Méditations

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Re: Méditations

Message non lu par Normandt » mer. 18 mai 2022, 10:46

356. Aider les personnes

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Portons notre attention sur ce passage :
« Ne refuse pas ton aide à celui qui la mérite, quand tu as les moyens de l’accorder. » Proverbes, chapitre 3, verset 27

Cette phrase est surprenante. Souvent, nous pensons que nous ne devons jamais refuser notre aide. C’est plein de bon sens. Mais il y a ici deux nuances.
La première nuance dit que nous ne devons pas refuser notre aide à une personne « qui la mérite ». Qui mérite notre aide ? Disons plutôt que chaque personne mérite notre aide et mérite de trouver le Seigneur.

Il serait peut-être plus aisé de le comprendre comme suit : « Lorsqu’il est possible pour nous d’aider une personne et que nous sommes bien disposés à le faire, aidons-là, qu’elle le mérite ou non ».

La deuxième nuance est sage : « quand tu as les moyens de l’accorder ». Il ne nous est pas dit de devenir indigent pour aider ou d’offrir ce qui n’est pas à nous, du matériel par exemple, mais de savoir reconnaitre nos ressources personnelles et aider comme nous le pouvons, au meilleur de nous-mêmes. Avec discernement, nous saurons le pourcentage de ce que nous pouvons offrir, sinon tout. Il est cependant heureux de toujours partager les grâces que Dieu nous accorde. Elles sont toujours disponibles, totalement.

Lorsque nous développons les ressources d’aide que nous avons en nous, nous devenons mieux disposés et plus efficaces dans nos interventions. Reconnaitre nos forces et nos faiblesses est aussi une bénédiction pour nous-mêmes. Juste à y réfléchir, nous commençons à nous aider.

Seuls, nous avons peu de ressources. Mais ensemble, lorsque nous formons un groupe d’entraide, nous développons les ressources et les habiletés pour mieux venir en aide au prochain.

En finalité, nous devons aider le prochain. Mais nous devons aussi connaitre nos forces et nos limites. Sinon, il se peut que nous nuisions plus que nous aidions.

Mais, cela ne devrait pas nous arrêter d’essayer à aider les autres de la meilleure manière que nous le pouvons. Acceptons d’apprendre à notre rythme et d’offrir plus précisément ce que nous pouvons offrir. Nous n’avons pas tous les mêmes ressources, mais nos ressources servent tout de même, lorsqu’elles sont bien utilisées et partagées.

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Message non lu par Perlum Pimpum » mer. 18 mai 2022, 12:04

1. « Ne refuse pas ton aide à celui qui la mérite, quand tu as les moyens de l’accorder. » Proverbes, chapitre 3, verset 27. Il s’agit bien du mérite ; de ce qui en autrui est surnaturellement méritoire de la Vie éternelle. C’est pourquoi seul un saint mérite l’aide des saints.

2. Mais il n’est pas écrit « refuse ton aide à qui ne la mérite pas », mais « ne refuse pas ton aide à celui qui la mérite ». C'est pourquoi, en définitive, trois choses.

  • 1. « Ne refuse pas ton aide à qui ne la mérite pas, afin qu’il reçoive de la mériter ». En agissant ainsi – bien plus exactement en laissant le Christ agir ainsi en toi – tu te conformeras au Christ venu sauver les pécheurs dont tu es le premier.
  • 2. « Ne refuse pas ton aide à celui qui la mérite, afin qu’il reçoive de persévérer et de croître dans le mérite ». Une telle intercession relève de la communion des saints.
  • 3. « Quand tu as les moyens de l’accorder ». C’est-à-dire à proportion de ton amour du Christ, laquelle proportion est la stricte mesure de ta configuration à Lui. Plus tu L’aimeras, plus tu sanctifieras ; plus tu sanctifieras, plus tu voudras L’aimer ; plus tu voudras L’aimer, plus tu voudras intercéder pour sauver les âmes mortes, affermir les âmes vivantes, et libérer celles du Purgatoire.
« L’âme bavarde est vide intérieurement. Il n’y a en elle ni vertus fondamentales ni intimité avec Dieu. Il n’est donc pas question d’une vie plus profonde, d’une douce paix, ni du silence où demeure Dieu. L’âme qui n’a jamais goûté la douceur du silence intérieur est un esprit inquiet et elle trouble le silence d’autrui. J’ai vu beaucoup d’âmes qui sont dans les gouffres de l’Enfer pour n’avoir pas gardé le silence. »

