Bonjour Gérard,
Il est vraiment difficile d’attraper vos interventions quand elles sont à publication différée...
gerardha a écrit : ↑mar. 04 mai 2021, 16:59
Les personnes dont vous parlez peuvent effectivement jouir d’un « droit d’aînesse », mais ils peuvent alors l’abandonner pour un plat de lentilles. En fait tout est possible, dans un sens comme dans un autre, car ce qui compte, c’est la grâce de Dieu, qui s’exerce par le moyen de la foi.
J’aime votre image du plat de lentilles, en effet. Pourtant, je suis parfois surpris par la capacité de certaines de ces personnes, sans foi donc, à résister aux tentations genre plats de lentilles, mieux que bien des croyants et semble-t-il sans effort. A se demander s’ils n’auraient pas une sorte de grâce...
gerardha a écrit : ↑mar. 04 mai 2021, 16:59
Ce que vous appelez « un contexte psychologique particulier », je l’appelle de manière plus exacte « une impulsion initiale du Saint Esprit ».
Soit ! Mais tout de même, certaines données humaines y semblent contribuer, dans un sens ou son opposé, d’ailleurs.
gerardha a écrit : ↑mar. 04 mai 2021, 16:59
Vous n'avez pas réagi non plus sur ce propos : Parfois je pense que Dieu attend nos prières pour réaliser certaines choses qu’il désire, et qu’il compte pour cela sur les croyants, que c’est pour cette participation qu’il nous a donné la grâce de croire. Qu'en pensez-vous ?
N’oubliez pas que « nous sommes des serviteurs (et même des esclaves) inutiles : ce que nous étions obligés de faire, nous l’avons fait ».
Jusque là, je trouvais votre réponse merveilleuse et allant dans mon sens, m’apportant une intéressante confirmation par un rapprochement.
gerardha a écrit : ↑mar. 04 mai 2021, 16:59
Dieu sait bien mieux que nous ce qu’il doit faire, et il n’attend pas pour cela nos prières, bien qu’il se plaise à nous entendre nous confier en Lui.
Oups : désillusion... ! Vous avez raison, me suis-je corrigé... Mais alors ?
gerardha a écrit : ↑mar. 04 mai 2021, 16:59
Par ailleurs, Dieu « n’est pas un homme pour se repentir », mais cependant, il se peut qu’à la suite de prières ou de supplications instantes, Il puisse « changer » de dispositions. C’est par exemple l’exemple de Moïse, après l’épisode du « veau d’or » : Dieu indiquait qu’il voulait anéantir tout le peuple sauf Moïse, mais ce dernier intercéda, et Dieu leur fit grâce (mais n’était-ce pas en fait Sa volonté initiale ?). Voila donc où se rencontre la grâce...
Eh bien, peut-être que je n’ai pas non plus tort ! Car je ne pensais pas tant aux situations où nous somme en tort, mais à des améliorations qui semblent inenvisageables, pour lesquelles nous prions, et qui finissent par arriver.
Certes, dans sa providence il a pu les prévoir, nos prières, et les faire ainsi entrer dans son plan par condescendance et délicatesse, mais quand même, que se serait-il passé si nous n’avions pas prié. (sans penser à lui être en cela utile, loin de là !).. ?
Ne se peut-il pas que nos « grands esprits » se soient rencontrés ? N’est-ce pas cela, la communion des saints, et pourquoi ne commencerait-elle pas par là, avec Lui , en l’Esprit-Saint lui-même ?
Pour confirmer il y aurait « là où 2 ou 3 se réunissent en mon nom... » (Mathieu, 18 :20)
gerardh a écrit : ↑mer. 05 mai 2021, 14:15
Alors il m'a répondu : le Seigneur Jésus, cela lui est bien égal le baby-foot !
Il a su tirer ses conclusions de Luc (16 :1-12) pour contrarier son grand-père !
Prévoyant ce type d'objection, je disais en circonstance similaire avec mes enfants que ce n'était pas tant pour cela (donc j'en donnais l'idée quand même) que parce qu'on risquait d'en prendre l"habitude et que cela Lui déplairait. Car il faut être honnête avec les autres (renvoi sur la règle d'or).
Je crois qu'en fait, ce qui leur plaît le plus, dans pareille situation, c'est de dépasser notre intelligence par leur ruse et d'ainsi prendre une petite revanche sur leur manque d'expérience !
gerardh a écrit : ↑mer. 05 mai 2021, 14:15
Plus sérieusement, un intervenant précédent a parlé de "retrouver la foi". Je pense que cela n'est pas vraiment exact, car quand quelqu'un a la foi, même faible, il la garde
[.... ].
Il serait plus exact de dire qu'un chrétien peut perdre courage.
Vraiment je ne sais pas. Car sinon il faudrait aussi penser que quand ils la perdent (et ne la retrouvent pas), c’est qu’ils ne l’ont jamais eue !
Ne dit-on pas aussi que le péché (mortel) est le contraire de la foi, ce qui est compréhensible, et pourtant, des croyants en commettent.
Donc, quand sans péché manifeste, la foi se perd, cela me paraît possible. Peu importe la raison (tiédeur, tentation, incompréhension, etc.) Ce qui reste, c’est le caractère ineffaçable du baptême, cela oui... Mais d’une certaine façon, quand ensuite ils pêchent, ils sont plus cohérents et ce n’était pas nécessairement le motif...
Sujet difficile...