Homélies du Dimanche

« Mon âme aspire vers toi pendant la nuit, mon esprit te cherche dès le matin. » (Is 26.9)
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Normandt
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Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » dim. 16 août 2020, 0:55

A Dimanche 16 août 2020 20e TO
Mt 15, 21-28 Rm 11, 13-15.29-32 Is 56, 1.6-7

Dieu accueille tout le monde. Il n’est pas étranger de personne. Il nous dit que son Église est : « Maison de prière pour tous les peuples ». Même si nous pensons que des personnes ne devraient pas venir communier parce que nous ne les voyons pas à la messe, Jésus les accueille à son repas. Il ne pose même pas de question. Il ne cherche même pas à savoir si la personne est fautive ou non.

Il accueille comme sur le mont des Béatitudes où plus de 5000 personnes se sont rassemblées pour l’entendre et manger avec lui. Il n’a pas demandé aux Apôtres de vérifier si telle est divorcée, si tel autre a des boudins dans les cheveux. Il a dit aux Apôtres : « Nourrissez-les! » C’est tout ce qu’il a dit : « Nourrissez-les! »

Chaque personne sur la terre est aimée de Dieu. Personne n’a plus ou moins que les autres la présence de Dieu. Nous sommes égaux sous le regard de Dieu. Nous n’avons qu’à leur dire qu’ils sont Aimés de Dieu.

Nous entendons parfois des personnes demander quelle est la meilleure religion dans le monde. Avec tout ce que nous entendons dans les médias, il est très facile de nous faire une idée de quelle religion est meilleure qu’une autre. Et en même temps nous ne pouvons pas placer toutes les religions au même niveau, même si nous le voulions.

Dieu est toujours égal à lui-même et il aime tous les humains sans distinction. Mais pour les religions, il y a différentes manières de concevoir Dieu. Or, concevoir qui est Dieu en dehors de l’Amour, c’est nous assurer à faire fausse route et sortir de la balise de la réalité. Dieu ne peut pas être autre qu’Amour.

Chaque religion devrait vérifier si elle annonce un Dieu d’Amour ou un Dieu qui n’est pas en connexion avec les humains. Et c’est là que nous devons être prudents. Par exemple, Jésus nous a transmis l’Eucharistie au moment de la Cène avec les Apôtres. Il leur a demandé de vivre le repas Eucharistique avec Dieu continuellement. Dieu ne vit pas dans le temps, or le repas Eucharistique est toujours le même et c’est toujours les mêmes paroles de Jésus : « Ceci est mon Corps, ceci est mon Sang. Faites cela en mémoire de moi. » Faire mémoire c’est nous rappeler la vie de quelqu’un. C’est ce que nous réalisons avec Jésus. Nous nous souvenons des parties de sa vie qui nous conduisent au salut.

Nous vivons exactement le même repas que Jésus a vécu avec ses Apôtres. Pour nous, ça semble un nouveau repas, mais pour Dieu c’est le même, puisqu’il est éternel, puisqu’il ne vit pas dans le temps comme nous. C’est le même Jésus, c’est le même repas qu’avec ses Apôtres, dans le moment présent.

Dans l’Évangile, Jésus exauce la prière d'une étrangère. Les disciples veulent que Jésus la « renvoie ». Mais, les étrangers sont aussi invités à s’approcher de Jésus. Une cananéenne, une étrangère qui a la foi cri qu’elle veut que son enfant soit libéré d’un démon. Et Jésus exauce sa prière. Il n’a pas vérifié si elle était catholique ou d’une autre religion. Il s’est occupé d’elle.

Ce qui conduit au mal, c’est l’éloignement de l’Amour de Dieu, c’est l’éloignement des sacrements, de Jésus. Mais, cela ne veut pas dire qu’une personne qui est éloigné de nos rassemblements eucharistiques n’est pas en cheminement. Et une étrangère cri à l’aide pour la guérison de sa fille. Tout le monde, sans exception cherche la paix, la joie, l’amour. Nous n’avons qu’à leur dire que Dieu les Aime.

Que notre prière personnelle et communautaire continue de s’ouvrir à toute l’humanité. Que notre accueil des personnes se fasse de plus en plus en lien avec la volonté de Dieu. Lorsque nous accueillons une personne, pensons que c’est Jésus qui accueille par nous la personne. Et imaginons aussi que la personne que nous accueillons, c’est Jésus. Continuons de bien accueillir les personnes… et nourrissons-les, au nom de Jésus.
Merci Seigneur de m'Aimer, merci pour ton Amour
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Re: Homélies du Dimanche de Normandt

Message non lu par Normandt » sam. 22 août 2020, 23:48

A Dimanche 23 août 2020 21e TO
Mt 16, 13-20 Rm 11, 33-36 Is 22, 19-23

Le premier moyen pour évangéliser est notre conversion personnelle. Le premier moyen de porter Jésus dans notre vie, c’est notre conversion à Jésus. C’est la clef qui nous permettra d’obtenir une foi encore plus riche de sens, une foi qui progressivement deviendra inébranlable, en toute simplicité, en tout humilité.