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Message non lu par Trinité » mer. 18 mai 2022, 21:50

Bonsoir,

Je lisais l'Evangile d'hier,Jn 14,27-31a /

....si vous m'aimiez, vous seriez dans la joie, puisque je pars vers le père, car le père est plus grand que moi...

J'ai une incompréhension à ce niveau, le fils serait donc inférieur au père...c'est un peu contradictoire avec la Trinité égalitaire...?

Merci aux érudits qui m'apporteront une explication. :)

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Message non lu par Perlum Pimpum » mer. 18 mai 2022, 22:57

Bonsoir T,

À défaut d’érudition (au royaume des aveugles les borgnes sont rois) voici du moins un essai de réponse.

Il y a deux explications.

La première consiste à envisager le Fils de Dieu selon ses deux natures : son humanité, inférieure à sa divinité, va être glorifiée corps et âme, selon qu'il est écrit : « Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu'il entrât dans sa gloire ? » Lc. XXIV, 26. Cette glorification consiste essentiellement pour l’âme à jouir de la vision béatifique ; pour le corps ressuscité à devenir glorieux. À ce sujet il y a une opposition entre deux courants théologiques. Pour l'un, en vertu de l’union hypostatique, le Christ était glorieux dès le premier instant de sa vie terrestre mais le cachait le plus ordinairement, sauf au Thabor. Pour l'autre, plus soucieux de « réalisme » christologique, comme en Lc. II, 52, l’humanité du Christ, bien que mystiquement surélevée à des degrés inouïs, n’a pas été glorifiée avant la Passion sinon, par exception, au Thabor. Selon cette seconde lecture, par les mérites infinis de sa Passion, le Christ-homme a obtenu pour Lui-même la plénitude de la gloire, de sorte que son humanité fut enfin rendue absolument transparente à sa divinité. C’est ce qu’expriment des locutions telles que « le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s'assiéra sur le trône de sa gloire » Mt. XXV, 31 ; « le Fils de l'homme doit venir dans la gloire de son Père » Mt. XVI, 27 ; « désormais le Fils de l'homme sera assis à la droite de la puissance de Dieu » Lc. XXII, 69. Ces locutions manifestent l’idée d’une apothéose de l’humanité du Fils de Dieu : non seulement elle est, du seul fait de l’incarnation, l’humanité de Dieu le Fils, unie sans confusion ni mélange ni séparation ni division à la divinité du Fils de Dieu ; mais elle est encore, en récompense des mérites infinis de sa Passion, objet d’une intronisation céleste, celle là même prophétisée par Daniel : « Je regardai, pendant que l'on plaçait des trônes. Et l'Ancien des jours s'assit. Son vêtement était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête étaient comme de la laine pure ; son trône était comme des flammes de feu, et les roues comme un feu ardent. Un fleuve de feu coulait et sortait de devant lui. Mille milliers le servaient, et dix mille millions se tenaient en sa présence. Les juges s'assirent, et les livres furent ouverts. Je regardai alors, à cause des paroles arrogantes que prononçait la corne ; et tandis que je regardais, l'animal fut tué, et son corps fut anéanti, livré au feu pour être brûlé. Les autres animaux furent dépouillés de leur puissance, mais une prolongation de vie leur fut accordée jusqu'à un certain temps. Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu'un de semblable à un Fils de l'homme ; il s'avança vers l'Ancien des jours, et on le fit approcher de lui. On lui donna la domination, la gloire et le règne ; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit. » Dn. VII, 9-14. Dans ce cadre, l’infériorité est celle du Fils de Dieu envisagé en son humanité qui, quoique glorifiée en plénitude, surnaturalisée à l’infini, reste humaine ; la supériorité est celle de Dieu le Père, l'Ancien des jours, dont l’unique nature est divine.

