Homélies du Dimanche

« Mon âme aspire vers toi pendant la nuit, mon esprit te cherche dès le matin. » (Is 26.9)
Règles du forum
Forum de partage de méditations chrétiennes
Avatar de l’utilisateur
Normandt
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 1720
Inscription : mer. 29 juil. 2020, 14:14
Conviction : Catholique
Contact :

Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 17 oct. 2020, 21:44

A dimanche 18 octobre 2020 Mt 22, 15-21 1Th 1, 1-5b Is 45, 1.4-6a

Souvent, nous entendons aujourd’hui que toutes les religions sont semblables. Pas nécessairement. Parce que s’il y a des différences entre les personnes et qu’elles forment une religion, les religions sont aussi différentes.

D’ailleurs, nous choisissons souvent les personnes avec qui nous aimons être en relation, c’est vrai aussi pour la religion que les gens choisissent.

Cependant, il y a un seul Dieu pour l’humanité, comme c’est écrit dans le livre d’Isaïe : « Je suis le Seigneur, il n'y en a pas d'autre : en dehors de moi, il n'y a pas de Dieu. » Un Dieu, plusieurs religions, une multitude de personnes.

Dieu est le même pour le monde entier, il ne change pas, mais nous pouvons le voir ou le penser de manière différente. C’est bien et en même temps, ça peut causer des difficultés dans notre manière de comprendre Dieu.

Souvent, j’aime dire : « Si les zèbres avaient à peinturer Dieu, ils le peintureraient avec des lignes noires et blanches ».

Nous avons la tendance à peindre Dieu comme nous pensons qu’il est et non pas comme il est. Discernons entre ce qui vient de Dieu de ce qui n’est pas de lui. Et cela est vrai aussi pour toutes les religions, les personnes.

Saint Paul parle de l’importance de connaître le vrai Dieu, afin de transmettre la vérité sur lui :
« En effet, notre annonce de l'Évangile chez vous n'a pas été simple parole, mais puissance, action de l'Esprit Saint, certitude absolue. »

[Lien défectueux]

La transmission de la Parole de Dieu et la connaissance de Jésus passe par le Saint Esprit, puisque seul le Saint Esprit connait réellement Dieu.
Assurons-nous d’être certain que lorsque nous parlons de Dieu que nous sachions de qui nous parlons et non pas simplement de ce que nous avons entendu. Osons revisiter notre apprentissage.

Posons-nous cette question, par exemple. Puisque Dieu est Amour, et nous le croyons, est-ce que Dieu nous ferait du mal? Faisons le tri de ce qui est bon et de ce qui est moins bon, le vrai du faux, la vérité du mensonge. Rendons à Dieu ce qui est à Dieu.

Pour l’argent, cela va à César lorsque nous payons les impôts, par exemple. C’est le côté pratique. Nous rendons au policer notre permis de conduire. Nous transmettons aux enfants notre connaissance.

Rendons à Dieu notre action de grâce pour son Amour et pour tout le bon et le bien qui vient de lui. Et c’est de ça que nous devrions parler lorsque nous parlons de Dieu. À la banque nous parlons d’argent, avec Dieu et de Dieu, nous parlons d’Amour infini, d’Amour vrai, réel, pur.

Les disciples des pharisiens et les sympathisants d’Hérode viennent poser une question à Jésus. Leur question est remplie de vérité sur Jésus. Mais, c’est étrange qu’ils ne se rendent pas compte de la vérité dans leur question. Ils disent à Jésus : « Maître, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le vrai chemin de Dieu ; tu ne te laisses influencer par personne, car tu ne fais pas de différence entre les gens. »

Jésus est vrai et il enseigne le vrai chemin de Dieu. Il ne se laisse influencer par personne, car il ne fait pas de différence entre les gens. C’est impressionnant que des personnes comprennent les vérités sur Jésus et ils cherchent quand même à tromper Jésus en lui posant la question sur les impôts.

Jésus les invite à se questionner sur la question qu’ils lui posent. Jésus est vrai et l’impôt est à César. Jésus enseigne le chemin de Dieu. Jésus est juste avec tout le monde. Remettons ce qui est de Dieu à Dieu et rendons lui grâce pour son Amour que nous recevons gratuitement, sans payer.
Merci Seigneur de m'Aimer, merci pour ton Amour
qui passe de mon coeur, au coeur de ma famille,
de mes amis et de l'humanité.

Avatar de l’utilisateur
Normandt
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 1720
Inscription : mer. 29 juil. 2020, 14:14
Conviction : Catholique
Contact :

Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 07 nov. 2020, 16:39

Homélie du Dimanche 8 novembre 2020
A 32 TO 8no20 Mt 25, 1-13 1Th 4, 13-18 Sg 6, 12-16

Il y a des choses dans la vie qui ne se partagent pas. Dans l’Évangile, ce sont les vierges sages qui ne peuvent pas partager leur huile pour ajouter de la lumière aux autres filles, qui souhaitent aller aux noces et voir l’époux.
« Au milieu de la nuit, il y eut un cri : ‘Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.’ Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe. Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : ‘Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.’ Les prévoyantes leur répondirent : ‘Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.’ »

Comment concilier la sagesse et décider de ne pas partager ce que nous avons aux autres. Pourquoi, lorsque Jésus n’a pas cessé de nous parler et de nous vanter la justice et la charité, fait-il volte-face et semble-t-il nous inviter à ne pas partager de l’huile avec d’autres?

Jésus, nous le savons, ne peut pas nous demander quelque chose contraire à sa volonté. L’Amour de Dieu est unique et sera toujours donné à tous et toutes. Donc, Jésus, comme nous le connaissons, essaie de nous dire autre chose. Nous ne pouvons pas tout partager. Il y a de ces choses qui ne se partagent pas.

L’attention constante à Jésus et le suivre pendant notre vie est sûrement dans l’intention de Jésus. Lorsque nous tenons notre cœur uni au Cœur Sacré de Jésus, c’est quelque chose que nous ne pouvons pas donner aux autres, nous le vivons.

[Lien défectueux]

Chaque personne est unique et leur relation avec Dieu est aussi unique. Si les autres recherchent Dieu et le reçoivent, ils vont aussi saisir que c’est le seul passage, afin d’entrer dans le Royaume de Dieu. Mais si les personnes sont insouciantes, elles ne verront pas, pire encore, elles ne comprendront pas qu’elles puissent être sauvés par le Christ. Et lorsque l’Époux arrivera, elles seront ailleurs.

Les 7 péchés capitaux : L’orgueil, l’avarice, l’envie, la colère, l’impureté, la gourmandise, la paresse nous gardent éloignés de l’Époux. Lorsque nous sommes attirés par le péché, nous nous éloignons de la vérité et de Dieu. Enfin, ce qui rend insouciants ce sont les éloignements de l’Amour de Dieu.

Au contraire, l’effort et la constance par nos pratiques de foi, de dévotion et de vie dans le Christ nous aideront à remplir notre lampe d’huile. L’huile est le symbole de ce qui demeure.

Veiller par la prière, n’est pas quelque chose qu’on peut donner à une autre personne. Elle devra elle aussi veiller et prier. La prière est unique à la personne qui la pratique. Lorsque nous prions pour les autres, lorsque nous récitons le chapelet, par exemple, pour les autres, nous les aidons à remplir leur lampe à l’huile. Chaque bille du Rosaire est une goutte d’huile dans les lampes de ceux et celles pour qui nous prions.

Cependant ce qui nous torture le plus, ce qui tord le plus notre cœur, c’est de prier pour des personnes qui ne se laissent pas toucher le cœur. Même Jésus ne peut pas aller contre le désir d’un cœur fermé.

Mais la persévérance dans la prière, toutes les prières que nous offrons pour les âmes peuvent faire la différence. Beaucoup de personnes insouciantes sont devenus sages par la prière de parents, d’amis et souvent d’inconnus qui ont priés pour eux.

Donc, comme dans la parabole, à la dernière minute, tous les priants et même les vierges sages, ne peuvent rien pour la personne au cœur fermé, sauf prier.

