeable de reversement des impôts, est donné à chaque citoyen et grossit ainsi le facteur Recettes. La part d’argent recyclé donnée aux citoyens en tant que dividende du progrès, fait ainsi baisser le taux des transferts. Toutefois, pour ne pas entrer en inflation, puisqu’il est possible d’avoir autant d’argent que de besoin, il ne faut pas faire comme Hitler et sa Bundesbank qui n’ont pas tenu compte des fondamentaux économiques. Il est nécessaire de veiller à ce que l’Offre de biens et services soit toujours supérieure à la Demande. Heureusement qu’Hitler n’était pas un économiste !

La Cohérence Economique présentée dans ce document permet de constater :
- qu’on peut passer de la théorie mathématique à la mise en pratique ; que celle-ci est réaliste pour peu que le taux des transferts , à la fois baromètre et paramètre d’équation, soit inférieur ou égal à celui de nos concurrents.
- que le versement d’un revenu d’existence augmente en volume les Transferts en diminuant leur pourcentage, puisque les nouveaux Transferts = [(Ch.Fiscales + Ch.Sociales)/ Recettes] x 100 sont < que les T actuels.
- que le nouveau taux de transfert plus bas que l’ancien, et le reversement de la surtaxe douanière aux productifs, permet aux entreprises d’être soumises à des pressions fiscales et sociales comparables à leurs concurrentes et de n’avoir plus besoin de délocaliser ou de faire subir aux citoyens les conséquences de leurs délocalisations,
- que la vocation de l’Etat qui n’est pas de contrôler mais d’aménager les conditions du libre-échange pour que chaque citoyen puisse en tirer bénéfice, peut être assumée.
- que l’impôt le plus juste n’est pas l’impôt direct qui engendre de facto contrôles et inquisitions (Q3 àQ6 + note1),
- que les assiettes des recyclages d’argent les plus utiles à mettre en œuvre pour animer une société de pleine activité ne doivent plus jamais toucher l’activité, mais la libre capacité des Etres Humains à y contribuer.
- qu’on doit évoluer de la société du travail auquel s’attache la notion d’esclavage, à une société de pleine activité de citoyens libérés de dogmes non fondés, et mis à même de donner eux-mêmes du sens à leur vie.
- qu’il est nécessaire de donner au citoyen la maîtrise de son destin en lui laissant la responsabilité de l’acte de promotion de l’Offre, par ses choix de consommateur libéré des contraintes.
- que l’Etat peut facilement remplir son obligation de moyens et surtout de résultats,
- que chaque citoyen peut accéder à l’Offre qu’actuellement on gaspille, on néglige et on jette de plus en plus.
- qu’il est possible et même aisé de promouvoir concrètement tous les financements, sans limite financière, sans autres bornes que les fondamentaux Economiques de l’IOS Table à respecter impérativement.
- qu’il est possible de recycler autant d’argent que nécessaire pour financer les contestables dettes engendrées par les organisateurs des déficits publics,
- que ce n’est pas l’absence de travail qui pose problème puisque l’Offre existante est supérieure à la Demande, mais l’incapacité financière des ex-travailleurs désargentés, remplacés par des machines, d’accéder à l’Offre.
- qu’en adaptant notre système au progrès, le chômage en tant que tel peut ne plus être du tout un problème.
- que le Revenu d’existence garantit un pouvoir d’achat réel supérieur à 550 € HT/mois pour chaque citoyen.
- qu’avec ce revenu d’existence, on met fin à l’état d’esclavage : l’employé n’a plus l’obligation de travailler à un prix imposé pour survivre : l’employé peut enfin discuter de son salaire avec le patron ; .
- qu’ainsi, l’esclavagisme peut définitivement commencer à disparaître.
- que le droit à l’emploi est une revendication dépassée par le droit au partage et à l’activité.
- Que l’Etat n’a pas à se substituer à la réalité du marché du Libre-échange, mais à garantir l’accès à l’Offre.
- que les travaux les plus durs peuvent être rémunérés à la hauteur des désagréments qu’ils occasionnent.
- que chacun peut s’activer sans contrainte, sans oppression et sans contrôle tant qu’il n’entre pas en délinquance.
- que l’Etat a les moyens financiers satisfaisants pour :
o garantir à chacun la Liberté d’être différent,
o enseigner à pratiquer la tolérance et le respect de l’autre comme l’a enseigné le philosophe référent de l’abbé Grégoire inspirant la déclaration du 26 aoust 1789,
o élever ses enfants au rang de citoyens responsabilisés et promoteurs de la paix.