Saint Paul nous dit : « Quelle profondeur dans la richesse, la sagesse et la connaissance de Dieu ! Ses décisions sont insondables, ses chemins sont impénétrables ! »

La richesse, la sagesse et la connaissance de Dieu sont à découvrir et à approfondir chaque jour, chaque fois que nous le pouvons. Lorsque nous laissons à Dieu le soin de nous transformer, nous offrons à notre existence les meilleures conditions qui soient. Plus Dieu est notre Maître, plus nous pouvons observer des changements positifs en nous.

Sa lumière éclaire les situations qui ne cessent de se présenter à nous, sa sagesse nous aide à bien choisir entre le bien et le mal et sa connaissance nous aide à progresser et à construire de réelles bases de foi qui deviennent des piliers sur lesquels nous pouvons nous appuyer.

Lorsque nous lisons la Bible, nous découvrons une bibliothèque précieuse qui nous donne de multiples moyens pour nous aider à grandir dans la foi. Nous pouvons suivre Jésus comme les Apôtres l’ont suivi. Nous pouvons nous tenir avec Jésus de la même manière que les Apôtres ont vécu avec lui. L’histoire des Apôtres avec Jésus est un plan de réussite lorsque nous marchons aussi avec Jésus. Jésus n’a pas cessé de les instruire, de les nourrir, de les questionner. Imaginons tout ce que Jésus peut aussi réaliser avec nous!

Jésus leur pose deux questions. La première est pour l’humanité. La deuxième est un appel à se centrer sur Jésus. Observons bien la différence entre les deux questions, la première réponse vient de plusieurs disciples selon ce qu’ils observent dans le monde. La deuxième question est répondue par le futur Pape, seulement.

Il demande à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? » Comme réponse, ils disent : Tu es Jean-Baptiste, Élie, Jérémie ou un autre prophète. Nous observons que lorsque des personnes ne cheminent pas avec Jésus, de manière égale, elles ont des réponses peu claires, voire même évasives.

Nous entendons aussi des réponses évasives ou des questions qui sont plus ou moins contre l’Église ou Jésus. Nous en avons entendu : Jésus est pécheur, il a fait un péché, Jésus est un homme, il n’est pas Dieu, Jésus ne peut pas nous aimer avec le mal qu’il y a dans le monde, et ça continue. Et ils nous coincent souvent avec de telles réparties et en même temps ils nous encouragent à mieux connaitre notre Église et ses réelles missions.

Ensuite, après que Jésus a sa réponse sur ce que les humains pensent de lui, il demande à ses disciples qui le suivent : « Vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » C’est un moment de vérité à réaliser pour chaque disciple. Pour moi, pour nous, qui est Jésus? Et Pierre, notre premier Pape répond la vérité : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ! » Pierre a puisé au fond de son cœur et il vit la conversion à la réalité de Jésus. Le Seigneur creuse un chemin de foi en lui.

Jésus envoie alors Pierre en mission : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l'emportera pas sur elle. »

Nous sommes en mission dès que nous accueillons Jésus en nous et que nous reconnaissons qu’il est Seigneur. En même temps et c’est souvent ce qui est le plus difficile, c’est de reconnaitre que Jésus a fondé son Église. L’Église est là pour nous aider à suivre Jésus.

Si nous voulons une église plus profonde et en marche, prions-le en plaçant toute notre confiance dans le Saint Esprit. Il va nous conduire comme Dieu le veut et non pas comme nous le voulons. L’Esprit Saint nous unit à Jésus, il nous montre le chemin à suivre, pour sa gloire et pour l’humanité. Continuons d’être dociles à la Trinité.
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Re: Homélies du Dimanche de Normandt

Message non lu par Altior » dim. 23 août 2020, 20:18

Soulagé par l'invitation de Normandt de partager sur ce fil, je note ce que le sermon d'aujourd'hui m'a apporté. Car chaque Dimanche ça m'apporte quelque chose!

L'homélie de ce Dimanche, centrée sur la péricope du bon samaritain, m'a appris deux choses que je ne savais pas. Et pourtant, j'avais lu cette parabole pas mal de fois. Voilà l'intérêt des homélies: elle relèvent, mais aussi elles révèlent des trésors. Démunis d'homélies, on risque de passer à côté des diamants, en les prenant pour morceaux de charbon.

La première chose que je ne savais pas est qui est l'hôtelier. Eh bien, c'est le prêtre du Nouveau Testament. Je savais bien que le bon samaritain est Jésus et pourtant je ne m'avais pas posé la question concernant l'hôtellerie qui a pris le relais du bon samaritain pour abriter le blessé, ni qui est l'hôtelier qui le soigne jusqu'à son retour.