La seconde explication prolonge la première. Elle consiste à considérer les Trois personnes qui, d’égale dignité ou perfection, puisqu’elles sont le même Dieu, le sont distinctement chacune en s’opposant corrélativement les unes aux autres. De sorte que, quoique les trois relations substantielles incommunicablement opposées les unes aux autres (les Trois personnes divines) sont d’égale dignité ou grandeur, nonobstant, parce qu’il s’agit de relations d’origine, le Fils et l’Esprit procèdent du Père qui, seul principe sans principe (gr. Arché Anarchos), est tout à la fois la source de la Divinité et le principe de la Trinité. De ce point de vue la supériorité de Dieu le Père sur Dieu le Fils n’est pas d’ordre ontologique (ils sont l’un et l’autre le même Dieu) – ne tient pas au fondement commun des relations, savoir la Déité-Dieu – mais au fait que ces relations substantielles (n’ayant d’autre perfection que leur fondement commun) sont selon un ordre d’origine (gr. Taxis) en lequel le Père est le Principe absolument premier.
« L’âme bavarde est vide intérieurement. Il n’y a en elle ni vertus fondamentales ni intimité avec Dieu. Il n’est donc pas question d’une vie plus profonde, d’une douce paix, ni du silence où demeure Dieu. L’âme qui n’a jamais goûté la douceur du silence intérieur est un esprit inquiet et elle trouble le silence d’autrui. J’ai vu beaucoup d’âmes qui sont dans les gouffres de l’Enfer pour n’avoir pas gardé le silence. »

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Message non lu par Trinité » mer. 18 mai 2022, 23:21

Merci P.P,

C'est dense, mais je pense que j'ai compris... :)

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Message non lu par Normandt » jeu. 19 mai 2022, 13:37

ok
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Message non lu par Normandt » jeu. 19 mai 2022, 13:37

357. La Lumière passe

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Jésus éclaire notre lanterne :
« Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d’un vase ou ne la met sous le lit ; on la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière. » Luc, chapitre 8, verset 16

Lorsque nous prions et que nous approfondissons notre foi par des lectures et des enseignements, la Lumière du Christ va passer par notre vie pour éclairer autour de nous.

La suite peut paraitre étonnante :
« Car à celui qui a, on donnera ; et à celui qui n’a pas, même ce qu’il croit avoir sera enlevé. » Luc, chapitre 8, verset 18

Plaçons cette phrase devant la Lumière de Dieu. Celui qui reçoit de la Lumière par sa relation avec Dieu éclairera davantage, puisque Dieu passera par lui pour le bien de son peuple. Celui-ci devient semblable aux vitraux éclairés d’une église, par le soleil. Il permet à la Lumière de la Trinité de passer à travers lui.

Mais la personne qui n’est pas en marche ou même ralenti sa marche et s’éloigne de la Lumière de Dieu, elle perd même la lueur de ce qu’elle pense retenir pour elle.

Laissons la lumière de Dieu prendre de l’expansion en nous, afin que la voie la meilleure que nous choisissons devienne lumière pour nos contemporains. Trouvons des moyens de nous tenir avec Jésus. Ce sera un pas sage dans la Lumière, comme les rayons du soleil passent au travers des nuages.

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Message non lu par Normandt » ven. 20 mai 2022, 11:31

358. Humilité

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Paul nous dit :
« Jamais, vous le savez, nous n’avons eu un mot de flatterie, vous le savez, jamais de motifs intéressés, Dieu en est témoin ; jamais nous n’avons recherché la gloire qui vient des hommes, ni auprès de vous ni auprès d’autres personnes. » 1re lettre de Paul aux Thessaloniciens, chapitre 2, versets 5 à 6

Nous sommes chrétiens, nous n’avons jamais à rechercher les honneurs. Cela est une bonne balise pour vérifier si nous marchons dans la volonté du Seigneur. Ce sont des valeurs chrétiennes à placer dans notre valise, pour la route.