En Economie Politique, il n’y a de posture qui légitime la fonction de député., que celle de garantir à chaque citoyen :
- de bons service publics d’une part
- et des moyens d’accès à l’Offre garantissant le respect de sa dignité et de ses droits fondamentaux d’autre part.
Avec le progrès qui remplace les travailleurs par des machines, et alors même qu’il y a pléthore, le député doit-il ou non, permettre l’accès aux fruits du progrès, à ceux qui n’ont pas su ou qui n’ont pas pu se constituer des réserves de droit à consommer en thésaurisant ? Quelles conséquences peut avoir l’octroi d’un revenu d’existence ? Posons les questions.

Q-1/ est-ce que donner de l’argent aux citoyens sans rien exiger d’eux en retour, sans mérite en quelque sorte, n’incitera pas les gens à ne plus travailler ? Ne risque-t-on pas de voir diminuer l’Offre en versant à chaque citoyen un revenu d’existence ?

Probablement oui si le revenu d’existence était égal ou supérieur à 5.000 €uros par mois.
En dessous de ce chiffre c’est peu probable car la nature de l’Etre Humain n’est pas de ne rien faire mais d’entrer dans l’activité qui lui plait; pour cela, il a toujours montré qu’il était capable d’efforts et même de réaliser des tâches ingrates.
Pour que la réponse soit non et que la continuation du travail soit quasi certaine et même supérieure à l’actuelle, il serait prudent dans un premier temps, de fixer ce revenu à un minimum permettant juste de survivre : 1.000 à 1.300 €uros/mois, pour que les pauvres ne subissent plus l’outrage de l’assistanat, et aient des moyens concrets pour donner sens à leur vie.

Par ailleurs, avec la nouvelle fiscalité qui augmente les revenus du travail, quel individu se contenterait d’un minimum vital et accepterait de se priver du confort alors qu’une foule d’activités rémunératrices lui seraient accessibles ?
En résumé, si le dividende du progrès ne correspond qu’au minimum vital, il paraît évident que la majorité des citoyens ne s’en contentera pas et désirera plus que jamais d’avantage de confort et de capacités d’échanges.

Q-2/ N’est-ce-pas encourager la fainéantise que de donner de l’argent à ne rien faire ?
La réponse serait oui si le revenu d’existence n’était donné qu’aux seul sans emploi.
La réponse est non si le revenu d’existence est donné à chaque française et français, indépendamment de ses activités. C’est ce que propose la présente Cohérence Economique.

Q 3/ Pourquoi l’impôt direct tel l’irpp n’est-il pas l’impôt le plus juste ?
parce que l’impôt direct :
- coûte plus cher que sa suppression ne rapporterait et qu’il ampute ainsi les recettes de l’Etat (note 1).
- ne permet et ne permettrait aucune redistribution convenant aux besoins de l’Etat et des citoyens même si les taux de ses tranches étaient alourdis et élargis aux moins riches.
- crée bien des tracas à cause de l’inquisition et de l’oppression qui y sont nécessairement attachées,
- voit les Inspecteurs des Impôts intéressés sur les redressements et non pas sur l’opportunité des redressements,
- fait perdre aux contrôlés un temps qu’ils pourraient consacrer à créer de l’Offre,
- appauvrit systématiquement et automatiquement tous les contrôlés, ne serait-ce que par le temps que cela fait perdre aux rares contribuables qui ne sont pas redressés ; il est le plus souvent créateur d’injustices.
- rend la Justice oppressive : les juges, moins capable que beaucoup d’experts-comptables eux-mêmes dépassés, fait que la Justice accepte le plus souvent telles quelles les conclusions du fisc réputé honnête : c’est plus simple pour les juges qui sont eux-mêmes contrôlables.
- permet des condamnations iniques, même et surtout après le passage par les tribunaux.

