Etre un chrétien triste sans être un triste chrétien ?

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anachorète moderne
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Etre un chrétien triste sans être un triste chrétien ?

Message non lu par anachorète moderne » ven. 23 déc. 2022, 10:27

Bonjour,

Suite à la marginalisation violente que j'ai vécu, au harcèlement bien réel, à la stigmatisation du fait de mes troubles mentaux, je vis un véritable enfer et n'en sors pas.

Je remarque aussi que de simples remarques peuvent me faire aller très loin... Je reste très fragile.

Je voudrais juste avoir une vie décente. Déjà avoir plus d'énergie et être plus résistant à la " négativité "... Parce que là je me laisse emporter.
Les compliments qu'on me fait, qui parfois semblent réels, je les considère comme des flatteries inconscientes si je puis dire... Les mots dénigrants en revanche je les prends très au sérieux...

Je suis ainsi fait que je suis émotionnellement " ultrasensible "... et c'est pour le meilleur et pour le pire. Je ressens les choses violemment. La compassion, la tristesse, l'empathie mais aussi la rancoeur, le désespoir, le scrupule. C'est presqu'un " handicap " d'être aussi émotif et sensible. Paradoxalement, je me sens souvent creux et apathique, et même le creux que je " ressens " est plus intense.

En ce qui concerne le scrupule, j'ai des addictions... comportementales surtout. ça alimente mes scrupules et c'est un cercle vicieux.

Mais voilà, j'ai aussi une ou deux questions finales : Peut-on offrir ses souffrances au Seigneur, quand elles sont de l'ordre psy ? Car je ne le fais pas exprès, j'ai déjà essayé d'être heureux, j'ai même pris des médicaments alors que je n'en avais pas envie, je suis suivi par un psy, mais rien à faire. Je ne le suis pas. Je ne veux pas me le cacher.

Et pensez-vous qu'un chrétien triste soit forcément un triste chrétien ? Parce que ça me culpabilise encore plus, je ne ressens littéralement plus de joie depuis... des années ! Et très très peu d'émotions agréables. Je ne le cache pas, j'ai besoin d'être rassuré parce que ça me tourmente encore plus...

Gaudens
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Re: être un chrétien triste sans être un triste chrétien ?

Message non lu par Gaudens » ven. 23 déc. 2022, 13:54

Cher Anachorète

Je pense de plus en plus que la joie du chrétien n'est pas du même ordre que la simple joie humaine,bien que les deux puissent coexister en lui,bien sûr. Notre joie de chrétien vient de la conviction que nous ne sommes pas seuls,même et surtout dans nos souffrances,qu'elles soient physiques ou mentales.Et que celles-ci aussi peuvent être offertes au Seigneur.Pas par masochisme mais bien pour s'unir à Lui qui a souffert aussi ,jusqu'à des larmes de sang dans l'épreuve de sa passion anticipée(une souffrance tout à fait psychologique,même avec une traduction physiologique).

Dernier point :je ne connais pas vos qualités et compétences (je suis sûr que vous n'en manquez pas) sauf celle-ci et ce n'est pas de la flatterie mais une constatation que chacun peut faire ici: vous écrivez admirablement bien,,de façon claire et expressive et sans aucune faute ni d'orthographe ni de syntaxe,ce qui devient rare.
Sur ce ,je vous souhaite un saint et bon Noel.A cette occasion ,prions les uns pour les autres:nous en avons tous besoin.

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Re: être un chrétien triste sans être un triste chrétien ?

Message non lu par anachorète moderne » ven. 23 déc. 2022, 15:38

Merci Gaudens. J'espère que vous avez raison quant à la joie chrétienne. Qui serait distincte de celle du monde. A vrai dire, c'est même ce qui a motivé l'ouverture de ce sujet ; je me sens impuissant malgré les belles résolutions d'être joyeux et j'ai le sentiment que je resterai fragilisé toute ma vie. Et surtout : J'aimerais tant faire quelque chose de plus... Alors je me demandais si offrir cela en sacrifice était possible. Etant donné que je ne parviens pas à prier autant que je le désire ni à faire tous les renoncements que je voudrais précisément à cause de cela. Je pense qu'il faut accepter ses limites mais vous voyez, en apparence ma vie est d'une grande pauvreté. C'est dur à digérer pour quelqu'un d'un naturel "idéaliste".

Je vous souhaite également un bon Noël.

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Re: être un chrétien triste sans être un triste chrétien ?

Message non lu par nicolas-p » ven. 23 déc. 2022, 18:05

Les vies les plus simples sont parfois les plus riches intérieurement.

