L’humilité

[Ruth de Saint Jean]

Litanie de l’humilité
-Cardinal Merry del Val-

Jésus, doux et humble de cœur ! Écoute-moi!
Du désir d’être apprécié, libère-moi, Jésus!
Du désir d’être aimé, libère-moi, Jésus!
Du désir d’être proclamé, libère-moi, Jésus!
Du désir d’être célébré, libère-moi, Jésus!
Du désir d’être loué, libère-moi, Jésus!
Du désir d’être préféré, libère-moi, Jésus!
Du désir d’être consulté, libère-moi, Jésus!
Du désir d’être approuvé, libère-moi, Jésus!
Du désir d’être estimé, libère-moi, Jésus!

De la crainte d’être humilié, libère-moi, Jésus!
De la crainte d’être méprisé, libère-moi, Jésus!
De la crainte d’être renvoyé, libère-moi, Jésus!
De la crainte d’être rejeté, libère-moi, Jésus!
De la crainte d’être calomnié, libère-moi, Jésus!
De la crainte d’être oublié, libère-moi, Jésus!
De la crainte d’être ridiculisé, libère-moi, Jésus!
De la crainte d’être injurié, libère-moi, Jésus!
De la crainte d’être soupçonné, libère-moi, Jésus!

De l’amertume parce qu’on n’écoute pas mon opinion, libère-moi, Jésus!

Que les autres soient plus aimés que moi, fais, Jésus, que le désire!
Que les autres soient préférés à moi, fais, Jésus, que le désire!
Que les autres croissent dans l’opinion du monde et moi je diminue, fais, Jésus, que le désire!
Que les autres soient appelés à occuper des postes et moi je sois écarté, fais, Jésus, que le désire!
Que les autres soient loués et que personne ne fasse attention à moi, fais, Jésus, que le désire!
Que les autres soient préférés à moi en tout, fais, Jésus, que le désire!
Que les autres soient plus saints que moi, même si je me sanctifie dans mon possible, fais, Jésus, que le désire!

Prions:
Oh Jésus, tout en étant Dieu, tu t’es humilié jusqu’à la mort sur la croix pour être un exemple perpétuel qui confonde mon orgueil et mon amour propre; donne-moi d’apprendre et de suivre ton exemple, afin que je m’humilie sur terre pour être glorifié dans l’éternité avec toi. Amen

[etienne lorant]

Voyez comme il est grand, l'amour dont le Père nous a comblés :
il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu
- et nous le sommes.
Voilà pourquoi le monde ne peut pas nous connaître :
puisqu'il n'a pas découvert Dieu.
1jn 2,29. 3,1

Vraiment viennent s'opposer ici, d'un côté la grâce absolue, et de l'autre une déchéance quasi insupportable. Que nous dit Jean ? D'une part, l'amour de Dieu envers nous est extraordinaire, puisqu'en son Fils, Il nous a voulu Ses enfants - et nous le sommes. Mais le corollaire immédiat de cette découverte, c'est que le monde ne peut pas nous connaître, nous les enfants de Dieu, pour la simple raison que le monde n'a pas découvert Dieu.

Pour le moindre mal, cela fait de nous des exilés, enfants adoptifs qu'un Père que le monde refuse.

Mais pour le pire - du moins selon la raison, notre situation me paraît en même temps baroque et périlleuse. L'image qui s'impose à mon esprit est celle du funambule : devenus croyants, nous sommes devenus funambules. Nous marchons jour après jour sur un fil, et un fil qui nous place en équilibre entre plusieurs dimensions : ce qui est en bas, ce qui est en haut, ce qui est à gauche, ce qui est à droite. Et, en ce sens, je dirais que notre fil, c'est la foi, et notre équilibre, c'est la grâce.

Sans la foi et la grâce, lesquelles, loué soit Dieu !, nous sont octroyées généreusement, ce serait la chute - par la gauche ou la droite, mais de toute manière, ce serait la chute et une chute d'autant plus épouvantable que le fil de notre foi s'élève un peu plus à chaque pas !

Avec cette image, je comprends d'autant mieux la vertu de l'humilité, car sur le fil dont j'ai parlé, une fourmi ou une puce trouvent leur point d'équilibre beaucoup plus facilement qu'un homme. Et à côté de cette image du funambule, je ne peux qu'admirer la grandeur, la beauté, la vertu du risque de l'Amour : il faut bien nous rendre compte qu'à un certain niveau (notamment celui des martyrs), cette équilibre de la grâce tient complètement du miracle, et le miracle est le signe de l'impossible, impossible mais véritable : "pour l'homme ce n'est pas possible, mais rien n'est impossible à Dieu" !