La deuxième chose est beaucoup plus subtile, quoique également évidente. Plus subtile, car il s'agit du sens général de la péricope. Il ne s'agit pas de «la parabole de la miséricorde» comme j'ai entendu si souvent, quoiqu'il ne soit pas saugrenu de l'interpréter de cette manière. Nous avons une question de la part du docteur de la Loi et une réponse de la part de Jésus (Luc 10 : 25 sqq). La question n'est pas «la charité, c'est quoi?», mais «qui est mon proche?». C'est à cette question que notre Seigneur répond par les trois exemples: le prêtre, le lévite et le samaritain, pour lui retourner, vers la fin, la question: «Lequel de ces trois te semble avoir été le proche?». Le docteur de la loi répond correctement: «Celui qui a pratiqué la miséricorde envers lui.». Il est peut-être malin le docteur de la loi, il évite de dire «le samaritain» quelque chose le bloque. Ou bien cela n'a la moindre importance. La vérité incontournable et l'essentiel est là: notre proche est celui qui pratique la miséricorde envers nous. Maintenant, on peut mieux comprendre la fin de la péricope: le conseil de Jésus: Va, toi aussi fais de même ne signifie pas «sois aussi miséricordieux» (il est vrai que la miséricorde ça ne fait pas du mal), mais signifie «vois, toi aussi, dans celui qui a la miséricorde envers toi, ton proche».

Laus tibi, Christe!

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Re: Homélies du Dimanche de Normandt

Message non lu par Carolus » dim. 23 août 2020, 20:43

Altior a écrit :
dim. 23 août 2020, 20:18
Altior :

Démunis d'homélies, on risque de passer à côté des diamants, en les prenant pour morceaux de charbon.
J’aime votre métaphore, cher Altior. 👍

Cependant, il faut considérer la qualité de l’homélie.

Donc : « Démunis [de bonnes] homélies, on risque de passer à côté des diamants, en les prenant pour morceaux de charbon », n’est-ce pas ? :oui:

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Re: Homélies du Dimanche de Normandt

Message non lu par Normandt » dim. 23 août 2020, 22:14

Je vous remercie d'encourager les homélies, Altior, mais je ne saisis pas pourquoi vous êtes allé hors sujet. Si vous voulez démarrer un sujet Homélies d'Altior, rien ne vous en empêche.

Merci Carolus.
Dernière modification par Normandt le dim. 23 août 2020, 23:24, modifié 1 fois.
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Re: Homélies du Dimanche de Normandt

Message non lu par Altior » dim. 23 août 2020, 22:42

J'avais compris qu'on peut partager sur les fils que vous lancez. Apparemment, je me suis trompé. Veuillez m'excuser, ça ne se répétera plus.

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Re: Homélies du Dimanche de Normandt

Message non lu par Normandt » dim. 23 août 2020, 23:07

Je suis d'accord Altior, mais normalement nous suivons le sujet.
Dernière modification par Normandt le dim. 30 août 2020, 4:38, modifié 1 fois.
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Re: Homélies du Dimanche de Normandt

Message non lu par Normandt » sam. 29 août 2020, 20:02

A Dimanche 30 août 2020 22e TO
Mt 16, 21-27 Rm 12, 1-2 Jr 20, 7-9

Nous entrons dans une nouvelle année pastorale. Nous avons vu les défis du passé et nous entrons dans les défis du présent. Qu’allons-nous faire, qu’allons-nous dire, comment allons-nous améliorer la situation de la foi des personnes dans notre paroisse?

Jérémie parle de la difficulté de faire connaître la parole de Dieu. Il a essayé toutes sortes d’initiatives, il y a déployé beaucoup d’énergie et de temps. Mais il a ressenti un moment donné qu’il n’y a plus rien à faire, que tous ses efforts semblent inutiles. Et dans un dernier cri, il se dit à lui-même : « Je ne penserai plus à [Dieu], je ne parlerai plus en son nom. »

Il semble abandonner. Et à ce moment précis, comme une ouverture dans son cœur, il reconnait que Dieu est toujours présent en lui : « La parole était comme un feu brûlant dans mon cœur », le feu au plus profond de son être. Il essai de maitriser ce feu jusqu’à l’éteindre, mais il ne réussit pas.

Toutes les personnes, jusqu’en périphérie de notre paroisse, sans exception, ont ce feu en elles. Souvent ces personnes combattent l’Amour de Dieu en elles et cherchent à le rendre silencieux. Mais Dieu est dans leur cœur et Dieu ne cesse de les inviter à son Amour. Nous sommes invités à leur faire découvrir l’Amour de Dieu en eux.

Saint Paul ne se complique pas la vie. Il sait que si nous cherchons Jésus, nous allons le trouver. Si nous demandons à Jésus de toucher les cœurs, il va le faire.

Saint Paul dit : « Transformez-vous en renouvelant votre façon de penser pour savoir reconnaître quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui est capable de lui plaire, ce qui est parfait. » Saint Paul nous invite à renouveler le mariage de notre âme avec Dieu. Imbibons notre vie de l’Amour de Dieu et si quelqu’un nous presse comme un citron, il recevra de l’Amour de Dieu.


