Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

« J'enlèverai votre cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. » (Ez 36.26)
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zelie
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Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

Message non lu par zelie » ven. 15 nov. 2019, 21:51

Louis Rivier, peintre et verrier Suisse (1885-1963), Tryptique de l'Incarnation, 1959, Eglise Saint Etienne, Bottens.
Merci de préciser! :oui:
L’intégrisme est un refuge pour la misère parce qu’il offre un sursaut d’espérance à ceux qui n’ont rien.
Que leur mal disparaisse, et l’intégrisme perdra ses troupes. L'Abbé Pierre
Vis vraiment chaque instant. Fais-le meilleur. Aime-le. Chéris-le. Fais-le beau, bon pour toi-même et pour Ton DIEU. Ne néglige pas les petites choses. Fais-les avec Moi, doucement. Fais de ta maison un Carmel où Je puisse Me reposer. Jésus, Premier Cahier d'Amour

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Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

Message non lu par zelie » dim. 17 nov. 2019, 12:53

Le week-end prochain, nous fêterons la royauté de Jésus sous l'appellation "Jésus, Christ, Roi de l'univers".

C'est l'occasion de revoir "Cristeros", le film historiques de Dean Wright, qui pour une fois est sorti de son champ d'intervention habituel en signant un film mexicain à plus petit budget que les productions hollywoodiennes oniriques qui ont fait sa carrière. Malgré trois têtes d'affiches (O'Toole, Garcia, Longoria) et le titre ronflant de plus important film mexicain, la réalisation n'est qu'à la hauteur des moyens, et pour les spécialistes, les approximations sont nombreuses. Peu importe, le film retrace un esprit de foi et de confiance absolue en Dieu, celui des mexicains catholiques confrontés au début du XXème siècle à un gouvernement franc-maçon férocement opposé au catholicisme, et qui pendant deux ans environ a commis les pires exactions sur la population (massacres, viols, pendaisons, exécutions sommaires, expulsions des religieux, etc); le film ne cesse de résonner de "Vive le Christ-Roi de l'univers et la Sainte Vierge de Guadalupe!" et ça fait un bien fou. L'image qui est particulièrement mise en valeur est celle de Saint José Sanchez Del Rio, héros des cristeros, petit bonhomme de 14 ans martyrisé (peau des pieds arrachée + sel + obligé de marcher ainsi jusqu'au cimetierre, puis obligé de creuser sa tombe avant de mourir pour avoir refusé de renier sa foi; durant tout son martyre il ne cessera de prier Marie (c'était un grand pratiquant du chapelet). Il deviendra le saint patron des JMJ.
Sa véritable histoire (résumé) est ici :
https://eglise.catholique.fr/actualites ... 42-453342/

En parallèle, et pour nourrir notre prière, un aperçu rapide de Marcel Van et de l'oeuvre qui a vu le jour en l'utilisant comme instrument:
Marcel Van est un jeune séminariste vietnamien, qui a des locutions depuis son enfance, et qui mourra dans un camp communiste dès le début de sa prêtrise, mort vers laquelle il courra de son plein gré, habité par le désir de rejoindre Jésus en traversant les pires souffrances. Ce jeune Marcel a vécu au moment où le Vietnam était en guerre contre la France. Obéissant à Jésus qui lui demande de prier pour la France, qui est pourtant, selon ses propres mots "l'ennemi", il met toute sa confiance et son obéissance dans celui qu'il nomme "mon doux Jésus" ou "petit Jésus". Il est guidé depuis son adolescence par Sainte Thérèse de Lisieux, qui lui enseigne la même voie qu'elle, la petite voie de l'enfance spirituelle, et c'est vrai que quel que soit le tome qu'on lise de lui, sa mentalité est effectivement imprégnée de celle de sainte Thérèse. Saint Jean Eudes et d'autres lui servent aussi de compagnons, plus exactement "d'enseignants". Marcel doit scrupuleusement rester inconnu de son vivant.
Jésus lui confie particulièrement la mission d'annoncer et de répandre son Règne d'Amour sur le monde entier, à partir de la France, ou ce règne doit s'établir en premier, suite à nos prières en ce sens, insistant sur le fait que ce Règne ne s'établira qu'à retardement et avec de grandes difficultés si nous ne prions pas pour la France et pour ce Règne d'Amour. (J'essaierai, selon le temps que j'aurais, d'y revenir dans de prochains messages).

Le jour de la fête du Christ-Roi de 1945, s'ensuit le dialogue suivant:

(Oeuvres complètes tome 2 : Colloques, avec imprimatur, Amis de Van éditions, page 37)

Marcel : Ô mon Jésus, aujourd'hui, en la fête de ta Royauté spirituelle, je demande que ton règne vienne dans le coeur de tous les hommes. Es-tu content de cela? C'est tout ce que je sais dire, je ne peux trouver rien de mieux.

Jésus: durant tout ce jour, tu me répèteras cette prière :
"Ô Jésus, Roi d'Amour,
fais que le Règne de Ton Amour
s'enracine profondément dans le coeur de tes prêtres. "



Cette prière a résonné profondément en moi, un peu comme un appel, parce que les deux principales révélations que j'ai partagé l'été dernier ont un étonnant point convergent, bien que très différentes à la base* : celui de la conversion des prêtres, du renouvellement des prêtres, de la rédemption des prêtres. Pas des prêtres du futur, comme si on avait du temps ou qu'il fallait, hypothétiquement, miser sur les enfants pour enfin relever la génération de prêtres honnis par leur passé étalé au grand jour il y a 6 mois à peine. Non. Jésus vient relever, renouveller, restaurer les prêtres déjà là, vieux, cons de leurs abandons liturgiques, abrutis par le monde, tout ça là, tous ceux qui ont été tout sauf saints, tous les pétards mouillés qui nous ont servi de bergers de 1970 à 2019...
Bousculée comme tous les fidèles par les scandales, quand, en croisant trois lectures aussi diversifiées que Marcel Van, Monique-Marie et un prêtre irlandais inconnu, j'ai fini par comprendre cela, que c'est pour nos prêtres d'aujourd'hui, et tels qu'ils sont, là, au quotidien, qu'il nous faut prier, j'ai trouvé ça un peu dur à avaler. Pas de prier pour les prêtres en général, mais de prier pour TOUS les prêtres d'aujourd'hui, même ceux... Même ceux-là.
Et c'est jusqu'à ce point de dégoût, que Jésus partage avec nous, que se révèle l'Amour Inconditionnel du Christ : Dieu est fidèle, et Dieu ne retire pas un sacrement donné, et quand Dieu appelle et élit, Lui reste fidèle à son élection, car Lui seul connaît le tréfond du coeur de sa créature. Dieu nous demande à nous tous, quidams, un amour confiant, un abandon à l'obéissance aussi suave qu'aveugle, en priant pour tous nos prêtres, nos prêtres de France particulièrement à nous Français, nos prêtres pas tip-top parfois, nos prêtres incroyables aussi parfois. Pour tous, pour ceux qui sont là et qui constituent son armée actuelle. Et le meilleur, c'est que Jésus dit clairement qu'il voit bien qu'il n'a qu'une armée de bras cassés, bien plus que d'esprits clairs et vifs, mais c'est justement sur un tel substrat qu'Il va travailler et rayonner à nouveau dans l'esprit des hommes!
On sent donc aujourd'hui l'urgence de prier pour nos prêtres et pas que pour leur lourd passé d'indifférence ou de méfaits, mais parce que ce sera des bergers (comme dit Jésus dans "In Sinu Jesu"), des prêtres, que partira le renouveau de la foi qui fleurira après les scandales, et que se répandra le Règne d'Amour dont Marcel Van est le messager post-mortem, à partir de la France et sur le monde entier.
Sans vouloir faire du catastrophisme mais juste en regardant l'actualité, à commencer par celle des cités où il est de bon ton de tendre des guet-apens à des policiers à 100 contre 4, il est évident que plus tôt de ce Règne d'Amour, -par nos prières, nos messes et notre attitude de chrétien qui témoigne de Dieu et d'aucune autre idée de la sienne- se répandra dans l'esprit de nos prêtres, puis dans la France, puis dans le monde entier, mieux le monde se portera...

*Les deux révélations auxquelles je fais référence sont celles d'un moine irlandais inconnu et qui doit le rester, dont on ne sait s'il est encore vivant (mais il l'était il y a dix ans), dont les messages du Ciel sont regroupés dans l'ouvrage In Sinu Jesu, et qui traite des prêtres, de leur devenir et du plan de Jésus pour eux, et celle de Monique-Marie, simple Belge, femme ordinaire particulièrement en prise avec des soucis, qui regroupe une révélation pour les fidèles ordinaires en prise avec leur famille au quotidien, sous le titre Cahiers d'Amour, tomes 1 à 7. Les deux révélations avec imprimatur pour la première et autorisation de l'évêque pour la seconde.
Ce sont ces deux révélations, avec celle de Marcel Van et je suis sûre avec des tas d'autres que je n'ai pas lues, qui convergent fortement vers la demande pressante de Jésus et de Marie de prier pour les prêtres, sur des enjeux majeurs pour l'humanité.
L’intégrisme est un refuge pour la misère parce qu’il offre un sursaut d’espérance à ceux qui n’ont rien.
Que leur mal disparaisse, et l’intégrisme perdra ses troupes. L'Abbé Pierre
Vis vraiment chaque instant. Fais-le meilleur. Aime-le. Chéris-le. Fais-le beau, bon pour toi-même et pour Ton DIEU. Ne néglige pas les petites choses. Fais-les avec Moi, doucement. Fais de ta maison un Carmel où Je puisse Me reposer. Jésus, Premier Cahier d'Amour

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Message non lu par zelie » sam. 30 nov. 2019, 17:56

In sinu Jesu, pages 329-330 :

Jésus s'adresse à une âme qu'Il a appelée à l'Adoration quotidienne, mais ce message peut largement s'adresser à tous.

Fais-moi confiance lorsque, pour une raison ou pour une autre tu t’éloignes de Moi et ne viens plus chercher ma Face dans le Sacrement de mon Amour, ni demeurer auprès de mon Cœur Eucharistique. Si tu ne viens pas à Moi, Je M’en irai à ta recherche et te ramènerai à Moi, afin que là où Je suis, tu puisses être avec Moi (Jean, 12.26).
Ton absence est pour moi une plus grande douleur que ne l’est mon absence pour toi, parce que mon amour est plus grand et que mon divin Cœur est infiniment sensible aux actions et aux choix de ceux que J’ai élus dans mon Cœur.
J’ai en propre d’arranger les choses de telle sorte que ceux dont la vocation consiste à se tenir devant mon visage eucharistique soient poussés à y revenir, même si cela M’oblige à partir à leur recherche pour les ramener au pied de mon tabernacle, là où je n’ai pas cessé de les attendre patiemment, silencieusement et douloureusement. Je suis le gardien et le garant de la vocation que je t’ai donnée. Les événements et les circonstances, la maladie et les distractions peuvent interférer dans ta réponse à mon appel, mais mon appel ne change pas et à mon heure, J’arrangerai les choses pour que tu reviennes à Moi, M’adorant de tout mon cœur et répondant à mon Amour eucharistique par un amour repentant et confiant.

Je ne te juge pas durement, pas plus que le berger ne juge durement la brebis qui, dans sa stupidité, s’est éloignée du troupeau et s’est perdue. Je vois toutes les circonstances qui se trouvent entre Moi et ton désir d’être avec Moi. Mon Sacré-Cœur n’abrite aucun ressentiment, et Je ne garde pas rancune envers ceux qui, à cause de la faiblesse humaine, de la maladie ou de la fatigue, ont de la peine à honorer leur promesse de demeurer souvent, et même quotidiennement, en Ma Présence.

