Le célibat assumé, un chemin de sainteté

« Dieu nous a sauvés, et il nous a donné une vocation sainte » (2Tm 1.9)
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JeanAimar
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Re: Le célibat assumé, un chemin de sainteté

Message non lu par JeanAimar » lun. 16 mai 2022, 17:42

Bonjour Kerniou
Il ne s'agit pas de faire un concours de joies et de souffrances mais d'écouter et respecter la parole d'autrui de là où elle vient ...
Personne n’a parlé d’un concours. Et je ne vois pas où se situerait un manque de respect envers la parole d’autrui ici. Vous êtes mariée et à l’église je présume. Etant célibataire non consacré, votre état de vie est, pour notre religion, objectivement supérieur au mien. Cela n’a rien à voir avec votre sensibilité ou la mienne.

Cordialement

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Pierre Moine
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Re: Le célibat assumé, un chemin de sainteté

Message non lu par Pierre Moine » ven. 20 mai 2022, 1:47

Voici ce que dit 1 co.chap.7.
Le célibat tout comme le mariage est un don (verset 7).Si tu n'es pas marié reste ainsi. Il est bon pour eux (Verset 8 et 9)
Le mari non croyant se trouve sanctifié par sa femme et la femme non croyante se trouve sanctifiée par son mari croyant(verset 14).Le célibat est une bonne chose pense Saint Paul(verset 26).Tu es marié, ne cherche pas a te séparer de ta femme. Tu n'as pas de femme ne cherche pas a te marier (verset 27).Marié il y a les épreuves correspondantes et c'est cela que moi je voudrais vous éviter(versete 28). Difficulté, problème, épreuve qui risquent d'entraver, gêner la vie selon l'Esprit.(Voir note de traduction liturgique).
Celui qui n'est pas marié a les soucis des affaires du Seigneur. Il cherche comment plaire au Seigneur. Marié c'est les soucis des affaires du monde. Chercher comment plaire à sa femme : vice et versa.(verset 32).Celui qui se marie fait bien et celui qui ne se marie pas fera encore mieux.(verset38)

Le célibat assumé ou non, est un état de vie qui procure un temp propice pour grandir selon l'esprit et par conséquent être plus en mesure de cheminer sur la route de la sainteté. Ceux qui sont mariéspeuvent également prendre la route de la sainteté, seulement il doivent trouver le temp nécessaire pour cela.
Article 2349 du catéchisme. Le célibataire doit pratiquer la chasteté dans la continence. Moi je dis que cela est une façon de mieux aimer son prochain car même la masturbation est un plaisir égoÏste envers le Seigneur du fait d'une impureté de l'esprit.(L'impureté étant un péché capital, sans doute véniel.


P.S.Moine est mon pseudo.

Bien a vous !
Le BONHEUR c'est l'harmonie de l'esprit et du coeur dans la charité du Christ. (Pierre Moine)

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Re: Le célibat assumé, un chemin de sainteté

Message non lu par aldebaran » dim. 22 mai 2022, 10:32

Perlum Pimpum est notre gardien de l'orthodoxie. Ses propos sont toujours clairs et référencés, et je les lis à chaque fois avec plaisir.
Bien sûr il faut faire avec son style incisif ; il est notre rail de sécurité, à qui on ne demande pas d'être un monstre de courtoisie mais d'empêcher que nous partions dans le décor.
Je crois plutôt que nos caractères devenus d'enfants gâtés et notre orgueil bouffi nous fassent tenir pour insupportable le moindre dire qui puisse ressembler de près ou de loin à une critique.

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Re: Le célibat assumé, un chemin de sainteté

Message non lu par Perlum Pimpum » lun. 23 mai 2022, 10:27

Il nous faut mourir à nous-mêmes pour vivre en Christ, devenir tel le rocher impassible aux louanges et blâmes, car le Christ « ne tire pas sa gloire des hommes » (Jn. V, 41). Aussi « l’israélite véritable l'est intérieurement ; et la circoncision est celle du cœur, selon l'esprit et non selon la lettre ; et sa louange ne vient pas des hommes, mais de Dieu » (Rm. II, 29), « selon que Dieu nous a jugés dignes de nous confier l'Evangile afin nous parlions, non comme pour plaire aux hommes, mais à Dieu qui sonde nos cœurs. » (I Th. II, 4).

