Liturgie du jour avec Etienne Lorant (2014-2015)

« Mon âme aspire vers toi pendant la nuit, mon esprit te cherche dès le matin. » (Is 26.9)
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etienne lorant
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De l'existence à la vie, jusqu'à la vie éternelle

Message non lu par etienne lorant » sam. 21 nov. 2015, 11:20

Samedi de la 33e semaine du temps ordinaire

Premier livre des Maccabées 6,1-13.
En ces jours-là, le roi Antiocos parcourait le Haut Pays. Il apprit alors qu’il y avait en Perse une ville, Élymaïs, fameuse par ses richesses, son argent et son or; son temple, extrêmement riche, contenait des casques en or, des cuirasses et des armes, laissés là par Alexandre, fils de Philippe et roi de Macédoine, qui régna le premier sur les Grecs.
Antiocos arriva, et il tenta de prendre la ville et de la piller, mais il n’y réussit pas, parce que les habitants avaient été informés de son projet.
Ils lui résistèrent et livrèrent bataille, si bien qu’il prit la fuite et battit en retraite, accablé de chagrin, pour retourner à Babylone.
Il était encore en Perse quand on vint lui annoncer la déroute des troupes qui avaient pénétré en Judée ; Lysias, en particulier, qui avait été envoyé avec un important matériel, avait fait demi-tour devant les Juifs ; ceux-ci s’étaient renforcés grâce aux armes, au matériel et au butin saisis sur les troupes qu’ils avaient battues ;
ils avaient renversé l’Abomination qu’Antiocos avait élevée à Jérusalem sur l’autel ; enfin, ils avaient reconstruit comme auparavant de hautes murailles autour du sanctuaire et autour de la ville royale de Bethsour.
Quand le roi apprit ces nouvelles, il fut saisi de frayeur et profondément ébranlé. Il s’écroula sur son lit et tomba malade sous le coup du chagrin, parce que les événements n’avaient pas répondu à son attente.
Il resta ainsi pendant plusieurs jours, car son profond chagrin se renouvelait sans cesse. Lorsqu’il se rendit compte qu’il allait mourir, il appela tous ses amis et leur dit : « Le sommeil s’est éloigné de mes yeux ; l’inquiétude accable mon cœur,
et je me dis : À quelle profonde détresse en suis-je arrivé ? Dans quel abîme suis-je plongé maintenant ? J’étais bon et aimé au temps de ma puissance. Mais maintenant je me rappelle le mal que j’ai fait à Jérusalem : tous les objets d’argent et d’or qui s’y trouvaient, je les ai pris ; j’ai fait exterminer les habitants de la Judée sans aucun motif.
Je reconnais que tous mes malheurs viennent de là, et voici que je meurs dans un profond chagrin sur une terre étrangère. »


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 20,27-40.
En ce temps-là, quelques sadducéens – ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection – s’approchèrent de Jésus et l’interrogèrent : « Maître, Moïse nous a prescrit : Si un homme a un frère qui meurt en laissant une épouse mais pas d’enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère.
Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant;
de même le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d’enfants.
Finalement la femme mourut aussi.
Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? » Jésus leur répondit : « Les enfants de ce monde prennent femme et mari. Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari,
car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection.

Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob.
Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. »
Alors certains scribes prirent la parole pour dire : « Maître, tu as bien parlé. »
Et ils n’osaient plus l’interroger sur quoi que ce soit.


Textes de l'Evangile au quotidien

Les textes de ce samedi nous entretiennent de la vie et de la mort, mais aussi de ce qu'il advient humains après la mort. Que d'opinions différentes à ce sujet ! Notre prêtre est quelque peu sorti des textes pour nous montrer comment la pensée de la mort peut pervertir l'existence de ceux qui la craignent. Certains s'approchent de la mort par devant : car ils s'imaginent devoir jouir de la vie le plus possible avant que la maladie ne les rattrape; quant aux autres, ils s'en rapprochent comme par derrière, c'est-à-dire en se privant de tous plaisirs, même des plus sains, par crainte d'accidents ou de maladies incurables.

Ce sont là deux manières de ne pas vivre vraiment. Celui qui s'empresse de jouir de tout ne profite réellement de rien puisque sa démarche est fausse - et il le sait; quant à ceux qui veulent se prémunir de toute maladie et de manquer du nécessaire, ils s'enferment eux-aussi dans des concepts contraires qui ressemblent à une sorte "spirale de non-vie"

Mais seule foi nous pousse à aimer, à tout aimer et à aimer tous, y compris nos ennemis. Quiconque a commencer de vivre en produisant un effort conscient pour aimer autrui selon le témoignage du Christ, il entre, dès ce monde, dans la vie éternelle - car tout ce que la charité le poussera de faire grandira en lui sous la forme de grâces multiples. "De telles âmes sont déjà passées de la mort à l'éternelle vie."