La vie n’est pas une ligne droite. Elle est faite de tours et de détours, d’éloignement et de revers, d’obstacles et d’épreuves. C’est l’homme qui persévère à venir à Moi à travers toutes ces choses qui réconforte mon Cœur blessé par l’offrande d’un amour méritoire et de grand prix.

Il existe une sorte de culpabilité qui maintient les âmes éloignées de Moi. Cette culpabilité provient d’un orgueil meurtri, de la profonde déception causée par les imperfections constatées en soi-même. Ne succombe jamais à la culpabilité qui murmure : « éloigne-toi, c’est inutile. Il n’y a plus rien ici pour toi. Tu ne seras jamais à la hauteur de l’appel que tu as cru entendre. Reconnais ton échec et admets que tu t’es trompé. » Ce n’est pas là ma voix. C’est plutôt la voix de l’accusateur qui emprunte toutes les voies de ton passé, toujours vivantes dans ta mémoire, et qui en fait usage pour te submerger d’un flot de mensonges calculés en vue de te faire tomber et de te plonger dans le désespoir.

Ma voix est toujours celles du réconfort et de l’amour, une voix qui procure la paix, et ce même si mes paroles sont tranchantes, qu’elles percent le cœur comme le scalpel du chirurgien. Place donc ta confiance dans les paroles que Je t’adresse, et ferme l’oreille de ton imagination et de ton cœur à toute parole étrangère. Je suis Celui qui te réconforte, non celui qui cherche à t’agresser, t’accuser, te condamner et te rejeter. Je suis celui qui t’accueille avec joie. Je suis le Père heureux de voir le visage de son fils et d’entendre sa voix (Luc, 15,20-24). Je suis l’époux qui désire la douce compagnie de sa bien-aimée. Je suis l’ami qu’il a choisi et à qui il s’est lié par une promesse durable d’amitié. Viens donc à moi, sans nulle crainte, car tu trouveras toujours auprès de Moi un accueil divin, des bras ouverts et de l’amour, une conversation consolante et le courage de poursuivre le chemin de vie que Je t’ai tracé.
L’intégrisme est un refuge pour la misère parce qu’il offre un sursaut d’espérance à ceux qui n’ont rien.
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Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

Message non lu par zelie » mar. 03 déc. 2019, 20:22

de Premier cahier d'amour, pages 67-69:

Noël, oui, il faut VIVRE Noël et non plus le fêter comme un événement extérieur. NON, il faut ME VIVRE NAISSANT dans vos âmes, dans vos esprits, dans vos corps. JE VIENS réellement en vous.
Qui M’accueillera ?
Qui consolera Ma Mère affaiblie sur la route de Bethléem en cette nuit d’hiver ? Qui pensera qu’il fait froid, qu’il fait nuit, que la route est parsemée d’embûches, que NOUS sommes pauvres, sur la route, sans ressources ? Qui aidera Joseph à porter sa chère épouse, à lui trouver un abri ? Quelle autre épaule soutiendra Marie ? Qui viendra consoler Joseph des refus des hôteliers ? Quels cœurs suffisamment chauds, brûlants pour réchauffer Mes pauvres parents, grelottant dans la nuit de décembre ?
Avez-vous déjà passé une nuit de décembre dehors ? Connaissez-vous le froid, l’incertitude de trouver un abri pour vous reposer et pour vous réchauffer ? Et vous, les mamans, rappelez-vous vos enfantements. N’aviez-vous pas besoin d’aide, de bras, de gestes pour vous soutenir ?
Depuis 2000 ans Joseph cherche des auberges qui s’ouvrent, mais depuis 2000 ans elles sont fermées ; dans les unes, on n’entend pas frapper Joseph, parce qu’on y parle sans arrêt de choses et d’autres. Dans de nombreuses autres, on ne connaît ni le nom de Joseph, ni celui de l’Enfant et de Sa Sainte Mère, et l’on insulte les gêneurs.
Mais ceux qui font souffrir le plus nos cœurs, sont ceux qui nous connaissent, mais qui confondent Noël avec réjouissance bruyante et n’ont même plus le temps d’ouvrir la porte. A l’intérieur, Marie entend des cris :
-Et le sapin !
-Et la crèche !
-As-tu mis les santons ?
-Et les lumières !
Joseph frappe, frappe. On ne l’entend pas. Noël a besoin de silence, de l’arrêt du flot de paroles pour pouvoir Nous serrer contre vos cœurs. Sans cela, JE continue à naître dans une mangeoire réchauffée par les seuls qui m’ont reconnu après Joseph et Marie : l’âne et le bœuf silencieux. A qui donc Joseph et Marie doivent-ils confier le soin de ME réchauffer ?
Oui, à l’âne et au bœuf.
Car vos cœurs sont fermés, vos esprits distraits, sans cesse distraits du Mystère qui se déroule en cette nuit du 24 décembre.
Prenez conscience. Faites silence. Préparez vos cœurs, les tapissant de tentures moelleuses, de chaleur, pour les Bien-Aimés. Ne laissez plus Joseph essuyer encore et encore une fois les refus des auberges à la Sainte Famille. Cessez vos étourderies, vos distractions. Préparez le berceau blanc du Saint des Saints, les draperies, les dentelles. Cela est long. Cela demande du temps. Choisissez pour Lui tissus, fils, soie… Cela demande du temps.
Ne laissez plus Joseph, l’Enfant et Sa Sainte Mère à la porte des auberges qui ne sont autres que vos cœurs.
Jésus.
L’intégrisme est un refuge pour la misère parce qu’il offre un sursaut d’espérance à ceux qui n’ont rien.
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Pathos
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Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

Message non lu par Pathos » mar. 03 déc. 2019, 22:47

Merci Zélie
C'est toujours aussi beau !
Une nation n'est pas ce qu'elle pense d'elle même dans le temps mais ce que Dieu pense sur elle dans l'éternité. Soloviev

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Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

Message non lu par zelie » jeu. 05 déc. 2019, 12:15

de Premier Cahier d'Amour, (pourquoi vous éloigner de Mes douceurs?), éditions RAS, Monique-Marie, p 10 :

Jésus parle à Monique-Marie, c'est le début de la révélation :

Laisse-Moi faire et écris.
Car pour beaucoup de Mes enfants,
le fait de seulement se réveiller le matin leur est insupportable.

Oui, si l’on ne Me connaît pas,
Si l’on ne se jette pas tout de suite en Moi
Comme le navire à l’ancre d’un petit port,
Le réveil est une véritable angoisse !
Quelle douleur, si tu ne prends pas tout de suite le livre de Vie,
La Parole éclatante qui te parle de Mon Amour !
Quel déchirement si tu n’as pas entre les lèvres
Cette Parole,
Si personne ne te l’a apprise !

Et la plupart de Mes enfants souffrent de cette souffrance-là
Et cherchent par tous les moyens à s’en arracher,
Car la plupart de Mes enfants ne connaissent pas Mon Nom.
Ils n’ont entendu parler que d’une affabulation.
Ils ne connaissent qu’une caricature de ce que Je Suis et n’en veulent pas.
Ils ont raison.

Mais toi,
Qui a appris qui J’étais, toi qui a senti Mon Amour par toutes les marques, attentions, douceurs dont Je t’ai gratifiée,
Par les miracles que J’ai fait pour toi,
Car n’est-ce pas un miracle que de restaurer une âme,
De la rendre à son état premier, alors qu’elle était sombre,
Toute écorchée, méconnaissable sous son manteau d’opprobres ?

Pauvre âme !
Comme J’ai eu pitié d’elle lorsque tu t’es présentée à Mon prêtre, et comme Je le soutenais pour qu’il t’écoute jusqu’au bout,
Qu’il ne soit pas choqué de ta colère, de tes sarcasmes !
Comme J’avais pitié !
Mais Mon Cœur était dans une telle joie
Que J’ai couvert de tapis invisible le chemin qui te conduisait à cette église !
Que de fleurs ont jonché la rue ce jour-là !
Que les passants étaient choisis !
Que toute chose était réglée sans que tu le saches,
Pour t’accueillir.
Toi, tu ne le voyais pas.
Les hommes ne voient pas les cadeaux de Mon Amour.
Ils n’en soupçonnent qu’une infime partie.
S’ils savaient, ils ne pourraient Le contenir et mourraient sans avoir fait une partie du chemin qui leur est imparti.

Ô petite âme,
Le temps est passé, il te faut maintenant aller.
Reviens demain.

LE SEIGNEUR.


J'ai connu autrefois trois jeunes garçons formidables, trois frères, des amis d'enfance. Sensibles et courageux, doux innocents. Ils étaient nés pour être des enfants de la douceur, de la bonté, de l'Amour. La vie en a décidé autrement. Tous trois devenus alcooliques, un s'est suicidé, un est mort du cancer, le troisième survit tellement atteint qu'il est sous tutelle. Le fils de ce troisième est gravement atteint dans sa santé.
Ils sont les archétypes des personnes décrites dans les lignes ci-dessus, qui ressentent une souffrance diffuse mais sans limite et sans fin, qui ne savent plus vers qui se tourner ; et à travers eux, on prend conscience de l'importance de nos choix, de nos rencontres, de ce que l'on va cultiver en nous, ou plutôt qu'on va permettre à Dieu de cultiver en nous. De l'importance de ce pas d'abandon à Dieu plutôt qu'à nos soucis, qu'à notre quotidien. De l'importance de déposer nos colères, nos peurs, nos morosités, nos rancunes, notre orgueil, même si nous ne voyons aucune lumière au bout de nos tunnels, car sinon tout ce sera tout cela qui nous tiendra chaud au lieu que ce soit l'action de Dieu dans nos vies...

J'aurais tant aimé que le message de Dieu arrive jusqu'à ce genre de personnes, car je vois beaucoup de gens autour de moi qui ne valent pas cher au départ, mais qui reviennent à Dieu; le catéchiste de mes enfants était un peu voyou jeune, faisait beaucoup de grosses bêtises, et pourtant aujourd'hui beaucoup d'âmes envierait le chemin de sainteté et de grands efforts sur lui-même qu'il est devenu capable de faire. La différence entre ce catéchiste et les trois frères tient à peu de choses : il a rencontré Dieu parce qu'il est parti à sa recherche et a bien voulu suivre les amis qui l'invitaient à le faire, contrairement aux frères, qui, l'enfance révolue, se sont tournés vers d'autres objectifs.

Comme quoi, rien n'est joué, jamais, et il est toujours temps de commencer à faire confiance à Dieu... partir à sa recherche, se laisser toucher par Lui, L'inviter dans nos vies.
Ne dites pas "mais pour moi ça ne sert à rien, car je n'ai plus ceci ou cela (j'ai perdu un mari, un enfant, une situation, de l'argent) et rien ne me le rendra"... Non... Juste parlez à Dieu, mettez une Croix dans votre maison et parlez-Lui.
(je vous renvoie à la page 2 du fil "La prière des pères", à deux messages : celui du 29 mai et celui du 30 mai ; je les copie ici pour faciliter leur lecture)

le message publié le 29 mai :

Parle pour les adultes, mes enfants fatigués, les hommes et les femmes.
Ô mes fatigués,
ne voyez-vous pas,
ne sentez-vous pas,
que vous êtes fatigués ?
Vous allez, vous venez,
vous faites, vous agissez,
vous êtes sans repos.

Le dimanche, qui devrait vous reposer est le moment de toutes les distractions possibles.
Vos corps sont épuisés,
vos cœurs sont épuisés,
votre psychisme est épuisé,
votre âme est misérable, abandonnée, désespérée.

Ô mes enfants fatigués, venez vous reposer devant Moi, dans Mon Cœur !