Chaque personne peut décider de se placer en face de l’Amour du Christ Ressuscité et d’entrer dans la noce éternelle ou le refuser. Et comment refuser, car : « La Sagesse est resplendissante, elle ne se flétrit pas. Elle se laisse aisément contempler par ceux qui l’aiment, elle se laisse trouver par ceux qui la cherchent. »

Soyons vigilants dans la prière et demeurons prêts, par un cœur renouvelé et resplendissant, lavé dans le Sang de l’Agneau.

Pendant cette communion au Corps et au Sang de Jésus, demandons-lui de nous aider à toucher le cœur de toutes les personnes qui se tiennent éloignées de lui, de l’Époux, afin qu’ils découvrent l’Amour qui conduit dans la maison du Père sous la Présence de l’Esprit Saint.

Que Marie et Joseph voyagent avec nous pendant notre pèlerinage, afin de toucher le cœur des distants et de les ramener à l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde et redonne l’éclat à l’âme, guérie de toute maladie, l’âme qui est remise à neuf, sans tache, pour la gloire de Dieu et le salut du monde.
Merci Seigneur de m'Aimer, merci pour ton Amour
qui passe de mon coeur, au coeur de ma famille,
de mes amis et de l'humanité.

Avatar de l’utilisateur
Normandt
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 1720
Inscription : mer. 29 juil. 2020, 14:14
Conviction : Catholique
Contact :

Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 14 nov. 2020, 19:27

Homélie du Dimanche 15 novembre 2020

A Dimanche 15 novembre 2020
Mt 25, 14-30 1Th 5, 1-6 Pr 31, 10-13.19-20.30-31

Aujourd’hui, il est question des efforts que nous déployons pour demeurer solides dans la foi. Dans la lecture des Proverbes, nous lisons : « Une femme parfaite, qui la trouvera ? Elle est précieuse plus que les perles ! » La vaillance chez la femme et chez l’homme, c’est une grâce dont nous avons la chance d’observer. Nous louons ces personnes pour le travail et le bien qu’elles font.

Il y a une différence entre une personne qui se donne avec équilibre et une personne qui se donne jusqu’à l’épuisement. Si l’équilibre d’une personne est loué, l’épuisement d’une personne fait craindre pour la santé.

Nous savons que nous pouvons faire fructifier nos talents un jour à la fois et progressivement. Lorsque nous pensons à sainte Thérèse de Lisieux dans son cloître, nous savons qu’elle n’était pas appelée à faire les milles pas chaque jour pour rejoindre des personnes sur les routes de la vie. Par contre, elle portait au Seigneur toutes les personnes à qui elle pouvait penser.

Elle priait constamment pour le bien de l’Église et pour les prêtres. C’était sa mission. En plus, pour la garder occupée, elle avait ses tâches quotidiennes. Si ce n’était pas pour le froid cuisant de l’hiver dans un cloître sans chauffage, en Europe, la petite Thérèse aurait vécue plus longtemps. Elle est décédée de tuberculose.

[Lien défectueux]

Si ce n’était de la reconnaissance des sœurs à son endroit, sa vie aurait été autant sainte mais non connue de millions de personnes. Combien de personnes autour de nous dont nous pouvons dire avec beaucoup de justesse qu’elles sont saintes. Ces personnes avaient un but particulier qui très souvent a échappé à beaucoup de personnes.

Quel est ce but si particulier que les saintes personnes ont? Ce n’est pas tant le travail qu’elles font que de la manière qu’elles le font. Ce n’est pas tant la quantité de travail qui est remarqué.

C’est surtout le talent qui est déployé. Or, une personne peut faire beaucoup de choses, mais le plus important est sa relation à Dieu. Parce que Dieu est celui qui nous offre les talents et il est le seul qui peut les faire fructifier en nous.

Ce que les saintes et les saints ont de si remarquable est leur relation à Jésus. Avant tout le talent qu’une personne peut disposer, c’est la relation à Jésus qui domine. Placer notre confiance en Jésus nous permet de recevoir exactement ce dont nous avons besoin pour la mission.

Nous n’avons pas à tous faire pareil, nous sommes en mission lorsque notre mission vient de Jésus et que nous déployons les talents que Jésus nous offre pour la mission. Quelle que soit la mission. Thérèse était réservée à Dieu dans une clôture, dont elle ne sortirait jamais.

Elle vivait dans un lieu de prière et d’adoration. Elle vivait déjà la béatitude qu’elle retrouverait à son entrée au ciel. Elle vivait des moments uniques avec Dieu dans le silence. Quelle grâce de se laisser aller à la bienveillance de Dieu et de placer toute sa confiance en lui. Ça c’est du talent.

Cela dit, nous avons tous et toutes du talent lorsque nous laissons à Jésus le soin de guider notre journée, chaque journée.
Remarquons dans ce qui suit que Jésus dit que la personne a reçu ses 5 talents. Elle n’a rien fait pour recevoir ses talents, mais c’est avec Jésus qu’elle les a faits fructifier : « Celui qui avait reçu les cinq talents s'avança en apportant cinq autres talents et dit : ‘Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.’ Son maître lui déclara : ‘Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.’ »

Cette personne était déjà dans la joie de son maître. Et le Seigneur vient lui confirmer que la joie va demeurer éternellement. Demandons encore à Jésus de nous dévoiler nos talents et entrons dès maintenant dans la joie de notre Roi.
Merci Seigneur de m'Aimer, merci pour ton Amour
qui passe de mon coeur, au coeur de ma famille,
de mes amis et de l'humanité.

Avatar de l’utilisateur
Normandt
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 1720
Inscription : mer. 29 juil. 2020, 14:14
Conviction : Catholique
Contact :

Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 21 nov. 2020, 20:41

Homélie, Dimanche Christ Roi
A dimanche 22 novembre 2020 Mt 25, 31-46 1Co 15, 20-26.28 Ez 34, 11-12.15-17 Christ Roi


La première lecture tirée du livre d’Ézéchiel est très réconfortante. Dieu dit qu’il va s’occuper lui-même de ses brebis. Dieu s’occupe lui-même de nous. Il nous dit : « C’est moi qui ferai paître mon troupeau, et c’est moi qui le ferai reposer, – oracle du Seigneur Dieu. La brebis perdue, je la chercherai ; l’égarée, je la ramènerai. Celle qui est blessée, je la panserai. Celle qui est malade, je lui rendrai des forces. »


Dieu s’occupe de nous. Il n’a que ça à faire, s’occuper de nous. Et c’est à nous de lui permettre de veiller sur nous, de chercher à nous retrouver, à nous sortir des endroits où nous avons possiblement errés, où nous avons possiblement sorti de la route qui mène à notre salut. Parfois, nous nous égarons dans des sentiers qui nous éloignent de l’Amour de Dieu, mais Dieu fait tout pour nous ramener à sa suite.


Quelle chance que nous avons de savoir que Dieu est constamment à notre recherche. Il aime nous chercher. Et il va chercher chaque personne sans distinction, de la plus pauvre à la plus à l’aise. Nous n’avons qu’à nous rendre disponible et à le laisser nous rejoindre, puis nous transformer, puis nous laisser aimer. Plus nous laissons à Dieu le soin de nous prendre en main, de nous aimer, plus nous allons être transformés pour ressembler à son Amour.


Je relis le Psaume sans le répond : « Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom.


Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure. Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante.



Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ; j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours. »


[Lien défectueux]

Plus nous allons nous approcher de Jésus, mieux notre vie va se transformer.

Beaucoup de personnes partent vers le sud pour l’hiver et souhaitent s’approcher du soleil et en profiter. Jésus est notre soleil dont nous pouvons nous approcher sans voyager et sans payer. Nous laisser illuminer par Jésus va nous permettre de voir mieux dans notre vie et dans ce qui nous entoure. De toute manière nous sommes toujours devant Jésus. Il ne suffit que de l’accueillir.