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«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Dieu seul voit clair dans le coeur

Message non lu par etienne lorant » lun. 23 nov. 2015, 11:29

Lundi de la 34e semaine du temps ordinaire

Livre de Daniel 1,1-6.8-20.
« Fais donc pendant dix jours un essai avec tes serviteurs : qu’on nous donne des légumes à manger et de l’eau à boire.
Tu pourras comparer notre mine avec celle des jeunes gens qui mangent les mets du roi, et tu agiras avec tes serviteurs suivant ce que tu auras constaté. »
L’intendant consentit à leur demande, et les mit à l’essai pendant dix jours.
Au bout de dix jours, ils avaient plus belle mine et meilleure santé que tous les jeunes gens qui mangeaient des mets du roi.
L’intendant supprima définitivement leurs mets et leur ration de vin, et leur fit donner des légumes. À ces quatre jeunes gens, Dieu accorda science et habileté en matière d’écriture et de sagesse. Daniel, en outre, savait interpréter les visions et les songes.
Au terme fixé par le roi Nabucodonosor pour qu’on lui amenât tous les jeunes gens, le chef des eunuques les conduisit devant lui.
Le roi s’entretint avec eux, et pas un seul n’était comparable à Daniel, Ananias, Misaël et Azarias. Ils entrèrent donc au service du roi.
Sur toutes les questions demandant sagesse et intelligence que le roi leur posait, il les trouvait dix fois supérieurs à tous les magiciens et mages de tout son royaume.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,1-4.
En ce temps-là, comme Jésus enseignait dans le Temple, levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor.
Il vit aussi une veuve misérable y mettre deux petites pièces de monnaie.
Alors il déclara : « En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres. Car tous ceux-là, pour faire leur offrande, ont pris sur leur superflu mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre. »



Le régime adopté par les jeunes Israélites à la cour du roi Nabuchodonosor leur permettra d'apparaître en bien meilleure forme que les autres membres de sa cour et de garder l'esprit vif. Le lien entre les deux lectures est donc assez simple - tous deux nous disent simplement qu'il ne faut guère se fier aux apparence, car elles nous trompent le plus souvent.

Et il en est bien de même de la pauvre veuve qui dépose deux piécettes dans le trésor du temple - du point de vue de Jésus, elle a évidemment mis plus que tous les autres, puisqu'elle a tout donné de ce qu'elle possédait. Mais qui, autre que Jésus, aurait pu l'affirmer?

Ces deux textes ont été l'occasion d'une réflexion sur les images de tel ou tel temps de vie vie que les saints nous ont laissé en témoignages. De mon côté, je me suis souvenu de Mère Teresa qui avait répondu à un journaliste américain quant à l'efficacité de son action à Calcutta ; "Dieu ne nous demande pas de réussir, mais d'avoir foi en Lui".

Il en est bien ainsi. Don Bosco attendait pour le soir une livraison de pain pour une trentaine d'enfant sans famille et, comme la Sœur qui l'accompagnait lui faisait remarquer qu'il ne restait qu'un petit billet dans la caisse commune, il l'avait saisi et abandonné au vent : "Cela s'appelle investir dans l'Esprit Saint". L'histoire rapporte qu'un camion plein de victuailles (et pas seulement de pains) est arrivé le soir, en même temps que les orphelins dont le saint avait pris la charge. "Si vous aviez la foi comme un grain de moutarde..."

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Un Royaume que seul l'amour conquiert

Message non lu par etienne lorant » mar. 24 nov. 2015, 11:52

Mardi de la 34e semaine du temps ordinaire

Livre de Daniel 2,31-45.
En ces jours-là, Daniel dit à Nabuchodonosor : Ô roi, voici ta vision : une énorme statue se dressait devant toi, une grande statue, extrêmement brillante et d’un aspect terrifiant.
Elle avait la tête en or fin ; la poitrine et les bras, en argent ; le ventre et les cuisses, en bronze ; ses jambes étaient en fer, et ses pieds, en partie de fer, en partie d’argile.
Tu étais en train de regarder : soudain une pierre se détacha d’une montagne, sans qu’on y ait touché ; elle vint frapper les pieds de fer et d’argile de la statue et les pulvérisa.
Alors furent pulvérisés tout ensemble le fer et l’argile, le bronze, l’argent et l’or ; ils devinrent comme la paille qui s’envole en été, au moment du battage : ils furent emportés par le vent sans laisser de traces. Quant à la pierre qui avait frappé la statue, elle devint un énorme rocher qui remplit toute la terre.
Voici le songe ; et maintenant, en présence du roi, nous allons en donner l’interprétation.
C’est à toi, le roi des rois, que le Dieu du ciel a donné royauté, puissance, force et gloire.
C’est à toi qu’il a remis les enfants des hommes, les bêtes des champs et les oiseaux du ciel, quelle que soit leur demeure ; c’est toi qu’il a rendu maître de toute chose : la tête d’or, c’est toi.
Après toi s’élèvera un autre royaume inférieur au tien, ensuite un troisième royaume, un royaume de bronze qui dominera la terre entière.
Il y aura encore un quatrième royaume, dur comme le fer. De même que le fer brise et écrase tout, de même, il pulvérisera et brisera tous les royaumes.
Tu as vu les pieds qui étaient en partie d’argile et en partie de fer : en effet, ce royaume sera divisé ; il aura en lui la force du fer, comme tu as vu du fer mêlé à l’argile.
Ces pieds en partie de fer et en partie d’argile signifient que le royaume sera en partie fort et en partie faible.
Tu as vu le fer associé à l’argile parce que les royaumes s’uniront par des mariages ; mais ils ne tiendront pas ensemble, de même que le fer n’adhère pas à l’argile.
Or, au temps de ces rois, le Dieu du ciel suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et dont la royauté ne passera pas à un autre peuple. Ce dernier royaume pulvérisera et anéantira tous les autres, mais lui-même subsistera à jamais.
C’est ainsi que tu as vu une pierre se détacher de la montagne sans qu’on y ait touché, et pulvériser le fer, le bronze, l’argile, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui doit ensuite advenir. Le songe disait vrai, l’interprétation est digne de foi. »


