L'obligation de messe dominicale

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Cinci
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Re: L'obligation de messe dominicale

Message non lu par Cinci » lun. 29 mars 2021, 19:36

Cmoi :
Il s’agit donc d’un domaine relevant de la jurisprudence - Kerygme ayant assez rappelé sur ce forum les prérogatives d’un évêque dans son diocèse, qui sont égales à celle du pape lui-même sur Rome.
D'accord.

Ainsi. par «droit canon». vous ne pensiez pas au règlement de la liturgie elle-même, mais plutôt à des prérogatives devant être celles de l'évêque dans son diocèse. C'est différent.

Il n'en reste pas moins que je serais curieux d'en savoir plus de ce côté. Dans le moment présent, vous me laisseriez un peu sur ma faim.

Est-ce possible pour un évêque, chez lui, d'accorder par avance, comme de façon générale, une sorte de "sauf-conduit" à tous les paroissiens pouvant avoir à quitter plus tôt les offices ? Je ne dis pas que c'est impossible. Je serais juste curieux de savoir de source sûre. Et, le cas échéant, comment les paroissiens susdits feraient pour savoir si oui ou non la chose leur serait possible ici au lieu de là-bas ? Tout ceci me semblerait bien compliqué.

Je comprendrais que les «dispenses» valent pour les cas réellement exceptionnels; des cas impossibles à manquer pour tout le monde. Une réelle urgence, un cas de force majeure.

Enfin ...

J'aimerais bien obtenir ici le ou les articles touchant ces fameuses prérogatives épiscopales. Non pas pour jouer à l'inspecteur Colombo désireux de faire écrouer un vrai "coupable" pressenti. Mais simplement pour en savoir plus, et comme potentiellement un truc ou deux pouvant encore m'échapper.

cmoi
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Re: L'obligation de messe dominicale

Message non lu par cmoi » dim. 04 avr. 2021, 13:27

Je voudrais éviter de vous répondre de façon formaliste, d’autant que tout formalisme sur un des sujets concernés n’est que la conséquence de la parole du Christ adressée à tous les apôtres en direct : « ce que vous lierez... » etc.
Et que si un évêque a le droit de dispenser de l’obligation d’assister à la messe dominicale, il a donc à plus forte raison celui de ce dont il s’agit ici et qui ne saurait tenir lieu de dispense.
(Mais cela semble inévitable..).

Il n’est pas question de « sauf-conduit » massif, et c’est bien pourquoi à mon avis cela ne figure pas (jamais dans le futur ?) dans un code. Il ne saurait s’agir d’une règle dérogatoire, mais d’un critère de discernement face à un imprévu.
Voir les choses autrement (ce qui n’est pas votre cas) relèverait d’un « mauvais esprit »...

Il y a ensuite 2 façons de considérer la question :
  • par rapport au commandement de l’Eglise quand son application est en jeu, pour savoir quand il conviendrait en cas de possibilité de « recommencer plus tard » ou si nous en sommes quitte (formalisme dur, et sachant qu’au final cela fera ou non un péché véniel qui sera absout, à moins d’une volonté délibérée qui semble ici si improbable ! Là, l’intérêt purement comptable de la chose ne serait-il pas à jeter aux orties... ?)
    par rapport à l’efficacité sacramentelle d’une messe en terme de « satisfaction », de « réparation » ou de grâce, et qui là encore relève en soi d’un certain formalisme au regard de la volatilité de la grâce et de ce dont elle dépend (une volonté Divine qui nous échappe totalement car même si elle peut se rattacher à des actes précis comme les sacrements, l’efficacité dépend toujours de conditions faisant intervenir la conscience et le for interne...)
Cette seconde alternative rejoint la préoccupation plus légitime de considérer la célébration liturgique pour en quelque sorte en isoler une partie incompressible représentant le fondement sur quoi s’appuie la valeur propitiatoire et sacramentelle de l’eucharistie.

Enfin, il est bon de se rappeler qu’il est possible de communier hors d’une messe, pour ceux notamment qui ne peuvent y assister, et que par conséquent « manquer » d’arriver à temps ne nous prive pas de la possibilité de communier si ce retard n’est pas volontaire –or cette communion effaçant les péchés véniels (Cf. le catéchisme), je vous laisse en poursuivre le raisonnement « théorique » à la limite de l’absurde.