Q 4/ Pourquoi l’impôt indirect telle la Taxe sur la Consommation est-il l’impôt le plus juste ?
parce que la T.C. n’engendre ni inquisition ni oppression, et parce que qu’elle permet de recycler assez d’argent pour donner à l’Etat les moyens de ses obligations et de verser à chaque citoyen un dividende du progrès.

Q 5/ Qu’apporte finalement l’abandon de l’irpp et la promotion de la TC ?
- La promotion de l’activité, du courage, de la responsabilité. - La fin de l’assistanat et le droit au revenu du progrès actuellement réservé aux riches qui sont les seuls à pouvoir vivre sans être obligés d’apporter de la valeur ajoutée.
- Le moyen de vivre dignement : Chaque citoyen a désormais un pouvoir d’achat sans entrer dans l’illégalité.
- La justice fiscale : Il faut en effet constater que les plus riches sont ceux qui consomment le plus. On constate aussi bien logiquement que ce sont eux qui paient aujourd’hui la plus grande partie de l’actuelle TVA. Puisque nous avons pris comme base de la TC, l’actuelle TVA x 4, ce sont bien les plus riches qui alimenteront le plus les caisses de l’Etat, cqfd.

Q 6/ Quel est ou quels sont les meilleurs impôts ? Quel est le montant idéal du revenu d’existence ?
Si l’on veut voir jusqu’où et comment peut aller ce recyclage, respectons les fondamentaux de l’Economie. La Cohérence Economique expliquée dans ce document, montre qu’on peut avoir tout l’argent nécessaire au redressement du pays, en remplaçant tous les impôts charges et taxes actuels par 3 et uniques impôts et prélèvements :
- 1/ une taxe à la consommation de 80 %,
- 2/ un impôt sur les encaissements de 0,7%
- 3/ et un impôt sur les biens automatiquement répertoriés au dessus de 3.000.000 d’€uros par personne.

Comme nous l’avons vu à la question 1 ci dessus, cela permet de verser à chaque citoyen, riche comme pauvre et sans autre obligation que sa citoyenneté, un revenu du progrès de 1.000 €uro par mois. Ce la permet d’augmenter tous les pouvoirs d’achat et d’encourager l’activité débarrassée de toutes ses charges fiscales et sociales.

Pour se convaincre de la validité et de la faisabilité de la Cohérence Economique ici présentée, il est nécessaire de réaliser qu’hormis les impôts 2 et 3 dont l’utilité est la réactivité pour le 2 et l’Ecologie pour le 3, la recette engendrée par la TVA actuelle multipliée par 4, en remplacement de tous les autres impôts, taxes et prélèvements a comme conséquences :
- de permettre de financer la totalité des budgets des ministères. N’importe qui peut le vérifier lui-même ainsi :
- - 1/ en considérant ce que rapporte l’actuelle tva, de multiplier ce chiffre par 4 et constater combien d’argent théorique est ainsi mouvementé. Il est possible de vérifier que la baisse du taux des transferts fait passer la théorie de recette en certitude de recette.
- - 2/ en calculant combien la TC de 80% sur le prix HT recycle d’argent en cascade. Le document d’étude « Cohérence Economique contre l’exclusion » en donne un aperçu en analysant :
o les habitudes actuelles des citoyens dans de nombreux cas de figures (du célibataire sans enfant et sans revenu aux individus et couples de plus en plus fortunés avec des nombres d’enfants différents),
o les besoins financiers réels des ministères (environ le double des actuels)
o le montant de la dette et son remboursement.
o les conséquences induites et le montant estimé des recettes en cascade de l’argent recyclé.
o le calendrier de la mise en application progressive.
- de garantir à chacun un pouvoir de consommer valorisant la Loi et la dignité humaine. Ceci élimine les violences justifiées par la pauvreté et entre autres les problèmes des banlieues. Ceci permet d’évacuer les faux-problèmes de racisme, d’islamisme et autres références lobbiesques identitaires que l’on agite pour masquer l’incapacité ou la non-volonté des gouvernement à donner des moyens pécuniaires concrets aux plus pauvres.
- de ne plus encourager le développement des marchés parallèles illicites tels la drogue ou le travail au noir etc.