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,5-11.
En ce temps-là, comme certains parlaient du Temple, des belles pierres et des ex-voto qui le décoraient, Jésus leur déclara : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. »
Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il ? Et quel sera le signe que cela est sur le point d’arriver ? »
Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom, et diront : “C’est moi”, ou encore : “Le moment est tout proche.” Ne marchez pas derrière eux !
Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne soyez pas terrifiés : il faut que cela arrive d’abord, mais ce ne sera pas aussitôt la fin. »
Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume.
Il y aura de grands tremblements de terre et, en divers lieux, des famines et des épidémies ; des phénomènes effrayants surviendront, et de grands signes venus du ciel.
»


Textes de l’Évangile au quotidien

Que les royaumes s'écroulent les uns sur les autres, cela s'est produit de tout temps. Et la raison évoquée est tout à fait définie : les royaumes de ce monde, en cherchant à s'étendre toujours plus, perdent de vue leurs racines et finissent par conclure des alliances qui ressemblent à des compromissions. De sorte que le pouvoir se détend, se corrompt, se disperse et finit par échapper des mains des ceux qui ont fondé des dynasties. Il en a toujours été ainsi. Nos parents et grands parents ont vécu le temps glorieux des colonies, mais cette gloire a fondu comme neige au soleil.

Si la royauté de Jésus demeure, c'est qu'il n'a d'autre demeure que nos âmes sur la terre et son trône dans des cieux inaccessibles à tout ennemi. De sorte que, dans ce temps de notre existence, de notre vie dans la chair et sur la terre, nous n'avons d'autre royaume en vue que la vraie vie en Dieu. Nous sommes tout proches de l'Avent et la proposition de notre prêtre est simple : ayons pour projet d'instaurer ce Royaume dans nos cœurs - sous le signe de pauvreté et de l'ouverture, comme est le signe de la crèche de Noël.

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«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Des multiples formes de témoignages

Message non lu par etienne lorant » mer. 25 nov. 2015, 11:33

Des multiples formes du témoignage

Mercredi de la 34e semaine du temps ordinaire

Livre de Daniel 5,1-6.13-14.16-17.23-28.
Le roi Balthazar donna un somptueux festin pour les grands du royaume au nombre de mille, et il se mit à boire du vin en leur présence.
Excité par le vin, il fit apporter les vases d’or et d’argent que son père Nabucodonosor avait enlevés au temple de Jérusalem ; il voulait y boire, avec ses grands, ses épouses et ses concubines.
On apporta donc les vases d’or enlevés du temple, de la Maison de Dieu à Jérusalem, et le roi, ses grands, ses épouses et ses concubines s’en servirent pour boire.
Après avoir bu, ils entonnèrent la louange de leurs dieux d’or et d’argent, de bronze et de fer, de bois et de pierre.
Soudain on vit apparaître, en face du candélabre, les doigts d’une main d’homme qui se mirent à écrire sur la paroi de la salle du banquet royal. Lorsque le roi vit cette main qui écrivait,
il changea de couleur, son esprit se troubla, il fut pris de tremblement, et ses genoux s’entrechoquèrent.
On fit venir Daniel devant le roi, et le roi lui dit : « Es-tu bien Daniel, l’un de ces déportés amenés de Juda par le roi mon père ?
J’ai entendu dire qu’un esprit des dieux réside en toi, et qu’on trouve chez toi une clairvoyance, une intelligence et une sagesse extraordinaires.
J’ai entendu dire aussi que tu es capable de donner des interprétations et de résoudre des questions difficiles. Si tu es capable de lire cette inscription et de me l’interpréter, tu seras revêtu de pourpre, tu porteras un collier d’or et tu seras le troisième personnage du royaume. »
Daniel répondit au roi : « Garde tes cadeaux, et offre à d’autres tes présents ! Moi, je lirai au roi l’inscription et je lui en donnerai l’interprétation.
Tu t’es élevé contre le Seigneur du ciel ; tu t’es fait apporter les vases de sa Maison, et vous y avez bu du vin, toi, les grands de ton royaume, tes épouses et tes concubines ; vous avez entonné la louange de vos dieux d’or et d’argent, de bronze et de fer, de bois et de pierre, ces dieux qui ne voient pas, qui n’entendent pas, qui ne savent rien. Mais tu n’as pas rendu gloire au Dieu qui tient dans sa main ton souffle et tous tes chemins.
C’est pourquoi il a envoyé cette main et fait tracer cette inscription.
En voici le texte : Mené, Mené, Teqèl, Ou-Pharsine.
Et voici l’interprétation de ces mots : Mené (c’est-à-dire “compté”) : Dieu a compté les jours de ton règne et y a mis fin ;
Teqèl (c’est-à-dire “pesé”) : tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé trop léger ;
Ou-Pharsine (c’est-à-dire “partagé”) : ton royaume a été partagé et donné aux Mèdes et aux Perses. »



Evangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,12-19.
Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous fera comparaître devantdes rois et des gouverneurs, à cause de mon nom.
Cela vous amènera à rendre témoignage.
Mettez-vous donc dans l’esprit que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense.
C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer.
Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous.
Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom.
Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu.
C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie.


