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par Cinci » ven. 05 mars 2021, 20:48
Désird'humilité,
Merci pour le lien de Golias (!) ... Eh oui, Golias qui se pose des questions - Golias ? ; qui aurait pu deviner ? -au sujet de l'entreprise de démolition post-mortem du père Georges Finet. Pour Golias, une fois n'est pas coutume ...
J'avais déjà songé à ce type de manoeuvre diabolique pour le père Finet. C'est très possible. Très très possible ... Et c'est infiniment dommage. Ce l'est, pour moi, dans le sens que même si je ne crois pas d'emblée que le père Finet aurait pu être ce tricheur projeté, je ne le pense pas, il n'en sera pas moins vrai, après cela, que je ne voudrais rien savoir des Foyers de charité. Je ne souhaiterai pas encourager la poursuite de l'oeuvre, c'est à dire cautionner ce genre de manoeuvre (procès cadavérique) ou soutenir une administration complice de ce type de coup de force qui sali la réputation des défunts.
Dans un roman, mon propre personnage dirait :
- "Y en a marre de ces geignard (e) s. C'est incapable de loger une plainte du vivant des intéressés, même en disposant de soixante ans pour le faire ! Pas capables de déposer une vraie plainte à la police et d'engager une vraie poursuite en temps utile." Le scandale, pour moi, c'est plutôt là qu'il se situe; également, dans le fait qu'il puisse se trouver autant de frères ou soeurs si prompts à vouloir recueillir les effluves de charognes, pour se dépêcher si vivement de vouloir saloper la figure du serviteur, lequel aura pourtant si utile aux uns et aux autres. Le scandale n'étant pas seulement l'évocation tardive des comportements fautifs suggérés (la révélation de la faute), mais le pharisaïsme potentiel (à l'américaine) des réclamateurs de justice - Que celui qui est sans péché jette le premier ...
Pour Marthe Robin, là, c'est un peu différent. Parce que si la perspective d'une éventuelle béatification continue de flotter dans l'air, il est un peu normal que si quelqu'un penserait pouvoir démontrer une impossibilité à ce qu'un jugement positif soit rendu il puisse le faire savoir, après la mort de la personne.
A priori, j'aurais du mal à concevoir qu'une si énorme supercherie alléguée aurait pu se maintenir pendant si longtemps et sans jamais que rien filtre à l'extérieur. C'est gros. Je peine à concevoir la chose. Une personne gravement handicapée, issue d'un milieu catholique rural d'une France de la première moitié du XXe siècle, qui serait capable de mentir sciemment à tant de religieux, prêtres ou évêques, de se livrer à une fraude aux conséquences extrêmement graves ; tout en communiant. Prendre à témoin le Seigneur lui-même pour frauder dans le domaine du sacré ? Il n'y a pas pire péché mortel envisageable. Donc, concernant Marthe Robin, je conserve une présomption d'innocence, au moins jusqu'à plus ample connaissance du dire des autres contre-experts.