Date de mariage

[Marie2964]

Je regrette la simplicité d'autrefois où les gens se mariaient sans planifier une date spéciale, mais le faisaient tout simplement parce que c'était le moment dans la concrétisation de leur union, et ne choisissaient pas non plus un lieu spécial, comme aujourd'hui où les gens vont à 100 km de chez eux dans une jolie église de village, mais se mariaient simplement dans leur paroisse.

Bonjour Ademimo,

Je partage votre sentiment en réalité. Si ça ne tenait qu'à moi...

Marie.

[Fée Violine]

Je comprends votre raisonnement en ce qui concerne votre mariage. Je le comprends beaucoup moins en ce qui concerne votre baptême. Mais cela est à débattre avec celui qui célébrera les sacrements en question.

Bonjour Jean-Mic,

Qu'est-ce qui vous chagrine dans le fait de célébrer mon mariage le même jour que mon baptême? Je ne comprends pas ce qui vous "dérange" Jean-Mic ?

Marie, intriguée.

Pardon, je ne m'appelle pas Jean-Mic mais il me semble que ce n'est pas ça qu'il a dit.
Le baptême, étant l'entrée d'une nouvelle personne dans la communauté, a plus de sens si toute la communauté est présente.
Mais à mon avis le mariage aussi est un acte communautaire (c'est pourquoi le mariage à la mairie n'est valable que si les portes sont ouvertes).

[Jean-Mic]

C'est exactement ça !

Chacun des deux sacrements a une dimension publique et communautaire, c'est à dire qu'ils sont une annonce à tous, une bonne nouvelle, non pas une réjouissance individuelle, mais une Bonne Nouvelle du Christ. Toutefois, le public et la communauté visés ne sont pas exactement les mêmes.

Le mariage est annonce de la Bonne Nouvelle de l'Alliance, du mystère de l'union indissoluble du Christ et de l'Eglise. Le "public" visé est ici le monde, représenté par la famille et les amis des époux, où les époux seront appelés à vivre et proclamer, leur vie durant, ce mystère.
Le baptême est annonce de la Bonne Nouvelle du don de Dieu, du mystère de la filiation divine donnée aux hommes et vécue en Eglise. Le "public" visé est ici l'Eglise, représentée par la communauté paroissiale, au sein duquel le baptisé a grandi et continuera à grandir dans la foi.

Certes, célébrer un sacrement "dans l'intimité" se conçoit et n'altère pas sa validité, notamment dans tous les cas requis par l'urgence. Pourtant, ce ne peut se faire à la légère, par désintérêt des mondanités par exemple. Ce serait l'amputer de son inégalable dimension publique et communautaire.

[Marie2964]

C'est exactement ça !

Chacun des deux sacrements a une dimension publique et communautaire, c'est à dire qu'ils sont une annonce à tous, une bonne nouvelle, non pas une réjouissance individuelle, mais une Bonne Nouvelle du Christ. Toutefois, le public et la communauté visés ne sont pas exactement les mêmes.

Le mariage est annonce de la Bonne Nouvelle de l'Alliance, du mystère de l'union indissoluble du Christ et de l'Eglise. Le "public" visé est ici le monde, représenté par la famille et les amis des époux, où les époux seront appelés à vivre et proclamer, leur vie durant, ce mystère.
Le baptême est annonce de la Bonne Nouvelle du don de Dieu, du mystère de la filiation divine donnée aux hommes et vécue en Eglise. Le "public" visé est ici l'Eglise, représentée par la communauté paroissiale, au sein duquel le baptisé a grandi et continuera à grandir dans la foi.

Certes, célébrer un sacrement "dans l'intimité" se conçoit et n'altère pas sa validité, notamment dans tous les cas requis par l'urgence. Pourtant, ce ne peut se faire à la légère, par désintérêt des mondanités par exemple. Ce serait l'amputer de son inégalable dimension publique et communautaire.

Bonjour Jean-Mic,

Je suis désolée, je n'avais pas du tout compris cela.

Par contre je suis dubitative quant au terme que vous choisissez lorsque vous dites que choisir de célébrer un sacrement dans l'intimité est faire preuve d'une certaine légèreté... Ma démarche est toute contraire puisqu'elle va dans le sens du dépouillement. Je vais en parler à mon prêtre afin d'éclaircir les choses et de voir si on peut trouver un compromis si compromis il y a.