C’est trop facile de nous prendre pour quelqu’un d’autre et ne pas être nous-mêmes. C’est facile d’entrer dans des personnages qui réussissent autour de nous, que nous voyons à la télé ou que nous entendons chanter, et cesser d’être nous-mêmes. Mais, la voie d’une autre personne ne sera jamais notre voie personnelle. Nous ne marcherons jamais dans ses chaussures.

Ne cherchons pas à bâtir notre royaume personnel, ce serait faire fausse route.

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Message non lu par Trinité » ven. 20 mai 2022, 11:54

Bonjour mon cher Normandt. :)

Vous dites:

C’est trop facile de nous prendre pour quelqu’un d’autre et ne pas être nous-mêmes. C’est facile d’entrer dans des personnages qui réussissent autour de nous, que nous voyons à la télé ou que nous entendons chanter, et cesser d’être nous-mêmes. Mais, la voie d’une autre personne ne sera jamais notre voie personnelle. Nous ne marcherons jamais dans ses chaussures.

Je connais un peu ce domaine, car j'ai fait du spectacle (musique) pendant 40 ans.
Il y aurait une nuance à apporter je pense
Sans entrer dans les personnages ou les chanteurs que vous écoutons , leur exemple doit cependant nous motiver , même s'il est évident que nous avons notre propre voie , il y a un chemin qu'ils ont tracé et il est judicieux de le suivre en gardant notre personnalité.

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Message non lu par Normandt » sam. 21 mai 2022, 11:50

Je suis d'accord avec vous Trinité
Chaque texte permet de méditer et de trouver ses propres réponses.

C'est surtout le piège que je souhaite éviter, de ne pas être soi. :ciao:
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Message non lu par Normandt » sam. 21 mai 2022, 11:51

359. Dieu passe

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Nous avons déjà tout dans le Royaume de Dieu :
« Heureux est l’homme (…) qui se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit ! Il est comme un arbre planté près d’un ruisseau, qui donne du fruit en son temps. » Psaume 1, versets 1 à 3

Pour atteindre une sagesse qui vient de Dieu, laissons Dieu être Dieu dans notre vie. Ne nous fions pas sur nos propres forces et laissons la sagesse de Dieu passer.

Pour cela, devenons de très bons amis de Dieu. Reconnaissons la différence entre notre pensée et celle de Jésus. Devenons de plus en plus remplis de sa présence. Puissions-nous savoir quand c’est nous ou Jésus qui parle par nous.
D’ailleurs, nous savons quand c’est nous qui parlons ou la personne à côté qui parle. Cela devrait être pareil pour Jésus qui passe par notre parole. Nous savons quand notre pensée vient de Jésus ou de nous. Il y a là toute la différence.

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Message non lu par Normandt » dim. 22 mai 2022, 12:10

360. L’humilité de Pierre

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Notre premier Pape est plein d’humilité :
« Comme Pierre arrivait, Corneille vint à sa rencontre et, tombant à ses pieds, il se prosterna. Mais Pierre le releva en disant : “Lève-toi. Je ne suis qu’un homme, moi aussi.” » Actes des Apôtres, chapitre 10, versets 25 à 26

Pierre a beau être le Pape que Jésus s’est choisi, il connait la place qui lui revient. Déjà dans l’Église qui commence à se former, Pierre est conscient que Jésus continue d’être Seigneur et Dieu. C’est remarquable !

Pierre a connu Jésus et il a vécu avec lui. Il a été nommé par lui le responsable de l’Église. Il est aussi responsable des Apôtres. Il a toutes les bonnes raisons de se « péter les bretelles », de devenir orgueilleux et de se prendre pour quelqu’un d’autre.

Pour tout missionnaire, Pierre vient de réaliser un enseignement important avec un témoignage digne d’un Pape. Il voit Corneille qui arrive et qui se lance à ses pieds. Il pouvait lui dire : « Tu es un bon disciple », ou bien « lève-toi maintenant et prenons un verre ».