Renouvelons notre manière de penser et de vivre. Vivons notre conversion chaque jour. Reconnaissons quelle est la volonté de Dieu. Si nous voulons une évolution dans l’église, par exemple, prions l’Esprit Saint. Et il nous guidera dans ce qu’il y a de meilleur pour notre vie et pour le monde. Il va éclairer notre route afin de témoigner de la Bonne Nouvelle aux autres de manière adaptée à leur vie de tous les jours. Nous allons avoir des surprises. Nous allons voir l’action de l’Esprit Saint un peu partout dans le cœur et la vie des personnes autour de nous.

Saint Pierre veut suivre Jésus, il vient de le reconnaitre Messie et Seigneur et il veut faire sa volonté. Mais il a beaucoup de difficulté à accepter la volonté de Dieu. Dès que l’occasion se présente, il refuse la Mission de Jésus.

Comme nous, Pierre ne comprend pas tout ce que Jésus lui demande. Nous aussi, nous aurions tendance à construire une église à notre goût tout en refusant l’Église de Jésus. C’est le danger constant qui nous guette. Vouloir une Église autre que celle voulue de Jésus.

Continuons de prier le Saint Esprit, afin qu’il nous guide dans notre mission à faire connaître Jésus, comme l’Amour de Dieu qui est venu nous surprendre.

Je nous propose en ce début d’année d’être près des gens et d’essayer d’amener une seule personne à la messe. Nous ne forçons personne. Nous y allons avec toute la douceur et la simplicité possible.

Nous pouvons le prier et le Seigneur va nous ouvrir des options d’évangélisation pour les personnes qui ne savent pas à quel point elles sont aimées de Dieu.

Je vous invite à choisir une personne de la paroisse pour laquelle vous allez prier pendant un an. Ce n’est pas pour une personne qui vient à l’église ni de notre famille ou nos amis. Prions pour une personne, surtout un jeune de cette paroisse que nous voyons et que nous ne connaissons pas, afin que le Seigneur touche son cœur.


[Le vouvoiement est d'usage dans la Cité (voir la Charte du forum). La modération]
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Re: Homélies du Dimanche de Normandt

Message non lu par Normandt » sam. 05 sept. 2020, 22:43

Dimanche 6 septembre 2020 23e Dim TO Mt 18, 15-20

Nous avons lu dans le livre d’Ézékiel : « Si tu avertis le méchant d'abandonner sa conduite (…) tu auras sauvé ta vie. » Imaginons comment cela doit être difficile pour Ézékiel de réussir à avertir quelqu’un de sa conduite et l’inviter à se convertir. C’est presqu’impossible.
Situons-nous dans le contexte d’aujourd’hui et imaginons que nous devons dire aux personnes autour de nous qui « semblent méchantes », de changer de voie, se convertir à Dieu, à son Amour.

Premièrement, comment juger qu’une personne est méchante? C’est certain que ces personnes vont nous regarder d’un drôle d’air et elles vont possiblement nous demander de quoi nous parlons. Ça c’est si ces personnes-là nous écoutent vraiment. Or, nous sommes dans un dilemme. Nous ne pourrons peut-être jamais aller vers une personne de cette manière. []
Jésus l’a dit qu’il y a beaucoup de joie dans le ciel lorsqu’une personne se convertit. Cette joie retombe sur la personne qui a aidé à convertir et sur celle qui se convertit. Ce que Dieu nous dit est totalement vrai.

Saint Paul nous rappelle la base de l’évangélisation : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. L'amour ne fait rien de mal au prochain. » Aimer, et se laisser aimer, l’amour, et toujours l’amour, est la base des commandements. Il n’y a rien de plus beau, de plus vrai, de plus simple et en même temps cela semble tellement difficile à appliquer autant dans notre vie que dans ce que nous observons autour de nous.

Jésus ne rend pas les choses plus simples : « Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. » Il nous invite, tout comme Ézékiel, à aller vers la personne fautive et l’inviter à changer de manières.

Or, avant d’aller vers une personne, il est convenable que nous observions notre propre personne. Sommes-nous aussi fautifs dans notre manière de faire avec les autres? Est-ce que nous faisons notre possible pour apporter le réconfort, la joie, la paix dans nos relations avec les autres?

De l’expérience acquise à vérifier la foi en nous, nous pouvons aussi aider un frère, une sœur à améliorer leur vie.

C’est sûr qu’il y a des personnes qui ont gravement péchées et qui vont se retrouver sur les nouvelles, par exemple. Plus le péché devient grave, plus il y a de risques que plusieurs personnes soient atteintes par le mal. C’est le cas avec les différentes guerres dans le monde présentement. Des innocentes victimes paient la note de la folie devant ces guerres.
Avec le virus du covid19 aussi. Nous portons un masque, nous gardons notre distance par charité fraternelle, parce que nous nous aimons. Pendant un certain temps, au lieu de nous rapprocher comme l’Église nous le demande, habituellement, nous devons nous éloigner les uns des autres. « On s’aime d’même! »

N’attendons pas d’être parfaits, n’attendons pas la fin de cette pandémie pour aider quelqu’un dans la foi.