Voici ce qui est dit dans l’Évangile : « Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui. » Le mal qui peut se trouver caché dans notre vie, nous pouvons le remettre à Jésus et il nous éclairera de sa lumière. Comme ça nous deviendrons de plus en plus libres, de plus en plus joyeux, sachant que Jésus transforme notre vie. Avec cette transformation et à laisser Jésus être le Roi de notre vie, cela nous permettra de le porter aux autres, par nos actions, par nos paroles et par notre prière et notre confiance en Jésus.


Lorsque Jésus passe dans notre vie, il y a une transformation évidente. Et les personnes autour de nous pourrons reconnaître ce que Jésus dit : « J'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli ; j'étais nu, et vous m'avez habillé ; j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi !' »


Continuons de servir Jésus en nos sœurs et frères même si parfois nous pensons que ça ne donne rien. Et à notre grande surprise nous entendrons Jésus nous dire à la fin de notre vie : « Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume. »
Merci Seigneur de m'Aimer, merci pour ton Amour
qui passe de mon coeur, au coeur de ma famille,
de mes amis et de l'humanité.

Avatar de l’utilisateur
Normandt
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 1720
Inscription : mer. 29 juil. 2020, 14:14
Conviction : Catholique
Contact :

Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 28 nov. 2020, 21:49

Homélie, 1er Dimanche de l'Avent


B Dimanche 30 novembre 2020 1er Avent
Mc 13, 33-37 1Co 1, 3-9 Is 63, 16b-17.19b; 64, 2b-7
Quel parent n’a pas veillé sur ses enfants? Spécialement, quand celui-ci est malade. Le parent va passer sa main sur son front pour vérifier la chaleur. S’il y a une possibilité de fièvre, il va sortir le thermomètre. Ensuite, si effectivement il y a trop de fièvre, le parent va se lever, même si c’est la nuit et conduire l’enfant à l’hôpital. Le parent va garder un œil sur son enfant tant qu’il ne sera pas vu par le médecin. Puis, le parent va attendre le résultat et la solution avec patience. Veiller, un parent connaît ça.

Pour la mère qui est enceinte, elle vit aussi un temps de veille. Elle veille sur ce qu’elle ressent et par ce qui se produit à l’intérieur d’elle. Dès le moindre mouvement de la petite personne en elle, elle va toucher son ventre. Elle va devenir particulièrement attentive et d’une manière toute spéciale.

Marie reçoit le plus bel enfant que nous pouvons imaginer. Dès que l’Ange Gabriel lui confirme qu’elle portera le Fils de Dieu, Marie veille et elle devient toute attentive à sa nouvelle mission. Marie, qui est l’ouvrage des mains de Dieu, devient elle-même porteuse de celui qui est le potier.

Nous pouvons prendre exemple sur Marie pour notre propre attente du messie dans notre vie. Nous pouvons ouvrir notre cœur, notre conscience, tout notre être à l’approche du plus grand miracle que nous pouvons imaginer. Comment préparer notre cœur et notre être entier à recevoir Dieu dans notre vie? Comment veiller chaque jour et nuit jusqu’au jour de la naissance de Jésus non pas seulement dans une crèche, mais dans notre cœur? Et continuer de veiller pendant l’année qui vient, veiller comme si nous pourrions perdre Jésus, veiller à ne pas le laisser partir.

[Lien défectueux]

Il est écrit dans le Psaume : « Jamais plus nous n'irons loin de toi. » Nous voulons toujours demeurer près de toi, notre Dieu, notre Seigneur.
Accueillons la bienveillance de Dieu de prendre place en notre monde, d’être fragile et digne de toute notre attention : « Dieu est fidèle, nous dit saint Paul, lui qui vous a appelés à vivre en communion avec son Fils, Jésus Christ notre Seigneur. » Quelle grâce d’être en communion avec Dieu qui se rend présent pour nous. Nous pouvons aussi porter Jésus avec Marie, parce que nous voulons que le monde prenne connaissance de plus en plus de sa présence dans notre vie. Que le monde puisse dire à Dieu : « Montre-nous, Seigneur, ta miséricorde : fais-nous voir le jour de ton salut. » (cf. Ps 84, 8)

Comme pour son enfant malade, comme pour Marie qui veille en elle sur la présence de Dieu, nous sommes invités à ne pas perdre un instant pour reprendre conscience de la présence de Dieu en nous.

Jésus qui parle de sa venue, nous dit : « Prenez garde, restez éveillés, veillez donc, car vous ne savez pas quand vient le maître de la maison, le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin. » Jésus parle de manière claire. Il nous dit de ne pas nous éloigner de la présence de Dieu, d’en faire notre ami le plus proche, d’y penser chaque jour, de laisser son Amour nous envahir.

Prenons garde, ce qui veut dire : devenons attentifs au point que nous vivons totalement de la présence de Dieu dans notre vie.

Soyons aussi attentifs au besoin de nos sœurs et frères de notre entourage. Bientôt, il y aura la guignolée qui permettra de nourrir les personnes qui vivent des moments difficiles. Cela est aussi une occasion de garder Jésus avec nous et de le porter aux autres. Les autres personnes qui reçoivent de nos dons nous permettent de nous transformer de plus en plus à l’image de Dieu.

Pendant cette descente jusqu’au berceau de Jésus, demandons au Seigneur de quelle manière il veut être présent par notre vie, en nous, au cœur du monde.
Merci Seigneur de m'Aimer, merci pour ton Amour
qui passe de mon coeur, au coeur de ma famille,
de mes amis et de l'humanité.

Avatar de l’utilisateur
Normandt
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 1720
Inscription : mer. 29 juil. 2020, 14:14
Conviction : Catholique
Contact :

Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 05 déc. 2020, 16:47

2e Dimanche de l'Avent

B Dimanche 6 décembre 2020 2e Avent Mc 1, 1-8 2P 3, 8-14 Is 40, 1-5.9-11

Ce deuxième dimanche de l’Avent nous invite à préparer notre cœur. Mais comment? Comment préparer notre cœur? Comment nous préparons-nous pour recevoir Dieu?

Imaginons que nous attendons un enfant. Toute notre attention se porte sur l’être qui va venir. C’est spécial, parce que nous ne le voyons pas, mais nous sommes conscients qu’il est dans le ventre de maman. Même si nous ne le voyons pas, nous vivons une grande joie. Nous imaginons bien à quel point les parents sont dans la joie.

Notre cœur se prépare à recevoir cet enfant. Nous continuons à réaliser ce que nous faisons, mais notre attention est différente, nous vivons quelque chose de plus, de remarquable. Ce petit enfant retient notre attention. Il devient notre préoccupation principale.

De la même manière, notre être est tourné vers Dieu. Mais est-ce que nous attendons Dieu autant qu’un bébé? Peut-être que oui, peut-être que non. Et c’est en ce moment que nous sommes invités à nouveau à nous recentrer sur la naissance prochaine de Dieu au cœur de notre monde. Non seulement il est Dieu qui est au-dessus de nous, mais notre Dieu est un Dieu au milieu de nous. Présentement, il est au milieu de nous dans le ventre de Marie.

Prenons souvent le temps d’ici la naissance de Jésus, de nous recentrer sur le ventre de Marie et entrons dans sa joie et dans la joie des anges et des saintes et saints au ciel comme des personnes attentives à Dieu, ici sur terre.

Écoutons dans notre cœur ce que Dieu nous dit déjà. Prenons un exemple dans le Psaume suggéré aujourd’hui : « Ce qu'il dit, c'est la paix pour son peuple. » Ce que Dieu nous dit, c’est la paix pour nos familles. Dieu veut la paix dans le monde pour toutes les familles, pour chacun de nous.
Saint Pierre ajoute : « C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant cela, faites tout pour qu’on vous trouve sans tache ni défaut, dans la paix. »

Image

« Sans tache ni défaut. » Laissons-nous nettoyer par le Saint Esprit. Trouvons des manières de laisser aller certaines choses conscientes ou inconscientes qui nous gardent enchainées. Devenons plus libres pour le jour ou le Seigneur viendra tout refaire en neuf, en nous. Ouvrons-nous à la Lumière de Dieu. Ouvrons-nous à la joie de Dieu. Ouvrons-nous à la vie et à l’Amour de Dieu. Revenons de tout cœur pour entrer dans le Cœur de Dieu.