Je réponds ici aussi à l’anecdote rapportée par PAxetBonum : mais bien sûr que ce prêtre n’avait pas tort de demander et proposer à des scouts une éthique conforme à l’une des devises de ce mouvement : « de notre mieux », cela sans rentrer dans le détail « théorique » et pour traiter le cas en général, laissant les exceptions se régler dans le confessionnal : de la même façon, les papes condamnèrent l’usage du préservatif face au sida (c’est alors un problème de stratégie de communication, et non de théologie, stratégie sans doute mal évaluée d’ailleurs), même si un époux chrétien ayant contracté ce virus par une perfusion sanguine « devait » lui l’utiliser dans ses rapports conjugaux ensuite !

Faut-il imaginer que cet époux ait pu faire exprès d’attraper ce virus pour pouvoir utiliser un préservatif ? Quand bien même ce serait possible, une telle pensée spéculative serait en soi un péché contre la charité, sans doute plus grave que celui qui se serait senti acculé à ce subterfuge qui compromettait sa vie et sa santé, pour éviter d’être fécond sans offenser à chaque acte conjugal sa religion (faut-il être désespéré et à la fois croyant et formaliste pour en arriver là !)
Il est triste (je n’ai fait que prendre une comparaison) que le comportement « irrécupérable » de certains autres nous oblige à pousser la réflexion à ce point !



J’aurais voulu éviter aussi d’analyser la messe pour « prouver » la valeur de cette réponse donnée par un évêque. Ainsi, il est évident que si le cœur de l’eucharistie se trouve dans la consécration, celle-ci est « imbriquée » dans tout le canon de façon dirons-nous pour paraphraser un autre sacrement « indissoluble », lequel suppose le préalable de l’offertoire, se conclut par le « par lui... » et qui ouvre sur le pater, etc.
La partie « confessionnelle » au début (que réitère l’agnus Dei), ou celle que l’on appelle la liturgie de la parole, ou celle post communion (avec surtout la bénédiction), etc. n’ont évidemment pas la même nécessité, et répondent à des besoins ou préoccupations qui nous concernent nous et notre « mise en condition » (qui peut être déjà réalisée en nous et dont la grâce peut se passer pourvu que notre disposition soit la bonne) plus que l’action de la grâce...


Je ne peux m’empêcher de penser à la pratique orthodoxe, où le culte fait preuve d’une grande souplesse et d’un moindre formalisme (comme il n’y a pas de sièges, il n’y a pas de rangs, on ne gêne personne à se déplacer pour vénérer une icône pendant la cérémonie, etc.) : les orthodoxes sont « chez eux » à l’Eglise, non enrégimentés, ils sont comme des enfants dans la maison de leur père : de même que rien n’empêche un catholique de participer à la messe en disant son rosaire en silence dans son coin !
La question d’arriver ou de partir à l’heure y perd tout son mordant, notamment parce que le jeûne depuis le réveil est une façon de déjà commencer sa participation, et que la confiance dans le rôle que chacun doit tenir, pour un bénéfice plus communautaire (et qui dépasse l’assemblée) qu’individuel, autorise une plus grande liberté formelle : ainsi le maintien des prêtres n’est pas aussi codifié et stylisé ; chacun prend part au service à sa façon et cette familiarité, cette simplicité, contribue à relever le sens profond du mystère.

Il est bon de se souvenir aussi que la liturgie de la parole n’a été « fondue » avec celle de l’eucharistie qu’au 4 ème siècle, qu’elles existaient avant mais séparément.
En outre, la partie « offertoire » chez les orthodoxes se fait en partie en privé (prêtre et diacre) et au commencement, en préparation : si on appliquait la règle de présence ici défendue dans sa rigidité et oubliait ce caractère privé, il y aurait donc interdiction d’arriver en retard, sauf à considérer ce que j’écrivais sur le rôle de chacun.