Offrez vos souffrances bien réelles. Les troubles psychiatriques ne sont pas des faiblesses mais le plus souvent des vraies maladies et dont nous ne sommes pas responsables.

C'est difficile parfois de différencier nos faiblesses humaines de la maladie.

Joyeux noël à vous tous.

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Re: être un chrétien triste sans être un triste chrétien ?

Message non lu par Léon » ven. 23 déc. 2022, 18:23

Bonjour AM,

en vous lisant, j'ai pensé à une parole de la Vierge Marie à Bernadette Soubirous à Lourdes :
" je ne vous promets pas d'être heureuse en ce monde, mais dans l'Autre Oui."

Bernadette a été pauvre toute sa vie, elle a fait son chemin terrestre, et désormais nous avons l'assurance qu'elle est heureuse, pour toujours.

Et puis ça m'a fait penser aussi aux chrétiens d'Orient qui sont aussi très éprouvés.
Faut voir dans quel monde on vit ! c'est loin d'être "rose" et toujours gai !

Bref, moi je vous invite à la patience, à la paix du coeur, à la confiance en Dieu, à l'Espérance.
Tout à Jésus par Marie,
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Re: être un chrétien triste sans être un triste chrétien ?

Message non lu par anachorète moderne » ven. 23 déc. 2022, 18:49

Merci à vous 2, nicolas-p et Léon.

La patience, je ne sais pas si il m'en reste. Je vais essayer.

En tout cas, merci pour votre soutien. C'est sympa.

Je vous souhaite un Bon Noël à vous aussi.

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Re: être un chrétien triste sans être un triste chrétien ?

Message non lu par aldebaran » sam. 24 déc. 2022, 11:56

Bonjour anachorète moderne,

L'hyper sensibilité incapacitante est une maladie (dixit un psychiatre). Handicapante et qui coupe des autres, rendant le sujet bizarre à éviter aux yeux du monde. Inversement le malade ressent une agression de l'environnement souvent déformée ou exagérée (et sans vraiment de force pour la parer), ce qui peut faire naitre une grande rancœur.

Quelqu'un de mon entourage en souffre. Vous pouvez me joindre par message privé si vous le souhaitez (je n'ai pu de mon côté puisque vous êtes non inscrit).
Je peux témoigner que pour cette personne, une pratique religieuse plus assidue à la messe, et surtout le sacrement de réconciliation régulier (deux ou trois mois), lui procurent un apaisement certain. Comme vous elle a beaucoup de mal à prier, sinon des textes très courts, notamment sur la Miséricorde. Les lectures, quand elle y arrive (périodes avec et d'autres sans), l'aident beaucoup également. En ce moment elle lit 'Le petit Journal de Sainte Faustine', en livre mais on le trouve facilement en ligne.
Il faut prendre conscience que vous êtes du coup beaucoup plus faible par rapport aux tentations de colère et d'amertume envers le prochain, et donc devez surveiller ce point tout particulièrement.

Jésus est toute Miséricorde pour qui se tourne vers Lui, et lui offrir ses souffrances quelles qu'elles soient est un beau geste de foi et d'amour qu'Il rendra au centuple. Fait rapporté maintes fois, à commencer par Sainte Faustine pour ne citer qu'elle.

Je vous souhaite beaucoup de courage sinon, je sais que c'est une situation non voulue difficile à vivre.

Que la paix du Christ soit sur vous.

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Re: être un chrétien triste sans être un triste chrétien ?

Message non lu par anachorète moderne » sam. 24 déc. 2022, 18:27

Bonjour aldebaran,

je ne sais pas. Ce qui relève du pathologique et ce qui ne l'est pas, je vois ma sensibilité ( = façon de réagir au monde selon ma définition ) ni en blanc ( tout y serait bon et noble ) ni en noir ( il n'y aurait que du pathologique et des côtés sombres ). Je suis intimement convaincu que nous avons tous des handicaps émotionnels, psychiques. Certes, différents et variés selon les personnes... Mais quand même.

Ce qui est vraiment désagréable, c'est une sorte d'émoussement affectif, et puis une incapacité aux émotions plaisantes ( joie, affection ). A vrai dire, j'en suis à un point où je ne cherche plus de solution. J'essaie seulement d'accepter que je serai dans un état... disons... pas terrible toute ma vie.

J'ai réellement vécu du harcèlement... comme des incitations au suicide notamment. Donc non, ce n'est pas une pure invention. En revanche, depuis, j'ai tendance à être excessivement méfiant et effectivement à inventer parfois. Il faut savoir que les personnes ayant reçu le diagnostic de schizophrénie sont plus souvent victimes que bourreaux, harcelés que harceleurs. C'est quelque chose que beaucoup de psychiatres ont mis en avant...