[etienne lorant]

Dans "Ce qui reste de jour" (le Journal de Julien Green 1966-1972) - 16/5/1967

"Dans la seconde épître au Corinthiens, chapitre 10 verset 10, saint Paul nous dit l'impression qu'il fait: "Présence faible, élocution misérable". Il se sent beaucoup plus à l'aise et plus fort lorsqu'il écrit. Moïse bégayait, Jérémie aussi, c'est à ceux-là que Dieu a confié ses missions formidables".

Je me souviens bien de l'émoi de Moïse envoyé par Dieu à pharaon, et qui fait remarquer au Seigneur qu'il ne sait pas bien s'exprimer en parole. Pour Jérémie, je ne savais pas. Sur mon moteur de recherche biblique, j'ai cherché ce verset cité par Julien Green et, finalement, j'en ai retenu trois:

09 Je ne veux pas avoir l'air de vous effrayer par mes lettres.
10 « Les lettres, dit-on, ont du poids et de la force, mais sa présence physique est sans vigueur, et sa parole est nulle. »
11 Qu'on se rende alors bien compte de ceci : tels nous sommes en paroles par nos lettres quand nous ne sommes pas là, tels nous serons encore en actes quand nous y serons.

Saint Paul confirme ce qu'il dit dans une autre épître: "Ce qui est faible, voilà ce dont Dieu se sert pour renverser ce qui est fort"

[gerardh]

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Bonjour Etienne,

Je suis tout à fait d'accord.


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[etienne lorant]

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 12,14-21.

Les pharisiens se réunirent contre Jésus pour voir comment le faire périr.
Jésus, l'ayant appris, quitta cet endroit ; beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous.
Mais Jésus leur défendit vivement de le faire connaître.
Ainsi devait s'accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe :
Voici mon serviteur que j'ai choisi, mon bien-aimé en qui j'ai mis toute ma joie. Je ferai reposer sur lui mon Esprit, aux nations il fera connaître le jugement.
Il ne protestera pas, il ne criera pas, on n'entendra pas sa voix sur les places publiques.
Il n'écrasera pas le roseau froissé, il n'éteindra pas la mèche qui faiblit, jusqu'à ce qu'il ait fait triompher le jugement. Les nations païennes mettent leur espoir en son nom.

Jésus ne cherche pas l'affrontement direct avec les pharisiens. Il a beaucoup d'ennemis parmi les scribes, les pharisiens et les docteurs de la Loi, mais lui-même n'est l'ennemi de personne. Même lorsqu'il dénoncera avec force leurs dérives, il utilisera des arguments destinés à les faire réfléchir. La vérité, c'est que le Seigneur aime tous les pécheurs et entreprendra tout ce qu'il est possible afin d'en sauver quelques-uns. Ainsi s'accomplit la prophétie d'Isaïe où il est question du jugement, ce jugement qui apparaît à plusieurs endroits dans l'Evangile de Jean:
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 12,14-21.

Les pharisiens se réunirent contre Jésus pour voir comment le faire périr.
Jésus, l'ayant appris, quitta cet endroit ; beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous.
Mais Jésus leur défendit vivement de le faire connaître.
Ainsi devait s'accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe :
Voici mon serviteur que j'ai choisi, mon bien-aimé en qui j'ai mis toute ma joie. Je ferai reposer sur lui mon Esprit, aux nations il fera connaître le jugement.
Il ne protestera pas, il ne criera pas, on n'entendra pas sa voix sur les places publiques.
Il n'écrasera pas le roseau froissé, il n'éteindra pas la mèche qui faiblit, jusqu'à ce qu'il ait fait triompher le jugement. Les nations païennes mettent leur espoir en son nom.

Jésus ne cherche pas l'affrontement direct avec les pharisiens. Il a beaucoup d'ennemis parmi les scribes, les pharisiens et les docteurs de la Loi, mais lui-même n'est l'ennemi de personne. Même lorsqu'il dénoncera avec force leurs dérives, il utilisera des arguments destinés à les faire réfléchir. La vérité, c'est que le Seigneur aime tous les pécheurs et entreprendra tout ce qu'il est possible afin d'en sauver quelques-uns.