Textes de l’évangile au quotidien

La surprenante interprétation du présage inscrit sur les murs du palais du roi Balthazar n'enlève rien au fait qu'il s'agit ici, comme dans l'annonce faite par Jésus aux futurs évangélisateurs, de témoignage - et d'un témoignage qui se poursuit encore aujourd'hui.

Nous ne pouvons nous toujours nous en rendre compte car il nous arrive, à chacune et chacun d'entre nous de témoigner du Christ d'une manière inattendue.

A toute époque, comme Il le veut, le Seigneur nous ouvre la bouche et nous portons témoignage. J'ai très envie de rapporter ici le témoignage de mon innocence que j'ai donné un jour - et simplement par mon attitude, assis sur un banc, les genoux croisés, un roman à la main. J'ai toujours quelque chose à lire dans une salle d'attente. Mais en l'occasion que je vais rapporter, ma lecture tranquille à porté plus fort que tout ce que je pouvais dire.

Je n'étais pas dans la salle d'attente d'un médecin, ni sur le quai d'une gare, mais bien dans un commissariat de police où j'avais été convoqué avec d'autres, pour une raison que je n'ai jamais connue... puisqu'un brigadier m'a fait avancer à son parlophone et m'a dit: "Vous pouvez partir, vous n'êtes pas concerné". Comme je lui demandais : "De quoi est-il question ?", il m'a répondu simplement : "Si vous étiez concernés, vous ne seriez pas en train de lire un roman, alors vous êtes libre, allez-vous en."

Les apôtres ont tous témoigné d'une manière ou d'une autre, mais croyons-nous que leurs seuls véritables témoignages furent des enseignements, des guérisons, des châtiments corporels supportés sans qu'ils s'en plaignent ?

La vérité, c'est que le véritable apôtre, ou le disciple, témoigneront de l'amour de Dieu souvent sans même qu'ils puissent s'en rendre compte. Et notre prêtre nous a cité le cas de la femme atteinte d'un flux de sang. Soudainement, bien que serré de toute part, Jésus s'est arrêté de marcher en disant :"Qui m'a touché ? Car une force est sortie de moi.".

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«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: Liturgie du jour avec Etienne Lorant (2014-2015)

Message non lu par mandonnaud paul » mer. 25 nov. 2015, 22:41

Jeudi 26 11 2015 de la 34 emeTemps ordinaire
LUC 21,20-28
(en année impaire Livre de daniel 6,12-28 Cantique daniel 3)
(en année paire Ap 18,1-2.21-23 et 19,1-3.9a ps 99 )
http://reflexions.mandonnaud.net/liturg ... 1-2015.php
20 Lorsque vous verrez Jérusalem encerclée par des armées, sachez alors que sa dévastation est toute proche.
21 Alors, ceux qui seront en Judée, qu'ils s'enfuient dans la montagne ; ceux qui seront à l'intérieur de la ville, qu'ils s'en éloignent ; ceux qui seront à la campagne, qu'ils ne rentrent pas en ville,
22 car ce seront des jours où Dieu fera justice pour accomplir toute l'Écriture.
23 Malheureuses les femmes qui seront enceintes et celles qui allaiteront en ces jours-là, car il y aura une grande misère dans le pays, une grande colère contre ce peuple.
24 Ils tomberont sous le tranchant de l'épée, ils seront emmenés en captivité chez toutes les nations païennes ; Jérusalem sera piétinée par les païens, jusqu'à ce que le temps des païens soit achevé.
25 Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées par le fracas de la mer et de la tempête.
26 Les hommes mourront de peur dans la crainte des malheurs arrivant sur le monde, car les puissances des cieux seront ébranlées.
27 Alors, on verra le Fils de l'homme venir dans la nuée, avec grande puissance et grande gloire. 28 Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. ».___Luc.
Deux temps dans cet évangile : d'abord, la fin de Jérusalem qui est connue comme un moment terrible, puis la fin du monde qui nous oblige à être attentifs à la vie de l'univers pour voir arriver ces signes comme en se moments les tempêtes (et ouragans )aux vagues de 6m qui écrasent tout et Ils faut désirer la venue du fils de l'homme, Jésus, et l'attendre avec plein de désir, la tête haute, car le jours approche que le Père seul connaît.Paul.

