Le jeûne
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Forum d'échange entre chrétiens sur la façon de vivre l'Évangile au quotidien, dans chacun des domaines de l'existence
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Le jeûne
Bonsoir,
Certains d'entre vous jeûnent-ils régulièrement ?
Et si oui pour quelles raisons ? Contraignant ?
Comment vous sentez-vous spirituellement en le pratiquant ?
Merci d’avance pour vos réponses.
Anaëlle
Certains d'entre vous jeûnent-ils régulièrement ?
Et si oui pour quelles raisons ? Contraignant ?
Comment vous sentez-vous spirituellement en le pratiquant ?
Merci d’avance pour vos réponses.
Anaëlle
Re: Le jeûne
Bonjour Anaëlle,
A vrai dire je ne sais pas vraiment si l'on peut considérer ma pratique comme un jeûne en bonne et due forme mais je m'astreins tous les vendredis à sauter le repas du midi ce qui, soit dit en passant, est un très gros effort pour moi... Je fais cet "effort" en mémoire du Christ qui s'est sacrifié pour nous.
Bien qu'ayant conscience qu'il ne s'agit pas d'un jeûne stricto sensu puisque je petit-déjeune le matin et que je mange le soir (un repas léger) je me dis que c'est la moindre des choses que je puisse faire et du coup, je le fais tous les vendredis, quelle que soit la période liturgique.
Je ne sais pas si en vérité cela m'apporte du point de vue strictement spirituel (pour rappel je suis catéchumène) mais je me dis que c'est la moindre des choses que je puisse faire pour rendre hommage au Christ. D'autre part, cela me prouve que tout le monde est capable de "faire un geste" à son échelle et qu'il ne sert à rien de "mettre la barre trop haute" dans un premier temps. Du coup, cela m'encourage à persévérer et de me fixer à plus ou moins moyen terme d'autres objectifs.
Pour tout dire j'en tire une satisfaction particulière qui est la suivante: quand on veut, on peut! Le tout est de ne pas présumer de ses forces mais de persévérer malgré de potentielles chutes...
Je ne sais pas si mon témoignage vous apportera un éclaircissement.
Sur ce, je vous souhaite une très bonne journée.
Bien cordialement,
Marie.
A vrai dire je ne sais pas vraiment si l'on peut considérer ma pratique comme un jeûne en bonne et due forme mais je m'astreins tous les vendredis à sauter le repas du midi ce qui, soit dit en passant, est un très gros effort pour moi... Je fais cet "effort" en mémoire du Christ qui s'est sacrifié pour nous.
Bien qu'ayant conscience qu'il ne s'agit pas d'un jeûne stricto sensu puisque je petit-déjeune le matin et que je mange le soir (un repas léger) je me dis que c'est la moindre des choses que je puisse faire et du coup, je le fais tous les vendredis, quelle que soit la période liturgique.
Je ne sais pas si en vérité cela m'apporte du point de vue strictement spirituel (pour rappel je suis catéchumène) mais je me dis que c'est la moindre des choses que je puisse faire pour rendre hommage au Christ. D'autre part, cela me prouve que tout le monde est capable de "faire un geste" à son échelle et qu'il ne sert à rien de "mettre la barre trop haute" dans un premier temps. Du coup, cela m'encourage à persévérer et de me fixer à plus ou moins moyen terme d'autres objectifs.
Pour tout dire j'en tire une satisfaction particulière qui est la suivante: quand on veut, on peut! Le tout est de ne pas présumer de ses forces mais de persévérer malgré de potentielles chutes...
Je ne sais pas si mon témoignage vous apportera un éclaircissement.
Sur ce, je vous souhaite une très bonne journée.
Bien cordialement,
Marie.
Re: Le jeûne
Merci Marie,
Je pense comme vous.
J’essaye d’appliquer du mieux possible les commandements de Dieu et comme vous dites, on se sent plus fort lorqu’on se laisse guider par le Saint-Esprit. J’aimerais pouvoir jeûner en toute sécurité mais j’ai une petite santé. Donc la volonté est là ,c’est juste les malaises que j’appréhende .