Jésus nous dit : « Tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel. » Nous délions les personnes du mal, quand nous sommes attentifs à leurs besoins de base, dont la foi fait aussi partie. Nous lions les talents, les dons et charismes pour les offrir en gerbes de grâces à l’Esprit Saint. Nous délions les personnes du mal et nous lions la beauté de Dieu dans chaque personne. Nous relions (religion), nous créons des liens d’amour, de joie et de paix entre nous.

En vivant dans la paix, nous savons que Jésus est avec nous. En portant la paix dans nos différents milieux, Jésus nous aide à toucher le cœur des personnes autour de nous et cela peut conduire des personnes à vouloir connaitre Jésus davantage. Jésus nous le dit que lorsque nous devenons unis en son Nom qui est Amour, il est au milieu de nous. Il agit.

Continuons de garder Jésus au milieu de nous. Laissons Jésus nous le redire : « Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d'eux. »
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » mer. 09 sept. 2020, 6:07

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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 12 sept. 2020, 20:44

A Dimanche 13 septembre 2020
Ec 27, 30 Rm 14, 7-9 Mt 18, 21

Dans le livre de Ben Sirac le Sage ou l’Ecclésiastiques, nous lisons se passage qui nous fait penser à cette partie de la prière du Notre Père : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés ».
Ben Sirac le mentionne comme ceci : « Pardonne à ton prochain le tort qu’il t’a fait ; alors, à ta prière, tes péchés seront remis. »

Ça nous fait penser à Saint Maximilien Kolbe, dont sa fête est le 14 août, la veille de l’Assomption de Marie.
Saint Maximilien Kolbe semble avoir compris ce que Jésus demande à Pierre. Il pardonne à tous les bourreaux dans son cœur. Pendant qu’il est captif dans un camp de concentration Nazi, il demande à l’un des bourreaux d’épargner un père de famille et de mourir à sa place.

Maximilien n’aurait jamais pu faire un tel geste s’il ne comprenait pas la loi du pardon de Jésus, s’il ne le vivait pas totalement.

Il a réalisé un acte de charité qui nous dépasse. Essayons de nous imaginer être à sa place. Qu’est-ce que nous aurions fait? Maximilien a offert sa vie pour qu’une famille soit réunie.

Jésus a offert sa vie sur la croix afin que la famille humaine soit complètement réunie. Rendons grâce à Jésus pour toutes les personnes dans le monde qui font des actes de charités et que notre cœur devienne de plus en plus semblable à celui de Jésus.

Souvent, nous portons en nous des blessures, des tristesses, de la haine aussi parfois, de la rancune et de la colère contre des personnes.

Pierre l’Apôtre ressentait déjà que le mal était présent : « Pierre s'approche de Jésus pour lui demander : « Seigneur, quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu'à sept fois ? » Jésus lui répond : « Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois. »

C’est comme si Jésus lui disait : « Continue de pardonner Pierre, c’est la voie du salut et de la sainteté. »
Il est nécessaire de pardonner. Mais souvent nous entendons ici et là : « Pourquoi je lui pardonnerais, après ce que cette personne m’a fait?

Et c’est là que nous nous coinçons dans des murs. Nous ne l’avons pas digéré. Nous demeurons dans le passé. Nous sommes liés à un fil qui n’existe pas. Juste de refuser de pardonner un petit peu et nous portons le poids de ce refus sur nos épaules.

C’est fatiguant. Ça nous épuise, ça peut même nous conduire à un ‘burnout’. Nous ne sommes pas libres. Quand nous nous disons, je suis tanné, fatigué, c’est un bon signe que nous avons à remettre quelque chose à Jésus. Et même si nous ne savons pas c’est quoi, Jésus le sait lui. Nous lui remettons même ce dont nous ne savons pas quoi : « Je ne sais pas c’est quoi Jésus que j’ai, ce malaise que j’ai en ce moment, je te le remets. Merci Jésus de le prendre et que ton Amour passe dans ma vie, jusqu’au cœur de la vie des autres. »
Jésus a la solution : Pardonne. Lâche prise de ce qui est inutile du passé.

Apprenons à tout remettre à Jésus. Pendant que nous lui offrons tout ce qui est contraire à l’Amour de la Trinité, Jésus nous remplis de son Amour. Chaque fois.

Chaque fois que nous remettons à Jésus ce qui nous remonte de négatif dans la pensée, offrons-lui et remercions-le de nous guérir et de guérir la ou les personnes de ma fermeture qui s’est graduellement formée pour devenir un mur. Oui, guérir aussi la ou les personnes, puisque je leur ai envoyé des regards négatifs pendant des semaines, voire des années.
Quelle que soit la raison de notre malaise, de notre mal, remettons tout à Jésus. Soyons libres maintenant. Laissons-nous Aimer de la Trinité.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 19 sept. 2020, 23:14

A Dimanche 20 septembre 2020 25e TO Mt 20, 1-16 Ph 1, 20c-24.27a Is 55, 6-9


Dans le livre d’Isaïe, nous avons lu: « Cherchez le Seigneur tant qu'il se laisse trouver. » C’est très vrai que nous sommes appelés à nous joindre à Dieu. Lorsque nous sommes en marche avec Jésus, notre existence devient plus simple, nous entrons dans une plus grande paix et nous devenons comblés, parce que l’Amour de Dieu est toujours au rendez-vous.