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La foi, la grâce et la joie

Message non lu par etienne lorant » jeu. 26 nov. 2015, 11:44

Jeudi de la 34e semaine du temps ordinaire

Livre de Daniel 6,12-28.
Les hommes qui avaient comploté contre lui se précipitèrent et le surprirent en train de prier et de supplier en présence de son Dieu.
Ils allèrent trouver le roi et lui dirent : « N’as-tu pas fait mettre par écrit cette interdiction : Tout homme qui, dans les trente jours à venir, adressera une prière à un dieu ou à un homme autre que le roi, sera jeté dans la fosse aux lions ? » Le roi répondit : « Oui, c’est la décision que j’ai prise. Et, selon la loi des Mèdes et des Perses, elle est irrévocable. »
Ils dirent alors au roi : « Daniel, un des déportés de Juda, ne tient compte ni de toi, ni de ton interdiction, ô roi ; trois fois par jour, il fait sa prière. »
En apprenant cela, le roi fut très contrarié et se préoccupa de sauver Daniel. Jusqu’au coucher du soleil, il chercha comment le soustraire à la mort.
Les mêmes hommes revinrent à la charge auprès du roi : « N’oublie pas, ô roi, que, selon la loi des Mèdes et des Perses, toute interdiction, tout décret porté par le roi est irrévocable. »
Alors le roi ordonna d’emmener Daniel, et on le jeta dans la fosse aux lions. Il dit à Daniel : « Ton Dieu, que tu sers avec tant de constance, c’est lui qui te délivrera ! »
On apporta une plaque de pierre, on la plaça sur l’ouverture de la fosse ; le roi la scella avec le cachet de son anneau et celui des grands du royaume, pour que la condamnation de Daniel fût irrévocable.
Puis le roi rentra dans son palais ; il passa la nuit sans manger ni boire, il ne fit venir aucune concubine, il ne put trouver le sommeil.
Il se leva dès l’aube, au petit jour, et se rendit en hâte à la fosse aux lions.
Arrivé près de la fosse, il appela Daniel d’une voix angoissée : « Daniel, serviteur du Dieu vivant, ton Dieu, que tu sers avec tant de constance, a-t-il pu te faire échapper aux lions ? » Daniel répondit : « Ô roi, puisses-tu vivre à jamais !
Mon Dieu a envoyé son ange, qui a fermé la gueule des lions. Ils ne m’ont fait aucun mal, car j’avais été reconnu innocent devant lui ; et devant toi, ô roi, je n’avais rien fait de criminel. »
Le roi ressentit une grande joie et ordonna de tirer Daniel de la fosse. On l’en retira donc, et il n’avait aucune blessure, car il avait eu foi en son Dieu.
Le roi ordonna d’amener les accusateurs de Daniel et de les jeter dans la fosse aux lions, avec leurs enfants et leurs femmes ; or, avant même qu’ils soient au fond de la fosse, les lions les avaient happés et leur avaient broyé les os.
Alors le roi Darius écrivit à tous les peuples, nations et gens de toutes langues, qui habitent sur toute la terre : « Que votre paix soit grande !
Voici l’ordre que je donne : Dans toute l’étendue de mon empire, on doit trembler de crainte devant le Dieu de Daniel, car il est le Dieu vivant, il demeure éternellement ; son règne ne sera pas détruit, sa souveraineté n’aura pas de fin.
Il délivre et il sauve, il accomplit des signes et des prodiges, au ciel et sur la terre, lui qui a sauvé Daniel de la griffe des lions. »



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,20-28.
Quand vous verrez Jérusalem encerclée par des armées, alors sachez que sa dévastation approche.
Alors, ceux qui seront en Judée, qu’ils s’enfuient dans les montagnes ; ceux qui seront à l’intérieur de la ville, qu’ils s’en éloignent ; ceux qui serontà la campagne, qu’ils ne rentrent pas en ville,
car ce seront des jours où justice sera faite pour que soit accomplie toute l’Écriture.
Quel malheur pour les femmes qui seront enceintes et celles qui allaiteront en ces jours-là, car il y aura un grand désarroi dans le pays, une grande colère contre ce peuple.
Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés en captivité dans toutes les nations ; Jérusalem sera foulée aux pieds par des païens, jusqu’à ce que leur temps soit accompli. Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots.
Les hommes mourront de peur dans l’attente de ce qui doit arriver au monde, car les puissances des cieux seront ébranlées.
Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire.
Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. »




Textes de l'Evangile au quotidien

Daniel, jeté dans la fosse aux lions en est ressorti intact, de la même façon que Jonas, noyé mais récupéré dans le ventre du grand poisson, a été rejeté sans dommage sur une plage. Et lorsque Jésus annonce la catastrophe de la destruction de Jérusalem, il ne conclut pas avec des lamentations, mais il déclare : "Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. »

Motivé par les évènements des derniers jours - que nous connaissons tous, notre prêtre a saisi l'occasion de ces textes afin de nous rassurer. Demeurons dans la foi, le regard tourné ver le Seigneur, en gardant pour autrui un sourire d'homme confiant. Plutôt que de revenir sans cesse sur les malheurs qui frappent ici et là, il est essentiel pour nous de manifester notre confiance de croyants. Notre Pape a-t-il annulé ses déplacements ? Non, il les poursuit, il n'a pas réuni un conseil de crise, il n'a pas fait dresser de barricades autour du Vatican.