« Est donc exclu de se glorifier » (Rm. III, 27), « car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu » (Eph. II, 8), « et Dieu a choisi les choses viles du monde, celles qu'on méprise, celles qui ne sont rien, pour réduire à néant celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu » (I Cor. I, 28-29). « Ainsi parle l'Éternel : Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse, que le fort ne se glorifie pas de sa force, que le riche ne se glorifie pas de sa richesse » (Jr. IX, 23), « car quoi te distingue ; qu'as-tu que tu n'aies reçu ? Et si tu l'as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l'avais pas reçu ? » (I Cor. IV, 7).

C’est pourquoi, dans la conviction de son néant, l’Apôtre avait « à se glorifier [non en lui-même mais] en Jésus-Christ, pour ce qui regarde les choses de Dieu » (Rm. XV, 17). « Par la grâce qui nous a été donnée, je dis à chacun de n'avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun » (Rm. XII, 3). « Puisque nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée, que celui qui a le don de prophétie l'exerce selon l'analogie de la foi » (Rm. XII, 6). Aussi, « comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu, que chacun de vous mette au service des autres le don qu'il a reçu » (I P. IV, 10), afin que chacun soit en Christ le gardien de son frère (Gn. IV, 9).
« L’âme bavarde est vide intérieurement. Il n’y a en elle ni vertus fondamentales ni intimité avec Dieu. Il n’est donc pas question d’une vie plus profonde, d’une douce paix, ni du silence où demeure Dieu. L’âme qui n’a jamais goûté la douceur du silence intérieur est un esprit inquiet et elle trouble le silence d’autrui. J’ai vu beaucoup d’âmes qui sont dans les gouffres de l’Enfer pour n’avoir pas gardé le silence. »

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Re: Le célibat assumé, un chemin de sainteté

Message non lu par Perlum Pimpum » mar. 24 mai 2022, 8:27

« Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée » (Lc. X, 27). De tout ton cœur et de toute ta force, en aimant Dieu jusqu’au mépris de toi. Car « deux amours font deux cités. L’amour de soi jusqu’au mépris de Dieu, la cité terrestre ; l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi, la cité céleste » (saint Augustin, La cité de Dieu, XIV, 28). Donc concrètement jusqu’où doit aller notre amour pour Dieu, sinon jusqu’à la plus complète abnégation de soi en Christ. La supériorité du célibat consacré est toute entière ici, comme moyen d’aimer Dieu d’avantage ; et l’aimant, de monter vers Lui en des ascensions toujours plus hautes. Veut-on savoir jusqu’où va cet abandon amoureux de soi au Seigneur ? Qu’on relise les apophtegmes et les vies des pères du désert...

« À l’endroit même où Dieu se trouve, c’est là qu’est l’abbé Antoine » (Antoine, 28).
« Un frère s’en vint à la cellule de l’abbé Arsène, à Scété. Il regarda par la fenêtre et vit le vieillard tout entier comme du feu » (Arsène, 27).
...

https://www.abbayedesolesmes.fr/afficha ... phabetique
« L’âme bavarde est vide intérieurement. Il n’y a en elle ni vertus fondamentales ni intimité avec Dieu. Il n’est donc pas question d’une vie plus profonde, d’une douce paix, ni du silence où demeure Dieu. L’âme qui n’a jamais goûté la douceur du silence intérieur est un esprit inquiet et elle trouble le silence d’autrui. J’ai vu beaucoup d’âmes qui sont dans les gouffres de l’Enfer pour n’avoir pas gardé le silence. »

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Re: Le célibat assumé, un chemin de sainteté

Message non lu par Anachorète moderne » mar. 24 mai 2022, 9:53

Bonjour PP,

J'ai une question. Pour approfondir un peu plus, le célibat non consacré, j'entends par là, le célibat qu'on pourrait consacrer à Dieu mais pas de manière officielle en faisant des voeux, peut-il avoir la même valeur que celui des gens qui ne sont plus laïcs ?

Cordialement.

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Re: Le célibat assumé, un chemin de sainteté

Message non lu par Perlum Pimpum » mar. 24 mai 2022, 11:44

Bonjour AM,

L’important est moins de prononcer les vœux que de vivre selon l’esprit des vœux, qui n’ont de valeur surnaturelle qu’impérés (dirigés, commandés) par la charité.

Il est déjà douteux que sainte Marie-Madeleine, la sainte patronne des anachorètes, aie prononcé des vœux, sinon celui d’aimer Dieu de toute son âme, ce qui se demande et se reçoit dans la grâce de Dieu. Qu’importe donc que vous fassiez le vœu de célibat, si vous êtes de facto résolu à vivre en Christ dans le célibat ? Qu’importe que vous fassiez vœu de pauvreté, si vous êtes de facto résolu à vivre dans la modération des biens temporels ? Pourquoi s’engager par serment, au risque d’y manquer ? Ce qui compte, c’est d’aimer Dieu, et de suivre le chemin de pauvreté et d’abstinence où cet amour nous mène. Quant au vœu d’obéissance, qu’importe de le faire, si quelqu’un vous dirige ? Et si vous n’avez pas de directeur spirituel, n’avez-vous pas le Christ ? Obéissez humblement à l’Évangile et confiez-vous à Jésus tout au long de vos jours.