Je vous souhaite une belle journée.
Anaëlle
Je pense comme vous.
J’essaye d’appliquer du mieux possible les commandements de Dieu et comme vous dites, on se sent plus fort lorqu’on se laisse guider par le Saint-Esprit. J’aimerais pouvoir jeûner en toute sécurité mais j’ai une petite santé. Donc la volonté est là ,c’est juste les malaises que j’appréhende .
Je vous souhaite une belle journée.
Anaëlle
Re: Le jeûne
Anaëlle,Anaëlle a écrit : ↑mar. 15 juin 2021, 9:32Merci Marie,
Je pense comme vous.
J’essaye d’appliquer du mieux possible les commandements de Dieu et comme vous dites, on se sent plus fort lorqu’on se laisse guider par le Saint-Esprit. J’aimerais pouvoir jeûner en toute sécurité mais j’ai une petite santé. Donc la volonté est là ,c’est juste les malaises que j’appréhende .
Je vous souhaite une belle journée.
Anaëlle
Si le jeûne vous semble être une épreuve telle pour votre santé que vous craigniez des malaises, peut-être devriez-vous consulter votre médecin traitant pour prendre son avis et trouver éventuellement une alternative au jeûne. Là-dessus, je compte sur les forumeurs plus expérimentés et plus doctes pour moi pour vous conseiller.
Ce qu'il me semble c'est que Notre Seigneur ne commande en aucun cas de risquer sa santé pour lui plaire. Une fois de plus, je compte sur les doctes du forumeurs pour confirmer mon impression.
Marie.
Re: Le jeûne
Merci Marie pour votre réponse. Bonne soirée.
Anaëlle
Anaëlle
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Re: Le jeûne
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Bonsoir,
Les croyants de l’AT et les premiers chrétiens pratiquaient le jeûne. Pourquoi pas nous et dans quelles circonstances ?
On pense spontanément au jeûne alimentaire, mais cette notion peut aussi être élargie, par exemple par une abstention de la lecture de journaux. Ésaïe 58:3-7 et Zacharie 7 et 8 insistent sur le fait que ce qui compte avant tout, c'est l'état moral et la conduite de celui qui veut jeûner. Ésaïe 58:6-7 donne même le nom de jeûne au dévouement pour les misérables, ce qui souligne bien l'aspect spirituel du jeûne. Par le jeûne, le corps nous montre sa sympathie et cela facilite l’élévation du cœur, et l’éloignement des choses terrestres.
En effet, le jeûne symbolise le refus de nourriture pour le "vieil homme", l’absence de volonté charnelle. Il peut aussi s’agir d’un jeûne involontaire à la suite de circonstances difficiles, comme dans le cas de Paul (2 Corinthiens 6:5 ; 11:27). Les jeûnes sont condamnés par Jésus quand ils servent à se donner une apparence de piété aux yeux de l'entourage (Matthieu 6:16-18).
Pourquoi jeûner ? Dans la littérature chrétienne générale, qui y attache beaucoup d’importance, nous pouvons jeûner avec ou sans raison particulière. Ce peut aussi être une aide à la prière ou à la méditation, faciliter notre chemin spirituel ou nous préparer au combat spirituel. Ce peut être un signe d’humiliation, de repentance, d’affliction ou de deuil. Par contre il ne faut ni s’en glorifier ni le faire de manière hypocrite.
Au total, nous devrions demander à Dieu et à l’Esprit qui habite en nous de nous communiquer leurs conseils quant à la pratique du jeûne.
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Bonsoir,
Les croyants de l’AT et les premiers chrétiens pratiquaient le jeûne. Pourquoi pas nous et dans quelles circonstances ?