Partout, on vous demande d’agir,
d’être performants,
de démontrer vos capacités,
tandis que Moi, votre Dieu, je ne vous demande RIEN,
sinon de vous reposer devant Mon Saint Tabernacle.
Là,
vous n’avez besoin d’aucune parole,
d’aucun raisonnement,
d’aucun livre savant.
Il vous suffit d’être devant Moi,
et Je vous soigne,
Je vous guéris,
Je vous console,
Je vous repose,
Je restaure
tout votre être
qui est délabré,
car vous allez et venez sans cesse,
fuyant votre propre cœur.

Les femmes après leur travail ont tant à faire à la maison,
et la tâche à peine achevée,
si fatiguées,
elles ouvrent le menteur, le voleur d’âmes, le poste de télévision (ou tout écran, ordi, tablette, smartphone, note de moi).

L’homme fait de même.
Et vos cerveaux doivent encore enregistrer image sur image,
impureté sur impureté,
souvent bêtises sur bêtise,
parole sur parole,
bavardages incessants,
si bien que vous ne dormez plus.

Combien d’entre vous ne dorment plus d’un véritable sommeil réparateur !
Et c’est alors la course vers les médecins et les médicaments nocifs.
Les médecins ne soignent pas l’âme,
si bien que vous ne guérissez pas vraiment !

Car dans cette course au faire, à l’agir, à la culture, aux spectacles, aux vacances, aux activités,
c’est votre âme qui souffre,
c’est votre âme qui crie,
c’est votre âme qui ne peut vivre, qui étouffe.
C’est elle qu’il faut soigner, c’est à elle qu’il faut donner de la place,
c’est elle qu’il faut écouter, c’est elle qui a absolument besoin de vivre, parce que vous n’êtes sur terre que pour cela : la faire vivre en son Dieu. (…)

Et tant que vous ne le savez pas,
vous n’êtes pas coupables.
Seulement vous souffrez sans cesse et vous vivez dans un tourbillon épuisant.
Mais maintenant, aujourd’hui, Je vous le dis.
Ecoutez-Moi.
Vous n’êtes sur la terre que pour Me connaître et M’aimer,
pour dilater votre âme où Je suis, pour vivre avec Moi,
pour vous reposer et agir en Moi ; vous n’êtes sur la terre que pour cela.

Or vous négligez cette ultime nécessité, cette unique nécessité.

D’où votre souffrance, vos insomnies,
vos courses à l’argent, au pouvoir,
à l’amour, aux relations.

D’où votre soif mille fois déçue d’être reconnu, d’être considéré.

D’où le goût déséquilibré de collectionner des objets,
et quelquefois des personnes

(…) d’où l’avarice, la peur de donner, le besoin d’accumuler.

D’où la course (…) aux aventures sans lendemains. (…)

(...)Toutes ces recherches éperdues cachent en réalité la seule recherche pour laquelle vous êtes faits
et qui vous rendrait heureux :
la recherche de votre Dieu amoureux,
la rencontre avec Moi qui vous attends et qui donne tout bien, aussi bien matériel que spirituel.
Moi,
en qui vous trouveriez le repos et l’épanouissement,
l’équilibre et la véritable entreprise,
car Je suis l’entrepreneur de toute chose et de toute nouveauté.
Je suis le nouveau par excellence, le Jamais-vu, le Jamais-entendu, le Jamais-imaginé.
Je suis TOUT et Je donne TOUT à celui qui m’ouvre la porte de son âme.

Ô mes chers enfants fatigués, Je vous vois dans les gares, dans les villes, dans les supermarchés ;
Je vous vois sur les pistes de ski, dans les soirées mondaines, dans les pubs, dans les boîtes de nuits !
Je vous vois dans les bars, les usines, les bureaux,
Je vous vois sur les routes, dans les trains, les métros, les bus,
JE vous vois.

Mon Cœur saigne, car vous êtes sans nourriture, sans joie, sans raison d’exister.
Vous courez vers des biens éphémères, vous mourez à vous-mêmes,
vous êtes souvent l’ombre de vous-mêmes,
vos bouches parlent, vos membres bougent,
mais votre âme meurt, vos cœurs meurent.

Vos solitudes sont extrêmes.

Je vous vois le dimanche, seuls, dans les appartements,
devant les télévisions, sans amour,
dans les squares, cherchant désespérément à qui parler.

Je vois les couples seuls chez eux, car ils ne se parlent plus.
Je vois ceux qui meurent seuls,
Je vous vois, errant dans les villes, de bar en bar, de rue en rue, de magasin en magasin, d’achats en achats,
pour essayer de chasser l’ennemi qui est en vous,
le vide, l’absence, la terrible solitude.

Je vous vois, cherchant sur internet d’autres relations,
pour combler l’ennui de votre vie de famille et de couple,
l’ennui de votre vie tout court.

Je vous vois cherchant de toutes les façons
à oublier
l’immense tristesse, l’immense solitude, l’angoisse insupportable qui vous taraude.

Et beaucoup d’entre vous ne savent pas que Je suis Celui qui vous en guérirait.
Je suis le seul qui peut vous en guérir. (…)

Je vous vois, ô mes souffrants, toutes vos luttes pour sortir de l’horrible désespoir qui vous habite.
Car il est, ce désespoir, insupportable, inhumain.

Mais vous vous trompez de route, on vous induit en erreur :
plus vous ferez, plus vous aurez d’activités, de sorties, de relations,
plus votre âme se consumera et souffrira,
et à sa suite votre corps engendrera maladie sur maladie
pour vous obliger à vous arrêter et à réfléchir.
Ces maladies seront l’ultime espoir pour vous obliger à retourner vers vous-mêmes.
Mais pourquoi tant d’années de tristesse,
Mes souffrants, Mes fatigués ?
Pourquoi ?
Alors que votre Dieu veut vous donner toute guérison, si vous l’écoutez.

Je vous offre aujourd’hui de commencer à guérir,
sans médicaments,
sans souffrance,
sans besoin d’argent, gratuitement.

Venez simplement devant Mon Saint Tabernacle,
rentrez dans mes églises.
Asseyez-vous y
et restez devant Moi.
Vous n’aurez rien à faire
sinon à vous y reposer
et à recevoir Mon Amour qui va soigner votre âme
si malheureuse
et votre corps déjà atteint.

Beaucoup d’entre vous vont chez les bouddhistes
ou s’inscrivent à des cours zen ou à des arts martiaux
qui semblent enfin apaiser leur âme.
Ils s’astreignent alors à quantités d’exercices,
des poses compliquées, longues, douloureuses, des heures de méditation.
Tout cela parce que votre âme n’en peut plus
et que vous Me cherchez et que vous ne savez pas où Je suis et qu’on ne vous le dit pas.
Je ne suis pas dans les postures zen,
Je suis dans le Tabernacle de toutes les églises
et je guéris toutes les maladies,
plus vite
et sans astreintes compliquées.

L’unique nécessité est de vous
asseoir
et de vous reposer
devant Mon Cœur ouvert et brûlant d’amour pour vous.

Ô mes chers fatigués,
que Je vous aime !
Que Je vous cherche !

Combien Je souffre de ne pouvoir vous guérir
parce que vous ne me le demandez pas.
Vous cherchez partout ailleurs ce que Je suis le seul à pouvoir donner.
Je vous vois vous épuiser,
Je vous vois sans abri véritable,
sans caresses,
et Je suis toutes les caresses, tous les abris.

Oh ! Combien Je souffre.

Je suis le Roi des rois,
mais Je ne peux que proposer mes trésors.
Car Mes sujets sont libres.

Ils sont libres de venir jusqu’à mon palais, de s’y promener, d’en ouvrir toutes les portes et de se servir à leur gré.
Mais je ne peux le leur imposer, Je ne peux les obliger à venir jusqu’à moi,
Je ne peux que les implorer, car moi qui les ai créés,
Je les ai faits à Mon Image et à Ma ressemblance ;

Je les ai faits libres.

Quitte à en souffrir sans cesse.

Car Mes biens
ne sont que pour être donnés,
Ma joie
n’est que pour être donnée,
Mon Coeur
n’est que pour être donné.

Ô Mes chers enfants,
encore enfants bien qu’adultes,
souffrant de mille blessures non exprimées,
de mille ressentiments,
de milliers de manque d’amour,
ô Mes tout petits,
bien qu’apparemment grands,
mais si souffrants,
si douloureux,
si secrètement humiliés
ou déçus
ou désespérés,

Mes enfants,
Mes fatigués,
Mes épuisés,
venez vous reposer en mon Cœur.
Venez vite,
votre Dieu vous en supplie,
votre Dieu est à genoux pour vous le demander.

Sauvez vos âmes si malheureuses, si horriblement mutilées.

Je vous donnerai toutes grâces.

En ces temps qui se raccourcissent,
Je vous donnerai toutes grâces,
pour que vous compreniez,
que vous croyiez,
que vous sachiez,
que tout ce que Je dis,
est Vérité.

Que ce Je dis, se fait.

Que Je suis Dieu.

Que Ma parole est acte.

Que Ma passion pour vous est sans faille jusqu’à la fin des temps.

Votre Dieu.




et le message du 30 mai :

Parle d’abord aux papas et aux mamans séparés, divorcés, remariés !
Ne croyez pas que je vous oublie (…) car vous êtes au cœur de mes souffrances. Vous êtes Mes souffrants, car lorsque vous étiez jeunes, on ne vous a pas appris ce qu’est vraiment l’amour, en comment on choisit un époux ou une épouse pour la vie. Si bien que vous cherchez cet époux ou cette épouse UNIQUE en passant de l’un à l’autre ou de l’une à l’autre, non par légèreté ou goût du changement. Au contraire ! Parce que vous cherchez véritablement cet(te) unique, et que vous sentez d’une certaine manière que vous y avez droit.
Vous avez raison. Vous avez droit à ce bonheur et vous cherchez ce que j’ai promis, Moi Votre Dieu, que vous ne connaissez pas. Vous cherchez à vivre ce qui existe au plus profond de vous-même : l’Amour.

Hélas, on ne vous a pas donné le bon chemin pour le rencontrer et vous expérimentez cette tromperie à travers toutes les souffrances qui accompagnent les séparations ! Souffrances pour vous-mêmes tout d’abord, car aucun lien ne se dénoue sans souffrances et votre corps y étant impliqué, c’est tout votre être qui les subit. Souffrances ensuite pour vos enfants que vous ressentez profondément, même si vous n’en parlez pas. Car vous faites tout pour que « tout se passe pour le mieux ». Mais ce tout, vous le voyez, vous le savez, n’empêche en RIEN leur souffrance, et la vôtre qui redouble obligatoirement, car vos cœurs de parents ayant été ouverts à la maternité et la paternité, plus rien ne peut atteindre vos enfants sans vous atteindre, même si vous ne l’avouez pas !
Je viens à vous, ô parents avides d’amour. Je viens à vous ! Je viens vous consoler. Quand vous trouverez mes MOTS sur cette page, vous en serez peut-être au premier ou au deuxième divorce, sans être parvenus à la JOIE que vous cherchez et, regardant au fond de vous-mêmes, vous saurez que ce que Je dis vrai.
Où est donc le bonheur ? Je l’ai cherché et je ne l’ai pas trouvé ! Non, vous ne l’avez pas trouvé, mais Je peux vous le donner, Moi, Votre DIEU AIMANT ! Venez à Ma Source, écoutez ce que Je vais murmurer à vos oreilles, à tout votre être blessé.

