Je vous écris car cela fait un moment que je songe à entrer dans les ordres. Je n'ai pas eu d'appel "soudain" mais chaque jour qui passe me conforte dans l'idée de devenir religieuse, que l'ordination est ce qu'il me faut, que c'est dans cette vie que je m'épanouirais le plus et que j'aiderais le plus (par la prière seulement car je songe à une vie de contemplative). Sur ce dernier point d'ailleurs, une question : je suis convaincue du choix contemplatif au cas où je deviendrais religieuse et n'envisage en aucun cas une autre forme d'ordination ; cette radicalité dans le choix est-elle normale ou est-ce un caprice inconscient ? Une autre question me fait douter : le fait de ne pas avoir eu d'appel soudain. Je suis persuadée que cette vie me conviendrait, j'ai déjà réfléchi à tout ce que cela impliquait de renoncement dans la vie "ordinaire" (pas de mariage, de famille, un détachement vis-à-vis de mes proches, etc.) et je pense que cela est moindre en comparaison à ce que je gagnerais en devenant religieuse, sachant que je maintiendrais un contact avec mes proches par la prière (en un sens seulement, puisque ma famille n'est pas croyante, par exemple). Une dernière question encore m'empêche d'y voir clair : la vie "ordinaire" au milieu du monde ne me rebute absolument pas et je suis également "d'accord" pour m'y consacrer si la vocation ne me veut pas. Seulement, je préfèrerais l'ordination. En somme, je me laisse un peu porter par ce que l'on veut de moi, je suis attentive à un éventuel appel (que je pense ne pas avoir reçu, à moins que ce soit un appel sur la durée ?) et prête à accepter le fait de ne jamais être appelée (

Je sais que certains me suggérerons une retraite dans un Carmel (j'en ai moi-même eu l'idée et l'envie

Pensez-vous qu'intégrer un Tiers-Ordre soit la solution, l'entre-deux idéal ? Ou devrais-je en parler à une religieuse ? Enfin, si certains ont déjà connu cette situation, je suis preneuse de témoignage !
Merci d'avance à tous ceux qui répondront et bonne soirée !