De même l’important n’est pas les pénitences extraordinaires mais l’intensité de la charité qui les anime. En définitive, l’espérance nourrit la charité (l’amour pour Dieu), et la charité nourrit l’espérance ; et l’une comme l’autre supposent la foi explicite au Crucifié. Si chaque jour, des heures entières, assis silencieusement, votre cœur est dans celui du Seigneur, de sorte que vous multipliez par amour les actes d’espérance et d’amour, qu’importe de faire des vœux ?

L’important, c’est d’espérer de Dieu de L’aimer toujours d’avantage, avec constance, et toujours plus d’intensité, non par motif d’amour propre, serait-ce de l’amour propre spirituel (être un grand saint ou je ne sais quelle autre hochet diabolique), mais par seul motif Dieu souverainement aimable : donnez-nous de vous aimer toujours d’avantage par amour de Vous. Et dans la motion de cet amour espéré et quémandé, par amour, le long des jours, vous recevrez de L’aimer toujours d'avantage ; et l’aimant, mû par l’amour, vous accomplirez les œuvres de la Loi, commandements et conseils, avec la facilité de celui qui aime. Souhaitez vous prier d’avantage ? Demandez-le par amour à Celui que vous aimez. On sait des saints qui priaient 23 heures sur 24 dans une prière fervente et constante parce qu’aimante ; inutile même d’y (beaucoup) parler : les élans du cœur suppléent aux mots. En Dieu, tout n’est qu’Amour, même sa Vindicte. Et au Ciel la vision intuitive n'est-elle même qu'un moyen ordonné à l'union d'amour de Dieu à ses élus.

Donc, pour achever de vous répondre :

« Il fut révélé à l’abbé Antoine dans le désert : il y a dans la ville quelqu’un de semblable à toi, médecin de profession, qui donne son superflu aux indigents, et qui tout le jour chante le trisagion avec les anges. » (Antoine, 24).

« L’abbé Amoun le Nitriote vint chez l’abbé Antoine et lui dit : ‘‘Je peine plus que toi, comment se fait-il que ton nom soit plus célèbre que le mien parmi les hommes ?’’ L’abbé Antoine lui répondit : ‘‘C’est parce que j’aime Dieu plus que toi.’’ » (Amoun, 1).

Le Christ vous tend les bras.

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« L’âme bavarde est vide intérieurement. Il n’y a en elle ni vertus fondamentales ni intimité avec Dieu. Il n’est donc pas question d’une vie plus profonde, d’une douce paix, ni du silence où demeure Dieu. L’âme qui n’a jamais goûté la douceur du silence intérieur est un esprit inquiet et elle trouble le silence d’autrui. J’ai vu beaucoup d’âmes qui sont dans les gouffres de l’Enfer pour n’avoir pas gardé le silence. »

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Re: Le célibat assumé, un chemin de sainteté

Message non lu par Perlum Pimpum » mar. 24 mai 2022, 12:14

Cher AM,

Je dois compléter ma réponse. Les vœux solennels sont semblables aux serments que s'échangent les époux lors du consentement conjugal. De sorte que poussant l'analogie, ne pas faire de vœux solennels au Seigneur, c'est rester en amont du mariage. Le conseil que je me donne, c'est d'attendre que Dieu me hisse aux fiançailles spirituelles, si tant est qu'Il le fasse, avant d'envisager, comme laïc, de prononcer les vœux du mariage spirituel.

