Bonjour LaCaverneduPelerin,LaCaverneduPelerin a écrit :Donc ce qui vient du monde n'est pas forcément mauvais ou faux, mais doit être éclairé par les apports de l'Eglise, bien que celle-ci, à nouveau, n'a pas vocation à prendre la place du monde scientifique. J'insiste sur "l'éclaircissement", pour que vous ne pensiez pas que ce soit un "remplacement" ou un "affrontement".
Je ne peux qu'être d'accord sur le fond de cette assertion, puisque en temps que fidèle disciple du Christ nous devons mettre Dieu au centre de notre vie, et non sur le côté et de temps en temps (généralement comme cela nous arrange).
A ce titre les éclaircissements de l'Eglise, quand elle pense se sentir concernée sur un sujet, sont des guides utiles et appropriés.
Par contre il ne faudrait pas tomber dans des excès où tant que l'Eglise ne s'est pas prononcée on fermerait les yeux et les oreilles, ou d'ailleurs s'attendre à ce qu'elle le fasse sur tout et n'importe quoi.
Et sur les sujets qui touchent la science, c'est d'abord la science qui décrit les phénomènes, et ensuite si besoin l'Eglise émet des recommandations, des règles de comportement ou de réactions par rapport à ces réalités identifiées.
Je suppose que dans votre discours le réel signifie le vrai, le décodé, alors que dans mon acceptation il s'agit plus du concept de tangible, mesuré, établi, étudié.
Donc effectivement je pense que nos avis ne sont pas si divergents.
Je reprends l'exemple du réchauffement climatique ou de l'épuisement des ressources. Les constations premières ne viennent pas du Ciel, et d'ailleurs l'Eglise ne parlait que très très peu d'écologie jusqu'à récemment (déjà avec le pape Benoit XVI). Puis l'alarme fut levée par le monde scientifique, et l'Eglise s'est penchée fort justement sur cette question d'actualité.
En union de prière également.