vive jesus ! a écrit :Cela dit, je viens d'écouter une vidéo de quelqu'un qui fait le point sur María de Ágreda, Anne Catherine Emmerich et Maria Valtorta... le discours est clair : chacun doit se sentir libre de lire ces révélations privées si cela l'aide à cheminer...
Bref, pas de quoi fouetter un chat...
Le père Brune parle bien des extra-terrestres et moi j'aime pas l'idée qu'il y ait des extra-terrestres.
Je préfère quand il parle des Pères grecs.
Bon, c'est comme ça, j'en fais pas un plat.
Effectivement, et la vidéo de François-Michel Debroise le rappelle : il n'y a, dans les révélations privées, qu'une certitude de foi humaine et non une certitude de foi divine, comme pour le Révélation publique.
Elles parlent dans la liberté de chacun : si l'un vibre pour telle révélation privée, l'autre reste sans émoi, et vice-et-versa.
Cependant, il serait risqué de leur attribuer le rang de simples amusettes ou de distractions pour pannes de télévision : à commencer par Paul qui en parle (2 Corinthiens 12, 2-5), la plupart des piliers érigés sur les fondements de l’Évangile ont leur source dans des révélations privées (c'est normal : le Christ l'avait annoncé). Si vous confessez le Christ dans la foi orthodoxe, vous le savez.
De même la liturgie (catholique) se structure autour de grandes révélations privées, telle la dévotion au Sacré-Coeur ou celle de la Divine Miséricorde (dont le pape François fait l'axe de son prochain jubilé).
Le cardinal Ratzinger, citant saint Paul concluait dans ce domaine : "Le critère pour la vérité et pour la valeur d'une révélation privée est donc son orientation vers le Christ lui-même. Saint Paul écrit : "N'éteignez pas l'Esprit, ne méprisez pas les prophéties, mais discernez la valeur de toute chose, ce qui est bien, gardez-le" (1 Thessaloniciens 5,19-21). À toutes les époques est donné à l'Église le charisme de prophétie, qui doit être examiné, mais ne peut être déprécié (Commentaire théologique sur le 3ème secret de Fatima, 26 juin 2000)". Tous les mots sont importants.
Ainsi donc, je me différencierais donc de vous quand vous dites qu'il n'y a "pas de quoi fouetter un chat", mais je vous rejoindrais dans le cas que vous citez, car saint Paul dit bien que notre rôle est de garder le meilleur des révélations privées et non de passer son temps à tenter de détruire ce qui nous semble le pire.
Je vous rends acte, cependant, que vous dites puiser dans les brumes du P. Brune ce qu'il y a de meilleur.
Vous me rendrez acte de puiser dans l'aura de Valtorta l'abondance de lumières.
Prétention ? Non, ce que je sais et que je démontre, moi qui suis un "recommençant en Eglise", je le tiens de cette source qui m'apprend quotidiennement les trésors de l’Évangile, de la Tradition et du Magistère.
Fanfaronnade ? Non, les mêmes commissaires qui mettaient à l'Index (du temps où il existait) l'oeuvre de Maria Valtorta, saluaient, à leur insu, "des exposés de théologie dans les termes mêmes qu’emploierait un professeur de nos jours" ainsi que "des leçons d’une théologie mariale mise à jour selon les plus récentes études des spécialistes actuels en la matière."
La preuve est ici :
http://www.maria-valtorta.org/ValtortaW ... orta08.htm
Bien cordialement.