Selon mes psys, je suis plutôt schizophrène + troubles dépressifs ( schizo-affectif selon le dernier ). Ma foi, pour les troubles dépressifs, ça ne fait pas l'ombre d'un doute... Avec un côté délirant. C'est vrai aussi, j'ai vécu un délire - ou presque - il y a des années.

Donc voilà, je ne suis pas trop d'accord avec vous sur certains choses ( je le dis sans animosité, je discute c'est tout ). La sensibilité peut avoir de bon côtés, même à " l'excès " ( quantification toute relative par ailleurs ). Mais je suis bien d'accord pour dire qu'il y a quelque chose de pathologique chez moi, peu importe le nom qu'on lui donne ( probablement que c'est ce que vous entendez par " hyper sensibilité " ? ) . Le problème, c'est que je ne crois plus en une guérison. Peut-être quelque chose de supportable, mais je ne pense pas que le bonheur, ce soit pour moi.

Sinon j'aurais volontiers discuter avec vous en MP, mais je ne suis plus inscrit. Alors si vous le souhaitez, on peut prolonger la discussion ici.

Bon Noël à vous.

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Re: être un chrétien triste sans être un triste chrétien ?

Message non lu par aldebaran » dim. 25 déc. 2022, 10:31

Bonjour anachorète moderne,

Je réagissait essentiellement par rapport à la mention "hyper sensible" que vous évoquiez. Chez la personne dont je parlais cela avait été diagnostiqué très (trop) tard par un des derniers psys au-dessus du lot. Trouble inné, aggravé par des traumatismes d'enfance. J'en resterais là dans l'espace publique.
Je décrivais donc plus le comportement de cette personne, par observation sur une longue période (je n'ai aucune formation médicale). Parfois c'est intéressant je pense pour une personne de se comparer par rapport à d'autres qui éprouveraient des ressentis similaires. Cela a beaucoup manqué à cette personne, du coup se sentant très isolée et incomprise. Et du coup restant longtemps bloquée dans le déni.

Je suis bien persuadé que les personnes à tendance schizophrène sont plus victimes que bourreaux.

Vous me semblez être dans une phase d'acceptation, ce qui montre que vous êtes déjà avancé dans votre cheminement de réflexion (si on s'en tient au fameux cycle déni, colère etc.). Vous semblez bien suivi par des psys, ce qui est aussi un élément positif. Pour votre difficulté avec les émotions positives, on ne peut qu'être navré pour vous. A part notre prière nous ne pouvons vous offrir grand chose. Le pouvoir de la prière est immense selon les mystiques et l'Eglise, que Dieu vous apporte une certaine paix.

Un bon Noël à vous également.

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Re: être un chrétien triste sans être un triste chrétien ?

Message non lu par anachorète moderne » dim. 25 déc. 2022, 18:39

Oui, c'est dur mais je commence à accepter, effectivement.

En fait, j'ai remarqué que c'était pire quand je voulais à tout prix être heureux et joyeux, car je n'y parviens pas et ça me frustre davantage.
Je ne vais pas me complaire pour autant... mais être plus indulgent, je pense que c'est mieux.

:oui:

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Re: être un chrétien triste sans être un triste chrétien ?

Message non lu par aldebaran » lun. 26 déc. 2022, 17:48

Bonjour anachorète moderne.
a écrit :Je ne vais pas me complaire pour autant.
Ce qui démontre une finesse d'analyse et de la sagesse.
mais être plus indulgent, je pense que c'est mieux.
Ce qui révèle une plus grande sagesse encore.

Pour en revenir à votre interrogation primordiale, je pense très sincèrement qu'un chrétien souffrant (je change triste par souffrant) peut être un très bon chrétien et bien-aimé du Seigneur.
Sans doute vous rappelez-vous cette parole :
Vous de même, quand vous avez fait tout ce qui vous a été ordonné, dites: Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire.
Nos petites actions ne sont pas grand chose. Mais accepter sa souffrance et la déposer sciemment et sincèrement aux pieds de Jésus, Lui-Même le grand souffrant, la Lui remettre comme une offrande est un geste d'amour reçu et valorisé comme tel, et qui a un grand pouvoir de prière.
Vous trouverez cette vérité chez St Paul (corédemption), chez Sainte Faustine, les mystiques en général (dont Maria Valtorta qui nous a transmise ces visions et ces paroles si profondes).

