Refus de prendre la pilule

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cmoi
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Re: La pilule contraceptive et les catholiques

Message non lu par cmoi » mar. 16 mars 2021, 10:19

Bonjour Repentie,

je rompt mon jeûne-silence de carême ici pour intervenir car je le crois nécessaire.
en blasphémant sous notre toit, en qualifiant Dieu de "salaud", mon mari affirme même qu'il aimerait "tuer Dieu" ( ! ) ; je le trouve presque démoniaque en ce
Evitons les définitions et avis extrêmes. Ce qui est certain, c’est qu’il(s) donne(nt) ainsi et suppose(nt) une existence à une personne en laquelle il(s) ne croi(ent) pas et dont il(s) récuse(nt) l’existence : ce n’est pas correct.
C’est incohérent, illogique, et ne peut s’expliquer que par des sentiments négatifs dont le sens doit se trouver ailleurs. C’est une attitude mauvaise et qui exprime une méchanceté superflue et inutile, en cela qui témoigne de sentiments indignes et inappropriés.
Cet « ailleurs » est en eux et ce n’est pas en leur faveur, ce que cela révèle. Il faut leur en faire prendre conscience et refuser l’existence de ce procès facile fait à un absent, refuser d’y participer et de l’instruire même pour le défendre.
La « question de l’existence de Dieu » doit rester à sa place et ne pas interférer dans votre relation, refusez absolument cela : chacun est libre d’y répondre à sa façon et pour les raisons qui sont les siennes, pourvu qu’elles soient « justes » et cohérentes, de rester honnête avec soi-même.
Soyez la gardienne de cette intégrité et de ce respect réciproque. Vous avez le droit de croire, et lui de ne pas croire en Dieu. Cela peut être un sujet de conversation à condition d‘être traité de façon posée, honnête et respectueuse, séparée.



La « question » du contrôle de sa fécondité (ne parlons pas de contraception qui n’est qu’un moyen) se pose à tout couple, et la position de l’Eglise, il ne convient pas que vous la présentiez comme un « commandement Divin » auquel vous vous devez d’obéir (car cela attire logiquement la réponse incorrecte que nous venons d’analyser de sa part) mais il faut pour cela que vous soyez convaincue vous-même qu’elle représente la meilleure manière de gérer ce contrôle en gérant aussi tous les paramètres qui entrent en ligne de compte (amour conjugal, respect de la personne, etc.).
Si vous ne l’êtes pas (ou assez capable d’en être convaincante), reconnaissez que vous n’avez pas encore « trouvé la vérité » ou l’attitude juste à avoir et que vous la cherchez (à charge de réciprocité pour lui), que vous ne voulez pas vous priver de la possibilité de la trouver en choisissant une solution qui blesse certains paramètres.
Car si vous ne pouvez pas rigoureusement défendre la position de l’Eglise (vous pouvez lire ici que d’autres que vous sont dans la même situation qui sont pourtant croyants depuis longtemps), le faire serait un abus de votre part, mais il est beaucoup plus facile de critiquer les autres solutions en mettant en valeur leurs défauts, et n’y manquez pas. C’est aussi un moyen de donner de l’importance et de s’approprier les diverses considérations qui doivent entrer en ligne de compte pour une décision commune.

J’ai lu sur ce post et plus avant une aberration : comme quoi le péché (blasphème) contre l’esprit, le péché irrémissible, serait de faire le mal quand nous le savons être un mal mais parce que nous devons faire un choix et que nous ne voyons comme possible aucune autre solution reconnue pour bonne.
C’est absolument faux, spécieux et dangereux, désespérant. C’est là entrer précisément dans ce péché, qui est de falsifier la vérité, que de voir ainsi les choses.
Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas continuer à chercher la vérité. Laquelle demande aussi de « confesser ses péchés » et de se reconnaitre pécheur, précisément.
Car oui, il faut chercher la vérité, et oui, parfois nous péchons « à contre cœur » mais refusons avant tout de considérer comme « bien » ce qui ne l’est pas. C’est reconnaître où nous en sommes et ne pas prétendre savoir ce que nous ne savons pas encore.
Et c’est bien plus exigeant que de se « décharger » de sa responsabilité sur l’enseignement de l’Eglise.