Ainsi s'accomplit la prophétie d'Isaïe où il est question du jugement, ce jugement qui apparaît à plusieurs endroits dans l'Evangile de Jean: « Jn 3, 19 Et le jugement, le voici : quand la lumière est venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises. »

En guérissant un aveugle-né, Jésus exercera à l’encontre des pharisiens un premier jugement et, si vous avez le goût des paroles fortes, que dîtes-vous de celles-ci :
Jn 9, 39 Jésus dit alors : « Je suis venu en ce monde pour une remise en question : pour que ceux qui ne voient pas puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles. »
Des pharisiens qui se trouvaient avec lui entendirent ces paroles et lui dirent : « Serions-nous des aveugles, nous aussi ? » Jésus leur répondit : « Si vous étiez des aveugles, vous n'auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites : 'Nous voyons !' votre péché demeure. »

Leur péché demeure, en effet, car ils ont bien assisté aux miracles et ils ont écouté Jésus, mais exactement comme Pharaon, au lieu d’admettre l’évidence (une évidence brille toujours comme une lumière), ils ont craint pour leur pouvoir et ils se sont endurcis.

Qu’importe, la vérité ne saurait être retenue ni contenue, elle ne peut que s’étendre, comme le fait la lumière et comme « l’eau emplit la mer » : les bénéficiaires en seront les nations païennes jusqu’au triomphe complet du jugement.

[etienne lorant]

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Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 6,6-11.
Un autre jour de sabbat, Jésus était entré dans la synagogue et enseignait. Il y avait là un homme dont la main droite était paralysée.
Les scribes et les pharisiens observaient Jésus afin de voir s'il ferait une guérison le jour du sabbat ; ils auraient ainsi un motif pour l'accuser.
Mais il connaissait leurs pensées, et il dit à l'homme qui avait la main paralysée : « Lève-toi, et reste debout devant tout le monde. » L'homme se leva et se tint debout.
Jésus leur dit : « Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal ? de sauver une vie, ou de la perdre ? »
Alors, promenant son regard sur eux tous, il dit à l'homme : « Étends ta main. » Il le fit, et sa main redevint normale.
Quant à eux, ils furent remplis de fureur et ils discutaient entre eux sur ce qu'ils allaient faire à Jésus.

En une autre occasion et dans des circonstances semblables (Luc 13, 14), un chef de synagogue s'indigne: "Il y a six jours pour travailler; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat». Et il assimile ainsi l'état de santé comme les soins, à un travail. Et donc, e jour du sabbat étant le jour de repos, il n'est pas permis ce jour-là d'être malade ni au malade de prendre son médicament ! Une règle élevée à un tel niveau de rigidité touche véritablement à l'absurde, et dans l'Evangile d'aujourd'hui, Jésus ne manque pas de relever l'incongruïté d'un tel jugement: « Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal ? de sauver une vie, ou de la perdre ? » Ce dernier trait me rappelle une autre Parole adressée aux Pharisiens : "J'ai multiplié sous vos yeux les oeuvres bonnes de la part du Père. Pour laquelle voulez-vous me lapider ? » Mais, ce que je retiens de l'Evangile aujourd'hui, c'est d'abord l'humilité de Jésus. Il aurait pu répondre de bien des façons, et nul doute qu'un homme comme moi, à sa place en eût tiré parti pour ridiculiser mes adversaires. Or, Jésus va respecter l'objection des scribes et des pharisiens: il ne fera pas de "signe", car en réalité, c'est le malade lui-même qui accomplit le miracle: il étend la main et il est guéri. Démasqués jusque dans leurs pensées, les opposants de Jésus ne font cependant que manifester l'accomplissement des Ecritures:
"Cela arrive pour que se réalise la parole écrite dans leur loi : “Ils m’ont haï sans raison.”

[etienne lorant]

"Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement" (Mt 10:8)

Jésus vient d'envoyer ses disciples. Il leur a donné des instructions claires, afin qu'ils ne s'embarrassent pas de questions d'intendance, car pour tout ce dont ils auront besoin, Dieu pourvoira. Mais un autre danger les guette : de cesser d'être des 'serviteurs inutiles'. Non seulement serviteurs, mais serviteurs dont le maître aurait pu se passer. C'est difficile d'accepter cela? Sans doute un peu, car je connais au moins le cas d'un homme qui eût la vocation, devint prêtre, assuma de grandes charges... et puis se crut parvenu. Sorti de l'humilité de serviteur, il se découvrit de nombreux talents dont il pouvait faire un usage un peu plus 'rentable' selon le monde. Il quitta donc l'Église, au moment des bouleversements des années 70, débaucha une religieuse, eut un enfant d'elle, la quitta, devint un petit 'people' et devint un des "spécialistes des religions", qui ont une chaire d'université.