Note 1 : l’impôt sur le revenu coûte plus cher que ne rapporterait sa suppression étagée sur quelques années. Pour le constater il faut considérer ce que rapporterait en impôt indirect et au taux marginal, les recettes générées par une croissance mécanique de 3 à 7 % l’an pendant plusieurs années.
L’analyse montre que l’impôt direct, qui engendre inquisition, oppression, pertes de temps et de productivité, qui est réputé le plus juste car discriminatif en ne prenant pas d’argent aux pauvres mais aux riches produit l’effet exactement contraire : non seulement il coûte plus cher que s’il n’existait pas, mais il ne permet d’effectuer aucune redistribution des fruits du progrès. Par ailleurs, comme le seul combat porteur de justice est celui contre la pauvreté, l’injustice, les inégalités, l’impôt sur le revenu auquel les plus riches peuvent facilement échapper est plus injuste que juste. Il est aussi naïf que vain de se battre contre la richesse, alors qu’on peut être efficace pour supprimer la pauvreté.
Que chaque citoyen s’enrichisse, bravo ! qu’il puisse ainsi épanouir sa différence.

Note 2 : Le calcul du pourcentage des transferts s’obtient en considérant le montant global des charges par rapport aux montant global des recettes.
Le versement de 1.000 €uros par français adulte et de 500 €uros par enfant génère un revenu fiscal de 45 % de l’argent versé au citoyen. Ainsi les 1.000 €uros versés chaque mois à chaque français (en réalité 1.000 € à chaque adulte Français, 500 €. au responsable parental de chaque enfant mineur, et 100 €. à chaque enfant de plus de 13 ans, croissant chaque année de 100 € pour atteindre 500 €. à l’age de 17 ans etc., soit en tout 700 MM d’€uros, engendrera des recettes fiscales.
Ces 700 milliards d’€. versés annuellement aux citoyens alimenteront directement le trésor public de 320 milliards d’€. S’y ajoutent les recettes des taxes subséquentes directes (environ 160 MM) plus les taxes subséquentes indirectes (mémoire).
Si l’on prend en compte les suppléments de taxes apportés par l’augmentation des salaires (3) qui ne sont plus amputés de charges sociales (augmentation mécanique des salaires de 30 à 50 % et baisse des charges salariales pour l’entreprise de 15 à 25 %), il semblerait que les réserves prévues par la cohérence Economique ici détaillée, pour pouvoir financer les objectifs publics et sociaux de l’Etat, ne seront probablement pas nécessaires.

Note 3 : Au delà des capacités de l’Etat à assumer ses obligations de moyen et d’atteindre les résultats, la Taxe sur la Consommation de 80 % appliquée aux prix HT permet à l’Etat de payer les cotisations liées au travail, actuellement à la charge des entreprises et des salariés. La conséquence immédiate est que l’argent jusqu’alors versé pour les charges sociales, peut être partagé entre patrons et employés. Il n’y a plus de travail au noir. La suppression de l’obligation de travailler pour survivre, au prix imposé par le système ou au mieux par le patron libère le citoyen à 3 titres :
1/ Son pouvoir d’achat augmente, de beaucoup pour les moins riches à un peu pour les moins pauvres,
- 2/ Employé et patron traitent désormais d’égal à égal, sans rapport de maître à esclave, d’oppresseur à opprimé, de supérieur à inférieur. La révolte de classe voire raciste disparaît de facto.
- 3/ Avoir assez d’argent, c’est pouvoir consommer dignement…, écologiquement pour qui a l’œil ouvert.