:girl_angel:
« L’âme bavarde est vide intérieurement. Il n’y a en elle ni vertus fondamentales ni intimité avec Dieu. Il n’est donc pas question d’une vie plus profonde, d’une douce paix, ni du silence où demeure Dieu. L’âme qui n’a jamais goûté la douceur du silence intérieur est un esprit inquiet et elle trouble le silence d’autrui. J’ai vu beaucoup d’âmes qui sont dans les gouffres de l’Enfer pour n’avoir pas gardé le silence. »

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Re: Le célibat assumé, un chemin de sainteté

Message non lu par Anachorète moderne » mar. 24 mai 2022, 12:22

Ok, merci pour cette réponse complète et claire. :)

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Re: Le célibat assumé, un chemin de sainteté

Message non lu par AdoramusTe » jeu. 02 juin 2022, 15:35

Bonjour,

C'est hors sujet. Cet article parle du célibat non consacré et comment il peut être un chemin de sainteté.
C'est précisément fait pour répondre à ceux qui pensent à tort qu'il faut nécessairement sortir du célibat d'une manière ou d'une autre.
Les notions d'état de vie et de vocation sont bien séparées.
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Re: Le célibat assumé, un chemin de sainteté

Message non lu par Léon » sam. 11 juin 2022, 17:06

AdoramusTe a écrit :
ven. 10 août 2018, 13:54
Un article Jacques-Hubert Sautel dans la Revue Résurrection N. 165-166.

http://www.revue-resurrection.org/Le-ce ... -chemin-de
Bonjour AT,

et merci pour cet article, à la pensée profonde et développée, qui demande du temps et de la patience vu qu'il est un peu long.

3 points m'ont marqué:
- contrairement à la pression et au jugement social assez négatif sur le célibat, il est possible d'accepter le célibat comme Don de Dieu...
Je n'avais jamais pensé à ça, vivant le célibat (non assumé au départ) comme un échec et un peu comme une punition.
- l'aspect prophétique du célibat assumé, au sens où il annonce le Royaume des Cieux, qui Lui est définitif.
- la possibilité de services rendus à l'Eglise, à la Famille et à la société, du fait d'une possible plus grande disponibilité et attention à ces 3 dimensions humaines.

Maintenant, quelle est au fond la différence entre célibat non-assumé et célibat assumé ?
Bien désormais, c'est en accueillant et vivant avec confiance ce célibat comme Don de Dieu, que tout change je trouve.
Parce que Dieu "donnant ce qu'il demande", ça veut dire en principe que nous recevons toutes les grâces nécessaires pour vivre ce célibat assumé, donc que nous pouvons porter du fruit aux yeux bienveillants de Dieu.
Si c'est bien ça, alors nous pouvons dans cet état de vie, être une "périphérie heureuse" !
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Re: Le célibat assumé, un chemin de sainteté

Message non lu par Pierre Moine » dim. 12 juin 2022, 20:25

Bonjour a vous !
Adoramus te nous a suggéré la revue résurrection sur le célibat. Voici un passage du texte: Il est donc possible et fructueux d'apprécier positivement, la situation des célibataires, et la façon dont il peuvent participé activement dans l'église et dans le monde a la recherche de la sainteté que le concile vatican 2 a reconnu comme l'horizon commun de tous les baptisés.
Voici ce que dit 1 th 4-3 :La volonté de Dieu, c'est que vous viviez dans la sainteté....
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Re: Le célibat assumé, un chemin de sainteté

Message non lu par Jean-Mic » lun. 13 juin 2022, 10:53

On est bien loin du sujet (et du titre) de départ : le célibat assumé.
Combien de personnes vivent seules, célibataires, veuves, dans nos communautés chrétiennes ? Que savons-nous de ce qu'elles vivent ? Quelle place leur réservons-nous dans nos assemblées, nos intentions de prière, comme dans nos dîners ou nos apéros ?
Ces éternels numéros impairs qu'on ne sait pas placer à notre table, ces oubliés de la vocation que nous n'évoquons jamais dans nos prières universelles. L'une d'entre elles me disait qu'elle avait l'impression de ne pas exister à la messe, qu'il n'y en avait que pour les prêtres et les consacrés d'une part, les couples, les familles, les parents, les époux d'autre part.
Heureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes. Ils n'ont pas fini de s'amuser !

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Re: Le célibat assumé, un chemin de sainteté

Message non lu par AdoramusTe » lun. 13 juin 2022, 13:02

Jean-Mic a écrit :
lun. 13 juin 2022, 10:53
L'une d'entre elles me disait qu'elle avait l'impression de ne pas exister à la messe, qu'il n'y en avait que pour les prêtres et les consacrés d'une part, les couples, les familles, les parents, les époux d'autre part.
On entend souvent cela mais ces lamentations dénotent qu'on se regarde trop souvent le nombril.
C'est dans le service des autres en s'oubliant soi-même que l'on trouve notre véritable vocation.
Peu importe qu'on existe ou pas pour les autres.
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Re: Le célibat assumé, un chemin de sainteté

Message non lu par Fée Violine » lun. 13 juin 2022, 13:27

C'est quand même un peu facile d'exiger que les autres soient saints, pour se justifier de ne pas faire attention à eux...

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