Saint Marc nous rappelle ce passage du prophète Isaïe. « Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. » Préparons le chemin du Seigneur dans notre cœur, dans notre être. Offrons à Dieu tous les moyens de trouver sa place dans notre cœur.

Cela veut aussi dire de trouver Dieu dans le cœur de nos frères et sœurs que nous rencontrons chaque jour sur le chemin. Nous sommes invités à offrir la joie et la paix à tout le monde et à le recevoir pleinement.

Nous avons besoin de tous les éléments de l’Amour de Dieu pour continuer à espérer contre toute espérance dans notre monde. La paix, la joie, l’Amour, l’espérance, nous avons besoin de tout cela pour continuer sur une route aplanie avec nos sœurs et frères, avec Dieu.

En ce temps de l’Avent, continuons d’accepter que Dieu trouve sa place dans notre vie, chaque jour, comme des parents qui attende joyeusement l’arrivé de leur bébé.

Accueillons en nous Jésus comme Marie l’a accueilli en elle.
Merci Seigneur de m'Aimer, merci pour ton Amour
qui passe de mon coeur, au coeur de ma famille,
de mes amis et de l'humanité.

Avatar de l’utilisateur
Normandt
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 1720
Inscription : mer. 29 juil. 2020, 14:14
Conviction : Catholique
Contact :

Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 19 déc. 2020, 18:13

Homélie Dimanche 20 Décembre 4e Avent

David trouve que le Seigneur est triste, parce qu’il n’a pas de demeure sur terre. Dans la pensée de David, il faudrait construire un palais à Dieu pour qu’Il se sente chez lui.

Cela démontre quand même que David a une relation unique avec Dieu, qu’il le considère comme un de sa famille. David et le Seigneur ne font qu’un. C’est normal qu’il veuille construire une maison au Seigneur, puisque David demeure dans un palais. Il pense qu’il va faire plaisir à Dieu en lui offrant une belle construction.

Mais le Seigneur envoie Nathan le prophète dire à David : « Le Seigneur t’annonce qu’il te fera lui-même une maison. » Or, David laisse son projet en plan. Dieu n’a pas besoin d’un palais pour être heureux.

La joie du Seigneur est totale lorsque Marie offre son corps comme maison de Dieu, elle accueille le Fils de Dieu, l’Emmanuel et le porte en elle. « Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. »

Marie est dans la joie d’offrir sa demeure intime et personnelle! Marie offre à Dieu une demeure digne de Lui. Dieu rend pure cette demeure par l’envoie de l’Esprit Saint sur sa servante, ‘car rien n’est impossible à Dieu’. Dieu rend pure une Vierge pour sa demeure personnelle. Imaginons la joie de Marie lorsqu’elle exulte dans le Seigneur. Marie porte Jésus, qui lui, portera l’humanité en son Corps, en sa maison.

Dieu est dans la joie. Une personne qui accepte avec joie la mission de Dieu sur elle, c’est ça qui rend Dieu joyeux. Et pour la personne qui accepte, Dieu rendra cette personne joyeuse, d’une joie éternelle.

Souvent Dieu ne nous donne pas comme nous le pensons, mais il nous transmet sa joie à l’infini. Marie devient comblée de grâces parce qu’elle porte celui qui est… Joie Pure. Lorsque nous sommes dans la joie, Dieu est avec nous, toujours. Lorsque nous œuvrons dans la paroisse, lorsque nous œuvrons pour Dieu dans nos familles, dans la société, lorsque nous nous servons de notre vie pour rendre la joie de Dieu présente dans le monde, nous sommes dans l’allégresse, parce que Dieu nous redonne au centuple, il nous redonne à l’infini.

Comme Marie porte Jésus pour nous, saint Paul nous rappelle que nous avons la mission de transmettre la joie, pour toutes les personnes de notre entourage.
« Gloire à Dieu », dit saint Paul : « qui peut vous rendre forts selon l’Évangile qui proclame Jésus Christ. »

Saint Paul a la joie de proclamer ce que Dieu lui offre. Saint Paul nous invite aussi à rendre présent tout ce que Dieu nous offre. Nous accueillons la joie de Dieu pour quelle passe de notre cœur au cœur des autres. Nous accueillons l’espérance de Dieu pour espérer, nous accueillons l’Amour de Dieu si nous voulons permettre à son Amour de circuler de cœur en cœur.

Évangéliser veut dire : accepter et porter la joie de Dieu, comme Marie a accepté de porter le Fils de Dieu. Portons la joie dans notre cœur, en ce temps de la fête de la naissance de Jésus. Portons cette joie à nos sœurs et frères, à nos enfants, à nos parents, à nos amis.
Merci Seigneur de m'Aimer, merci pour ton Amour
qui passe de mon coeur, au coeur de ma famille,
de mes amis et de l'humanité.

Avatar de l’utilisateur
Normandt
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 1720
Inscription : mer. 29 juil. 2020, 14:14
Conviction : Catholique
Contact :

Re: Homélies du Dimanche 27 Décembre 2020

Message non lu par Normandt » sam. 26 déc. 2020, 22:03

Lc 2,22-40 Hé 11,8.11-12.17-19 Gn 15,1-6.21,1-3


Aujourd’hui, c’est la fête de la Sainte Famille. Et l’Église nous propose Marie, Joseph et Jésus comme modèles. Nous pouvons imaginer comment la Sainte Famille a vécu. Joseph est charpentier. Il travaille le bois et il est très gentil. Il est un homme qui est présent à Marie et à Jésus. Il aime tellement Marie. Joseph veille sur la famille et il lui offre sécurité et soutien.


Marie, Mère de Dieu, veille sur Jésus et Joseph. Elle a porté Jésus et elle l’a offert au monde, aussi aux Roi Mages et aux Bergers, à ses amis et à ses voisins, voisines. Marie préparait la nourriture simplement, du pain, de l’huile, du lait et de la viande. Et elle présentait une belle table à Jésus et Joseph.


Ensemble, Marie et Joseph, ont vu grandir Jésus. Ils lui ont enseigné comme à tous les enfants de son âge. Jésus a appris et il a continué à grandir en sagesse et en grâce.


Jésus, dans la Sainte Famille a apporté avec lui la douceur. Il devait aussi être espiègle et il devait courir et chanter. Comme tous les enfants, il a fait des découvertes intéressantes. J’aurais aimé être là pour voir Jésus grandir.


La Sainte Famille est la famille exemplaire. L’Église nous l’offre aujourd’hui pour méditer sur la sainteté familiale. Dans les situations les plus simples de la vie, la Sainte Famille était discrète et rendait service aux personnes de leur village. C’était une famille qui priait et qui était charitable.

Bon, on va dire que je peins la Sainte Famille avec un pinceau qui est trop beau et avec des couleurs qui sont trop belles. Mais en réalité, ce qui est beau dans une famille, c’est justement ce qui est simple, spécialement avec le cœur de personnes qui s’aiment.


C’est sûr que personnellement, ce n’est pas simple d’essayer d’être aussi bons que Marie, Joseph et surtout Jésus, mais nous avons besoins de modèles de foi. Ils sont des personnes que nous pouvons suivre comme exemple.


Comme pour Anne et Syméon de l’Évangile, nous continuons de vivre une vie bonne, vraie et réelle, afin que nous aussi nous soyons unis à la Sainte Famille et à tous les saintes et saints. Nous voulons être avec eux éternellement.


Demandons à Dieu en cette veille du jour de l’an d’entrer davantage dans l’élan de foi qui nous garde uni à lui, de laisser ce qui peut nous avoir blessé ou déçu et de vivre la nouvelle année remplis d’espérance pour un monde plus beau, unmonde plus en paix, un monde plus réel.


Pardonnons aux membres de nos familles et créons de nouveaux ponts entre nous. Devenons créatifs à répandre le bien et le bonheur en grande quantité. Devenons des êtres de lumières sous le regard bienveillant de Dieu et rendons-lui grâce pour tout ce qu’il fait et réalise pour nous.