On pense spontanément au jeûne alimentaire, mais cette notion peut aussi être élargie, par exemple par une abstention de la lecture de journaux. Ésaïe 58:3-7 et Zacharie 7 et 8 insistent sur le fait que ce qui compte avant tout, c'est l'état moral et la conduite de celui qui veut jeûner. Ésaïe 58:6-7 donne même le nom de jeûne au dévouement pour les misérables, ce qui souligne bien l'aspect spirituel du jeûne. Par le jeûne, le corps nous montre sa sympathie et cela facilite l’élévation du cœur, et l’éloignement des choses terrestres.
En effet, le jeûne symbolise le refus de nourriture pour le "vieil homme", l’absence de volonté charnelle. Il peut aussi s’agir d’un jeûne involontaire à la suite de circonstances difficiles, comme dans le cas de Paul (2 Corinthiens 6:5 ; 11:27). Les jeûnes sont condamnés par Jésus quand ils servent à se donner une apparence de piété aux yeux de l'entourage (Matthieu 6:16-18).
Pourquoi jeûner ? Dans la littérature chrétienne générale, qui y attache beaucoup d’importance, nous pouvons jeûner avec ou sans raison particulière. Ce peut aussi être une aide à la prière ou à la méditation, faciliter notre chemin spirituel ou nous préparer au combat spirituel. Ce peut être un signe d’humiliation, de repentance, d’affliction ou de deuil. Par contre il ne faut ni s’en glorifier ni le faire de manière hypocrite.
Au total, nous devrions demander à Dieu et à l’Esprit qui habite en nous de nous communiquer leurs conseils quant à la pratique du jeûne.
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Re: Le jeûne
Le médecin traitant a la compétence de discerner s'il s'agit d'une maladie ou d'un état de santé auquel le jeûne poserait problème. Pourtant, trouver une alternative n'est pas son apanage. Dans un cas pareil, mieux vaut consulter le médecin des âmes.
Puis, il me semble qu'on fait souvent confusion entre jeûne et abstinence. Le jeûne c'est ne pas manger du tout. Quand le labo me dit de venir à jeun pour ma prise de sang, cela veut dire qu'il faut que je ne mange RIEN avant. Je peux boire (de l'eau...), je peux prendre mes médicaments (c'est même conseillé...), mais je ne peux pas manger pas même un petit beurre.
L'abstinence, dans ce sens alimentaire précis, c'est ne pas manger de la viande. L'obligation d'abstinence commence à 14 ans révolus et s'applique les vendredis sauf en cas de solennité.
De nos jours, l'Église de rite latin a allégé considérablement les conditions de jeûne et d'abstinence (pendant que l'Église de rite byzantin les a durcies); Ainsi, il y a seulement deux jours de jeûne par an: le Mercredi des Cendres et le Vendredi Saint. La notion même de jeûne comme "rien manger" a été allégée à "manger un seul repas et max deux collations", c'est à dire a volé en éclats. Probablement dans l'espérance (infirmée depuis) qu'ainsi les fidèles prendront au sérieux cette matière grave en plus grand nombre.
Le "jeûne eucharistique", c'est à dire rien manger avant de recevoir la Sainte Communion, a été, lui aussi, allégé à "jeûner une heure".
Devant tel soulagement des obligations (mais il faut mentionner que nous sommes appelés à faire plus que le minimum syndical pour notre salut) je me pose la question quelle serait la ou les maladies qui présenteraient un obstacle pour le jeûne. Peut-être le cas d'un diabétique qui doit utiliser des insulines rapides ? Même dans un cas pareil, si volonté y a-t-il, on peut aménager le dosage du traitement deux jours par an.
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- Barbarus
Re: Le jeûne
Bonjour. Pour le jeûne du vendredi de chaque semaine, faut il uniquement ne pas manger de poisson ou faut il jeûner encore plus c'est a dire manger moins ?
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Re: Le jeûne
Bonjour, Stéphane!
Par contre, le poisson est permis. Valable pour toute bête ayant du sang froid. Tous les vendredis on peut manger du homard, par exemple...
Il faut ne pas manger de la viande.Stephane 34 a écrit : ↑sam. 26 juin 2021, 13:58ne pas manger de poisson
Par contre, le poisson est permis. Valable pour toute bête ayant du sang froid. Tous les vendredis on peut manger du homard, par exemple...