Au départ nous ne recevons pas tous les mêmes cartes, que ce soit l'inné ou bien notre environnement dans lequel nous devrons grandir. Mais (paradoxal selon une vision mondaine mais logique selon notre foi), les souffrants ont plus à donner. Ils peuvent même devenir des piliers porteurs.

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Re: être un chrétien triste sans être un triste chrétien ?

Message non lu par marss135 » lun. 26 déc. 2022, 20:52

anachorète moderne a écrit :
ven. 23 déc. 2022, 10:27
Bonjour,

Suite à la marginalisation violente que j'ai vécu, au harcèlement bien réel, à la stigmatisation du fait de mes troubles mentaux, je vis un véritable enfer et n'en sors pas.

Je remarque aussi que de simples remarques peuvent me faire aller très loin... Je reste très fragile.

Je voudrais juste avoir une vie décente. Déjà avoir plus d'énergie et être plus résistant à la " négativité "... Parce que là je me laisse emporter.
Les compliments qu'on me fait, qui parfois semblent réels, je les considère comme des flatteries inconscientes si je puis dire... Les mots dénigrants en revanche je les prends très au sérieux...

Je suis ainsi fait que je suis émotionnellement " ultrasensible "... et c'est pour le meilleur et pour le pire. Je ressens les choses violemment. La compassion, la tristesse, l'empathie mais aussi la rancoeur, le désespoir, le scrupule. C'est presqu'un " handicap " d'être aussi émotif et sensible. Paradoxalement, je me sens souvent creux et apathique, et même le creux que je " ressens " est plus intense.

En ce qui concerne le scrupule, j'ai des addictions... comportementales surtout. ça alimente mes scrupules et c'est un cercle vicieux.

Mais voilà, j'ai aussi une ou deux questions finales : Peut-on offrir ses souffrances au Seigneur, quand elles sont de l'ordre psy ? Car je ne le fais pas exprès, j'ai déjà essayé d'être heureux, j'ai même pris des médicaments alors que je n'en avais pas envie, je suis suivi par un psy, mais rien à faire. Je ne le suis pas. Je ne veux pas me le cacher.

Et pensez-vous qu'un chrétien triste soit forcément un triste chrétien ? Parce que ça me culpabilise encore plus, je ne ressens littéralement plus de joie depuis... des années ! Et très très peu d'émotions agréables. Je ne le cache pas, j'ai besoin d'être rassuré parce que ça me tourmente encore plus...


Bonjour,

Perso en tant que Chrétien, depuis des années je fais l’effort de partir quotidiennement à la messe, car pour moi le summum de la foi est vivre de la vie même du Christ, de mon Dieu, de sa paix, en prenant son corps (Eucharistie, action de grâce) qui enlève le péché du monde, pour faire quotidiennement corps avec lui, et pour écouter sa parole, qui est une lumière sur nos pas, …. et sa loi délivrance.

Et si le péché veut se renouveler quotidiennement en nous, mais de notre effort à communier quotidienne au Christ, pain de vie et parole de vie qui demeure, rend inépuisable notre vie spirituelle avec lui.

Nous pouvons aussi très souvent, quotidiennement même, écouter, prier le chapelet sur YouTube ….





06 Continuez donc à vivre dans le Christ Jésus, le Seigneur, tel que nous vous l'avons transmis.

Soyez enracinés en lui, construisez votre vie sur lui ; restez fermes dans la foi telle qu'on vous l'a enseignée, soyez débordants d'action de grâce.

Prenez garde à ceux qui veulent faire de vous leur proie par leur philosophie trompeuse et vide fondéesur la tradition des hommes, sur les forces qui régissent le monde, et non pas sur le Christ.

Car en lui, dans son propre corps, habite la plénitude de la divinité. En lui vous avez tout reçu en plénitude, car il domine toutes les puissances.





55 En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui.

De même que le Père, qui est vivant, m'a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi.

Tel est le pain qui descend du ciel : il n'est pas comme celui que vos pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. » (St-Jean 6-55)

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Re: être un chrétien triste sans être un triste chrétien ?

Message non lu par anachorète moderne » mar. 27 déc. 2022, 0:38

Oui, je connais ( au moins un peu ) la corédemption. Les souffrants ont quelque chose à apporter. C'est très vraisemblable.
Il est clair qu'il est difficile - sinon impossible - d'être constamment heureux et gai.

Bon, après j'exagère quand je dis que je ne ressens jamais de " joie ", peut-être. Non, je ne ressens rien de très intense par rapport à cette " émotion ". Mais parfois, quand je parviens à prier, je me sens mieux. Je ressens comme une satisfaction. Il m'arrive de me sentir " serein " même si c'est bref. C'est déjà ça.

Merci pour votre attention. :ciao:

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