Car notre vie de croyants est toute autre que celle de ceux qui n'ont pas reçu le baptême. Nous ne nous en rendons pas compte ? Eh bien, c'est une grâce encore. Le don de Dieu nous accompagne et nous fait témoigner de la joie qui demeure. Et qui demeure dans même que nous puissions nous en rendre compte.

Pour ma part, en ressortant de la chapelle, j'ai vu que la pluie avait cessé, que le bleu l'avait emporté sur la grisaille, j'ai souri et accéléré le pas - je me doute que certains passants doivent me prendre pour un "débile léger" - et grand bien leur fasse !

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«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

etienne lorant
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Vers la douce lumière de l'Avent

Message non lu par etienne lorant » ven. 27 nov. 2015, 11:12

Vendredi de la 34e semaine du temps ordinaire

Livre de Daniel 7,2-14.
Daniel prit la parole et dit : « Au cours de la nuit, dans ma vision, je regardais. Les quatre vents du ciel soulevaient la grande mer.
Quatre bêtes énormes sortirent de la mer, chacune différente des autres.
La première ressemblait à un lion, et elle avait des ailes d’aigle. Tandis que je la regardais, ses ailes lui furent arrachées, et elle fut soulevée de terre et dressée sur ses pieds, comme un homme, et un cœur d’homme lui fut donné.
La deuxième bête ressemblait à un ours ; elle était à moitié debout, et elle avait trois côtes d’animal dans la gueule, entre les dents. On lui dit : “Lève-toi, dévore beaucoup de viande !”
Je continuais à regarder : je vis une autre bête, qui ressemblait à une panthère ; et elle avait quatre ailes d’oiseau sur le dos ; elle avait aussi quatre têtes. La domination lui fut donnée.
Puis, au cours de la nuit, je regardais encore ; je vis une quatrième bête, terrible, effrayante, extraordinairement puissante ; elle avait des dents de fer énormes ; elle dévorait, déchiquetait et piétinait tout ce qui restait. Elle était différente des trois autres bêtes, et elle avait dix cornes.
Comme je considérais ces cornes, il en poussa une autre, plus petite, au milieu ; trois des premières cornes furent arrachées devant celle-ci. Et cette corne avait des yeux comme des yeux d’homme, et une bouche qui tenait des propos délirants.
Je continuai à regarder : des trônes furent disposés, et un Vieillard prit place ; son habit était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête, comme de la laine immaculée ; son trône était fait de flammes de feu, avec des roues de feu ardent.
Un fleuve de feu coulait, qui jaillissait devant lui. Des milliers de milliers le servaient, des myriades de myriades se tenaient devant lui. Le tribunal prit place et l’on ouvrit des livres.
Je regardais, j’entendais les propos délirants que vomissait la corne. Je regardais, et la bête fut tuée, son cadavre fut jeté au feu.
Quant aux autres bêtes, la domination leur fut retirée, mais une prolongation de vie leur fut donnée, pour une période et un temps déterminés.
Je regardais, au cours des visions de la nuit, et je voyais venir, avec les nuées du ciel, comme un Fils d’homme ; il parvint jusqu’au Vieillard, et on le fit avancer devant lui.
Et il lui fut donné domination, gloire et royauté ; tous les peuples, toutes les nations et les gens de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle, qui ne passera pas, et sa royauté, une royauté qui ne sera pas détruite. »


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,29-33.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole :
« Voyez le figuier et tous les autres arbres.
Regardez-les : dès qu’ils bourgeonnent, vous savez que l’été est tout proche.
De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le royaume de Dieu est proche. Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas sans que tout cela n’arrive.


Textes de l'Evangile au quotidien

Par quelles autres figures animales, monstrueuses et terrifiantes pourrions-nous comparer les pouvoirs qui se sont mis en place au cours du vingtième siècle ? Nous avons eu l'ours soviétique qui est venu a bout des meutes de loups noirs nazies, avec leur svastika inversée, nous avons l'aigle américain qui tient la foudre dans ses serres, etc. Chaque époque a ses monstres et, à présent, nous avons cette espèce de furie de "Daesh", laquelle est comparée à l'antique Isis, à une hydre à mille têtes, bref, une nouvelle image de cauchemar.

Ce qu' a vu Daniel dans ses visions rappelle immanquablement celles de saint Jean dans la caverne de Patmos. Mais les dragons et les monstres, les créatures immondes et les divinités terrifiantes disparaitront et seront effacées par la simple et douce lumière de l'amour de Dieu.

Dès qu'ils bourgeonnent, les arbres annoncent le printemps, le général hiver se met à fondre et tout refleurit. Très bientôt, nous serons dans l'Avent et c'est une douce lumière qui baignera les âmes de celles et ceux qui mettent leur confiance en Jésus-Chris, verbe de Dieu.

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«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: Liturgie du jour avec Etienne Lorant (2014-2015)

Message non lu par mandonnaud paul » ven. 27 nov. 2015, 13:34

Jeudi 26 11 2015 de la 34 emeTemps ordinaire
LUC 21,20-28
(en année impaire Livre de daniel 6,12-28 Cantique daniel 3)
(en année paire Ap 18,1-2.21-23 et 19,1-3.9a ps 99 )
http://reflexions.mandonnaud.net/liturg ... 1-2015.php

Deux temps dans cet évangile : d'abord, la fin de Jérusalem qui est connue comme un moment terrible, puis la fin du monde qui nous oblige à être attentifs à la vie de l'univers pour voir arriver ces signes comme en se moments les tempêtes (et ouragans )aux vagues de 6m qui écrasent tout et Ils faut désirer la venue du fils de l'homme, Jésus, et l'attendre avec plein de désir, la tête haute, car le jours approche que le Père seul connaît.Paul.