Faut-il rappeler la nécessité de savoir de quoi il est question ? (Oui, car c’est aussi un peu au cœur de la querelle des intégristes, et bien que je me demande si ce n’est pas devenu qu’un prétexte pour véhiculer et défendre des idées obsolètes, une dogmatique périmée voire hérétique sur certains points à l’égard desquels l’Eglise a évolué – œcuménisme, « hors de l’Eglise pas de salut », liberté religieuse, etc.)
Ni image ni symbole, ni simple commémoration (donc actuelle), ni représentation imaginaire, mais sacrifice véritable du corps véritable de Jésus.
Et pourtant, comme cet agneau a été immolé une seule fois et pour toutes, la messe n’est pas son immolation sanglante, mais la transformation du pain en cet Agneau, et le vin en son sang versé.
Ce n’est donc pas un nouveau sacrifice, ni sa répétition, et ce sacrifice contient bien plus que sa mort, dont tous les autres éléments (depuis l’incarnation jusqu’à l’ascension) sont aussi rendus présents.
L’éternité rejoint alors notre temps et nous devenons les contemporains réels de ces événements.
Or si nous l’avions été, serions-nous restés par exemple des heures au pied de la croix (moment crucial trop souvent seulement évoqué pour exiger plus que le possible, mais en fait de façon réductrice et artificielle) ? N’aurions-nous pas dû ou pu nous absenter pour - travailler, aller chercher ou écarter un enfant, manger peut-être, déféquer, etc. : en un mot : continuer à vivre de cette vie pour le bonheur de laquelle tout cela a eu lieu !

Surtout, vu que ces événements dépassent le seul cadre de la passion (ce pour quoi répondre « oui » à la question précédente serait plus téméraire qu’impertinent !), cela ne nous permet-il pas de relativiser cette contrainte de lieu et d’horaire ? (Dans les deux sens : combien restent dans l’Eglise pour une prière post –communion d’action de grâce ou autre... ? Mais rien n’empêche de la faire ailleurs ! Et partir avant peut être une façon de rester concentré et d’éviter les bousculades et les embouteillages (engueulades aussi parfois : j’ai connu !) de sortie !
Ceci dans la mesure où toutes nos messes participent du même instant, et qu’en conséquence nous sommes libres d’y donner l’importance la plus grande au mieux, en négociant avec les contraintes inopinées d’une seule, actuelle, d’une façon qui pourra paraître immodérée, peu respectueuse, etc. à un regard extérieur qui ne saurait connaître notre foi intérieure et nos intentions.

Bref, il est sans doute bon d’avoir une règle formelle (je l’ai donnée de façon laconique, ou sa présomption), mais encore meilleur d’en dépasser la lettre par l’esprit.

La règle, c’est que chaque instant de notre vie soit une participation à cette oeuvre de salut qui trouve son accomplissement dans celle du Christ Jésus. A partir de là, il appartient à chacun de gérer la sienne au mieux de sa conscience.

Je me doute Cinci que ma réponse ne vous aura pas complétement satisfait, mais peut-être en aurez vous retenu un ou 2 "petits trucs" intéressants...

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Stephane 34
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Re: L'obligation de messe dominicale

Message non lu par Stephane 34 » sam. 05 juin 2021, 9:55

Bonjour
j'aurais une question à vous poser ; est ce que si par exemple je vais à la messe le mercredi mais que je ne vais pas à la messe le dimanche car je me dis j'y suis allé mercredi est ce que c' est un péché mortel ? Doit on y aller obligatoirement le dimanche ? Ou n'importe quel jour de la semaine fait l'affaire?.

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Jean-Mic
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Re: L'obligation de messe dominicale

Message non lu par Jean-Mic » sam. 05 juin 2021, 11:27

Non, la messe dominicale est, comme son nom l'indique, la messe du dimanche (ou la messe anticipée, célébrée le samedi soir). Elle constitue, en tant que telle, une obligation canonique pour le baptisé. Elle ne peut être remplacée par aucune autre.

Une messe en semaine ne peut y suppléer, ni même un office avec messe (mariage, obsèques), pourtant célébré le jour-même ou la veille, le samedi.

Dans de très rares cas, lorsqu'il est totalement impossible de participer à la messe dominicale, il est recommandé par l'Église de recevoir l'Eucharistie lors d'une messe de semaine. Ce fut pendant des années le cas de mon épouse, lorsqu'elle travaillait à l'Hôpital et qu'elle était de service le weekend, mais ceci n'est Dieu merci qu'un cas exceptionnel qui ne peut et ne doit pas être érigé en règle.

Péché mortel ou péché véniel ?
Ne pas aller à la messe dominicale (ou anticipée) sous prétexte qu'on y est allé en semaine, c'est se priver volontairement de bien des grâces ! C'est donc bien un péché mortel.
Pour conclure, permettez-moi un peu d'humour, histoire de dire à quel point, péché ou pas, se priver de la messe dominicale est contraire aux attentes de Dieu : que diriez-vous de celui qui déciderait de ne pas embrasser et dire "je t'aime" à sa femme et à ses enfants sous prétexte qu'il l'a déjà fait la veille ? :bise:

PS : Cette question a déjà été abordée de très nombreuses fois sur ce forum. Il me semble même qu'elle est à l'origine du présent fil. Mais, bon, il est parfois utile de se répéter.
Heureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes. Ils n'ont pas fini de s'amuser !

