ademimo :
Bonjour Cinci, j'espère qui vous allez bien. Je continue d'évoluer sur ces questions, et je finis par arriver à des conclusions qui vont peut-être vous étonner. A première vue, le monde occidental semble s'adonner au laïcisme et à l’athéisme les plus effrénés. Hé bien, je pense qu'en réalité, il n'en est rien. Ou du moins, ce n'est que la partie émergée de l'iceberg.
Bonjour,
Ça peut aller. Merci. Et, mieux en tout cas, depuis que je participe chaque semaine à des rencontres de groupe dédié à la gestion des émotions.
Pour vous répondre ...
Je serais plutôt d'accord avec votre idée à la racine. Qu'une sorte de mysticisme ou d'illumination tant soit peu "religieuse" demeure inscrite à quelque part dans le fonctionnement de nos sociétés, en dépit des apparences de surface. Oui, malgré le sécularisme ambiant et le droit accordé aux incrédules de s'afficher comme incrédules.
Vous remarquerez peut-être que beaucoup de contradictions agitent notre monde contemporain.
Absolument.
Malheureusement, je ne peux pas entrer dans les détails, car la "liberté d'expression" interdit d'aborder certaines thématiques. Donc je vais rester très elliptique. Je me contenterai de dire que les dirigeants du monde occidental - et le pape et l’Église en général sont parfaitement alignés sur leur politique [...]
Nos dirigeants sécularistes et
nos évêques au Vatican donnent leur aval en principe à ce système globaliste que nous connaissons : gouvernance dite «démocratique», encensement des révolutions de 1776 et 1789, génuflexion devant les principes philosophico-juridiques de liberté, égalité, fraternité, et corollaires comme la liberté religieuse, le défense de discriminer, une souveraineté dans le peuple autorisant l'évolution des règles de fonctionnement dans tout, l'évacuation de la tradition, le changement de paradigme, etc.
- œuvrent en vue d'un chaos généralisé. ça saute aux yeux. Tout est fait pour arriver à ce résultat. A première vue, ça semble illogique, incompréhensible.
Le chaos semble le produit direct de ces vues évolutives qui permettent et encouragent même la rupture avec les règles plus anciennes (loi naturelle, loi divine ... ; mais aussi bien avec l'ancien code du travail, vieille entente syndicale, ancienne réglementation des banques, etc.) Un Macron s'est fait connaître d'abord comme étant le Terminator ou le destructor des vieilles couvertures de protection des employés, sous une apparence de gars super cool. Et le pape ne cesse de dire qu'il faudrait bien changer des choses. Toujours en vue de démocratiser ceci ou faire sauter telle inégalité ou pour renforcer dans la loi la fraternité, etc. «Ne soyons pas crispés».
Pour éviter la plus complète des anarchies, les agents de ce système semblent en avoir conclu que le mieux serait d'embrigader plus d'une centaine de pays, pour les enfermer dans des ententes internationales. Le but ? Les forcer tous à homogénéiser leur compréhension des grands principes et mettre en place des règles de fonctionnement communes. Le hic c'est qu'il y a perte de souveraineté nationale. C'est pourquoi l'on tiendra tant à nous convaincre que la souveraineté c'est mal. Il ne faudrait pas que cette barrière potentielle vienne ruiner la belle entente.
A moins que !
J'ai plusieurs fois lu que le capitalisme d'influence protestante avait pour principe, totalement assumé, d’appauvrir les masses populaires comme pour exercer une Justice divine sur la terre : les pécheurs, qui s'adonnent au vice, à la paresse, aux loisirs primaires, ne font finalement que recevoir le salaire de leurs turpitudes, tandis que le travailleur austère et industrieux reçoit la récompense de son labeur. L'idée est assez ancrée chez les partisans du libéralisme ("personne ne doit haïr les milliardaires, car eux, au moins, ont travaillé dur, et ceux qui les haïssent sont des jaloux, ils n'ont qu'à travailler eux aussi, etc.", ce genre de discours imbécile). Il y aurait donc en réalité un principe religieux à la base de notre système économique.
Vous ne rêvez pas.
Ce schéma est chronique dans l'univers judaïco-protestant perverti. C'est comme dans le calvinisme : les riches sont les élus qui jouissent tout naturellement de la faveur de Dieu, la plèbe ne fait que goûter à sa propre injustice personnelle foncière. Une régie du monde bien réglée doit permettre à tous de visualiser cela dans le concret de l'existence.