A sa sœur, demeurée simple catholique et fidèle à son catéchisme, il adresse des courriers comprenant de grandes coupures d'articles de journaux; il lui assure avoir toujours la foi, sauf pour ce qui concerne les miracles, la virginité de Marie, la Résurrection ... Sa grande intelligence lui a permis de conclure que le récit de la transfiguration est le symbole de la prière idéale, que les apparitions après la Résurrection sont seulement des visions de "type" mystique, etc.

Cependant, il a commencé de souffrir de certains reproches, notamment de cette religieuse défroquée qui ne prétend pas cesser de prier pour qu'il se repente et échappe au châtiment. Il lui en veut beaucoup, car elle l'a suivi partout, après avoir elle-même accepté de vivre sa condition, désormais épouse et mère, et catholique. Pour essayer de lui faire lâcher prise, il s'est entouré d'autres femmes, mais cela ne lui a servi à rien. A présent, il est à la retraite, mais il n'arrive pas à 'décrocher' de sa spécialité.Il semble - d'après sa sœur - "acharné à prouver que c'est lui qui a raison". Après avoir mené grand train, il a repris un nouveau poste, dans une autre université... mais une université du "troisième âge", cette fois. C'est beaucoup moins glorieux et les participants s'endorment parfois durant les exposés...

Voilà pourquoi il est excellent pour tout homme, car tout homme reçoit de Dieu des talents, de se répéter souvent que nous ne sommes que des serviteurs inutiles, des 'transmetteurs' du relais de la foi. Nous semons selon nos dons et je ne crois certes pas qu'un prince de l'Église ait la partie la plus belle du travail, car c'est celle où l'on est le plus exposé, et c'est donc celle qui exige le plus d'humilité. Jésus n'a-t-il pas insisté encore pour dire: "Celui qui veut être grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur"? C'est vraiment le service qui compte, et je prie de pouvoir continuer à donner ce que je peux, sans jamais croire que je peux mieux encore. C'est un service, c'est tout. Puisse le Seigneur me garder dans cette vérité, car on n'est jamais, en même temps, un instrument et celui qui emploie l'instrument...

[etienne lorant]

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 18,9-14.
Jésus dit une parabole pour certains hommes qui étaient convaincus d'être justes et qui méprisaient tous les autres :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L'un était pharisien, et l'autre, publicain.
Le pharisien se tenait là et priait en lui-même : 'Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes : voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce publicain.
Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne. '
Le publicain, lui, se tenait à distance et n'osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : 'Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis ! '
Quand ce dernier rentra chez lui, c'est lui, je vous le déclare, qui était devenu juste, et non pas l'autre. Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

De nouveau, deux types d'homme sont opposées dans cette parabole: l'un est persuadé d'être juste et sa dévotion prend nettement la forme de l'autosatisfaction. Que fera le Seigneur pour ce pharisien ? En réponse à sa prière, Il le fera descendre de son piédestal, il lui fera connaître la faim plus que le jeûne deux fois par semaine : car tel qu'il est au moment de cette scène, il n'a vraiment besoin de rien.

Par contre, l'autre personnage est intéressant: il reconnaît qu'il est pécheur, et sans doute qu'il se reproche de ne pas parvenir à changer de vie. De ne pas en avoir la force, d'être lâche devant ses mauvaises habitudes. En tant que publicain (si l'on remonte à l'origine de ce titre), il était traité de "collabo" par ses compatriotes et n'hésitait pas à collecter plus encore que ses maîtres romains l'exigeaient. Il n'ose même pas lever les yeux au ciel, tant il se sent indigne. "Aie pitié du pécheur que je suis !": il ne sait pas comment faire pour redevenir quelqu'un de respectable. Or, ce publicain, Dieu l'assistera, Il le rendra juste.

Dans le temple, peut-être le même jour, peut-être exactement au même moment, un autre 'grand croyant' ira déposer des pièces d'or en offrande, tandis qu'une pauvre veuve (à cette époque, "veuve" et "pauvre" étaient pratiquement des pléonasmes) a déposé dans le tronc beaucoup plus que l'autre : car ses deux piécettes représentent toute sa fortune - de quoi s'acheter un pain le soir !