Ecoutez, oh, écoutez ! Je viens vous aimer, vous reconduire vers les sources d’eau vive que vous cherchez. Aujourd’hui vous pouvez tout recommencer. Voyez-vous, sur la Croix que vous n’avez pas comprise, que vous ne regardez jamais, car elle vous fait peur, sur la Croix, J’ai pris toutes vos blessures. Je ne les ai pas jugées. Je Me suis laissé frapper et flageller et crucifier pour REPARER vos corps eux-mêmes flagellés, blessés, défigurés. J’ai pris toutes vos souffrances ! Je les ai brûlées à l’AMOUR. Si bien que vous pouvez tout recommencer tout de suite et revivre !

Comment revivre ? Votre famille est disloquée, les enfants désespérés. Comment vivre ?

Allez chercher MA CROIX. METTEZ-LA DANS VOTRE MAISON, au milieu de votre famille, telle qu’elle est, avec ses souffrances, ses péchés, ses colères, ses disputes, ses hargnes, ses déceptions, ses amertumes, ses regrets. N’attendez pas d’être devenus meilleurs pour commencer avec MOI, le TOUT-PUISSANT, une nouvelle vie.
METTEZ MA CROIX et pour l’instant, ne faites qu’une seule chose : REGARDEZ-MOI SUR CETTE CROIX et dites-Moi :

Ô Dieu que je ne connais pas,
Qui mourez sur la Croix, alors que vous étiez innocent de tout mal,
Délivrez-moi de la souffrance, délivrez-moi du mal !
Je ne sais pas comment faire,
Je ne sais pas où chercher de l’aide !
J’ai fait ce que vous m’avez demandé de faire,
J’ai mis Votre Croix sur le mur de ma maison.
Je Vous en supplie, guidez-moi.
Vous avez promis ! Vous tenez toujours vos promesses !
Je viens à Vous, je Vous en supplie
Donnez-moi de vivre !


Parents blessés, si vous faites ce que Je vous demande aujourd’hui, vous verrez que peu à peu, votre âme Me connaîtra et vous trouverez l’Amour que vous cherchez et le repos.
N’ayez pas peur de Moi, car je ne suis que l’Amour. Je vous enverrai des frères et sœurs qui vous ramèneront au berceau de Ma tendresse, car Ma Croix les attirera à vous. Ils vous conduiront peu à peu sur les chemins odorants de fleurs et de douceurs que je vous ai réservés pour ces temps de détresse.

Ayez confiance !

MA CROIX SEULEMENT REGARDEE, MEME SANS LA COMPRENDRE OU SIMPLEMENT EN LA QUESTIONNANT, répond TOUJOURS, donne et donne encore et ne cessera de vous donner. JE SUIS LE VIVANT. JE SUIS CELUI QUI VOUS AIME ET QUI VOUS CHERCHE !
Ecoutez bien. Je ne vous demande qu’une chose, qu’une seule, mais je vous la demande. Je vous ai tout promis, si vous obéissez à mon imploration :
Ma croix, allez la chercher.
Qu’elle bénisse vos maisons,
Qu’elle console vos détresses,
Qu’elle éloigne les querelles, les incompréhensions, les haines.
Regardez-la chaque jour, questionnez-la, implorez-la, importunez-la.
Parlez-lui de tout, pleurez près d’elle, et METTEZ A COTE D’ELLE LE VISAGE DE MA SAINTE MERE.
Alors tout se fera peu à peu.

Je promets, je fais.
Je suis Votre Dieu qui vous cherche, Jésus-Christ, Fils Unique du Père dans l’Unité de l’Esprit-Saint.
L’intégrisme est un refuge pour la misère parce qu’il offre un sursaut d’espérance à ceux qui n’ont rien.
Que leur mal disparaisse, et l’intégrisme perdra ses troupes. L'Abbé Pierre
Vis vraiment chaque instant. Fais-le meilleur. Aime-le. Chéris-le. Fais-le beau, bon pour toi-même et pour Ton DIEU. Ne néglige pas les petites choses. Fais-les avec Moi, doucement. Fais de ta maison un Carmel où Je puisse Me reposer. Jésus, Premier Cahier d'Amour

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zelie
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Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

Message non lu par zelie » jeu. 05 déc. 2019, 13:44

toujours le même livre, premier cahier d'amour, comme ce matin, voir message précédent, pages 12 à 16 :

Je viens.
Oui, JE VIENS, petits enfants. Apprêtez-vous. Mettez vos plus beaux vêtements. Arrangez vos âmes et vos cœurs. JE VIENS.
J’arrive avec la Miséricorde de Mon Cœur Ouvert ensanglanté à la Croix. Il n’y a plus qu’à s’y cacher. Enfants, regardez-LE. Quel mal puis-Je vouloir à l’humanité sur la Croix ?

Monique, tu doutes. Comme les autres, tu doutes. Tu ne crois pas que Je t’inspire.
Mets-toi davantage sous Mon Regard. Sois sûre de Moi. JE t’aime.
Pourquoi encore un prophète ?
Il y en a déjà beaucoup.
Pourquoi ?

Pour Mon AMOUR,
Qu’Il soit dit,
Qu’Il soit encore écrit,
Qu’Il illumine toutes vos maisons,
Tous les sanctuaires.


Oui, les sanctuaires seront vos maisons. On a fermé Mes églises, mais elles s’ouvriront par millier dans vos maisons et JE reviendrai.
Vois, déjà, le nombre de ceux qui M’aiment,
Vraiment
A grandi.
Ils se mettent à genoux,
Ils pleurent,
Ils prient le Rosaire,
Ils pratiquent régulièrement Ma Miséricorde dans le Sacrement de la Confession.
Tu les reconnais tout de suite,
Ils sont tous tes frères,
Tes sœurs.
Vois, vois Mon Règne arrive,

(Monique l’interrompt sous le coup de la fatigue, (…)

Tu es le serviteur inutile. Je suis TOUT. Et sur la Croix, tu y es avec Moi. Ne crains pas de souffrir. Tu oublies que tu es sur la Croix. C’est pourquoi c’est dur. Si tu t’en souviens, chaque fois la Croix t’embaumes… et tu souris.

-Seigneur, je pense que c’est mon imagination.

Abandonne-la Moi.
Dis :

Ô Esprit-Saint,
Je TE donne toute mon imagination,
Afin qu’elle soit entièrement soumise
A la Très Sainte Trinité.
*

(* Cette courte prière me fait penser à de jeunes qui confient le même genre de doutes pour peu qu'on parle avec eux, qui se sentent perdus devant une réalité qu'ils ont du mal à appréhender ; elle est de ce fait très adaptée à beaucoup de situations, et nous tirerions grand profit de la faire nôtre ou de la faire connaître, elle n'est pas réservée qu'à la seule situation de l'âme qui reçoit cette révélation particulière).

Ainsi, tu n’as plus peur.
Ecris.
J’ai des projets avec toi, car tu m’aimes de tout ton cœur de fille blessée. (Monique a autrefois subit un avortement, et a vécu une vie de pauvreté financière, de soucis et de perturbations; Jésus reprendra maintes fois le thème de l'avortement et du pardon qu'il lui offre).

Tu iras vers les blessés, car tu les comprends. Tu as vécu leur désespoir, leur éloignement de Moi, leur folie. Oui, c’est vers eux que JE t’enverrai. Ils t’écouteront, car ton visage est souffrance. Ils liront sur ton visage leur histoire.
Ce sont ces pauvres que JE veux ramener avant que JE vienne. Ces trop pauvres qui M’attendent, mais qui ont perdu le sens de leur vie. Tu iras. Tu le feras. JE te donnerai la santé pour cela.
Cela est ta vocation, de parler de MOI,

Des les aimer pour MOI,
Sur cette terre.


Prie !

Quand tu pries le Père et Marie, tu es avec MOI. Ne crains rien. Oui, tu es fatiguée. JE le sais. Mais JE changerai cette fatigue en force. Crois-le Monique-Marie. C’est cela ton vrai prénom. Monique est fatiguée, Marie est jeune, alerte, pleine du Saint-Esprit. Marie relève Monique. Qu’on t’appelle ainsi !
Monique-Marie, rappelle-toi que je te l’avais déjà dit, quand tu as lu…. (un livre inconnu, « La joie de Dieu », ce qui tendrait à signifier que Dieu nous parle vraiment à travers les livres saints, inspirés, que des personnes adéquates, comme des prêtres, écrivent sur Lui).

Oui,
JE suis la Joie,
La Force,
La Santé,
La Guérison.


Confie-Moi ton corps, ta respiration, tes nerfs. Donne-les Moi chaque jour. ** (**voir plus loin)
Dis :

Ô mon bon Jésus,
je te confie mes nerfs épuisés;
Veuille les restaurer de Ta Main puissante,
leur redonner souplesse, élasticité,
enlever toute raideur de mon dos.
chasser les noeuds de ma colonne vertébrale,
chaque noeud de souffrance passée.
Je te livre tout mon corps.


Monique-Marie doute encore : - j’aimerai être sûre…

Oui, tu n’es pas sûre, Monique-Marie,
Car la souffrance t’a habituée à elle.
La souffrance habite ton corps comme le manteau de pauvreté que tu as si longtemps gardé.

Ô ma fille,
Mon enfant chéri,
donne-Moi chaque douleur,
car Je suis la santé,
la force.
Donne-les moi, chaque fois qu'elles t'assaillent.
Chaque épuisement,
donne-le moi.**
Ne conserve rien qui te fasse mal,
car tout M'appartient et seul Je sais ce qu'il y a lieu d'en faire.
Tu te plains, mais tu gardes, tu conserves, tu gémis.
Donne, donne. Prononce:

Ô mon Doux Seigneur,
qui avais sur terre une santé parfaite,
un corps parfait,
qui es Maître de la vie,
du corps, de l'âme, de l'esprit,
fais-moi Te donner chaque infirmité
afin d'en être soulagée
pour accomplir Ta Sainte Volonté,
Ici-bas, car Tu viens et tu purifies toute chose,
tout être.
Merci, ô mon Doux Jésus,
Tu es mon Tout,
ma Joie,
ma raison d'être,
toute consolation,
tout bonheur,
toute raison d'exister.
**

** : tout ce passage, ponctué des deux étoiles, me rappelle un autre fait: ailleurs, dans un autre livre, Jésus explique qu'il faut prier quotidiennement voire pluri-quotidiennement non pas pour obtenir une grâce mais pour sentir l'effet de cette grâce ne nous, mais que vu nos occupations, on peut aussi recourir à la prière jaculatoire tels les deux exemples cités juste ci-dessus. Car c'est dans l'union à Son Coeur Sacré (= la prière est union) que la Grâce peut circuler et nous guérir petit pas après petit pas: Jésus opère en nous à chaque regard d'amour vers Lui, chaque mot de nos prières, mais il agit sans violence aucune, sans violenter quoi que ce soit en nous, donc sans effet spectaculaire et très progressivement, pour que nous restions dans l'Amour et dans la foi sans sombrer dans l'injonction et le caprice, et pour être fidèle à Lui-même qui est Amour et Harmonie et ne peut être violence, même pas la moindre, jamais. C'est pour cela que les miracles à la Saint Paul sont si rares, et ne ponctuent la chrétienté qu'assez rarement, et toujours pour un but très précis dans le plan de Dieu. C'est pour ces raisons qu'il faut continuer à aimer Jésus d'un amour filial et véritable même si nous ne voyons rien venir, car en fait, la guérison ne se fait sentir que si nous sommes en paix et unis à Lui de façon persévérante, car c'est l'union à Lui et l'accueil de Sa paix qui guérit, aussi, quand nous nous détournons de Lui, nous pourrions retomber dans nos travers. Bon, bref, vous avez saisi.)

-J’ai toujours en moi, ô mon Jésus, cette idée qu’il faut souffrir pour réparer.

-Oui, mais JE choisis les âmes pour cela***. Toi, tu dois aller, guérir, être guérie.

Prie !

Tu as peur, tu ne crois pas la guérison possible.