Mais par ses mots à lui, Pierre se présente d’une tout autre manière. Il dit à Corneille : « Lève-toi. Je ne suis qu’un homme, moi aussi ».

Quelle belle grâce d’humilité ! Demandons cette grâce à Jésus. Par son geste et ses paroles, il aide Corneille à comprendre que Jésus est Seigneur. Pierre se reconnait être un simple homme et de ce fait il donne toute la place à Jésus. Pierre évangélise.

Pierre ne peut rien de lui-même et il le sait. Il est en mission, mais non pas pour lui-même. Il est missionnaire pour Jésus, pour l’Annonce de la Bonne Nouvelle.

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Message non lu par Normandt » lun. 23 mai 2022, 11:38

361. Que des hommes

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Nous savoir aimés de Dieu et le laisser aimer le prochain en passant par nous est un miracle en soi. Nous permettons à l’Amour de toucher les personnes. Nous comprenons de plus en plus la volonté de la Trinité.

Un homme écoute les paroles de Paul :
« Celui-ci le fixe du regard et voit qu’il a la foi pour être sauvé. Alors il lui dit d’une voix forte : “Lève-toi, tiens-toi droit sur tes pieds.” L’homme se dresse d’un bond : il marche. » Actes des Apôtres, chapitre 14, versets 9 à 10

D’un bond, l’homme marche ! Quelle foi Paul démontre en son Seigneur et quelle écoute de la foi de l’autre pour qu’il soit remis sur ses pieds ! Ce qui semble éteint dans cet homme n’attendait qu’un regard d’Apôtre, au nom de Jésus, pour embraser sa foi et lui « redonner des jambes » pour marcher.

Paul découvre des dons qu’il ignorait, peut-être. Paul donne ce qu’il reçoit, le don de guérison, mais encore davantage, il reçoit le don de percevoir la foi dans les personnes. Paul a vu que cet homme avait foi dans les paroles qu’il disait, reçues de Jésus. La foule est émerveillée de ce que Paul réalise devant leurs yeux :
« En voyant ce que Paul vient de faire, les foules s’écrient en lycaonien : “Les dieux se sont faits pareils aux hommes, et ils sont descendus chez nous !” » Actes des Apôtres, chapitre 14, verset 11

Nous pouvons imaginer que Paul ne s’attendait pas à ce qui vient d’être proclamé. Le danger contraire à la foi, c’est de croire qu’il y a des dieux, des idoles, même des humains qui pensent prendre la place de Dieu ou de donner à des humains la place de Dieu.

C’est peut-être la tendance la plus corrosive qui existe contre la foi, c’est-à-dire de placer notre foi dans n’importe qui ou n’importe quoi d’autre que Jésus. Et pire encore, de penser prendre nous-mêmes ou leur donner la place de Dieu.

Paul déclare à sa foi par sa raison éclairée de la Lumière divine. Il se défend prestement, immédiatement, d’être un « dieu » au gré, au caprice, à la fantaisie des humains. Paul semble atterré, démoli et il leur dit :
« Pourquoi faites-vous cela ? Nous aussi, nous sommes des hommes pareils à vous, et nous annonçons la Bonne Nouvelle. » Actes des Apôtres, chapitre 14, verset 15

Paul est un homme comme tous les hommes. Pas mieux, pas pire. Il n’a pas guéri personne. La Bonne nouvelle que Paul transmet, c’est que l’humain est transformé par la foi en Jésus-Christ. C’est le Christ qui guérit cet homme. C’est Jésus qui guérit. Paul y croit pour avoir dit ces paroles.

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Re: Méditations

Message non lu par Normandt » mar. 24 mai 2022, 11:24

362. Semblables à Dieu

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Jean nous dit :
« Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables, car nous le verrons tel qu’il est. » 1re lettre de Jean, chapitre 3, verset 2

Nous sommes enfants de Dieu. Nos parents nous ont offert la grâce du Baptême et nous sommes devenus enfants de Dieu.