Là, ce n'est pas une obligation.ou faut il jeûner encore plus c'est a dire manger moins ?
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- Barbarus
Re: Le jeûne
A pardon je me suis tromper je voulais dire de viande. Merci pour ta reponse
Re: Le jeûne
Bonjour Altior,Altior a écrit : ↑sam. 26 juin 2021, 6:15Le médecin traitant a la compétence de discerner s'il s'agit d'une maladie ou d'un état de santé auquel le jeûne poserait problème. Pourtant, trouver une alternative n'est pas son apanage. Dans un cas pareil, mieux vaut consulter le médecin des âmes.
Puis, il me semble qu'on fait souvent confusion entre jeûne et abstinence. Le jeûne c'est ne pas manger du tout. Quand le labo me dit de venir à jeun pour ma prise de sang, cela veut dire qu'il faut que je ne mange RIEN avant. Je peux boire (de l'eau...), je peux prendre mes médicaments (c'est même conseillé...), mais je ne peux pas manger pas même un petit beurre.
L'abstinence, dans ce sens alimentaire précis, c'est ne pas manger de la viande. L'obligation d'abstinence commence à 14 ans révolus et s'applique les vendredis sauf en cas de solennité.
De nos jours, l'Église de rite latin a allégé considérablement les conditions de jeûne et d'abstinence (pendant que l'Église de rite byzantin les a durcies); Ainsi, il y a seulement deux jours de jeûne par an: le Mercredi des Cendres et le Vendredi Saint. La notion même de jeûne comme "rien manger" a été allégée à "manger un seul repas et max deux collations", c'est à dire a volé en éclats. Probablement dans l'espérance (infirmée depuis) qu'ainsi les fidèles prendront au sérieux cette matière grave en plus grand nombre.
Le "jeûne eucharistique", c'est à dire rien manger avant de recevoir la Sainte Communion, a été, lui aussi, allégé à "jeûner une heure".
Devant tel soulagement des obligations (mais il faut mentionner que nous sommes appelés à faire plus que le minimum syndical pour notre salut) je me pose la question quelle serait la ou les maladies qui présenteraient un obstacle pour le jeûne. Peut-être le cas d'un diabétique qui doit utiliser des insulines rapides ? Même dans un cas pareil, si volonté y a-t-il, on peut aménager le dosage du traitement deux jours par an.
Merci pour ce re-cadrage! Je pense m'être très mal exprimée notamment concernant les alternatives. Je pensais bien en effet qu'il fallait s'en remettre au Canon.
Pour ce qui relève du médical, je ne suis évidemment pas à même de répondre...
Bonne journée.
Bien fraternellement,
Marie.
- Fleur de Lys
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Re: Le jeûne
Bonjour à tous,
Altior,
Pourquoi ne pas manger de viande le vendredi? est-ce pour sauver les animaux à poils ou à plume ou bien est-ce pour manger maigre et pauvre? Et dans ce cas, vu le prix du poisson...
Merci pour vos éclairages.
Altior,
Si on veut considérer l'esprit de la lettre et non la lettre, est-ce que l'abstinence ne porte que sur la viande?Tous les vendredis on peut manger du homard, par exemple...
Pourquoi ne pas manger de viande le vendredi? est-ce pour sauver les animaux à poils ou à plume ou bien est-ce pour manger maigre et pauvre? Et dans ce cas, vu le prix du poisson...
Merci pour vos éclairages.
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Re: Le jeûne
Oui, c'est aussi la question que je me pose depuis des années ! car le poisson est en plus un plat de fête en bretagne...Fleur de Lys a écrit : ↑mer. 07 juil. 2021, 14:20
Si on veut considérer l'esprit de la lettre et non la lettre, est-ce que l'abstinence ne porte que sur la viande?
Pourquoi ne pas manger de viande le vendredi? est-ce pour sauver les animaux à poils ou à plume ou bien est-ce pour manger maigre et pauvre? Et dans ce cas, vu le prix du poisson...
Merci pour vos éclairages.