Jésus est notre Consolateur. Il est la Bonne Nouvelle, il est Dieu et il est au milieu de nous.


Que Marie, Mère de Dieu, nous accompagne en cette nouvelle année, à la suite de Jésus.


Que Dieu vous bénisse, toutes les personnes de votre famille et vos amis, spécialement les personnes qui sont le plus éloignées…
Merci Seigneur de m'Aimer, merci pour ton Amour
qui passe de mon coeur, au coeur de ma famille,
de mes amis et de l'humanité.

Avatar de l’utilisateur
Normandt
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 1720
Inscription : mer. 29 juil. 2020, 14:14
Conviction : Catholique
Contact :

Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 02 janv. 2021, 19:39

Homélie, Dimanche 3 Janvier 2021

B Mt 2, 1-12 Ep 3, 2-3a.5-6 Is 60, 1-6

« Debout, Jérusalem, resplendis ! Elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi. » Debout tous les humains, debout (paroisse), « Resplendis! Elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi. » Notre Lumière brille en Jésus le Roi de notre coeur.

« Voici que les ténèbres couvrent la terre, et la nuée obscure couvre les peuples. Mais sur toi se lève le Seigneur, sur toi sa gloire apparaît. » Ce qui nous est offert dans le monde n’est pas si évident à discerner et choisir. C’est difficile de savoir ce qui est vrai et réel de ce qui ne l’est pas. Il y un manque de confiance accru dans le monde.

Pour voir clair, plongeons dans le Cœur de Jésus, si nous voulons échapper à la manière de penser des femmes et des hommes d’aujourd’hui qui prônent que la vie humaine n’est qu’un objet de science, réduit à être des humains de consommation et de compétition. Y’a de quoi avoir peur de la vérité et de la réalité quand il y a constamment des faussetés et des illusions. Ces faussetés, ces illusions, ces peurs ne sont pas de Dieu.

Aujourd’hui, nous sommes devant trois scènes importantes. La première, [[dans le coin gauche]], nous retrouvons Hérode le Grand qui est forcené, dans son monde sans valeurs humaines, qui ne pense qu’à lui; un roi qui vit dans son château et qui ose lancer une offensive contre des enfants de deux ans et moins. Nous voyons aussi que le monde dans lequel nous vivons est souvent aux prises avec de la violence et de l’orgueil. Hérode veut détruire la vie de Jésus, parce qu’il craint de perdre sa royauté sur un monde qu’il pense posséder.

La deuxième scène se trouve [[au centre]] de l’arène de l’humanité. Saint Paul nous le déclare : Dieu « par révélation, il m'a fait connaître le mystère » du Christ. Connaître le Christ et demeurer dans le Christ, c’est la base de notre vie.

Jésus, qui est le centre, le cœur de l’humanité, est endormi dans sa mangeoire. Marie et Joseph sont près de lui et la chaleur des animaux le gardent au chaud. Jésus vient pour régner, avec Amour.

Dans la troisième scène, [[dans le coin droit]], des rois, ils sont dans un passage. Il est écrit qu’ils ont été guidés par une étoile, mais une étoile seule ne peut pas guider des personnes aussi clairement. Il doit y avoir plus. Les Rois Mages ont été guidé dans leur cœur. Ils devaient déjà être en recherche du Sauveur de l’humanité.

Normalement, l’or, l’encens et la myrrhe était des cadeaux offerts aux rois de la terre, par obligation. Le peuple n’a pas d’autre choix que de leur remettre. Ce qui est particulier avec Jésus, c’est qu’il n’a rien demandé et il les a reçus. Ces rois mages ont suivi le message dans leur cœur qui dit que Jésus est le Sauveur du monde. Tous les grands livres de science et les étoiles ne leur ont pas appris ça.

Les Rois Mages nous ressemblent. Ils choisissent dans leur cœur qui ils veulent servir. Ils sont premièrement confrontés à Hérode. Non seulement qu’Hérode ne connait pas les plans de Dieu, il essaie de passer par les Mages pour piéger Jésus. Les Mages continuent de chercher, ils trouvent Jésus et ils l’adorent. Ensuite : « avertis en songe », ils n’informent pas Hérode et : « ils regagnèrent leur pays par un autre chemin. »

Si nous cherchons Jésus, il se laisse trouver. Lorsque nous trouvons Jésus, nous pouvons resplendir de sa Lumière, vibrer dans son Amour et demeurer avec Lui pour l’éternité. Comme pour les Rois Mages, nous décidons de choisir Jésus. Trouver Jésus c’est accueillir sa Lumière, son Amour et lui permettre de nous Aimer, c’est espérer un monde plus beau, une vie qui a du sens, une vie de confiance et de foi en Jésus.

Pendant cette Eucharistie, remettons à Jésus tout ce qui nous coupe de l’Amour et plongeons-nous dans le Cœur de Jésus-Enfant afin de grandir avec Lui en sagesse, en profondeur et en grâce.
Merci Seigneur de m'Aimer, merci pour ton Amour
qui passe de mon coeur, au coeur de ma famille,
de mes amis et de l'humanité.

Avatar de l’utilisateur
Normandt
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 1720
Inscription : mer. 29 juil. 2020, 14:14
Conviction : Catholique
Contact :

Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » dim. 10 janv. 2021, 20:20

Homélie Dimanche 10 janvier 2021 - Baptême du Seigneur
B Mc 1,7-11 1Jn 5,1-9 Is 55,1-11

Dans le livre d’Isaïe, Dieu nous offre à boire : « Vous tous qui avez soif, venez, voici de l'eau ! » Il ne dit pas que quelques-uns ont soif, mais tout le monde a soif. Dieu sait que nous avons soif, que nous devons être purifiés.


Ensuite, Dieu nous dit que c’est gratuit et que tout ce que nous recevons de lui a un prix infiniment plus grand que tout ce que nous trouverons de matériel sur la terre : « Même si vous n'avez pas d'argent, venez acheter et consommer, venez acheter du vin et du lait sans argent, sans rien payer. » Nous n’avons pas besoin d’argent pour recevoir l’Amour, la Parole et l’Eucharistie.


C’est la même réalité pour le Baptême. Nous n’avons pas besoin d’acheter le Baptême de Dieu. Il nous l’offre gratuitement. Cependant, nous pouvons aider l’église de notre paroisse à continuer à survivre par nos dons et nos talents.


Saint Paul nous partage ce que Dieu nous offre par le Baptême : « L'amour de Dieu, c'est: garder ses commandements. Ses commandements ne sont pas un fardeau, puisque tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Or la victoire remportée sur le monde, c’est notre foi. » Naitre de Dieu dans le Baptême, c’est recevoir ce dont nous avons besoin pour vaincre ce qui peut nous conduire au mal.


Il y a le monde dans lequel nous vivons et les personnes donc nous sommes invités à aimer dans le monde. Il y a aussi « le monde » dont parle saint Paul dont nous devrions plutôt dire « mondain ». Le mondain c’est ce qui rend malade dans le monde; la jalousie, la haine, l’orgueil d’être les meilleurs, l’égoïsme qui est la maladie de tout avoir pour soi, entre autres. Ce qui est mondain dans le monde est repoussé avec la force de notre Baptême.

Image

Le Baptême est l’union entre Dieu et nous qui nous donne courage, espoir, force dans l’Amour de Dieu pour vivre en ce monde.


Saint Jean Baptiste nous montre l’Agneau de Dieu. Jésus est venu pour nous montrer comment recevoir le Baptême et entrer dans la grande famille de Dieu.

Nous demandons à Dieu de veiller sur nous par le Baptême. Nous disons à Dieu que nous lui faisons confiance, que nous voulons que son Amour soit totalement sur nous et en nous.


Saint Jean Baptiste aussi nous dit, Jésus : « vous baptisera dans l'Esprit Saint. » Être Baptisés dans le Saint Esprit, c’est ce que Dieu nous offre.