-(…) je suis si fatiguée qu’elle me semble impossible.

-Non.

JE te guéris.
N’aie plus peur de rien.

Vis,
Choisis,
Ne vis pas sur le lendemain,
Regarde la Très Sainte Vierge de Fatima qui te sourit.

Vis.

JESUS


*** : Effectivement, dans un journal de saint, mais je ne me rappelle plus lequel, Jésus explique qu'il choisit des âmes pour souffrir, pas tout le monde, et que nous, les "ordinaires", nous sommes faits pour la joie. Qu'on doit imiter les saints, mais jamais tout faire exactement comme eux, comme par exemple arrêter de manger en croyant imiter Marthe Robin... On doit suivre les saints, mais ne pas s'auto-élire et croire se hisser à des comportements que Dieu ne nous a pas demandé. Au contraire, accepter sa condition d'homme lambda c'est aussi faire preuve d'humilité.
L’intégrisme est un refuge pour la misère parce qu’il offre un sursaut d’espérance à ceux qui n’ont rien.
Que leur mal disparaisse, et l’intégrisme perdra ses troupes. L'Abbé Pierre
Vis vraiment chaque instant. Fais-le meilleur. Aime-le. Chéris-le. Fais-le beau, bon pour toi-même et pour Ton DIEU. Ne néglige pas les petites choses. Fais-les avec Moi, doucement. Fais de ta maison un Carmel où Je puisse Me reposer. Jésus, Premier Cahier d'Amour

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Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

Message non lu par zelie » sam. 07 déc. 2019, 12:58

Aujourd'hui, je vous propose de découvrir le Père Wieslaw Nazaruk, un prêtre polonais missionnaire des Oblats de Marie-Immaculée et envoyé au Canada pendant treize ans, à partir de 1991.
Infatigable, énergique et déterminé, il a côtoyé plusieurs peuplades, des Inuits au Sioux. (https://www.gazeta-mosina.pl/2012/o-wieslaw-nazaruk/)

Image

Il a vécu bien des revers, dont deux accidents surprenants, où il a fait ce qu'on appelle "l'expérience de Dieu"; un accident de voiture impromptu et une noyade.
C'est la noyade qui nous intéresse aujourd'hui.
Le Père Wieslaw est au Mexique, il récite son chapelet au bord de l'océan, tôt le matin, et après sa prière décide d'aller se baigner, car la mer est d'huile, sereine. Il reste quelques minutes étendu sur le dos, à faire l'étoile au bord de l'eau, et finit par s'apercevoir qu'une baïne l'a emporté au loin dans l'océan. Il se noie, et reste au fond de l'océan pendant 20 minutes de notre temps terrestre.
Les extraits suivants sont cités d'après Stella Maris, numéros de novembre et de décembre 2019, (mais je me suis aperçue ce matin que son témoignage tourne aussi sur internet sur des sites chrétiens):

La vague m'a pris si profondément que je me suis retrouvé dans l'obscurité totale (...) je pouvais sentir l'effondrement des mes poumons et me rendre compte que j'étais en train de mourir. La fin était venue.
(....)
Ensuite j'ai eu une vision de toute ma vie. Ce qui a été bon et mauvais, mes pensées, mes paroles et mes actions étaient tous écrits comme sur le disque dur d’un ordinateur. C’était comme si le Seigneur Dieu avait appuyé sur un bouton et projeté ma vie sur le grand écran d’un film. À travers les yeux de mon âme, j’ai vu toutes les choses bonnes et mauvaises que j’avais faites dans ma vie – toute ma vie, de la naissance au présent – ainsi que le bien et le mal que j’avais expérimentés.

Lorsque je me suis trouvé dans cette lumière, certains passages des saintes Écritures me sont parvenus. Ils s’appliquaient à la situation dans laquelle je me suis trouvé. Lorsque la lumière est apparue, j’ai immédiatement pensé :
je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera jamais dans les ténèbres (Jean 8, 12). Il y avait aussi des versets sur l’amour. Lumière et amour : c’était Dieu lui-même.

Je savais que j’étais en vie grâce à cette lumière. J’ai compris que la quantité de vie que j’ai en moi dépend de la façon dont je m’unis à cette lumière. En plus de cela, en tant que création de Dieu, je fais partie de cette Lumière. J’ai commencé à comprendre ce qu’est l’âme, ainsi que la manière dont Dieu a créé mon âme et mon corps et m’a ensuite confié une mission à remplir. J’ai compris les mots : Et le Roi leur fera cette réponse :
En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait (Mt 25, 40).

Quand Je cause des souffrances par mes paroles ou par mes actes, je ne sais pas à quel point cela fait mal à cette personne qui peut l’exprimer par la colère ou la réaction, mais lui seul sait à quel point cela fait mal. Mais est-ce vraiment seulement lui ? Non – Jésus vivant dans l’âme de la personne connaît également sa douleur, parce que Dieu partage la douleur de cette personne. Jésus, qui demeure dans l’âme de notre prochain, est le même Jésus qui vit dans mon âme. C’est aussi pourquoi, en considérant toute parole ou action donnée que j’ai exprimée ou engagée, Dieu m’a laissé reconnaître la douleur que je cause à mon prochain – et j’ai compris le fardeau du péché et à quel point cela blessait Jésus. C’était une douleur horrible – écrasante et déchirante comme un tsunami. C’était une souffrance pour les péchés pour lesquels aucune pénitence n’avait été commise, ou pour ceux qui n’étaient pas bien confessés. Le péché qui a été pardonné et pour lequel une pénitence a été commise ne m’a pas fait mal ; il a seulement été reconnu que cela avait été commis. Je n’aurais pas pu supporter la douleur que j’avais causée par les péchés que j’avais causés à Dieu si je n’avais pas été à ce moment-là baigné de cette lumière et de l’amour qui m’a nourri.

J’ai alors vu toutes mes pensées, actions, prières et souffrances que j’avais offertes à Dieu au cours de ma vie. C’était comme un baume ; comme l’amour ou une brise rafraîchissante. En un instant, j’ai reconnu toute ma vie, ainsi que la personne que j’avais été aux yeux de Dieu. J’ai vu à quel point ma vie avait été bonne et combien elle avait été mauvaise : rien ne restait caché. C’est pourquoi mon père m’a dit : Tu sais déjà tout. Il savait qu’il m’avait été accordé de connaître mon propre état tel que je me tenais devant Dieu, en qui j’étais immergé. Après un moment, j’ai entendu les paroles du Seigneur Jésus (je ne pouvais pas le voir, mais je savais que c’était Jésus :
"Vous êtes entouré de ceux dont vous avez contribué à sauver les âmes. Ils sont venu vous rencontrer pour se joindre à vous pour louer le Dieu devant lequel vous vous tenez. Vous êtes entouré de ceux que vous avez contribué à sauver par votre prière, par votre souffrance et par votre amour.")
C’est Dieu qui sauve, alors que nous, vivant sur terre, avons le devoir non seulement de veiller à notre propre comportement, mais aussi d’aider au salut des autres par nos choix et par le témoignage d’une bonne vie. Nous devons être des signes de Dieu afin de les aider à le connaître et à l’aimer.

Nous devons inciter les autres à trouver le salut. Après la mort, nous rencontrerons tous ceux que nous avons aidé à sauver par la prière, par la souffrance ou par tout autre moyen. Ceux qui meurent avant nous viennent nous rencontrer au moment de notre mort. Même si nous sommes encore en vie, ils prient aussi constamment pour nous, qu’ils soient déjà au paradis ou au purgatoire. Ils peuvent aussi nous remercier de s’être retrouvé au purgatoire et pas en enfer. Leur souffrance au purgatoire peut être raccourcie ou diminuée comme fruit de notre prière et de nos sacrifices, comme lorsque nous offrons des messes, la sainte communion et nos bonnes œuvres en leur nom. Et ils nous rendent notre aide au centuple car ils sont très reconnaissants quand ils se retrouvent au paradis, ils prient pour nous constamment afin que le moment de notre mort soit une expérience du véritable amour que Dieu est. C’est ainsi que se présente notre jugement particulier.





Puis il a une vision en compagnie d'un ange:


Au bout d’un moment, le nuage changea son apparence pour devenir celui d’une horrible bête – Satan. C’était une bête macabre en forme d’animal humain. Au cours de ma vie terrestre, j’avais vu diverses images révélées par les mystiques – pas des peintres – qui représentaient un démon, mais je n’avais jamais vu un portrait aussi horrible et menaçant que celui-ci. En fait, ce n’était pas l’apparence de la bête qui était si horrible, mais la haine qui émanait de lui. Ce démon hurlant et hurlant prononçait en criant très fort des malédictions horribles et affreuses alors qu’il s’approchait de moi.

À ce moment-là, l’un des anges qui se tenait près de moi m’a dit : Regarde. Alors je me suis levé, ne craignant rien, parce que je savais que la Bête ne me ferait rien. C’était simplement une expérience de la haine que satan exsude. Je savais qu’il me détestait. Il m’a lancé des jurons et a dit qu’il ferait tout pour m’éloigner de la lumière et me jeter en enfer ! Il m’a tellement détesté pour deux raisons. D’abord parce que je suis prêtre et ensuite parce qu’il veut se venger de moi par rapport aux âmes qui m’entouraient et que j’avais aidé Dieu à sauver. Satan déteste les prêtres et déteste quand nous prions et offrons nos souffrances pour la conversion des pécheurs et pour le salut des âmes.

En faisant cela, nous arrachons les âmes de la main de Satan et les remettons à Dieu. Chaque prière pour les pécheurs, chaque souffrance subie, chaque communion reçue a un pouvoir de guérison lorsqu’elle est offerte pour l’amour de Dieu. Et pour cela, Satan nous déteste et nous persécute. Il fait tout pour nous décourager de la prière et pour nous séparer de Dieu; il nous décourage d’aller à la confession, d’aller à l’église et de faire le bien.
Le moment est arrivé où la bête a voulu se briser contre le mur de lumière qui m’entourait. Et j’ai entendu ces mots : « dites la prière ». Et j’ai immédiatement su quelle prière je devais réciter. Au plus grand sentiment de haine de la source du Mal, j’ai commencé à prier : « Par sa douloureuse Passion – soyez miséricordieux pour nous ! Ce sont les paroles du chapelet de la Divine Miséricorde, mais elles ont légèrement changé de l’autre côté. Mon âme était avec Dieu et ne demeurait plus parmi les gens. Mon ange gardien, qui se tenait à côté de moi, a récité avec moi la prière. Et au moment où j’ai prononcé ces paroles, la bête (qui est satan) cria si puissamment qu’il semblait que le monde entier aller s’effondrer. C’était un cri horrible, comme si une bombe atomique faisait sauter la terre ! Et la bête est partie en un instant, aussi vite qu’elle était arrivé et elle est retourné à ce nuage au-dessus du soleil et a disparu. Et j’ai entendu les mots: "Je t’ai permis de discerner le pouvoir de Ma miséricorde. Quand une âme fait appel à Ma miséricorde, Satan devient impuissant. C’est le pouvoir de Ma miséricorde. Vous l’avez reçu dans le chapelet de la Divine Miséricorde. Je vous ai permis de faire l’expérience de ce pouvoir". Une seule récitation suffit pour expulser satan !

Le purgatoire est une solitude ou des ténèbres – en fonction de l’état de péché dans lequel se trouvent les personnes qui y entrent. Le purgatoire est un lieu de grande souffrance. Certains niveaux du purgatoire ne sont pas différents de l’enfer. La seule différence est qu’il y a un espoir de sortir du Purgatoire, au plus tard à la fin des temps. Au Jugement dernier (la fin des temps), toutes les âmes restant dans le Purgatoire pourront sortir et trouveront le salut dans le ciel. De l’enfer, d’autre part, il n’y a aucun espoir de s’échapper, puisque l’enfer est éternel. Certaines personnes qui méritent l’enfer seront sauvées. Elles vont au purgatoire grâce à un bon travail ou grâce à la prière.