En un mot, le riche doit pouvoir jouir tout de suite de félicités, de privilèges insondables, de délectations, le pauvre (un damné) doit expérimenter l'enfer tous les jours. Ce qui explique la rage impossible à désarmer de ces riches contre tout système de gouvernement qui semblerait bien pénaliser même un peu les riches pour venir en aide réellement à des pauvres. «Injustice ! Sacrilège ! Vrai blasphème métaphysique !» Rage des économistes à gage contre l'État providence et unique désir de le démanteler. Furie du Congrès américain (des millionnaires $$$) contre le Venézuela qui prétendrait empêcher la multinationale américaine richissime de pouvoir venir cueillir la manne là-bas. - «Quoi ? Pour augmenter soi-disant le niveau de vie des gueux ? Hérésie !» ; «Sus à la tyrannie de la tourbe ! aux oppresseurs de la liberté (... des riches sous-entendu, les gens biens, éclairés et méritants)
Le reste en découle naturellement.
J'arrive à la conclusion que nous vivons sous le règne des religions "millénaristes", à savoir les trois religions du Livre. Ces trois religions tendent vers l'eschatologie messianique, dans des versions certes très différentes puisque les Chrétiens attendent la Parousie, le retour du Christ ; les Juifs attentent la première venue du Messie ; les Musulmans attendent le Mahdi. Tout cela va bien ensemble. Au fond, toutes ces religions préparent la Fin des Temps, et jugent le bien-être du monde comme totalement négligeable, considérant même comme impie l'idée d’œuvrer pour améliorer le sort de l'humanité sur la Terre, y voyant une démarche profane qui ne se soucie pas de Dieu.
Moi, j'arriverais plutôt à la conclusion que c'est bien le satanisme qui règne en maître sur la terre (*). Ce n'est ni le catholicisme qui domine ni le judaïsme de rêve, ni non plus nos si gentils musulmans (cette majorité silencieuse) pouvant toujours espérer confusément la venue d'une ère de paix et d'harmonie entre les peuples.
Dans cette perspective de Fin des Temps qui s'approche à grands pas, je crois personnellement que les responsables religieux de ces trois grandes Religions du Livre, assument totalement de faire entrer le monde dans le chaos final, qui forcera Dieu à intervenir (chacun espérant qu'il leur donnera enfin raison contre les deux autres et contre toutes les hérésies et dissensions internes, et nous allons enfin bien voir ce que nous allons voir, hihihi...)
Je croirais que les dirigeants religieux restent passifs envers cette perspective insaisissable de la fin.
Et lorsqu'on prend conscience de cela, alors on peut être à bon droit effrayé, en réalisant que nous sommes gouvernés mondialement par des fous fanatiques.
Nous sommes gouvernés mondialement par des fous fanatiques. C'est souvent vrai. Vous n'auriez pas tort de le dire. A raison du satanisme ! Puis c'est vrai que ça peut être effrayant; que ça reste effrayant.
C'est pour cela que je trouve assez intéressant que la Chine, pays qui ne dépend pas du fanatisme du "Livre", s'invite inopinément dans la partie, et sauvera peut-être le monde. En tout cas, c'est l'idée que je commence à me faire.
Mais la Chine soustraite à l'influence du monothéisme natif des religions du Proche-Orient n'en sera pas moins dirigé par la férule de Satan. Ce n'est pas si rassurant que cela. Le monde sans le Christ ne va pas mieux. Au contraire !
Disons que, pour l'instant, le fait que la Chine soit imperméable à l'emprise idéologique de nos globalistes (ça vaudrait aussi pour la Russie, l'Inde, l'Iran,; avec la corruption endémique en Afrique) reste un facteur pouvant ralentir un peu la vitesse de développement du grand système monopoliste. Mais ce n'est pas parce que les Chinois, les Iraniens ou les Africains seraient tellement plus fins.
________
(*) Le satanisme peut régner actuellement. Ce serait comme une observation de clinicien froid. Mais ce n'est pas pour faire oublier que la providence divine lui serait supérieure. Il ne s'agit pas - faisons attention - de se plonger dans un état de désespérance pour aller ensuite se foutre à l'eau. Surtout pas !