Lisons un peu du Catéchisme de l’Église Catholique, avec le Père, le Fils et le Saint Esprit : « La Très Sainte Trinité donne au baptisé la grâce qui sanctifiante, la grâce de la justification

– [nous] rend capable de croire en Dieu, d’espérer en Lui et de l’aimer par les vertus théologales ;

– [nous] donne de pouvoir vivre et agir sous la motion mouvance de l’Esprit Saint par les dons du Saint-Esprit ;

– [nous] permet de croître dans le bien par les vertus morales, »

… par de bonnes valeurs, par la charité.


Recevoir le Baptême nous ouvre à vivre une relation intime totale avec Dieu. C’est la bonne nourriture pour notre âme et pour le bien des autres.


1267 « Le Baptême fait de nous des membres du Corps du Christ. » Le Baptême nous réunis dans une même famille, afin de grandir de manière plus solide dans la foi. Nous apprenons vite avec des chrétiens et des chrétiennes, comme nous, qui vivent du don de la foi.


Continuons de nous encourager, d’être créatifs avec le Saint Esprit et de grandir dans la foi, ensemble. C’est le moyen de garder les familles unies, de vivre en vrais chrétiens, chrétiennes au cœur du monde.
Merci Seigneur de m'Aimer, merci pour ton Amour
qui passe de mon coeur, au coeur de ma famille,
de mes amis et de l'humanité.

Avatar de l’utilisateur
Normandt
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 1720
Inscription : mer. 29 juil. 2020, 14:14
Conviction : Catholique
Contact :

Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » dim. 17 janv. 2021, 12:59

Homélie, Dimanche 17 janvier 2021
B Jn 1,35-42 1Co 6,13c-15a.17-20 1Sa 3,3b-10.19

André et Jean l’Apôtre posent une question à Jésus dont il vaut la joie de continuer à approfondir. Jésus : « se retourne, il voit qu'ils le suivent, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondent : « Rabbi (c'est-à-dire : Maître), où demeures-tu ? » Il leur dit : « Venez, et vous verrez. »

Il y a cinq mouvements dans cette petite séquence. Le premier pas est que André et Jean suivent Jésus. Le deuxième pas est que Jésus se retourne et il voit que ces futurs Apôtres le suivent. En troisième position, Jésus leur pose une question : « Que cherchez-vous ? ». [Quatrième,] Jean et André lui répondent : « Rabbi (c'est-à-dire : Maître), où demeures-tu ? » Puis en cinquième place, Jésus leur répond : « Venez, et vous verrez. »

Jean et André, d’un pas décidé, commencent à suivre Jésus. C’est un commencement. Ils ont bien entendu la voix de Jean le Baptiste qui criait dans leur désert : « Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, Jean le Baptiste dit : « Voici l'Agneau de Dieu. » Ces quelques mots du Baptiste : « Voici l'Agneau de Dieu », et les deux hommes commencent à marcher derrière Jésus.

« Voici l'Agneau de Dieu ». Sûrement que cette phrase du Baptiste et son attitude aura saisi les deux hommes, afin qu’ils posent leur regard sur Jésus, l’observer et le trouver spécial, tandis que le reste du monde autour d’eux continue leur chemin, continue de vivre normalement leur journée.

Image

Jésus les a invités simplement par qui il est. Rien de compliqué. Il leur a donné le goût de le suivre. L’élan du cœur d’André et de Jean l’Évangéliste les conduit à Jésus.

Le deuxième mouvement est que Jésus : « se retourne, [il] voit qu'ils le suivent. » À ce moment, Jésus ne voit pas seulement ces deux hommes, il voit le désir de leur cœur. Jésus sait que Jean et André sont en mouvement dans leur cœur et par leur corps. Pour suivre Jésus, il est nécessaire d’être en mouvement.

Jésus : « leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ça c’est toute une question : « Que cherchez-vous ? » La question de Jésus ne peut pas avoir de réponse immédiate ni de Jean, ni d’André. Comment ces deux hommes peuvent-ils savoir ce qu’ils veulent. C’est Jésus qui a la réponse. Mais il est très pédagogue, puisqu’il pose la question pour démarrer leur réflexion. Ils vont se poser cette question toute leur vie. C’est la même question pour nous : ‘Que cherchons-nous ?’ Ou plutôt : ‘qui cherchons-nous ?’.

Ils répondent : « Maître, où demeures-tu ? » Preuve qu’ils ne savent pas répondre à la question de Jésus. Mais, ils s’en sortent bien : « Maître, où demeures-tu ? » Où demeures-tu Jésus? Et Jésus ne leur répond rien de concret. Ils n’ont pas de place où poser les pieds, ils n’auront pas plus de place où poser leur question et même où poser leur tête.

Ils aimeraient avoir une réponse et Jésus leur offre, tout simplement, un cheminement, un chemin à suivre et il leur répond pour clore cette étape : « Venez, et vous verrez. » ooook « Venez, et vous verrez. » Aucune réponse de Jésus. Et Jésus sait en même temps que ces deux futurs Apôtres, André et Jean, vont le suivre pareil, parce qu’ils ont vu et ressenti quelque chose chez Jésus qui les interpellent. Mais, ils n’ont aucune réponse précise et Jésus ne leur offre rien qui peut satisfaire leur question à savoir où Jésus demeure.

C’est certain que Jésus ne peut pas leur répondre puisqu’il n’a pas son Royaume dans notre monde. C’est là qu’il demeure, dans son Royaume. Il est venu instaurer le Royaume de Dieu dans notre cœur et dans notre vie. Les Apôtres vont découvrir où Jésus vit, non pas en un jour, mais au fil des années avec Jésus.

Alors, nous aussi, nous sommes en cheminement et nous cherchons à comprendre qui est Jésus et surtout comment le trouver. Et Jésus nous offre la même réponse qu’à Jean et André : « Venez, et vous verrez. » C’est à nous de suivre Jésus de près, de le laisser nous interpeller et de le suivre, même si le monde nous offre d’autres possibilités qui pourrait nous éloigner de Jésus, suivons Jésus, avec Jésus.
Merci Seigneur de m'Aimer, merci pour ton Amour
qui passe de mon coeur, au coeur de ma famille,
de mes amis et de l'humanité.

Avatar de l’utilisateur
Normandt
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 1720
Inscription : mer. 29 juil. 2020, 14:14
Conviction : Catholique
Contact :

Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 23 janv. 2021, 19:55

Homélie Dimanche 24 janvier 2020

B Mc 1,14-20 1Co 7,29-31 Jo 3,1-5.10

Lorsque nous regardons le monde, il est encore difficile de croire que si peu de personnes suivent réellement Jésus, autant en dehors de l’Église que même à l’intérieur de l’Église. Nous avons tellement de choses à réaliser, de choses à faire, qu’il serait très facile de sortir de la route et de ne pas suivre Jésus. Nous devons être très prudents pour ne pas nous égarer.

Saint Paul nous offre une option, mais encore là, il n’est pas simple de bien le saisir : « Je dois vous le dire, dit-il : le temps est limité. Dès lors, que ceux qui ont une femme soient comme s’ils n’avaient pas de femme, ceux qui pleurent, comme s’ils ne pleuraient pas, ceux qui ont de la joie, comme s’ils n’en avaient pas, ceux qui font des achats, comme s’ils ne possédaient rien,
ceux qui profitent de ce monde, comme s’ils n’en profitaient pas vraiment.
Car il passe, ce monde tel que nous le voyons. »

Ce que nous pouvons ressortir de l’invitation de saint Paul est que : « le temps est limité ». Pensons que le temps est court et la vie passe très vite.

Puis, ces phrases de saint Paul sont encore plus difficiles à comprendre. Nous en choisissons une seule. Que : « ceux qui sont heureux, comme s'ils n'étaient pas heureux. » Nous cherchons à être heureux, mais saint Paul nous invite à faire comme si nous n’étions pas heureux. Cette subtilité de Paul nous invite à être nous-mêmes, tout simplement. Nous pourrions le rephraser de cette manière : ‘Être heureux ou pas heureux, ce n’est pas ça l’essentiel, c’est d’être soi-même qui compte.’ Être nous-mêmes et nous fier sur Jésus va nous rendre heureux, heureuse. Vivons la joie plutôt que de la chercher. La joie est en nous, en ce moment.