La deuxième partie de cette phrase est moins évidente : « Cherchez le Seigneur tant qu'il se laisse trouver. » « Tant qu’il se laisse trouver » ce qui veut dire : ‘Jusqu’au moment où il se laissera trouver, où il se laissera toucher le Cœur.’ C’était une manière de comprendre Dieu. Et encore aujourd’hui, nous pensons que Dieu est souvent éloigné de nous. Nous pensons que nous devons le chercher parce que, des fois, il ne semble pas b’en b’en présent.

Au fond de notre coeur, nous savons que Dieu est là, mais c’est nous, qui souvent, nous ne sommes pas au rendez-vous. Nous pensons que nous devons chercher constamment Dieu que nous pensons absent, mais c’est nous qui sommes occupés ailleurs.
Nous nous laissons aller à toutes sortes de pensée, d’activités qui nous gardent éloignées d’une relation véritable avec Dieu. Or, c’est nous qui sommes éloignés. Mais, le Seigneur se laisse trouver chaque fois que nous y sommes attentifs, puisqu’il est toujours avec nous.

Saint Paul a une phrase clef à nous partager : « Vivre, c'est le Christ. » Cette affirmation est majeure. Nous pourrions dire : ‘vivre c’est respirer’. C’est la réalité. Nous respirons, parce que notre corps s’est habitué à respirer. Nous n’avons qu’à laisser nos poumons continuer à respirer.

Mais c’est encore plus vrai de dire : « Vivre, c’est le Christ. » C’est Dieu qui nous a donné la vie et la possibilité de respirer. Notre vie s’épanouira, dans la foi, dans la mesure où nous serons de plus en plus en relation de cœur avec Jésus. Respirer est devenu simple pour nous, être en relation avec Jésus est encore à améliorer.

Continuons de nous rapprocher de Jésus au point de vivre de son Esprit Saint sur nous et dans notre corps, dans notre vie. Nous sommes invités à faire confiance, à accueillir l’Esprit du Père et du Fils plutôt que de le chercher.

Un simple exemple : nous devons chercher nos produits au magasin, si nous voulons survivre. Chercher pour nous, est devenue une habitude. Mais se laisser trouver par Dieu et l’accueillir est une œuvre dont nous ne terminerons pas de pratiquer et nous améliorer, parce que nous savons que Jésus est le seul chemin du salut.

Communier à l’Eucharistie devrait être chaque fois un rappel pour nous à laisser Dieu prendre sa place dans notre vie, un rappel à nous recentrer sur Dieu et l’accueillir encore davantage. Après avoir reçu Jésus dans l’Eucharistie, nous pouvons dire : « Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi. (Voir Galates 2, 20) » « Vivre, c’est le Christ, nous dit saint Paul ».


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Ce qui est merveilleux avec la parabole dont Jésus nous partage, c’est que, pour une rare fois, ce n’est pas Dieu qui doit partir à la recherche des ouvriers, ce sont les ouvriers qui s’approchent de Jésus pour avoir une « job », du travail. Encore une fois, l’importance de nous rapprocher de plus en plus de Jésus est de première importance. Nous ne serons jamais assez près de Jésus, nous n’arriverons jamais assez tôt pour nous offrir à lui et à sa mission... et l’accueillir, le recevoir.

Et Jésus ne nous parle pas de n’importe quel travail. Il nous envoie à un seul endroit : « Allez à ma vigne, vous aussi, et je vous donnerai ce qui est juste. » Jésus nous envoie à la vigne pour y œuvrer. Dans la vigne, nous sommes invités à placer les branches sur la vigne, sur le Cœur de Dieu. Et le plant, ou plutôt la personne, commencera à recevoir la sève de Dieu.

Nous sommes des bâtisseurs, des bâtisseuses de ponts entre les personnes et Dieu. Permettre à Dieu de nous trouver et inviter les personnes à trouver Dieu, c’est la plus belle des missions qui existe dans le monde entier. Nous sommes des privilégiés de savoir que nous sommes invités à œuvrer dans la vigne de Dieu.
Merci Seigneur de m'Aimer, merci pour ton Amour
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 26 sept. 2020, 23:35

A Dimanche 27 septembre 2020 26e TO Mt 21, 28-32 Ph 2, 1-11 Ez 18, 25-28

Le but premier de notre existence de chaque jour est de nous convertir à Jésus. Et Ézékiel nous invite simplement à changer les mauvaises habitudes que nous avons prises au cours de la dernière année ou au cours de notre vie et de les transformer en des efforts positifs de changement.

Le Psaume nous propose de toujours revenir à Dieu. Que ce soit le matin, l’après-midi, le soir et la nuit, et quand nous nous réveillons la nuit, de profiter de chaque occasion pour replacer notre cœur en union avec le Cœur de Jésus.