Bonne journée.

Marie.

[Marie2964]

Bonjour Jean-Mic,

Qu'est-ce qui vous chagrine dans le fait de célébrer mon mariage le même jour que mon baptême? Je ne comprends pas ce qui vous "dérange" Jean-Mic ?

Marie, intriguée.

Pardon, je ne m'appelle pas Jean-Mic mais il me semble que ce n'est pas ça qu'il a dit.
Le baptême, étant l'entrée d'une nouvelle personne dans la communauté, a plus de sens si toute la communauté est présente.
Mais à mon avis le mariage aussi est un acte communautaire (c'est pourquoi le mariage à la mairie n'est valable que si les portes sont ouvertes).

Bonjour Fée Violine,

Je pense avoir effectivement mal compris ce que Jean-Mic a dit.

Je vais en parler à mon prêtre afin d'éclaircir tout cela.

Merci en tout cas.

Bonne journée.

Marie.

[Foxy]

Bonjour Marie

Ce qui me titille un peu, c'est que vous semblez être seule à organiser votre mariage. Vous ne dites pas ce que votre conjoint souhaiterait et pourtant, c'est à deux qu'il doit se préparer d'abord.

Excusez moi si je suis indiscrète.

Bonne journée.

[Marie2964]

Bonjour Marie

Ce qui me titille un peu, c'est que vous semblez être seule à organiser votre mariage. Vous ne dites pas ce que votre conjoint souhaiterait et pourtant, c'est à deux qu'il doit se préparer d'abord.

Excusez moi si je suis indiscrète.

Bonne journée.

Bonjour Foxy,

Si j'utilise le pronom "je" au lieu de nous, c'est par simple paresse. Il est bien entendu que mon compagnon et moi sommes tombés d'accord sur le "format" de la cérémonie.

Marie.

[Jean-Mic]

Il est bien entendu que mon compagnon et moi sommes tombés d'accord sur le "format" de la cérémonie.

C'est l'essentiel !
Avancez tranquillement ensemble, et ne vous mettez pas martel en tête à cause de nos réflexions. Si vous êtes d'accord, et que le célébrant l'est aussi, qui sommes-nous pour y ajouter quelque chose.

Si j'utilise le pronom "je" au lieu de nous, c'est par simple paresse.

Sur ce point en revanche, soyez très-très attentive !!!
La paresse est un terrible ennemi du couple ! Lutter contre elle est un devoir de toutes les heures au sein du couple. Prenez les bonnes habitudes dès maintenant.
Je parie que ceux des lecteurs de ce fil qui connaissent les joies et les entraves de la vie de couple auront été interpelés par votre expression et se joindront à mon conseil quasi paternel.

[Marie2964]

Bonjour Jean-Mic,

Effectivement nous comptons bien mon compagnon et moi faire en sorte de suivre nos aspirations de célébration en accord avec le célébrant.

Je suis perplexe (je suppose encore avoir dû mal m'exprimer) mais il est évident que toutes les décisions dans mon couple se prennent à deux. Quel que soit le sujet.

Pour ma part, j'ai utilisé le pronom "je" sur ce fil par "mesure d'économie" linguistique. C'est tout. Il ne faut rien y voir d'autre.

Votre conseil est cependant avisé et il y est toujours bon de veiller...

Marie.

[Jean-Mic]

L'amour ne peut se contenter de "paresse" ou de "mesure d'économie" !
"La mesure de l'amour, c'est d'aimer sans mesure" nous dit saint Augustin.
Ce qui ne vous semble que détails et approximations peut vite devenir un mauvais pli, dont la vie de couple ne peut que pâtir. Profitez de ce temps de préparation (de fiançailles, peut-être) pour chasser ces expressions et autres demi-mesures.

[Marie2964]

L'amour ne peut se contenter de "paresse" ou de "mesure d'économie" !
"La mesure de l'amour, c'est d'aimer sans mesure" nous dit saint Augustin.
Ce qui ne vous semble que détails et approximations peut vite devenir un mauvais pli, dont la vie de couple ne peut que pâtir. Profitez de ce temps de préparation (de fiançailles, peut-être) pour chasser ces expressions et autres demi-mesures.

Bonjour Jean-Mic,

Je vous remercie pour votre sollicitude...

Bonne journée.

Marie.