Rien de matériel dans ce monde ne peut nous rendre heureuse ou heureux. Seul Jésus peut nous donner le bonheur et la joie.

Ce texte de saint Paul va très bien avec ce que saint Jean Baptiste nous dit maintenant : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. » Saint Jean Baptiste nous dit que : « Les temps sont accomplis, » ce qui veut dire que le bon moment est en ce moment. Et il continue : « le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. » Nous devons nous convertir chaque jour, sinon nous ne nous convertissons pas. La conversion humaine doit être répétée chaque jour et plus encore en ce moment. Il est impérieux de demander à Jésus, en ce moment, de nous convertir pour de vrai, de vouloir être avec Jésus et que Jésus soit en nous.

Image

Nous voulons nous redire, comme pour saint Paul, nous voulons nous redire de nous convertir à la volonté de Dieu, à l’Amour de Dieu. Croyons à la Bonne Nouvelle de Dieu, parce que c’est juste ça qui restera, le reste passe très vite. La vie comme nous la connaissons sur terre passe très vite. Tout ce que nous voyons va disparaitre, mais Jésus est Éternel et notre vie est en Lui. L’Amour, la paix, la joie, la vie, demeurent, en Dieu.

Avec cette conversion de chaque instant, Jésus va nous dire : « Venez derrière moi. Je ferai de vous des pêcheurs d'hommes. » Continuons de marcher derrière Jésus et juste parce que nous osons le suivre, d’autres voudront suivre Jésus. L’important est que nous soyons en marche, en mouvement avec Jésus.

6 paroisses pour un prêtre, c’est beaucoup et ça risque de devenir plus difficile encore. Heureusement, des personnes aident à rendre la foi présente dans leur milieu.

Nous avons la responsabilité de notre foi, de vouloir suivre Jésus. Que chaque personne trouve des moyens pour que d’autres découvre la foi qu’ils ont en eux et l’Amour de Dieu qui est toujours avec eux. Puissions-nous dire aux gens qu’ils sont aimés, qu’ils n’ont qu’à puiser la Parole qui est Amour du Cœur de Dieu. Nous retrouvons l’Amour de Dieu dans notre cœur.

Les Apôtres suivent Jésus et Jésus n’avait pas beaucoup de confort terrestre à leur offrir. Jésus leur offre pourtant ce qu’il y a de meilleur, la vie éternelle, comme il nous l’offre à nous. Acceptons que Jésus nous convertisse, encore aujourd’hui, et continuons notre route dans la foi.
Merci Seigneur de m'Aimer, merci pour ton Amour
qui passe de mon coeur, au coeur de ma famille,
de mes amis et de l'humanité.

Avatar de l’utilisateur
Normandt
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 1720
Inscription : mer. 29 juil. 2020, 14:14
Conviction : Catholique
Contact :

Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 30 janv. 2021, 20:00

Homélie, Dimanche 31 janvier 2021
B Mc 1,21-28 1Co 7,32-35 Dt 18,15-20

Jésus est venu dans notre monde, pas avec des ailes, pas avec un corps d’ange, mais il est venu comme un Homme. Il a pris chair de la Vierge Marie et il ressemblait en tout, aux humains. Ça c’est la sagesse de Dieu. Il est venu dans notre monde et il était l’un de nous.

Saint Paul nous dit : « Soyez attachés au Seigneur sans partage. » Il nous invite à demeurer avec le Seigneur.

Jésus est Dieu. Il est le Roi de l’univers visible. Il est aussi le Roi de l’univers invisible.

Dans la mesure où nous permettons à Jésus d’être le Seigneur de notre vie, nous lui permettons également de réaliser sa volonté en nous. Placer notre confiance en Jésus lui permet de nous laver, de nous purifier et de nous sanctifier. Jésus n’est pas celui qui nous conduit à nous perdre, il est celui qui nous conduit dans sa gloire.

Jésus est venu nous reconduire dans son Amour. Sur sa route, il repousse les ténèbres. L’Amour qui circule éloigne le mal de notre vie. Dans l’Évangile selon saint Marc, Jésus enseigne avec autorité.

Jésus enseigne avec autorité, puisqu’il est la première autorité. Il enseigne la Vérité que peu connaissent et que peu comprennent. Il nous transmet la Vérité en nous enseignant sur le Royaume de Dieu.

Jésus guérit une personne possédée, une personne qui ne se possède plus. Une personne qui a tenté sa chance dans la vie, mais qui n’a pas eu de chance, qui a perdu la route et qui a glissé dans le sentier du désespoir : « Il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. »

Image

Jésus n’a eu qu’à parler avec autorité : ‘Tais-toi!’ Tais-toi veut dire : Fais le silence en toi, en ton cœur. Aah, le silence, le silence, nous l’entendons? … le silence? Lorsque nous entendons le silence, ça veut dire qu’il n’y a pas de son à entendre. Ça s’entend bien, le silence.

C’est comme pour l’eau, l’eau qui ne goûte rien, c’est une bonne eau. Le silence, lorsqu’il n’y a pas de son, habituellement cela démontre qu’il y a la paix. […….] Le silence est bon. En ce silence, Jésus peut prendre sa place et la personne peut redevenir elle-même. Faire le silence en soi calme la peur.

Être soi, dans la paix, c’est ce que nous souhaitons. Nous pouvons aussi demander au Seigneur la paix pour son peuple, sa paroisse, pour notre famille, nos amis et pour nous. Nous demandons au Seigneur la paix pour tous et toutes.

Puissions-nous faire le silence dans notre cœur, afin d'accueillir la Présence de Dieu dans notre vie.

Vivons chaque instant de notre vie, puisque c’est en ce moment que nous rencontrons Jésus. Que la Présence de Dieu, qui est Amour pour nous, nous touche le coeur et qu'elle rejoigne toutes les personnes que nous aimons. Que l’Amour rejoigne aussi les personnes que nous aimons moins. Que l’Amour règne dans tous les cœurs.

Pendant cette Eucharistie, que le Christ creuse le silence en nous pour y faire sa demeure et nous ramener dans la paix. Lorsque Jésus a partagé le pain aux Apôtres, il voulait aussi que les Apôtre partage ce pain de sa Présence aux autres, comme il nous demande de partager le pain de sa Présence avec les personnes que nous rencontrons.
Merci Seigneur de m'Aimer, merci pour ton Amour
qui passe de mon coeur, au coeur de ma famille,
de mes amis et de l'humanité.

Avatar de l’utilisateur
Normandt
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 1720
Inscription : mer. 29 juil. 2020, 14:14
Conviction : Catholique
Contact :

Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » sam. 06 févr. 2021, 19:33

Homélie, Dimanche 07 février 2021
B Mc 1,29-39 Jb 7,1-4.6-7 Co 9,16-19.22-23

Saint Paul nous dit aujourd’hui : « Libre à l'égard de tous, je me suis fait le serviteur de tous afin d'en gagner le plus grand nombre possible. » Premièrement, Paul dit qu’il est libre à l’égard de tous. C’est l’importance d’être le plus libre possible en se dégageant des soucis de ce monde et en demeurant continuellement sur la route avec Jésus.

Ce n’est pas toujours simple de vivre de cette manière avec toutes les distractions et les illusions qui nous entourent, avec tout ce qui nous éloigne de Jésus, tout ce qui nous limite d’être en cheminement.

L’intention de saint Paul est de nous inviter à demeurer sur la voie de la sainteté, à demeurer attentif à la mission dont Jésus nous offre pour la gloire de Dieu et le salut du monde.

Chaque pas que nous faisons est pour aider notre prochain. Nous sommes là pour marcher avec les personnes et leur offrir des moyens de s’améliorer dans cette vie.

Paul le dit bien qu’il veut : « en gagner le plus grand nombre possible » à Jésus. Mais Paul sait en même temps qu’il n’est pas parfait et qu’il dépend entièrement sur Dieu. Seule une personne libre peut réellement conduire les âmes, conduire les personnes à Jésus.