Le sacrement du baptême et de la sainte communion scelle les âmes d’un signe. Ceux qui se détournent de Dieu au moment de leur mort et qui rejettent sa miséricorde se retrouvent en enfer. Jusqu'à la fin, jusqu'au dernier moment, Dieu leur donne la possibilité du salut. Peu importe la gravité des péchés commis par un pécheur, il peut se sauver jusqu'au dernier moment de sa vie. Celui qui sera condamné est celui qui au dernier moment rejette complètement Dieu.

J’ai eu l’occasion de parler à deux membres de ma famille qui souffraient là-bas et j’ai reçu le cadeau de savoir à quoi ressemblait le Purgatoire. L’un d’eux m’a dit : « Combattez pour le paradis, parlez du Purgatoire, parlez-en dans vos sermons ». Un des prêtres m’a dit ce que je devais dire. Il a regretté qu’il n’ait lui-même rien dit sur ce qui nous attend dans la vie à venir et que, par ses mauvais choix, il avait gâché sa vie. Il a souligné à quel point les âmes du Purgatoire étaient reconnaissantes pour chacune des prières que nous leur adressons.
Néanmoins, il a attiré l’attention sur le fait que ces prières et les messes offertes pour l’intention de ces âmes les aident dans la même mesure qu’eux-mêmes les ont valorisées tout au long de leur vie.
C’est une expérience incroyable : les âmes du purgatoire savent qui prie pour elles, mais elles ne peuvent malheureusement rien faire pour s’aider elles-mêmes. La Sainte Messe a le plus grand pouvoir !

Les âmes du Purgatoire qui se rapprochent de plus en plus du ciel se sentent constamment plus lumineuses et en voient davantage – elles voient la perspective de se rapprocher du ciel. Les âmes du purgatoire aspirent puissamment à être en présence de Dieu. Ce désir provoque une douleur profonde. Ce qui contribue à la douleur, c’est le souvenir de toutes les occasions perdues si elles avaient reçu la communion, si elles avaient récité une prière ou fait du bon travail. Cette douleur est le regret des occasions manquées de faire le bien … Chaque visite de la Sainte Vierge aux âmes du purgatoire est un grand répit pour elles. Ces âmes tirent le plus grand soulagement de leurs souffrances lors des fêtes mariales. De très nombreuses âmes (le plus grand nombre) sont libérées du purgatoire le jour de Noël, parce que Jésus est descendu spécialement sur la terre pour notre Salut. La Toussaint est également un jour de grande " amnistie".

Pendant tout ce temps, je rêvais du paradis, où je voyais de loin la lumière et des bribes de la vie céleste qui m’attirait si fort. Je voulais déjà y aller. C’est à ce moment-là que le Seigneur Jésus m’est apparu sous une forme humaine et corporelle. Je voulais lui demander quand j’irais au paradis. Je savais que cela dépendait entièrement de la grâce et que je correspondait mal à la grâce, même si je savais aussi que ma confession de foi et ma demande de miséricorde n’étaient pas vaines de sens. J’ai eu très envie d’aller au paradis et j’ai ensuite entendu ces mots : "Je vais vous renvoyer sur la terre". Alors j’ai commencé quelque chose comme un débat avec le Seigneur Jésus, parce que je ne voulais pas retourner sur terre – tout était si merveilleux là où j’étais ! Le Seigneur Jésus a dit: " Oui, je sais que vous voulez être ici, car je veux la même chose – que vous soyez ici avec moi dès que possible. Je veux que chaque âme soit heureuse ici avec moi et qu’elle soit là le plus tôt possible. Mais votre mission sur terre n’est pas encore terminée".
"Vous devez encore beaucoup souffrir, beaucoup prier et beaucoup aimer pour que beaucoup plus d’âmes viennent à Moi". Le Seigneur Jésus a une sensibilité et une délicatesse incroyables qu’il est impossible de décrire ! Alors je lui ai répondu : Non!, mais Jésus a poursuivi: "Retournez et parlez de ce que vous avez vu. Dites leur à quel point J’aime chaque âme.
Dites-leur que Je souhaite que chaque âme soit heureuse et immergée en moi. Dites à tout le monde combien J’attends chacun. Dites-leur comment ils peuvent Me rencontrer, vrai et vivant sur terre. Tout comme vous me voyez maintenant, alors tout le monde peut me rencontrer dans la Sainte Communion. Je vous attends tous à la Sainte Messe.
Ne vous inclinez pas lorsque mon prêtre lève l’hostie lors de la Consécration ; ne fermez pas les yeux, mais regardez-moi parce que Je vous regarde depuis cette hostie. Je regarde votre vie, Je vous vois, Je vous regarde avec amour et Je viens avec amour vers ceux qui Me reçoivent avec amour, pour remplir leurs âmes de Ma miséricorde et du pouvoir de lutter contre le mal. Parlez-leur de ceci."

Après cette dernière conversation avec le Seigneur Jésus, il m’a renvoyé sur terre (...).


Diverses personnes ayant survécu à la mort clinique, sont revenues à la vie sans vision. D’autres ont eu des visions du mal. Ces personnes se souviennent de ce que Dieu veut qu’elles se souviennent : ce dont elles ont besoin ou ce qu’elles peuvent et doivent partager avec les autres. Une personne ne se réveille pas de la mort clinique simplement parce qu’elle veut se réveiller, mais parce que Dieu le veut. C’est Dieu qui gouverne le monde entier. Personne ne peut vivre une seconde de plus que ce que Dieu a prévu pour eux. Donc, s’ils subissent l’expérience de la mort clinique, ce doit être dans les plans de Dieu pour eux. Cela ne dépend d’aucun homme de ce qu’il pourrait voir ou des visions qu’il pourrait avoir lors de la mort clinique.
L’intégrisme est un refuge pour la misère parce qu’il offre un sursaut d’espérance à ceux qui n’ont rien.
Que leur mal disparaisse, et l’intégrisme perdra ses troupes. L'Abbé Pierre
Vis vraiment chaque instant. Fais-le meilleur. Aime-le. Chéris-le. Fais-le beau, bon pour toi-même et pour Ton DIEU. Ne néglige pas les petites choses. Fais-les avec Moi, doucement. Fais de ta maison un Carmel où Je puisse Me reposer. Jésus, Premier Cahier d'Amour

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Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

Message non lu par zelie » mer. 08 janv. 2020, 8:53

Bonjour,
à vous tous forumeurs et visiteurs, tous mes voeux de lumière, de paix, d'amour et de protection de notre Papa du Ciel pour l'an de grâces 2020 qui nous est offert par la Miséricorde Divine, pour nous permettre de continuer à grandir spirituellement.

Aujourd'hui, un deuxième post sur la puissance du chapelet de la Miséricorde sur les mourants, suite à celui consacré au Père Wieslaw il y a un mois.

Cette fois nous découvrons le Père Vladimir Ghika, bienheureux depuis 2013. Etant mort un 16 mai, il est fêté ce jour-là.
Image
Petit-fils du Prince Grigore de Moldavie (Hospodar (prince régnant)), chrétien orthodoxe, il se convertit au catholicisme en 1902, à Paris, à 29 ans, suite à ses études en France. Devenu docteur en théologie puis prêtre, il obtient du Pape de célébrer la messe selon les deux rites, romain et byzantin. En ce sens, il se place comme un "pont oecuménique" entre chrétiens d'orient et d'occident.
Après avoir fondé des oeuvres de charité en Roumanie, en particulier un lazaret pour les malades du choléra, il devient diplomate du Saint-Siège et voyage beaucoup.
Lorsque la seconde guerre mondiale éclate, il demande à retourner dans son pays, la Roumanie, à Bucarest, et redevient un simple prêtre. C'est là qu'il sera arrêté en 1952, à 79 ans, par la police communiste alors en place, et mourra en détention après des tortures inimaginables (torturé, battu au sang, privé de sommeil, maculé d'excréments, ...). Il s'éteint à l'âge de 80 ans.
Pour plus de détails sur sa vie : https://fr.wikipedia.org/wiki/Vladimir_Ghika

C'est un martyr inconnu de notre foi. Je trouve -personnellement- qu'il a cette particularité indéfinissable aux hommes de prière, d'avoir le mot qui tombe juste, propre aux Pères du désert.
Je suis tombée sur une citation magnifique de lui qui m'a poussé à revenir à Sainte Faustine :

"La Miséricorde descend au-dessous du Néant, dans le Mal, dans ce qui n'aurait pas dû être, pour quelque chose de plus inouï qu'une création. "

C'est très, très beau, et sous ses airs suaves, incroyablement puissant.
Ca m'a parlé et je trouvais que cela entrait en résonance avec les propos du Père Wieslaw sur la Miséricorde, ou sur les propos d'une Faustine ou d'un Marcel Van, sur les pécheurs, et en particulier sur les mourants.

Le Père Vladimir dit aussi, -et c'est d'autant plus parlant de sa vie de prière qu'il n'avait pas pu lire Sainte Faustine- :

"Si rien de ce que je fais, mon Dieu, n'échappe à votre Jugement, rien de ce que je traverse n'est étranger à votre Miséricorde et à votre Amour".

Cela prend tout son sens et rejoint ce que disais le Père Wieslaw (voir post ci-dessus) à la lumière du journal de sainte Faustine :

1541 : Ma fille, incite les âmes à dire ce chapelet que je t’ai donné ! Il me plaît de leur accorder tout ce qu’elles me demanderont en disant ce chapelet. Lorsque les pécheurs endurcis le réciteront, j’emplirai leur âme de paix et l’heure de leur mort sera heureuse. Ecris cela pour les âmes affligées : Lorsque l’âme verra ses péchés et en mesurera le poids, lorsque se dévoilera à ses yeux l’abîme de la misère dans laquelle elle s’est plongée, qu’elle ne désespère pas mais qu’elle se jette avec confiance dans les bras de ma miséricorde, comme l’enfant dans les bras de sa mère bien-aimée. Ces âmes-là ont la priorité sur mon cœur empli de pitié, elles ont la priorité sur ma miséricorde. Dis-leur qu’aucune âme faisant appel à ma miséricorde n’a été déçue ni n’a éprouvé de honte. Je me complais particulièrement dans l’âme qui fait confiance à ma bonté. Ecris : Si l’on récite ce chapelet auprès d’un agonisant, je me tiendrai entre le Père et l’âme agonisante, non pas en tant que Juge juste, mais comme Sauveur miséricordieux. »


687 : A un certain moment, passant par le couloir conduisant à la cuisine, j’entendis ces paroles dans mon âme : « Dis constamment ce chapelet que Je t’ai enseigné. Quiconque le dira sera l’objet d’une grande miséricorde à l’heure de sa mort. Les prêtres le donneront aux pécheurs comme une ultime planche de salut. Même le pécheur le plus endurci, s’il récite ce chapelet une seule fois, obtiendra la grâce de Mon infinie miséricorde. Je désire que le monde entier connaisse Ma miséricorde.; Je veux répandre mes grâces inconcevables sur les âmes qui ont confiance en ma miséricorde. »


810 : Le lendemain après-midi en entrant dans la salle, je vis une personne mourante et j’ai appris que l’agonie avait commencé pendant la nuit. J’ai constaté que c’était au moment où l’on me demandait des prières. Tout à coup, j’entendis dans mon âme une voix : « Dis ce chapelet que Je t’ai appris ! » Je courus chercher mon chapelet et je m’agenouillai près de l’agonisante et je commençai avec toute l’ardeur de mon esprit à dire ce chapelet. Soudain la moribonde ouvrit les yeux, elle me regarda et je n’eus pas le temps d’achever le chapelet qu’elle était morte dans une étrange paix. Je priais ardemment le Seigneur de tenir la promesse qu’Il m’avait faite pour la récitation de ce chapelet. Le Seigneur me fit connaître que cette âme avait reçu la grâce que le Seigneur m’avait promise. Cette âme était la première qui ait obtenu la promesse du Seigneur. Je sentais comment la force de la miséricorde entourait cette âme.

