Aimer, c'est souffrir... Souffrit est-il aimer ?
Chez amis,
Quelle est votre expérience ? Jusqu'où êtes-vous prêts à souffrir ?
Jusqu'où êtes-vous déjà allé dans la souffrance pour Dieu ?
Et pourquoi acceptez-vous de souffrir ?
Tous les mystiques se frottent au mystère de la souffrance.
Même Cracboum !
Cher Cracboum,cracboum a écrit :Ma spiritualité est aussi abstraite intellectuellement qu'elle est ressentie, notamment dans le coeur. La première partie de ma vie ayant été marquée par la souffrance, j'en ai cherché et trouvé le sens dans la Croix, mais la Croix est aussi la porte qui fait communiquer le créé et l'Incréé, elle est le sceau du divin et le raison du créé. Elle est la Sagesse de Dieu et recèle la compréhension, et la contemplation, de tous les mystères , de Dieu et de la Création.
Ces propos n'engagent que moi.
En vous lisant, j'ai relevé 2 points. Je n'ai jamais pris le temps de vous interpeler à leur propos.
Je profite de ce fil pour les expliciter. Mais il est évident que vous n'êtes pas enfermés dans leur cadre.
1) L'origine de la souffrance,.... ne semble pas vous intéresser.
Pour ma part, elle entrée dans le monde avec la mort, suite au péché de l'homme.
Jésus les a empoignées l'une et l'autre.
En vainquant la mort, il a vaincu la souffrance.
En disant cela, j'exprime la conviction que la souffrance est de ce monde, et non pas du Royaume.
2) Vous parlez de l'amour comme d'un manque
Ce n'est pas mon expérience... même s'il y a bien un manque.
Pour moi, l'amour comble, déborde, comme la source jaillissante en vie éternelle dont Jésus parle à la samaritaine.
On en a tant qu'on a envie de le partager avec tous.
On a envie d'en donner toujours plus !
Et donc, on se tourne vers Jésus avec une énorme demande.
Un manque... mais c'est comme les gens riche : " on en veut toujours plus ".
Mais, en fait, ce qui est présent, c'est la joie.
Voilà.
Je vous laisse avec ces réflexions.
Cordialement,
Griffon.