Cette mission dont parle saint Paul est la nôtre. Nous sommes en marche avec Jésus et nous devons nous demander chaque jour ce que Jésus ferait à notre place? Qu’est-ce que Jésus dirait ou ferait avec certaines personnes? Et puisque tout le monde n’est pas unique, n’est pas semblable, comment Jésus ferait pour rejoindre le cœur de personnes autant différentes les unes des autres?
La liberté dont parle saint Paul est de première importance.

Image

L’évangile selon saint Marc nous décrit que là où Jésus passe, il rend libre. Ici, c’est le récit de la belle-mère de Pierre qui est malade. La présence de Jésus va réconforter tout le monde et guérir la belle-mère de Pierre. Jésus rend libre. Les ténèbres n’ont pas d’emprise sur Jésus.
Nous pouvons nous demander à quel point l’Amour de Jésus est présent dans le monde.

Comment se fait-il que Jésus ne soit pas davantage connu? Pourquoi son Amour est si difficile à propager et que la haine semble prendre le dessus? Combien de personnes ne sont pas libres, justement, en ce moment?

Puis : « Simon et ses compagnons se mirent à sa recherche. Quand ils l'ont trouvé, ils lui disent : « Tout le monde te cherche. » Mais Jésus leur répond : « Partons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle ; car c'est pour cela que je suis sorti. » Jésus commençait à fonder plus que 6 paroisses. Il fonde encore aujourd’hui, son Église.

Simon et ses compagnons se mirent à la recherche de Jésus: « Tout le monde te cherche. » Nous cherchons tous Jésus et en même temps nous n’avons qu’à permettre à d’autres de connaitre Jésus. Permettons à Jésus de vivre dans notre cœur et nous n’aurons pas besoin de le chercher, surtout d’être déçus en pensant que Jésus n’est pas avec nous. Jésus est toujours avec nous. Comment faisons-nous alors pour l’écouter et le recevoir? En l’écoutant et en l’accueillant, nous serons réellement en mission.

La réponse de Jésus est surprenante. Jésus leur répond : « Partons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle ; car c'est pour cela que je suis sorti. » Les gens cherchent Jésus, c’est exactement ce qu’il souhaite. Maintenant il invite ses Apôtres à aller ailleurs.

C’est comme s’il disait, ne rester pas juste entre vous ou tout semble bien aller. Allez aussi ailleurs, trouvez d’autres personnes, portez ma Bonne Nouvelle aux autres. Nous sommes bien entre nous, nous sommes trop bien juste entre nous, mais Jésus nous invite à franchir cette frontière et créer de nouvelles rencontres de foi avec de nouvelles personnes. Quels sont les personnes que nous pouvons rejoindre en ce moment et créer un lien de foi avec elles?

Ce sera le signe de notre liberté avec Jésus quand nous allons vouloir créer de nouvelles amitiés liées à la foi en Jésus et nous mettre en marche avec ces nouvelles personnes… à la suite de Jésus et recevant son Amour en nous.
Merci Seigneur de m'Aimer, merci pour ton Amour
qui passe de mon coeur, au coeur de ma famille,
de mes amis et de l'humanité.

Avatar de l’utilisateur
Normandt
Tribunus plebis
Tribunus plebis
Messages : 1720
Inscription : mer. 29 juil. 2020, 14:14
Conviction : Catholique
Contact :

Re: Homélies du Dimanche

Message non lu par Normandt » dim. 14 févr. 2021, 20:54

B Dimanche 14 février 2021 6e TO
Mc 1, 40-45 1Co 10, 31-11, 1 Lv 13, 1-2.45-46

Dieu merci, il y a des pratiques dans le passé que nous ne faisons plus aujourd'hui. Mais pour ce temps-là, ça semblait être la solution. Le livre du Lévitique se situe à environ 4000 ans de nous. Il est dit que: « Le lépreux atteint de cette plaie portera des vêtements déchirés et les cheveux en désordre, il se couvrira le haut du visage jusqu'aux lèvres, et il criera : ‘Impur ! Impur !’ Tant qu'il gardera cette plaie, il sera impur. C'est pourquoi il habitera à l'écart, sa demeure sera hors du camp »… hors de la civilisation.

Il était repoussé hors de la ville. Habituellement, sortir une personne de la ville signifiait qu'il se retrouvait seul dans le désert. Et le désert signifie la mort de cette personne. Il valait mieux qu'une personne soit exclus que toute une ville soit emportée par la lèpre, selon la coutume de ce temps-là.

Il y avait néanmoins une sagesse dans l'application de ces codes de vies pour le peuple. En éloignant la personne infectée, surtout de la lèpre que porte ces personnes, elle ne propageait pas sa contagion aux autres. Nous vivons souvent la même chose aujourd'hui juste pour le rhume, pour un virus. De plus en plus, il est demandé aux personnes avec le rhume de se tenir loin du travail. Il y a 20 ans, ce n'était même pas une pratique courante. Maintenant, c’est entré dans nos habitudes.

C'est certain qu'ils n'avaient pas de médecine comme aujourd'hui. Nous avons plusieurs solutions pour les maladies. Il y en a tout de même de très infectieuses. Et nous avons parfois le réflexe de sentir le besoin de se tenir éloignés d'eux.

Saint Paul nous invite cependant à considérer dans la mesure du possible les personnes qui sont malades: « Faites comme moi, dit saint Paul : en toutes circonstances je tâche de m'adapter à tout le monde ; je ne cherche pas mon intérêt personnel, mais celui de la multitude des hommes, pour qu'ils soient sauvés. »

Saint Paul parle socialement de la foi. Des personnes se rendent malades par manque de foi. Il est important de chercher à s'adapter à chaque personne pour bien partager la foi que nous avons reçue. Une personne qui n'a pas la foi en Jésus-Christ est comme une personne qui a besoin de soins.

Prenons place dans la barque de Jésus avant de dire notre foi. Nous pourrons ensuite l'écouter, la guider, l'enseigner afin que cette personne découvre la bonté, la sagesse de Dieu. Elle a besoin de notre attention particulière et de notre sollicitude, tout en demeurant attentif au moindre mouvement de sa personne qui tend vers Dieu et de lui permettre de le découvrir en elle.

Où est le feu qui brûle encore sous la cendre d'une personne qui n'est pas éveillée à l'Amour de Dieu? Y a-t-il de la joie chez elle? Y'a-t-il de la paix, de la bonté, de la charité, de la sagesse lumineuse, de la compassion, de l'intérêt pour le bien d’autrui? Lorsque nous détectons des valeurs semblables à celles que le Christ nous recommande, nous pouvons dire aux personnes de continuer dans leurs bonnes manières.

Il y a d'autres moyens de rejoindre les personnes autour de nous. En priant pour ces personnes, nous pouvons découvrir les beautés cachées et découvrir ce qui n'est pas visible à l'œil. Saint Paul nous dit: « tout ce que vous faites : manger, boire, ou n'importe quoi d'autre, faites-le pour la gloire de Dieu. » Tout, tout ce que nous réalisons, que ce soit pour la gloire de Dieu, et cette gloire transparaîtra au point que notre entourage soit touché et souhaite connaître notre Sauveur.

Jésus seul va rejoindre cette personne et la guérir du manque d'Amour. Puis: "pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. »" La purification vient de Jésus. La guérison vient de Jésus. La vie, la vérité viennent de Jésus.

Pendant cette Eucharistie, demandons à Jésus de venir purifier quelque chose en nous, conscient ou inconscient. En nous purifiant, qu'il nous redonne sa lumière afin de le suivre plus précisément dans le cœur et la vie de notre prochain. Que Jésus prenne place en nous pour la gloire de Dieu et le salut du monde.

Voir autres textes de l'auteur:
https://www.cite-catholique.org/viewtop ... 44#p431844
Merci Seigneur de m'Aimer, merci pour ton Amour
qui passe de mon coeur, au coeur de ma famille,
de mes amis et de l'humanité.

Répondre

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 13 invités