811 : En rentrant dans ma solitude, j’entendis ces mots : « A l'heure de la mort, je défends comme ma propre gloire chaque âme qui récite ce chapelet elle-même, ou bien si d’autres le récitent près de l’agonisant, -l’indulgence est la même. Quand on récite ce chapelet auprès de l’agonisant, la colère divine s’apaise, la miséricorde insondable s’empare de son âme et les entrailles de ma miséricorde sont émues par la douloureuse passion de Mon Fils. »
Oh ! Si tous connaissaient combien est grande la miséricorde du Seigneur; comme nous avons tous besoin de cette miséricorde, surtout à cette heure décisive !


848 : Soudain en disant ce chapelet, j’entendis une voix : « Oh ! Quelles grandes grâces j’accorderai aux âmes qui diront ce chapelet, les entrailles de Ma miséricorde sont émues pour ceux qui disent ce chapelet. Inscris ces mots, ma fille, parle au monde de ma miséricorde, que l’humanité entière apprenne à connaître mon insondable miséricorde. C’est un signe pour les derniers temps, après viendra le jour de la justice. Tant qu’il en est temps, que les hommes aient recours à la source de Ma miséricorde, qu’ils profitent du Sang et de l’Eau qui ont jailli pour eux ! » Ô âmes humaines, où chercherez-vous refuge au jour de la colère de Dieu ? Fuyez maintenant vers les sources de la miséricorde Divine. Oh! Quel grand nombre d’âmes je vois - je vois- elles ont adoré la Miséricorde Divine et elles vont chanter l’hymne de gloire dans l’éternité.



Et enfin, un paragraphe qui illustre bien que dans la prière, il ne faut jamais baisser les bras, quel que soit l'état de l'âme qui est confiée à nos prières, et qu'au-delà du "dire", c'est aimer que Dieu nous demande :

1035 : Ce soir, mourait un homme jeune encore, mais dans de grandes souffrances. J’ai commencé à son intention le chapelet que m’ a enseigné le Seigneur. Je l’ai dit en entier, mais l’agonie se prolongeait, j’ai voulu commencer la Litanie des Saints, mais tout à coup, j’entendis ces paroles : « Récite le chapelet ». Je compris que cette âme avait particulièrement besoin de l’aide de la prière et d’une grande miséricorde. Je me suis alors enfermée dans ma chambre et je suis tombée en croix devant Dieu, et j’ai imploré Sa miséricorde pour cette âme. Alors j’ai ressenti l’immense majesté de Dieu et Son immense Justice. Je tremblais de peur, mais je n’ai cessé de supplier Dieu d'accorder sa miséricorde à cette âme et j’ai pris la croix de ma poitrine, celle de mes vœux, et je l’ai posée sur la poitrine de l’agonisant, et j'ai dit au Seigneur : « Jésus, regarde cette âme avec le même amour que celui avec lequel tu as regardé l’holocauste que j'ai fait le jour de mes vœux perpétuels et par la force de la promesse que tu m'as faite envers les agonisants qui invoqueront ta miséricorde pour eux. » L’agonisant cessa de souffrir et mourut en paix. Oh ! Combien nous devrions prier pour les agonisants; profitons de la miséricorde tant que c'est le temps de la pitié.





Je profite du fait que le thème est celui du chapelet de la Miséricorde pour faire une petite mise au point :
Je vois souvent passer, à l'écrit ou sur le web, des versions modifiées ou amputées du Chapelet de la Divine Miséricorde*. Donc je me permets de publier ici le chapelet tel qu'il a été demandé par Jésus dans le journal de Sainte Faustine, car chaque mot à son importance. En particulier, on ne dit pas "ayez pitié de nous", mais "sois miséricordieux pour nous ...." :
Je mets juste avant le paragraphe précédent, qui donne une bonne idée de la puissance de ce chapelet :

474 : Le lendemain, vendredi 13 novembre 1935 :
Le soir, quand j’étais dans ma cellule, j’ai vu un ange, l’exécuteur de la colère de Dieu. Il était en robe claire, la face rayonnante, une nuée sous les pieds, de cette nuée sortaient la foudre et des éclairs jusqu'à ses mains, et de sa main ils sortaient et touchaient seulement alors la terre. Lorsque je vis ce signe de la colère de Dieu qui devait frapper la terre, et surtout un certain endroit, que je ne puis nommer pour de bonnes raisons, j’ai commencé à prier l’ ange, pour qu’il s’arrête quelques instants, et le monde fera pénitence. Mais ma demande n’était rien face à la colère de Dieu. A ce moment, j’ai aperçu la Très Sainte Trinité. La grandeur de Sa Majesté me pénétra profondément et je n’osais plus répéter mes supplications. Au même instant, je sentis en mon âme la force de la grâce de Jésus qui habite mon âme; au moment où je pris conscience de cette grâce, à l'instant même j’ai été enlevée devant le trône de Dieu. Oh ! qu’ Il est grand, notre Seigneur et inconcevable est Sa sainteté.
Je ne vais pas tenter de décrire cette grandeur, car bientôt nous Le verrons tous, tel qu’ Il est. J’ai commencé à supplier Dieu pour le monde, par des paroles entendues intérieurement.

475 : Alors que je priais ainsi, j’ai vu l’impuissance de l’ ange qui ne pouvait accomplir la juste punition qui revient de plein droit au péché. Je n’avais jamais encore prié avec tant de force intérieure. Voilà les paroles par lesquelles je suppliais Dieu :
« Père Eternel, je T'offre le Corps et le Sang, l’ Âme et la Divinité de Ton Fils bien-aimé, Notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier. Par Sa douloureuse Passion, sois miséricordieux pour nous. »

476 : Le lendemain matin, en entrant dans la chapelle, j’ai entendu intérieurement ces paroles : « Chaque fois que tu entres à la chapelle, récite tout de suite la prière que je t’ai apprise hier. »
Lorsque j’ai récité cette prière, j’entendis ces paroles dans mon âme :
"Cette prière sert à apaiser Ma colère. Tu vas la réciter pendant neuf jours, sur un chapelet, de la manière suivante :

d'abord tu diras un "Notre Père",
un "Je vous salue Marie",
et le "Je crois en Dieu";

puis sur les grains du "Notre Père", tu vas dire les mots suivants :
"Père Eternel, je T'offre le Corps, le sang, l’ Âme et la Divinité de Ton Fils Bien-Aimé , Notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier".

Sur les grains du "Je vous salue Marie", tu diras les mots suivants :
"Par Sa douloureuse Passion, sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier."

A la fin, tu réciteras trois fois ces paroles : "Dieu Saint, Dieu fort, Saint Immortel, ayez pitié de nous et du monde entier".

On m'a appris, à la fin, à dire aussi 3 fois : "Jésus, j'ai confiance en toi."



*Des soi-disants "Journal de Sainte Faustine" estampillés "intégral" sont publiés sur le web, mais en fait ils sont remaniés, réécrits, ou disgracieusement résumés. Défigurés, vidés de leur précision. Attention à ces publications. Sur un point aussi important, un retour à la source est de loin préférable.
L’intégrisme est un refuge pour la misère parce qu’il offre un sursaut d’espérance à ceux qui n’ont rien.
Que leur mal disparaisse, et l’intégrisme perdra ses troupes. L'Abbé Pierre
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Message non lu par zelie » jeu. 09 janv. 2020, 20:22

Pour mieux connaître ce bienheureux Vladimir Ghika, qui de prince devint prêtre puis martyr inconnu et oublié sous un régime communiste.

Ses pensées ont été regroupées dans un ouvrage : Pensées pour la suite des jours, dont voici le PDF : http://rdlvgc01.fr/_media/1962-ghika-vl ... -07-16.pdf

On dirait des apophtegmes des Pères du désert.
Bonne lecture à tous!
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Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

Message non lu par Cinci » dim. 12 janv. 2020, 0:40

Salut Zélie,

Dans le chapelet de la miséricorde, je dis les deux prières suivantes, une première au début :

Tu as expiré Jésus, mais une source de vie a jailli
pour les âmes, et l'océan de miséricorde s'est
ouvert au monde entier. Ô source de vie,
insondable miséricorde divine, enveloppe le
monde entier, Ô sang et eau, qui avez jailli
du coeur sacré de Jésus tel une source de
miséricorde pour nous, j'ai confiance en vous !


[Notre Père, Je vous salut Marie, Profession de foi ... Père éternel, je t'offre le corps et le sang, l'âme et la divinité de ton Fils Bien-Aimé, Notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier. Par sa douloureuse Passion, sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier (dix fois) ... Dieu Saint, Saint Fort, Saint Immortel, Prends pitié de nous et du monde entier (3 fois)

... et une dernière pour clore le chapelet :

Dieu éternel, en qui la miséricorde est sans fin
et le trésor de compassion inépuisable,
regardez-nous avec bonté et augmentez
votre miséricorde en nous, afin que, dans
les moments difficiles, nous ne désespérions
ni ne nous découragions, mais nous nous
soumettions avec une grande confiance
à votre sainte volonté qui est amour et
miséricorde.

Amen.

J'ai trouvé le texte de ces prières chez un prêtre catholique et missionnaire aux Indes et qui était de passage chez nous l'été dernier. Ces paroles se trouvent sans doute ailleurs. Je ne sais pas, je n'ai pas vérifié. Je les trouve pleine de sens.

:)

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Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

Message non lu par zelie » dim. 12 janv. 2020, 9:48

Merci infiniment Cinci de ce magnifique partage! On ne saura pas si ces paroles sont du prêtre évoqué, mais elles sont indubitablement d'une personne ayant une authentique vie de prière, d'une de ces petites lumières qui nous montrent le chemin pour aller plus aisément vers la Grande Lumière de Jésus.
Pour ma part, je les adopte.

Que cela profite à tous!
En Christ,
Zélie
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Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

Message non lu par zelie » dim. 19 janv. 2020, 9:44

Petit journal de Sainte soeur Marie-Faustine Kowalska, page 206, paragraphe 473, sur le chapelet de la Miséricorde évoqué ci-dessus :

(Jésus répond à une sollicitation de Soeur Faustine : )
"Obtenir par la prière la Miséricorde pour le monde, - c'est une grande et belle pensée, prie beaucoup afin d'obtenir la Miséricorde Divine pour les pécheurs".
Jésus demande que cette prière, ce chapelet, soit prié en tout temps, pas seulement durant la semaine de la Miséricorde.

La puissance de la prière, (pas seulement pour les morts), s'illustre bien ici : Saint Faustine nous rappelle la définition même de la prière en début de citation (en gras).

