Mariés sur un "malentendu"

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Repentie75
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Mariés sur un "malentendu"

Message non lu par Repentie75 » lun. 10 janv. 2022, 17:21

Bonjour à tous,

Je commence malheureusement à être une habituée dans la section "soutien dans l'épreuve" ; après avoir posté plusieurs messages concernant un mariage très houleux, voire franchement catastrophique, je me permets à nouveau de demander des conseils.

Actuellement en instance de divorce - après déjà 2 tentatives avortées, grâce à St Joseph et Dieu - à l'initiative de mon mari, celui-ci m'a avoué s'être "marié à l'Eglise à contrecoeur", révélation à laquelle je ne m'attendais pas du tout. Certes, je le savais anticlérical depuis le mariage mais au moment de notre union, il était "seulement" athée et très tolérant. Il aurait accepté la cérémonie religieuse uniquement pour me faire plaisir, parce qu'il m'aimait, à l'époque.
Je me suis sentie indignée, trahie : il aurait pu le dire ne serait-ce qu'une heure avant la cérémonie religieuse, refuser avec un "NON" sincère, pourquoi un tel manque de communication, voire mensonge ? Il n'avait pas le couteau sous la gorge... et savait qu'une simple cérémonie civile m'aurait suffi car je l'avais clairement dit.
J'avais même été touchée par sa tolérance, le jour du mariage. Le prêtre qui nous a préparés au mariage m'a aussi dit, alors que nous traversions de graves crises conjugales, que mon mari lui avait semblé très hostile à l'Eglise. J'aurais tellement aimé qu'il me le dise avant la cérémonie, il avait mieux cerné que moi celui qui partage ma vie depuis 6 ans :/

L'agacement et l'indignation passés, j'envisage sérieusement de me renseigner auprès de l'Officialité pour une démarche en nullité du mariage. Cela dit, je préférerais ne pas divorcer et rendre ce mariage valide, par la suite...

Si la procédure de divorce aboutit, malgré mes prières constantes, savez-vous combien de temps dure cette démarche jusqu'à un éventuel décret d'invalidité ? Apparemment,c'est très long.
Bien entendu, je ne referai pas ma vie avec un autre homme - catholique, très certainement, vu mon passif - avant l'aboutissement (si invalidité il y a)

Je vous en remercie par avance!
Repentie75

Alizee
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Re: Mariés sur un "malentendu"

Message non lu par Alizee » mar. 11 janv. 2022, 16:55

Chère Repentie,

Je ne sais pas à combien d'années remonte votre mariage, 6/7 ans visiblement.
Dans la mesure où les démarches de demande en nullité ont été facilitées (ici, il y a même une permanence de l'officialité qui se tient dans un sanctuaire, spécifiquement pour cela) dès que le Pape a encouragé la réintégration des divorcés-remariés et affirmé que la moitié des mariages catholique étaient nuls, certains prêtres mettent dans le dossier des remarques/réserves quant à la validité de la démarche. Ils n'en informent pas forcément les fiancés. Ils le font quand ils ont des doutes, pas suffisants pour refuser le mariage, mais suffisants pour en laisser une trace, au cas où il y aurait ultérieurement une demande en nullité. Lui avez-vous posé la question ?

D'un point de vue droit canonique, une fois la nullité prononcée, vous pouvez en toute légalité refaire votre vie, et même vous marier à l'église, mais je sais bien que ce n'est pas qu'une question de droit canonique, mais aussi, peut-être même surtout, de foi. Mais dans la mesure où les fiancés se donnent mutuellement le sacrement, si l'un déclare qu'il n'était pas dans la disposition de vouloir le donner, vous ne l'avez pas reçu, vous ne seriez donc pas mariée aux yeux de l'Eglise.

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Bibracte
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Re: Mariés sur un "malentendu"

Message non lu par Bibracte » dim. 16 janv. 2022, 17:20

Chère Repentie,

Je n'ai pas la réponse à votre question sur la durée d'une instance devant l'officialité; de ce que je sais, le Pape a simplifié cette procédure récemment, mais c'est tout.

Ça ne m'empêche pas de vous dire que j'admire la confiance en Dieu et en l'Eglise que vous semblez garder tout au long de vos épreuves. Ce que vous vivez n'est ni commun ni facile, et beaucoup se révolteraient contre Dieu (on lui attribue plus facilement nos peines que nos joies)...

Courage, je prie pour vous!
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Re: Mariés sur un "malentendu"

Message non lu par Repentie75 » jeu. 20 janv. 2022, 13:53

Bonjour à vous,

Merci pour vos réponses. Je suis mariée depuis (seulement) un peu plus de 2 ans et demi ; nous avions déjà un enfant à ce moment-là.

Oui, il semblerait que les critères d'invalidité dits évidents donnent lieu à une procédure simplifiée et plus courte. J'imagine que l'aveu d'un mensonge - ou, du moins, d'une demi-vérité - en fait partie. On verra bien (même si j'espère ne jamais avoir à entamer une telle démarche, car ça signifierait un divorce officiel)

Pour l'instant, son avocat semble s'être volatilisé, nous n'avons plus aucune nouvelle de lui. Pourvu que ça dure et que le Rosaire brise ce divorce (nous en sommes à la 3e procédure, en tout !)

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Re: Mariés sur un "malentendu"

Message non lu par Repentie75 » jeu. 20 janv. 2022, 13:56

@Bibracte : je n'ai aucune raison de me révolter contre Dieu : ce qui m'arrive est ma faute - un peu celle de mon mari, aussi - et non la Sienne. Déjà, j'ai manqué de discernement et n'ai pas pensé à consulter l'Esprit Saint, en 2019...rien que ça, dans une affaire aussi importante que le mariage et la famille, c'est blâmable.

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Re: Mariés sur un "malentendu"

Message non lu par Kerniou » ven. 21 janv. 2022, 2:42

Ne vous accusez pas de tout! ... Quant on se marie : on est deux.
Vous savez, le choix d'un conjoint catholique n'est pas forcément un gage de solidité du couple. Le Seigneur nous donne à tous la capacité d'aimer et c'est de cette capacité d'aimer et de l'harmonie entre les personnalités que dépendent la "réussite" et la durée du mariage ...Tout dépend de la personne concernée ...Les voies du Seigneur, à première vue, sont parfois aussi étonnantes qu'imprévisibles ...
Que Dieu vous accompagne ...
" Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu , car Dieu est Amour " I Jean 4,7.

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Re: Mariés sur un "malentendu"

Message non lu par Repentie75 » mar. 08 févr. 2022, 10:23

Bonjour Kerniou,

Je ne m'accuse pas de tout : certes, j'ai la plupart des torts, mais pas tous. Espérons que mon futur ex-mari en prenne un jour conscience. Malheureusement, le contexte actuel autour du vaccin - notamment - nous a fait beaucoup de mal et je nous vois aussi comme des victimes collatérales (comme tant d'autres familles dans le monde !) de la folie sanitaire. Au moment du pass sanitaire, nous venions tout juste de nous réconcilier et restions fragiles...

Oui, c'est vrai qu'un conjoint catholique n'est pas forcément la panacée, mais on évite quand même de nombreux problèmes en épousant un co-religionnaire. De toute façon, si l'on se comporte de façon chrétienne - notamment avec le refus de la fornication et de la contraception - il y a peu de risques d'attirer un athée. Désolée si mes propos choquent, mais oui, à ce stade, je parle de "risque". Au moins, je ne suis pas près de refaire une telle bêtise, si le divorce aboutit.

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