Vendredi 27 11 2015 du temps ordinaire.34 eme ordinaire
LUC 21,29-33.
(en année impaire livre de Daniel 7,2-14 cantique daniel 3 3)
(en année paire Apocalypse 20,1...11 à 21,2 Ps 83)
http://reflexions.mandonnaud.net/liturg ... 1-2015.php

Quand Jésus parle de génération, je pense qu'il s'agit de la génération des hommes, comme on parlerait de la génération des dinosaures qui, elle, a disparu. Aussi, il me semble que la fin de l'univers par la précipitation des trous noirs qui pourraient nous rejoindre(il y en a déjà dans la voie lactée)se produira avant que les hommes aient disparu.Paul.

Samedi 28/11/ 2015du 34 eme Temps ordinaire.
LUC 21,34-36
(en année impaire livre de daniel 7,15-27 cantique daniel 3)
(en année paire Apocalypse 22,1-7 Ps 94)
http://reflexions.mandonnaud.net/liturg ... 1-2015.php

Voila une tentation bien actuelle, pour oublier les soucis de la vie on va "en boîte " pour trop boire ou bien on sort en groupe pour trop manger, a moins que par ambition ou curiosité et soif de vivre on s’intéresse a tous et on est prit par toute sorte de souci de la vie; nos placements, la bourse, nos entreprises ou associations. Non, veillons!! comme nous le recommande jésus et prions a tout moment de la journée et ayons le cœur en attente du jours du Seigneur.Paul.

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L'Avent : rester éveillés et prier

Message non lu par etienne lorant » sam. 28 nov. 2015, 10:47

Samedi de la 34e semaine du temps ordinaire

Livre de Daniel 7,15-27.
Moi, Daniel, j’avais l’esprit angoissé, car les visions que j’avais me bouleversaient.
Je m’approchai de l’un de ceux qui entouraient le Trône, et je l’interrogeai sur la vérité de tout cela. Il me répondit et me révéla l’interprétation :
”Ces bêtes énormes, au nombre de quatre, ce sont quatre rois qui surgiront de la terre.
Mais ce sont les saints du Très-Haut qui recevront la royauté et la posséderont pour toute l’éternité.”
Puis je l’interrogeai sur la quatrième bête, qui était différente de toutes les autres, cette bête terriblement puissante, avec ses dents de fer et ses griffes de bronze, qui dévorait, déchiquetait et piétinait tout ce qui restait.
Je l’interrogeai sur les dix cornes de sa tête, et sur cette corne qui lui avait poussé en faisant tomber les trois autres devant elle – cette corne qui avait des yeux, et une bouche qui tenait des propos délirants – cette corne qui était plus imposante que les autres.
Je l’avais vue faire la guerre aux saints et l’emporter sur eux,
jusqu’à la venue du Vieillard qui avait prononcé le jugement en faveur des saints du Très-Haut, et le temps était arrivé où les saints avaient pris possession de la royauté.
À ces questions, il me fut répondu : “La quatrième bête, c’est un quatrième royaume sur la terre, qui sera différent de tous les royaumes. Il dévorera toute la terre, la piétinera et l’écrasera.
Les dix cornes, ce sont dix rois qui surgiront de ce royaume-là. Un autre roi surgira ensuite ; il sera différent des précédents, et il renversera trois rois.
Il prononcera des paroles hostiles au Très-Haut, il persécutera les saints du Très-Haut, et il entreprendra de changer la date des fêtes et la Loi. Les saints seront livrés à son pouvoir pendant un temps, des temps, et la moitié d’un temps.
Puis le tribunal siégera, et la domination sera enlevée à ce royaume, qui sera détruit et totalement anéanti.
La royauté, la domination et la puissance de tous les royaumes de la terre, sont données au peuple des saints du Très-Haut. Sa royauté est une royauté éternelle, et tous les empires le serviront et lui obéiront.” »



Livre de Daniel 3,82.83.84.85.86.87.
Et vous, les enfants des hommes, bénissez le Seigneur.
À lui, haute gloire, louange éternelle !


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,34-36.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s’alourdisse dans les beuveries, l’ivresse et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l’improviste
comme un filet ; il s’abattra, en effet, sur tous les habitants de la terre entière.
Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. »


Textes de l’Évangile au quotidien

Beaucoup de lecteurs, chacun à son époque, se sont attachés à tenter de décrypter les visions de Daniel, mais aussi celles de saint Jean dans l'Apocalypse. Et ces lectures, associées à d'autres dans certaines revues dont je tairai les noms, les ont fait sombrer dans une perpétuelle crainte de l'avenir. Je suis passé par là, raison pour laquelle j'évite certaines sections des sites que je visite: vivre dans l'angoisse du lendemain, alors que nous sommes supposés vivre dans une grande foi de confiance et d'abandon - ce n'est pas seulement contraire, mais cela freine l'exercice des trois vertus théologales.