480 : 29 septembre, fête de Saint Michel Archange :
Je suis unie intérieurement à Dieu. Sa présence me pénètre jusqu'au fond de moi-même et elle me remplit de paix, de joie et d'étonnement. Après de tels moments de prière, je suis remplie de force, d'un étrange courage pour souffrir et combattre, rien ne m'effraie, même si le monde entier était contre moi ; toutes les contrariétés ne touchent que la surface, elles n'ont pas accès aux profondeurs, car Dieu y demeure, Il me fortifie, Il me remplit. Tous les pièges de l'ennemi se brisent à Ses pieds. En ces moments d'union, Dieu me soutient de Sa puissance, ; cette puissance se transmet à moi, et elle me rend capable de L'aimer. L'âme n'arrive jamais à cet état par ses propres efforts. Au commencement de cette grâce intérieure, la peur me remplissait, et j'ai commencé à m'y diriger, c'est-à-dire à céder à la crainte, mais le Seigneur me fit rapidement comprendre à quel point cela lui déplaisait. Ca aussi Il l'a fait seul, me donner la paix.
Presque chaque fête de la Sainte Eglise me donne une plus connaissance de Dieu et une grâce particulière, c'est pourquoi je me prépare à chaque fête en étroite union à l'esprit de l'Eglise. Quelle joie d'être une fidèle enfant de l'Eglise. Oh! comme j'aime la Sainte Eglise et tous ceux qui y vivent, je les considère comme les membres vivants du Christ, qui est leur tête. Je brûle d'amour avec ceux qui aiment, je souffre avec ceux qui souffrent, la douleur me consume à la vue des âmes froides et ingrates; alors je tâche que mon amour de Dieu soit tel qu'il fasse réparation pour ceux qui ne L'aiment pas, qui n'ont pour leur Sauveur qu'une noire ingratitude.
(...Sainte Faustine s'offre comme "offrande suppliante" (...)
Ô mon Dieu, comme je désire que les âmes sachent que Tu les a créées à cause de Ton Amour inconcevable; Ô mon Créateur et Seigneur, je sens que j'écarterai le voile du Ciel pour que la terre ne doute pas de Ta bonté.

Jésus guide intuitivement Sainte Faustine sur le chemin de cette sainteté qui passe par une vie prière :
477 : Le silence est un glaive dans le combat spirituel, une âme bavarde n'arrivera jamais à la sainteté. Le glaive du silence coupera tout ce qui voudrait s'accrocher à l'âme. Nous sommes sensibles en ce qui concerne la parole, et sensibles, nous voulons immédiatement répondre, sans nous demander si c'est la Volonté de Dieu, pour nous, de parler. L'âme silencieuse est forte ; si elle persévère dans le silence, aucune contrariété ne la touchera. L'âme silencieuse est capable de s'unir à Dieu de la façon la plus profonde, elle vit presque toujours sous l'inspiration du Saint-Esprit ; dans l'âme silencieuse, Dieu agit sans rencontrer d'obstacle.
L’intégrisme est un refuge pour la misère parce qu’il offre un sursaut d’espérance à ceux qui n’ont rien.
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Message non lu par zelie » ven. 20 mars 2020, 12:46

Puisqu'à travers nos errances et nos imprudences, Dieu, notre Père, nous permet un temps de jeûne et de prière spécial cette année, je reviens pour continuer ce fil et partager quelques lectures; je continue avec Sainte Faustine, puisque le fil était en cours sur le thème de la Miséricorde.

Visions de Sainte Faustine relatées dans son journal le jour de la Fête-Dieu 1935 et les jours suivants :

Sainte Faustine est en extase et compose la prière/texte suivante :
440 :
Ô mon Créateur et Sauveur,
voilà tout mon être.
Dispose de moi selon Ton divin plaisir, d'après Tes éternels dessins et Ton insondable miséricorde.
Que toute âme sache comme est bon le Seigneur, qu'aucune âme n'aie peur de vivre en son intimité, ni ne s'excuse de son indignité, ni ne remette à plus tard les invitations divines, car cela ne plaît pas au Seigneur.
Il n'y a pas d'âme plus misérable que la mienne, je me connais véritablement et je m'étonne que la majesté de Dieu se soit ainsi abaissée.
Ô éternité, il me semble que tu seras trop courte pour exprimer l'infinie miséricorde du Seigneur.

441 : Le tableau de Kazimirowski, (le fameux tableau du Christ de la Divine Miséricorde demandé par Jésus à Sainte Faustine) est exposé dans la chapelle du couvent :
(...) quand ce tableau était exposé sur l'autel pendant la procession de la Fête-Dieu, quand le prêtre y déposa le Très-Saint Sacrement et que le choeur commença à chanter, les rayons de l'image traversèrent la Sainte Hostie et se répandirent sur le monde entier. Alors j'entendis ces paroles : "par toi, comme par cette Hostie, les rayons de la miséricorde s'étendront sur le monde." A ces mots, une grande joie envahit mon âme.

Ces paroles, que Jésus dit à Sainte Faustine, il nous les dit à nous aussi, à chacun d'entre nous, comme évoqués plusieurs fois au fil des messages de ce fil.
Ces mots rappellent d'autres révélation, dont celle à un prêtre dans les posts juste au-dessus de celui-ci. Jésus appelle à prier le Chapelet de la Miséricorde pour accompagner les mourants et durant les temps d'une certaine pénibilité. Il appelle aussi, comme ici, à l'Adoration, qui pour chacun est un temps de silence, de contemplation et d'union au Coeur de Jésus. Pour Sainte Faustine, les choses vont un peu plus loin :

443 :
Quand je suis venue à l'Adoration, un recueillement intérieur me saisit immédiatement et j'aperçus Jésus attaché à un poteau, dépouillé de ses vêtements, et tout de suite la flagellation commença. J'ai vu quatre hommes, qui, tour à tour, frappaient le Seigneur avec des fouets. Le coeur me manquait en regardant ce supplice. Le Seigneur me dit alors ces paroles : "Je souffre encore une plus grande douleur que celle que tu vois." Et Jésus me fit connaître pour quels péchés il s'est soumis à la flagellation, ce sont les péchés d'impureté. Oh! Combien Jésus a-t-il souffert moralement quand il se soumit à la flagellation!

Il me dit alors : "Regarde et vois le genre humain dans son état actuel."
Et au même instant, je vis des choses horribles : les bourreaux abandonnèrent Jésus et d'autres personnes procédèrent à la flagellation, elles saisirent les fouets et frappèrent le Seigneur sans miséricorde. C'étaient des prêtres, des religieux, des religieuses et les plus hauts dignitaires de l'église, ce qui m'a bien étonnée; il y avait aussi des laïcs d'âges divers et de divers états -ils exerçaient toute leur colère sur l'innocent Jésus. Voyant cela, mon coeur tomba dans une sorte d'agonie. Quand les bourreaux Le frappaient, Jésus se taisait et regardait au loin. Mais quand ces âmes dont j'ai parlé plus haut se mirent à Le flageller, Jésus ferma les yeux et un gémissement sourd, mais terriblement douloureux, s'exhala de son Coeur. Et le Seigneur me fit connaître en détail la gravité de la méchanceté de ces âmes ingrates : "vois-tu, c'est là un supplice plus douloureux pour moi que la mort.
Alors mes lèvres se turent elles aussi et j'ai commencé à ressentir en moi-même l'agonie, et je sentais que personne ne pourrait me consoler, ni m'arracher à cet état, sinon Celui qui m'y avait mise.

Le Seigneur me dit alors : "Je vois la douleur sincère de ton coeur, qui a apporté un immense soulagement à Mon Coeur. Regarde et console-toi" :
Alors j'ai vu Jésus cloué à la Croix. Il était suspendu à la Croix depuis un moment, quand je vis toute une légion d'âmes crucifiées comme Lui. Et je vis une deuxième légion d'âmes et une troisième légion d'âmes. La deuxième légion d'âmes n'était pas clouée à la Croix, mais les âmes tenaient fermement la Croix en main; la troisième légion n'était ni crucifiée, ni ne tenait fermement la Croix, mais ces âmes traînaient la Croix derrière elles et étaient mécontentes. Alors Jésus me dit : " Vois-tu, ces âmes qui me ressemblent dans les souffrances et les mépris, me ressembleront aussi dans la gloire; et celles qui sont le moins semblables à moi dans les souffrances et les mépris, seront aussi les moins semblables à moi dans la gloire".
Parmi les âmes crucifiées, le plus grand nombre étaient des âmes d'écclésiastiques; j'ai vu aussi, sur la Croix, des âmes que je connaissais, ce qui m'a causé une grande joie. Alors Jésus me dit : "Dans ta méditation de demain, tu vas réfléchir à ce que tu as vu aujourd'hui".


Rappelons-nous que le péché d'impureté est tout aussi protéiforme que les autres péchés, qu'il ne se limite pas à une conduite sensuelle. Même nos intentions peuvent être impures (et je ne fais pas exception à la règle juste parce que je le rappelle).

Que ce temps de carême unique soit une occasion d'enrichissement de nos vies de prière et un chemin de foi pour tous, en particulier pour nos frères durement touchés dans leur santé ou leur famille, et pour tous les personnels de santé, qui donnent énormément pour le bien de tous.
Que Dieu, notre Père, nous bénisse et nous garde, tous.
L’intégrisme est un refuge pour la misère parce qu’il offre un sursaut d’espérance à ceux qui n’ont rien.
Que leur mal disparaisse, et l’intégrisme perdra ses troupes. L'Abbé Pierre
Vis vraiment chaque instant. Fais-le meilleur. Aime-le. Chéris-le. Fais-le beau, bon pour toi-même et pour Ton DIEU. Ne néglige pas les petites choses. Fais-les avec Moi, doucement. Fais de ta maison un Carmel où Je puisse Me reposer. Jésus, Premier Cahier d'Amour

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zelie
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Re: Il te suffit de savoir que Je t'aime, toi, abandonne-toi...

Message non lu par zelie » mar. 24 mars 2020, 14:57

In Sinu Jesu, page 19 :
(Le moine irlandais, auteur du livre, prie à un moment où il ne peut se rendre devant le Saint-Sacrement puis Jésus lui répond par locution intérieure : )

Ô mon Jésus,
je me mets en esprit devant ton Visage Eucharistique pour T'adorer, pour réparer, pour Te dire tout ce que Ton Esprit d'Amour fera monter dans mon coeur.
Je viens Te regarder, je viens T'écouter.
Je viens recevoir de Toi tout ce que Ton Coeur ouvert désire me dire et me donner aujourd'hui.
Je te rends grâce de ce que Tu Te fais proche de moi.
Je loue Ta Miséricorde.
Je confesse la Puissance Rédemptrice de Ton Précieux Sang.
Amen.

Ô douce Vierge Marie,
je suis ton enfant.
Garde mes mains dans tes mains, et mon coeur dans ton coeur tout au long de ce jour et même pendant la nuit.
Je veux vivre et mourir ainsi.
Amen.


Celui qui veut chercher Mon Visage Eucharistique, celui qui veut s'approcher de Mon Coeur ouvert, n'est jamais loin du Tabernacle. Je transporte son esprit là où Je suis. J'accueille son désir de se tenir en Ma Présence. Je lui fais grâce de Ma Présence au plus intime de son âme. Là il Me trouvera, là il pourra M'adorer.

Ô Jésus,
je veux me rendre en esprit devant le Tabernacle où Tu es le plus délaissé et le plus oublié du monde.
Je veux aller là où personne ne T'adore,
là où personne ne s'incline devant Toi,
où Tu n'as que tes anges pour T'adorer et Te tenir compagnie.
Et pourtant, c'est un coeur humain que Tu désires, (et avant tout le coeur d'un prêtre).
Je Te donne le mien en offrande d'adoration et de réparation.

L’intégrisme est un refuge pour la misère parce qu’il offre un sursaut d’espérance à ceux qui n’ont rien.
Que leur mal disparaisse, et l’intégrisme perdra ses troupes. L'Abbé Pierre
Vis vraiment chaque instant. Fais-le meilleur. Aime-le. Chéris-le. Fais-le beau, bon pour toi-même et pour Ton DIEU. Ne néglige pas les petites choses. Fais-les avec Moi, doucement. Fais de ta maison un Carmel où Je puisse Me reposer. Jésus, Premier Cahier d'Amour

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