Jésus voit tout cela - et bien d'autres choses encore, que l'Évangile ne rapporte pas. C'est la troisième personne, tout à fait remarquable, présente dans la scène décrite en ce jour: Jésus lui-même qui, je n'en doute pas, regarde par-dessus mon épaule et me souffle 'courage, courage !' dans l'oreille, car cette année, le changement d'heures m'a vraiment laminé...

[PriereUniverselle]

Prière pour demander l'humilité - Saint Albert le Grand

Seigneur Jésus-Christ, je crains de pécher contre toi ou contre le prochain
en simulant faussement une vie parfaite, ou en m'élevant au-dessus des autres avec singularité,
en jugeant témérairement ou encore par jactance ou par mensonge.
Apprends-moi donc le mépris de moi-même, la révérence que je dois à Dieu,
la peine qui est réservée au péché et la parfaite expression de la pénitence;
apprends-moi à pleurer et à m'accuser.

Dieu, sois-moi propice, moi qui suis un pécheur : qu'une sincère humilité,
tant de coeur qu'en paroles et en actes,
m'obtienne de redescendre justifié dans la demeure de ma conscience,
en attendant d'être exalté dans la demeure de gloire.
Amen.

[christiane]

L'humilité c'est accepter l'aide des autres, rendre à César ce qui appartient à César, être prompt à pardonner et difficile à offenser, être patient, aimer la paix, accepter la correction, admettre nos faiblesses, reconnaître ses torts, vivre pour servir et être reconnaissant.

Au travail

JOYCE MEYER

[mike.adoo]

Bonjour Christiane ,

J'accepte la correction ( j'ai corrigé mon dernier message !) et j'admets ma faiblesse en orthographe ; Oui , j'ai eu tort de ne pas mettre le féminin ...Avec beaucoup de patience , je vous pardonne tout en acceptant votre aide ...Et je vous suis reconnaissant de m'avoir signalé cette erreur grossière !
Donc , il ne me manque plus qu' à " vivre pour servir " et je serai enfin humble !


Pour rester dans le même ton , j'ai lu , hier , à propos du " Notre Père " , une phrase d'enfant qui m'a beaucoup plu : " Que votre volonté soit fête !" ....Ah.... ces enfants !!!

Avec de telles pensées , on ne peut que se lever de " bonheur " ! Surtout quand , derrière chaque femme , une mère veille !

(bon) ...Bonne journée

[Brindille]

Bonjour Mike.adoo
Je me suis permise de vous citer dans les "phrases qui marquent"...
Merci !

une phrase d'enfant qui m'a beaucoup plu : " Que votre volonté soit fête !" ....Ah.... ces enfants !!!
Avec de telles pensées , on ne peut que se lever de " bonheur " ! Surtout quand , derrière chaque femme , une mère veille !

[PaxetBonum]

Heureux celui que l'on trouve aussi humble au milieu de ses sujets que s'il était au milieu de ses supérieurs.

Heureux le serviteur qui reste toujours disposé à accueillir remarques et punitions.

Fidèle et prudent serviteur, celui qui, chaque fois qu'il en a offensé un autre, ne tarde pas à expier cet écart, intérieurement par le regret, extérieurement par l'aveu de sa faute et par des actes concrets de réparation.

St François d'Assise

[2emeJ]

L'humilité c'est accepter l'aide des autres, rendre à César ce qui appartient à César, être prompt à pardonner et difficile à offenser, être patient, aimer la paix, accepter la correction, admettre nos faiblesses, reconnaître ses torts, vivre pour servir et être reconnaissant.

Au travail

JOYCE MEYER

bonjour Christiane !j'adore votre petit texte .Je trouve que la plus belle qualité de l'univers c'est l'intelligence !! elle vient (dra) a bout de tous les problèmes de la terre...avec ce texte vous montrez la votre bonne soirée

[christiane]

Dans la crèche de Noël, il n'y avait qu'humilité : l'humilité de Marie, cette jeune fille toute simple qui a su dire oui et être la servante du Seigneur, et celle de Joseph qui demeure à sa place de serviteur.

Alors, choisissons l'humilité de la crèche et faisons de CHAQUE JOUR DE NOTRE VIE UN NOEL RENOUVELE.

PORTEZ VOUS BIEN !

Christiane