Dans le Psaume, nous avons lu : « Seigneur, enseigne-moi tes voies, fais-moi connaître ta route. Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi, car tu es le Dieu qui me sauve. » Seul Dieu me sauve. Et nous savons que Dieu est le Dieu qui sauve toute l’humanité. Tout le monde sur la terre a le même Dieu.

Le début de la phrase est : « Seigneur, enseigne-moi tes voies ». La route que tu me montres est facile à suivre, le sentier est très étroit, donc je ne peux pas me perdre ni d’un bord ni de l’autre. Fais que je demeure dans ton sentier, fais que je suive ta lumière dans la nuit et dans le jour et que ton soleil m’éclaire dans les multiples décisions que je dois prendre, fais que je puisse toujours choir le vrai du faux, le bon du mauvais, le bien du mal.

En ce sens, la prochaine phrase du Psaume vient appuyer nos demandes : « Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi, car tu es le Dieu qui me sauve. » Fais que je reçoive ta vérité et que je laisse de côté tous les mensonges qui me parviennent de partout.

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Jésus nous offre, par cette parabole, à prendre le temps de bien peser ce qu’il nous demande et ce qu’il nous invite à réaliser pour le salut du monde : « 'Mon enfant, va travailler aujourd'hui à ma vigne.' Celui-ci répondit : 'Je ne veux pas.' Mais ensuite, s'étant repenti, il y alla.’ » Parfois, nous sommes sur les breaks, mais le discernement et la sagesse de Dieu fait son chemin dans notre cœur. Puis, après plusieurs hésitations, nous décidons que la meilleure mission est d’aller à la vigne du Seigneur. Cette vigne est l’invitation à la plus grande récolte, éternelle. Le soin et la récolte des âmes, chaque jour.

Laissons la parole à saint Paul : « S'il est vrai que, dans le Christ, on se réconforte les uns les autres, si l'on s'encourage dans l'amour, si l'on est en communion dans l'Esprit, si l'on a de la tendresse et de la compassion, alors, pour que ma joie soit complète, ayez les mêmes dispositions, le même amour, les mêmes sentiments ; recherchez l'unité. »

Après avoir constamment travaillé à la conversion chaque jour, nous sommes invités à partager notre foi avec les autres. Nous devenons de plus en plus de véritables militants joyeux de la propagation de l’Amour de Dieu lorsque nous pouvons partager son Amour sans retenue.

Et seul l’Amour de Dieu accueilli, offert et reçu entre nous, nous conduira à davantage d’unité dans la foi. Tant que c’est Jésus qui nous rassemble dans son Amour, nous avons la garantie que nous aurons tout ce dont nous avons besoin pour continuer ensemble, la mission d’Amour tellement nécessaire pour notre monde aujourd’hui.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 03 oct. 2020, 23:59

Homélie du Dimanche 4 octobre 2020 A 27 TO Mt21,33-43 Ph4,6-9 Is5,1-7

Tous les services qui sont dans l'Église sont des œuvres d’un seul maître, Jésus. Et, nous sommes libres d’aller à la vigne de Dieu.
Il y a deux réalités desquelles nous pouvons méditer. La première réalité, c'est le Seigneur qui guide son Église. La deuxième réalité, c'est que nous sommes invités à œuvrer dans son Église.

Commençons avec la deuxième réalité; Dans l'Évangile, Jésus est assez précis quant aux intentions qu'auront les personnes contre ceux et celles qui ont décidés d'œuvrer dans l'Église: « Quand arriva le moment de la vendange, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de la vigne. Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l'un, tuèrent l'autre, lapidèrent le troisième. »

Pour attirer des personnes dans notre église, il est nécessaire d’avoir un discours attirant sur la réalité de l’Église. Permettons à Jésus de parler à travers nous, aux autres. Si nous voulons du changement, avançons avec Jésus et prions-le. Comme promis par Jésus, l’Esprit Saint va guider l'Église et nous qui sommes dedans.

La partie la plus importante de la parabole et qui nous réconforte, c'est Dieu qui veille sur sa vigne. Sauf que, parfois, Jésus n’est pas le bienvenu: « « Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : ‘Ils respecteront mon fils.’ Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : ‘Voici l'héritier : venez ! tuons-le, nous aurons l'héritage !’ »

L’Église ressemble à l’Héritier, l’Église est à l’image de Jésus, mais des personnes risquent de perdre la lumière et peuvent sortir du plan de la Trinité.

Jésus nous dit : « N'avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre angulaire. C'est là l'œuvre du Seigneur, une merveille sous nos yeux ! Aussi, je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à un peuple qui lui fera produire son fruit. »

La pierre angulaire ne changera jamais. Jésus reste le même. La Sainte Église ne tombera jamais puisqu'elle sera donnée: « à un peuple qui lui fera produire son fruit. » Ceux et celles qui produisent du fruit dans l'Église sont sous l'ombre de l'Esprit Saint. Être missionnaires, c’est offrir l’Amour de Dieu et le recevoir.