La révolution pacifique

Une révolution répond à un mécontentement, une révolte contre la misère subie, une volonté de changer les choses.
Elle se manifeste par le passage
- du désir de changer les chose et de la réflexion
- à l’action.
La révolte dite des banlieues est une tentative d’action, tentative forcément vouée à l’échec puisque l’Etat a suffisamment de moyens pour juguler des révoltes localisées. Il faut se souvenir que tout pouvoir oppresseur est forcément passé maître dans l’art de diviser pour pouvoir régner.
L’organisation des révoltes qui permet de mesurer les velléités est l’art le plus subtile.

Cela étant,
En période non démocratique, la réalité du changement passe par la réflexion et la violence. La révolution française qui met fin à l’ancien régime au Jeu de Paumes où naît la démocratie, n’en aura pas fini avec la violence.
Peu après le magnifique travail de l’abbé Grégoire (dont on a mis les cendres au Panthéon en 1989) qui écrit la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen, les tribunaux d’exception enchaînent des exécutions légalisées très rapides.

En démocratie annoncée, après l’observation de la misère et la volonté de changer les choses, on voit avec ce qui se passe dans les banlieues que le changement passe encore par la violence. Si des moyens concrets pour supprimer la croissance des misères individuelles ne sont pas donnés, la misère devrait normalement s’étendre et la guerre civile qui délocalise la révolte serait, à terme, inévitable.

Hélas, aujourd’hui, le gouvernement ne met pas en place les moyens concrets pour supprimer la misère croissante.

Pourquoi , Parce qu’il n’a pas assez d’argent pour le faire. Quand le gouvernement dit qu’il ne peut pas tout faire, il nous dit en fait qu’il est limité par l’argent. S’il avait de l’argent, le gouvernement n’hésiterait pas à doubler le nombre de médecins, d’infirmières, d’éducateurs, de professeurs, de classes pour les écoles et de maçons pour les faire, de fonctionnaires pour que la fonction publique remplisse sa mission etc..

Ailleurs pourtant, l’argent coule à flots, des fortunes de particuliers dépassent le PIB de certains pays, 5% des individus de la planète possèdent 95 % des richesses du monde ; le prix d’un Picasso donné aux Maliens supprimerait définitivement la misère actuelle au Mali où 200 €uros par mois (JT de 20h. du 21 novembre 2005) permettent de construire une école, des dispensaires et de faire vivre dignement plus de 60 personnes. Il y a tellement d’argent qu’on peut aussi facilement qu’on l’a créé, effacer des centaines de millions de dettes de pays trop endettés. Il y a tellement d’argent que 98 à 99 % de l’argent existant ne sert qu’à la spéculation.

Si face à tant d’argent, des Etres Humains meurent de froid en France (1 parisien : J.T. du 22 nov. 2005, puis 1 provincial J.T. du 23 nov. 2005, puis 1 jeune expulsé de son logement mort de froid dans son auto J.T. du 24 nov. 2005, puis un autre le 25 novembre, puis un autre le 26 à Paris..- Si par millions, des Etres Humains meurent de faim dans le tiers monde (l’équivalent de 2 tours Manhattan CHAQUE HEURE), cela montre qu’on a des difficultés à rendre l’Offre existante accessible et qu’on a un grave problème avec la gestion de l’argent sensée apporter de bonnes réponses.

Faut-il avoir peur de la non-réponse des gouvernements qui ne font pas d’Economie et qui continuent à s’en remettre aux faux experts de Bercy ?
Puisqu’il est très facilement démontrable qu’une autre gestion de l’argent est possible, que cette autre forme de gestion supprimerait très rapidement la misère et les manques sous toutes leurs formes. Le problème est aujourd’hui le problème de la médiatisation du possible. Avec la médiatisation du possible, des candidats à la députation voulant mettre cette cohérence Economique en place, pourront concrètement le faire, sans aucun doute, dès qu’ils seront majoritaires à l’Assemblée Nationale. Bercy devra agir selon les directives des nouveau députés.