Le temps que nous vivons, celui du terrorisme aveugle, est donc comme le temps qu'ont vécu nos parents et grands-parents durant les deux dernières guerres mondiales. Ce qui doit compter pour nous, ce sont bien les recommandations de Jésus : rester éveillé et prier en tout temps.

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«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Discipline et persévérance

Message non lu par etienne lorant » dim. 29 sept. 2019, 11:29


Lecture du livre du prophète Amos
Ainsi parle le Seigneur de l’univers : Malheur à ceux qui vivent bien tranquilles dans Sion, et à ceux qui se croient en sécurité sur la montagne de Samarie. Couchés sur des lits d’ivoire, vautrés sur leurs divans, ils mangent les agneaux du troupeau, les veaux les plus tendres de l’étable ;  ils improvisent au son de la harpe, ils inventent, comme David, des instruments de musique ;  ils boivent le vin à même les amphores,ils se frottent avec des parfums de luxe, mais ils ne se tourmentent guère du désastre d’Israël ! C’est pourquoi maintenant ils vont être déportés, ils seront les premiers des déportés ; et la bande des vautrés n’existera plus.


 

PSAUME
(Ps 145 -146)
la louange du Seigneur !
Le Seigneur garde à jamais sa fidélité,
il fait justice aux opprimés ;
aux affamés, il donne le pain ;
le Seigneur délie les enchaînés.
.
Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles,
le Seigneur redresse les accablés,
le Seigneur aime les justes,
le Seigneur protège l’étranger.
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Il soutient la veuve et l’orphelin,
il égare les pas du méchant.
D’âge en âge, le Seigneur régnera :
ton Dieu, ô Sion, pour toujours !




Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre à Timothée
Toi, homme de Dieu, recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la persévérance et la douceur.  Mène le bon combat, celui de la foi, empare-toi de la vie éternelle ! C’est à elle que tu as été appelé, c’est pour elle que tu as prononcé ta belle profession de foi devant de nombreux témoins. Et maintenant, en présence de Dieu qui donne vie à tous les êtres, et en présence du Christ Jésus qui a témoigné devant Ponce Pilate par une belle affirmation, voici ce que je t’ordonne : garde le commandement du Seigneur, en demeurant sans tache, irréprochable jusqu’à la Manifestation de notre Seigneur Jésus Christ. Celui qui le fera paraître aux temps fixés, c’est Dieu, Souverain unique et bienheureux, Roi des rois et Seigneur des seigneurs,  lui seul possède l’immortalité, habite une lumière inaccessible ; aucun homme ne l’a jamais vu, et nul ne peut le voir. À lui, honneur et puissance éternelle. Amen.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin fin, qui faisait chaque jour des festins somptueux. Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare, qui était couvert d’ulcères.  Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères.  Or le pauvre mourut,et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra.  Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; levant les yeux, il vit Abraham de loin et Lazare tout près de lui.  Alors il cria : ‘Père Abraham, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise. Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur pendant la sienne. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance.  Et en plus de tout cela, un grand abîme a été établi entre vous et nous,  pour que ceux qui voudraient passer vers vous
ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous.’  Le riche répliqua : ‘Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père.
En effet, j’ai cinq frères : qu’il leur porte son témoignage, de peur qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de torture !’   Abraham lui dit : ‘Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent !  Non, père Abraham, dit-il, mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.’  Abraham répondit : ‘S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes,
quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus.’
»

   – Aelf, Paris.

Existe- li une paraisse spirituelle ? Evidemment : oui. La plus commune d'entre elle consiste à participer à une Eucharistie régulière le dimanche,  en vue de se justifier avant même d'avoir franchi la porte de l'église.  Une autre approche également futile est celle qui consiste à estimer la qualité de "prestation" du prêtre à l'autel ou bien, encore : compter le nombre de fidèles, rechercher des visages connus, écouter l'homélie comme le ferait un  professeur dans un exercice d'élocution.  Et puis, plus grave:  lire pendant la messe - non pas les textes de du jour, mais - mais d'autres textes pour se passer le temps.

Si l'on s'ennuie à la messe, peu importe, du moins si l'on reconnait sincèrement que l'on a plus l'enthousiasme d'autrefois, du moins : donner plus à la quête, donné généreusement  car la générosité suppose un renfoncement salutaire.

La sincérité envers soi-est terreau de l’humilité .Mieux vaut rencontrer des difficultés avec sincérité que de renoncer sa foi. Mieux vaut reconnaître une sécheresse temporaire . Tous les saints ont traversé des périodes de sécheresse intérieure, mais celle-ci franchie, c'est une âme  que rien ne pourra plus affecter.


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Re: Discipline et persévérance

Message non lu par Carolus » dim. 29 sept. 2019, 14:37

etienne lorant a écrit :
dim. 29 sept. 2019, 11:29

Existe- li une paraisse spirituelle ? Evidemment : oui. La plus commune d'entre elle consiste à participer à une Eucharistie régulière le dimanche,  en vue de se justifier avant même d'avoir franchi la porte de l'église.  […]
Malheureusement, elle existe, cette paresse spirituelle, cher Étienne. :(

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