Le premier octobre, c'était la fête de la petite Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face. Elle est docteure et patronne des missions. Et nous sommes dans le mois de la mission. Je nous laisse méditer sur des extraits qu'elle nous a laissée:
« Ô Face Adorable de Jésus, seule Beauté qui ravit mon coeur, daigne imprimer en moi ta Divine Ressemblance, afin que tu ne puisses regarder l'âme de ta petite épouse sans te contempler Toi-même. »


[Image : lien défectueux]

« Je veux passer mon Ciel à faire du bien sur la terre. Après ma mort je ferai tomber une pluie de roses. »

« Toi seul, ô Jésus, peux contenter mon âme, car jusqu'à l'infini, j'ai besoin d'aimer. »

« Mon ciel est de rester toujours en sa présence, de l'appeler mon Père et d'être son enfant. »

« Pour moi, la prière, c’est un élan du cœur, c’est un simple regard jeté vers le Ciel, c’est un cri de reconnaissance et d’amour au sein de l’épreuve comme au sein de la joie ; enfin c’est quelque chose de grand, de surnaturel, qui me dilate l’âme et m’unit à Jésus. »

« Je te ressemblerai, Jésus... Laisse en moi la Divine empreinte de tes Fruits remplis de douceurs et bientôt, je deviendrai sainte. Vers toi j'attirerai les cœurs. »

Pendant cette Eucharistie, remettons nos inquiétudes à Jésus, et Dieu nous aidera à trouver les solutions. Que Dieu continue de nous guider pour savoir ce qui lui plaît, ce qui est juste, ce qui est réalisable afin que son Église soit toujours à son image et à sa ressemblance.
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Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 10 oct. 2020, 20:20

Homélie A Dimanche 11 octobre 2020
27e TO Mt 22, 1-14 Ph 4, 12-14.19-20 Is 25, 6-10a

Nous savons que nous sommes en paix lorsque l’équilibre se réalise entre notre vie et Dieu. Mais lorsque nous n’avons pas la paix, nous avons un signe que quelque chose perturbe cette paix.

Lorsque nous regardons les champs en octobre, nous observons un champ qui est en paix. C’est le silence, c’est un retour à la paix. Ce champ a passé plusieurs mois à vivre plusieurs transformations. Au début du printemps, les semences vivent une transformation radicale. Au cœur de ces semences, il y a une pression immense à briser la coquille qui est demeurée captive pendant l’hiver.

Puis, nous pouvons voir les petites pousses commencer à poindre et cela nous remplis d’espérance. Bien sûr, le temps qu’il fera, la quantité de pluie auront leur rôle à jouer pour la qualité des tiges qui poussent. À ce moment, l’humain est complètement à la merci des éléments de la nature.

Plus ça va, plus il y a du mouvement. La petite semence se montre dans le champ. Ensuite, elle découvre qu’elle n’est pas la seule à grandir. Lorsque nous regardons un champ d’avoine, les pousses deviennent légions. Toujours dans la paix, ce travail se fait silencieux entre la terre et le ciel.

Ensuite, vient le temps de la moisson qui servira à nous nourrir. Les arbres donneront de leurs fruits, les champs nous offrira la nourriture. Nous recevons en abondance.

[Lien défectueux]

Vous avez sûrement deviné qu’il y a un rapport à faire entre le champ qui nourrit une multitude de personnes et les efforts que nous réalisons de notre côté, afin d’améliorer le monde autour de nous en leur proposant des valeurs et la foi en Jésus.

Avec la conversion de notre vie chaque jour et ensemble, nous sommes en mission pour l’évangélisation, que nous réalisons très souvent à l’insu des autres. Nous sommes en mouvement dans le monde et nous apportons beaucoup autour de nous.

Ce que nous offrons aux autres est une nourriture qui est de la plus grande qualité, lorsqu’elle est directement reçue du Cœur de Dieu. Et c’est une beauté de voir tous les efforts que nous déployons, à distribuer ce que nous recevons chaque dimanche et chaque jour par nos prières, notre relation avec Jésus.

Cela n’est pas écrit dans les livres. Nous ne voyons pas tout ce que nous réalisons au jour le jour, nous ne voyons pas tout ce que les autres ici font dans leur réalité quotidienne, mais comme le champ remplis d’avoine, ensemble, nous sommes une présence d’Amour dans le monde.

Comme le champ qui vit ses transformations et dont nous recueillons ses produits, nous rendons grâce à Dieu pour tout ce que nous recevons. C’est aussi le moment de nous féliciter d’être en marche avec Jésus et d’offrir ce que nous recevons de meilleur aux autres.

Rendons grâce à Dieu pour la confiance qu’il nous fait et tout ce qu’il nous offre à partager aux autres. Je remercie Dieu avec vous et Dieu nous le rendra au centuple. Nous sommes en mission avec Jésus. Continuons avec Jésus.

Ce que Jésus nous demande, c’est de l’accueillir dans notre vigne et dans notre champ, de l’inviter avec nous partout où nous allons. Laissons-le nous convertir et convertir le cœur des personnes. Invitons les personnes autour de nous au banquet de Dieu, à son Eucharistie. Permettons à Jésus de nous aider, puisque c’est sa Mission.
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