Ce COMMENT CONCRET dont je vous donne l’explication et la démonstration dans les pages qui précèdent, je vous propose de le partager avec TOUS CEUX QUI VEULENT en finir avec l’imposture. Je serais comblé si grâce aux auditeurs et bloggeurs de RMC, mes compatriotes qui le désirent décident d’être les acteurs d’une évolution sensée de notre libéralisme a-social, afin de passer :
- de la société d’activités parallèles, souvent illicites et dangereuses qui engendrent misère et qui génèrent violence
- à une société d’activités licites et non dangereuses qui permettent à chaque Etre Humain de donner sens à sa vie,
-
une révolution pacifique, quoi !

Certes, tant que l’alternative Economique ci-avant n’est pas présentée, tant que des citoyens ne se sont pas regroupés pour être candidats à la députation, non pas pour gagner comme la gauche sans programme en a l’ambition, mais pour mettre en place une Cohérence Economique salvatrice, le projet restera utopique.

Mais voilà, vous avez lu et vous êtes las et là. Le principal n’est-il pas d’être en marche. Les citoyens peuvent sauver la France,… enfin certains,… car, ne soyons pas naïfs, de fourbes intérêts attendent toujours au coin du bois.
contact : jack.maillard@laposte.net[/align]

jackmaillard
Civis
Civis
Messages : 2
Inscription : mer. 11 janv. 2006, 13:37
Localisation : toulon

Du concret contre la misère

Message non lu par jackmaillard » lun. 23 janv. 2006, 19:00

Nota Bene : La proposition de la mise en place de l'idéologie d'Inoppression Active n'est pas destinée aux seuls auditeurs de telle ou telle radio mais à tous les citoyens qui souhaitent que chaque Etre Humain puisse donner sns à sa vie.
ad Majorem Dei Gloriam

Christian
Senator
Senator
Messages : 928
Inscription : dim. 05 déc. 2004, 10:25
Localisation : Londres

Message non lu par Christian » mer. 25 janv. 2006, 11:57

Bonjour Jackmaillard,

J’ai parcouru votre long article et sans vouloir entrer dans le fond du sujet, je vous livre à la volée quelques commentaires qu’il m’inspire :
Propositions d’aménagement de notre modèle économique dit libéral qui nous permettraient de donner un sens humaniste à la gestion du Monde :
C’est bien (et je le dis sans ironie), la modestie ne vous paralyse pas
Le rôle de l’Etat est d’administrer la maison (France) en établissant les règles d’un bon partage (sens étymologique du mot Economie : gestion de la maison où nemein signifie partager).
Ne percevez-vous pas une petite différence qualitative entre la gestion d’un ménage et l’économie d’une nation ? Le partage entre les membres d’une famille ne vous paraît-il d’un autre ordre que celui entre 50 ou 60 millions d’individus qui n’ont d’autre lien entre eux qu’un document administratif ?
Le service public s’amenuise : heures d’ouvertures réduites, fermetures de bureaux de poste, hôpitaux en manque de tout avec des salariés mal payés et en sous-nombre etc.
Vous confondez ‘service public’, qui est le nom qu’on donne à un ensemble de corporations, et ‘service du public’. Ce serait vraiment charité de leur part si les employés du ‘service public’, qui ont la garantie d’un emploi à vie quelle que soit leur prestation, se mettaient soudain au service du public.
un remplacement de tous les impôts et charges actuels par une multiplication par 4 de la TVA,
Bigre ! le taux moyen de TVA avoisinant les 20%, vous nous promettez une augmentation des prix de 60%. On va pleurer dans les chaumières.
Cette nouvelle fiscalité mettrait un terme aux violences des banlieues dont les individus n’e seraient plus obligés d’entrer en délinquance pour survivre.
On n’entre pas en délinquance, comme vous dites, pour survivre. Votre délinquant empochera vos 1.000 euros par mois, merci pour lui, et continuera son trafic.