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Re: L'obligation de messe dominicale

Message non lu par Stephane 34 » sam. 05 juin 2021, 11:48

Merci je ne savais pas que c'était obligatoire, même quand on y est allé la semaine.

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Re: L'obligation de messe dominicale

Message non lu par Stephane 34 » sam. 05 juin 2021, 11:56

Encore une question : y a t'il d'autres messes obligatoires autre que celle du dimanche ?
Je crois quil y a Pâques. Mais est-ce qu' il y en a d'autres comme la messe de minuit du 24, etc..?

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Re: L'obligation de messe dominicale

Message non lu par Kerygme » dim. 06 juin 2021, 13:21

Stephane 34 a écrit :
sam. 05 juin 2021, 11:56
Encore une question : y a t'il d'autres messes obligatoires autre que celle du dimanche ?
Je crois quil y a Pâques. Mais est-ce qu' il y en a d'autres comme la messe de minuit du 24, etc..?
En effet la messe dominicale fait partie de ce qu'on appelle les messes (attention voilà le gros mot) d'obligations, puisque la messe dominicale a rang de solennité. On parlera plutôt de "fête de précepte" car les gens sont allergiques au principe d'obligation.
Le dimanche et les autres jours de fête de précepte, les fidèles sont tenus par l’obligation de participer à la Messe ; de plus, ils s’abstiendront de ces travaux et de ces affaires qui empêchent le culte dû à Dieu, la joie propre au jour du Seigneur ou la détente convenable de l’esprit et du corps. - (Can. 1248)
Comme indiqué ci-dessus dimanche et solennités sont obligatoires, par exemple aujourd'hui il y en a eu une : la solennité du Saint Sacrement (anciennement Fête-Dieu). Cela ne veut pas dire qu'il y a eu 2 solennités mais celle du Saint Sacrement a priorité sur la messe dominicale.
Dans le calendrier liturgique la prochaine sera ce vendredi : la solennité du Sacré-Cœur de Jésus; et deux autres pour le 24 et 29 juin.

C'est à dire qu'il est rendu obligatoire, a minima, pour cette semaine d'assister à la messe de ce jour et à celle de vendredi.

Le mieux pour les connaître est de consulter le calendrier liturgique de l'année, pour 2021 : ORDO 2020/2021 - Année B ou mensuellement sur le site de l'AELF : pour juin 2021.

Sur les deux vous pourrez constater par exemple que le 11 juin est bien une solennité.


Les solennités sont indiquées dans le Droit Canon au can. 1246 (et en premier figure : le dimanche). A ces fêtes peuvent s'ajouter d'autres spécifiques à un pays ou une Église locale (saint patron national, local etc...).
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Re: L'obligation de messe dominicale

Message non lu par Trinité » dim. 06 juin 2021, 16:02

Cher Kerygme,

Vous m'apprenez une chose...

"Dans le calendrier liturgique la prochaine sera ce vendredi : la solennité du Sacré-Cœur de Jésus; et deux autres pour le 24 et 29 juin."

Si je n'avais pas lu votre post, c'était certain que je ne serai pas allé à la messe vendredi...

Ce qu'il y a de curieux, c'est que notre curé n'en ait pas parlé ce matin à la messe... :(

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Re: L'obligation de messe dominicale

Message non lu par Stephane 34 » dim. 06 juin 2021, 17:37

Si j'ai bien compris, dans le courant de l'année, il y a des messes obligatoires dans la semaine ? Sur internet on peu les trouver ou? Je suis aller sur le lien que vous avez mis, mais je n'y cromprends pas grand chose. Merci pour ces informations

Trinité
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Re: L'obligation de messe dominicale

Message non lu par Trinité » dim. 06 juin 2021, 21:24

Voila ce que j'ai trouvé sur le site de l'Eglise catholique ,relatif aux messes obligatoires ,en dehors du dimanche:

FETES d'OBLIGATION :
Les fêtes d'obligation dans l'Église universelle sont les suivantes (celles-ci varient dans la semaine mais jamais toujours un dimanche, sauf la Pentecôte) :
- Octave de Noël (1er janvier)
- Epiphanie du Seigneur (6 janvier)
- St Joseph (19 mars)
- Pâques (date variable)
- Ascension du Seigneur (fête mobile)
- Pentecôte (toujours le dimanche fête mobile)
- Très St Corps du Christ (Fête-Dieu)
- SS. Pierre et Paul (29 juin)
- Assomption de la Ste Vierge (15 août)
- Christ-Roi (dernier dimanche d'octobre)
- Toussaint (1er novembre )
- Immaculée Conception de la Très Sainte Vierge ( 8 décembre)
- Noël (25 décembre).

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Re: L'obligation de messe dominicale

Message non lu par Trinité » dim. 06 juin 2021, 21:27

En ce qui me concerne, je ne savais pas que la fête de St Joseph du 19 mars était obligatoire, ainsi que la fête de St Pierre et St Paul du 29 juin.

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Re: L'obligation de messe dominicale

Message non lu par Kerygme » dim. 06 juin 2021, 22:22

Trinité a écrit :
dim. 06 juin 2021, 21:27
En ce qui me concerne, je ne savais pas que la fête de St Joseph du 19 mars était obligatoire, ainsi que la fête de St Pierre et St Paul du 29 juin.
Bonsoir Trinité,

Si si, regardez dans le canon mis en référence il y a bien la St Joseph (le piège c'est qu'il y en a 2 : le 19 mars et le 01 mai, une seule est une solennité) ainsi que la solennité de St Pierre et St Paul.

Normalement toute solennité est messe d'obligation, mais il y a aussi dans le calendrier liturgique des mémoires obligatoires.
Le plus simple étant de suivre l'ordo ou le calendrier liturgique sur le site de l'AELF. On les retrouve également chaque mois dans "Prions en Église" et "Magnificat".

On peut aussi les repérer dans les paroisses qui préparent les références de la liturgie sur papier ou sur pdf. Une messe de semaine n'indiquera que 1ère lecture/psaume/évangile alors que si elle indique 2ème lecture, il est fort probable qu'on soit dans une solennité et une messe qui durera une heure. C'est bon à savoir pour éviter de laisser brûler le diner ;)

Je commence à les connaitre, pour m'être battu des semaines avec les algos pour me programmer mon calendrier liturgique perpétuel en javascript. Car il y a des reports (ex: l'Épiphanie était le 03 janvier cette année), des fêtes mobiles mais aussi des priorités, par exemple la messe du saint patron de la paroisse est une solennité. Elle prend donc l'ascendant sur une messe dominicale si le curé la déplace au dimanche, si elle se déroule en semaine il est préférable d'y aller.
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Re: L'obligation de messe dominicale

Message non lu par Stephane 34 » dim. 06 juin 2021, 22:39

Mémoire obligatoire c'est une messe? Si on va pas à messe des mémoires obligatoires c'est péché mortel?

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Re: L'obligation de messe dominicale

Message non lu par Trinité » dim. 06 juin 2021, 23:10

Merci kerygme, :)

C'est cependant bien compliqué, surtout pour des personnes non initiées à la liturgie... ;)

Il y a 3 ans , j'avais sorti les évangiles du jour sur le net, et je me disais "maintenant que je les ai ,je suis tranquille et ce n'est plus la peine de les ressortir...
Manque de chance, avec les histoires des années A , B, et C, dans lesquels je nage un petit peu, :roule: je me trouve complètement en décalage, une année sur l'autre, dès que l'on arrive dans la période du temps ordinaire après le temps Pascale ...
Je consulte parallèlement les commentaires d'André Rebré et André Sève, très intéressants mais différents tous les deux ;)

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Re: L'obligation de messe dominicale

Message non lu par PaxetBonum » lun. 07 juin 2021, 9:33

Cher Stéphane 34,

Il y a aussi les commandements de l'Eglise qui vous font obligation de la messe dominicale (entre autre) :

Tu sanctifieras les fêtes d'obligation ;
Tu assisteras à la Messe les dimanches et les fêtes d'obligation ;
Tu te confesseras au moins une fois I'an ;
Tu communieras chaque annéeau Temps Pascal ;
Tu jeûneras aux Quatre-Temps, Vigiles et pendant le Carême ;
Tu ne mangeras pas de viande les vendredis et les jours fixés par l'Eglise.

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