La foi que j’aime le mieux,dit Dieu,c’est l’Espérance.
Charles Péguy
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Re: Le jeûne
Bonjour, Fleur de Lys ! Veuillez m'excuser, c'est à peine maintenant que j'ai vu votre message.
Par ailleurs, il est intéressant de noter le fait que la consommation de viande est monté en flèche les derniers dizaines d'années. Mes grands-parents mangeaient de la viande une ou deux fois par semaine. Plus particulièrement le Dimanche. Il mangeaient beaucoup plus de céréales. Ils faisaient toutes sortes de gâteaux à base de céréales, que je ne sais plus faire. Ils mangeaient beaucoup plus d'aliments liquides aussi: des soupes, des potages, le plus souvent sans viande, je me souviens qu'on utilisait des assiettes creuses à chaque déjeuner.
L'obligation porte sur la viande. Mais, bien sûr, que pour ceux qui veulent aller au delà du minimum obligatoire, la matière de l'abstinence peut être étendue sur d'autres choses. Renoncer aux sucreries aussi, par exemple. Ou renoncer à regarder TF1. Il y a eu un temps où l'abstinence de vendredi concernait aussi s'abstenir des rapports matrimoniaux.Si on veut considérer l'esprit de la lettre et non la lettre, est-ce que l'abstinence ne porte que sur la viande?
Ni l'une, ni l'autre. Pourquoi l'obligation se réfère à la viande et non pas, par exemple, aux pommes de terre ? Je ne sais pas vous dire à coup sûr, mais je pense que plutôt c'est en rapport avec notre état primitif. Vous voyez, l'abstinence fait partie des mortifications. De ces exercises qui sont censés de nous amener à un état plus pur, plus proche des anges. Un état comme les humains avaient avant la tragédie de la chute, quand ils pouvaient parler plus facilement avec Dieu. Or, il est sûr que nos premiers parents, avant la chute, ne mangeaient pas de viande.Pourquoi ne pas manger de viande le vendredi? est-ce pour sauver les animaux à poils ou à plume ou bien est-ce pour manger maigre et pauvre?
Par ailleurs, il est intéressant de noter le fait que la consommation de viande est monté en flèche les derniers dizaines d'années. Mes grands-parents mangeaient de la viande une ou deux fois par semaine. Plus particulièrement le Dimanche. Il mangeaient beaucoup plus de céréales. Ils faisaient toutes sortes de gâteaux à base de céréales, que je ne sais plus faire. Ils mangeaient beaucoup plus d'aliments liquides aussi: des soupes, des potages, le plus souvent sans viande, je me souviens qu'on utilisait des assiettes creuses à chaque déjeuner.
Comme je disais, cela n'a rien à voir avec le prix des aliments. Puis, il n'est pas impératif de manger du poisson. Les vendredis il ne faut pas manger de la viande : le poisson est optionnel. Puis, si on veut parler forcément des prix, je note que, du moins dans ma région proche de l'Atlantique, le poisson n'est pas si cher que ça. Son prix est intermédiaire: plus cher que le poulet, mais moins cher que la viande bovine.Et dans ce cas, vu le prix du poisson...
Re: Le jeûne
Bonjour Fleur de Lys,Fleur de Lys a écrit : ↑mer. 07 juil. 2021, 14:20Si on veut considérer l'esprit de la lettre et non la lettre, est-ce que l'abstinence ne porte que sur la viande?
Pourquoi ne pas manger de viande le vendredi? est-ce pour sauver les animaux à poils ou à plume ou bien est-ce pour manger maigre et pauvre? Et dans ce cas, vu le prix du poisson...
Merci pour vos éclairages.
Comme l'a dit Altior, ne pas manger de viande le vendredi est un minimum syndical. Idéalement, il faut s'abstenir de manger tous les produits issus des animaux : viande, œufs, lait, fromage, beurre, crème, etc., ou contenant ses produits, même en très faible quantité. L'abstinence est donc beaucoup plus marquée. C'est en cela que consiste réellement "faire maigre".
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