En fait, 80% de TVA ouvre un nouveau marché : la vente sans facture et la contrebande de produits importés hors TVA. Heureusement d’ailleurs qu’il existera ce marché noir, ça fera baisser le coût de la vie.
La vocation d’un Etat, qui est d’assurer le bonheur de ses propres citoyens
Je remercie Dieu tous les jours de ne pas devoir mon bonheur aux hommes de l’Etat.
Sauf les entreprises d’Etat qui servent les obligations de garantie et de promotion des libertés individuelles dévolues à l’Etat
Là, vous allez m’expliquer : comment les entreprises d’Etat, qui exploitent des monopoles tels de vrais rackets, ou qui sont subventionnées à coups de milliards piqués dans les poches des contribuables, comment diable ces entreprises pourraient-elles promouvoir les libertés individuelles ?
L’Economie ne peut se satisfaire de théories. Elle doit reposer sur les réalités.
Je me le dis aussi en vous lisant.
Toutefois, pour ne pas entrer en inflation, puisqu’il est possible d’avoir autant d’argent que de besoin, il ne faut pas faire comme Hitler et sa Bundesbank qui n’ont pas tenu compte des fondamentaux économiques. Il est nécessaire de veiller à ce que l’Offre de biens et services soit toujours supérieure à la Demande. Heureusement qu’Hitler n’était pas un économiste !
Hitler n’était pas un économiste, en effet, mais son ministre de l’économie, Hjalmar Schacht, était fort avisé en la matière. C’est lui qui mit fin à la délirante inflation de Weimar et rétablit le plein emploi en Allemagne, assurant d’ailleurs la popularité du parti national-socialiste.
il serait prudent dans un premier temps, de fixer ce revenu à un minimum permettant juste de survivre : 1.000 à 1.300 €uros/mois, pour que les pauvres ne subissent plus l’outrage de l’assistanat, et aient des moyens concrets pour donner sens à leur vie.
Ah, parce que ce « revenu d’existence » n’est pas de l’assistanat ?
N’est-ce-pas encourager la fainéantise que de donner de l’argent à ne rien faire ?
La réponse serait oui si le revenu d’existence n’était donné qu’aux seul sans emploi.
La réponse est non si le revenu d’existence est donné à chaque française et français, indépendamment de ses activités. C’est ce que propose la présente Cohérence Economique.
Je ne sais quelle définition vous donnez du mot ‘cohérence’, mais elle ne doit pas inclure le fait de donner 1000 euros par mois aux plus riches de ce pays.
le prix d’un Picasso donné aux Maliens supprimerait définitivement la misère actuelle au Mali où 200 €uros par mois (JT de 20h. du 21 novembre 2005) permettent de construire une école, des dispensaires et de faire vivre dignement plus de 60 personnes. Il y a tellement d’argent qu’on peut aussi facilement qu’on l’a créé, effacer des centaines de millions de dettes de pays trop endettés. Il y a tellement d’argent que 98 à 99 % de l’argent existant ne sert qu’à la spéculation.
Mais le gouvernement du Mali a reçu bien plus que le prix de cent Picassos. La preuve, c’est qu’il est endetté. Qu’a fait le gouvernement malien avec tout cet argent ? Rien. Ou du moins, rien d’avouable. Le problème n’est pas le manque d’argent. Le problème est la bonne ou mauvaise gestion de l’argent. La dette de Toyota dépasse celle de nombreux pays sous-dév, mais les dirigeants de Toyota usent judicieusement de cet argent. On ne peut en dire autant de la plupart des dirigeants du Tiers Monde.
tant que l’alternative Economique ci-avant n’est pas présentée, […] le projet restera utopique
Souhaitons-le.


Cordialement

Christian

Répondre

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 20 invités