Nous grandissons chaque jour dans la foi. Nous venons à la messe, nous écoutons la Parole et nous vivons l’Eucharistie. Nous sommes privilégiés : « Nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ». Nous savons du moins, qu’en demeurant en Dieu, nous entrerons librement, par la résurrection du Fils, dans son Royaume.

Nous sommes toujours entre deux réalités ; êtres enfants de Dieu et en même temps, nous ne sommes pas encore complets dans la foi. La foi nous permet d’espérer en Dieu et d’entrevoir son Amour dans notre cœur, mais elle n’est pas complète pour nous, simplement parce que nous ne sommes pas complètement rendus. Nous espérons toutefois de vivre la plénitude de l’Amour en Dieu.

Nous voulons être totalement transformés en Dieu. Certaines personnes sont très transformées et rapidement, d’autres sont transformées progressivement, selon le rythme de chacun. Nous ne sommes jamais stationnaires lorsque nous cheminons avec d’autres dans l’Église.

Parfois, des personnes sont déjà saintes, mais c’est parce qu’elles osent une conversion de chaque jour appuyée fortement sur les grâces reçues lors de leur Baptême.

Plus nous trouvons des moyens de cheminer avec Jésus, plus notre vie se transforme, souvent à notre insu. Nous avons tout en nous pour devenir des saints. Nous avons tout en nous pour suivre Jésus indéfiniment. Plus nous sommes avec lui et plus nous sommes connectés à l’essentiel de l’existence.

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Re: Méditations

Message non lu par Normandt » mer. 25 mai 2022, 11:23

363. La vie éternelle

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Paul fait un retour précipité à Jérusalem. Il est en feu, il est en mission, il est sous le feu du Saint-Esprit. Dès son arrivée, il écrit une lettre à Éphèse. Il livre son cœur et il partage la raison de sa mission :
« pourvu que j’achève ma course et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus : rendre témoignage à l’évangile de la grâce de Dieu. » Actes des Apôtres, chapitre 20, verset 24

Il souhaite se tenir jusqu’au bout dans la course à la conversion. La conversion par l’enseignement, l’exhortation, les recommandations, parfois les saintes ruses sont la raison des déplacements quotidiens de Paul.

Et il n’a qu’un seul but, c’est de rendre témoignage à la vérité contenue dans la Bonne Nouvelle, annoncée par Jésus-Christ et que la grâce de Dieu soit offerte à toutes personnes qui veulent bien le recevoir. C’est un message pour toutes les personnes qui veulent continuer la mission :
« L’Esprit de vérité, lui que le monde ne peut recevoir, car il ne le voit pas et ne le connait pas ; vous, vous le connaissez, car il demeure auprès de vous, et il sera en vous. » Jean, chapitre 14, verset 17

Nous le garderons en nous dans la mesure que nous sommes en mouvement. Que l’Esprit Saint vienne témoigner de la relation entre le Père et le Fils. Que l’Esprit Saint soit le seul à témoigner son message dans notre vie, par notre vie, à la vie des autres. Jésus nous dit c’est quoi le témoignage :
« La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. » Jean, chapitre 17, verset 3

Trouvons des moyens simples de faire connaitre Jésus-Christ, parce qu’il est la Vérité. Jésus dit au Père :
« Moi, je t’ai glorifié sur la terre en accomplissant l’œuvre que tu m’avais donnée à faire. » Jean, chapitre 17, verset 4

Jésus nous dit en quoi consiste la mission. Glorifier Dieu en étant attentif à l’œuvre qu’il nous confie grâce à l’Esprit Saint, afin de ressembler au Fils en tout. Il parle au Père pour que nous apprenions aussi à entrer en conversation avec le Père. Il veut que nous reconnaissions que, par l’évangélisation, tout se réalise pour le Père.

Que la prière de Jésus rejoigne notre cœur afin que notre vie devienne lumière et chemin de conversion pour nos contemporains avec la même audace et la même détermination que Marie, Joseph, Paul, Pierre, tous les Apôtres et saints.

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