Considérez l’attitude de votre mari comme un moyen pour vous de chercher cette vérité, invitez-le à être honnête avec ses désirs et sa conscience, à les purifier et à progresser en humanité, profitez de ses objections pour trouver les bonnes réponses, ne refusez pas de voir le problème tel qu’il est, indépendamment de sa propre position qui peut être déshonnête, car « nous serons jugés par la mesure même dont nous nous serons servis ». Obligez-le à trouver une solution qui soit bonne (peu lui importe que ce soit celle de l’Eglise ou non, qui n’est pas non plus « parfaite » sinon elle aurait triomphé depuis longtemps, elle demande d’être acceptée et adaptée à chaque circonstance en plus, vous vous le savez et avez l’avantage de savoir comment et à quoi reconnaître que vous vous en approchez).

Ce week-end, mon mari a même lancé qu'il pourrait éventuellement faire un don de sperme à sa meilleure amie (41 ans, célibataire et sans enfants) pour "rendre service" ; choquée et ne sachant pas si c'était de la provocation ou une idée "sérieuse", je lui ai fait remarquer qu'il ne devait pas faire d'enfants en dehors de notre mariage et lui ai fait remarquer qu'il ne voulait pas d'autre enfant avec moi, pour le moment... le paradoxe n'a pas l'air de l'émouvoir.
Il semble surtout qu’il ne soit pas conscient de sa responsabilité d’homme. Il veut bien « faire des enfants », mais les « élever » c’est autre chose or nous ne devons faire que ceux que nous pouvons élever et quand c’est possible. Son sperme n’est pas qu’un bien de valeur dont il peut disposer comme bon lui semble, il y a un point de vu éthique qui entre en jeu.

Ainsi c’est le même sujet que ses préconisations à lui qui semblent surtout se moquer pas mal de la réalité de ce à quoi il convient que vous réfléchissiez et dont vous devez reconnaître l’existence, elles consistent à botter en touche et refuser sa responsabilité d’homme. Montrez-lui bien en quoi ce problème serait le même pour lui avec une autre femme, certes parfois plus facile à résoudre si elle a moins de « conscience » que vous ou un avis plus conforme au sien, mais ce n’est pas une question de religion.
La foi n’a rien à voir là-dedans, il faut en dissocier votre problème de couple. Si lui veut les associer, c’est de sa responsabilité, et effectivement, vous pouvez vous préparer à ce qu’il vous quitte, vous bénéficierez ou non du privilège paulinien (vous avez donc aussi le droit de le quitter) et pourrez alors refaire votre vie avec un autre, mais n’anticipez pas, sauf s’il vous semble impossible de vivre votre foi et élever votre enfant dans cette foi, s’il vous bat, si etc., bref s’il montre des signes d’invalidité de votre union.

A vous lire vous me semblez déjà avoir su faire la part des choses sur beaucoup et c’est assez remarquable. Vous vous en remettez déjà fort bien à Dieu, continuez, n’hésitez pas à aller au bout de cette confiance, Il sera là et ne vous fera pas défaut pour faire le pas de plus que vous ne pourrez pas faire, le moment venu.

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Re: La pilule contraceptive et les catholiques

Message non lu par Repentie75 » ven. 19 mars 2021, 22:46

Merci beaucoup à tous pour vos conseils et votre soutien !

Il faut espérer que la situation évolue dans le bon sens...

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Re: La pilule contraceptive et les catholiques

Message non lu par Repentie75 » sam. 20 mars 2021, 10:32

Effectivement, apatride, c'est une grande chance que vous avez de pouvoir dialoguer sans heurts avec votre femme ! Y a t-il du nouveau, de votre côté ?

Je suis allée discuter avec le prêtre de ma paroisse hier (il avait sans doute remarqué que je ne communiais plus et m'a demandé, après la messe dominicale, de venir lui parler vendredi, d'autant plus que je lui avais dit ne pas aller bien) - triste à dire, mais je lui parle davantage qu'à mon mari ! c'est d'ailleurs le prêtre qui nous avait préparés au mariage.

Il a reconnu que mon mari lui avait toujours semblé très hostile envers l'Eglise (quel dommage qu'il n'ait pas confié son ressenti avant le mariage...de mon côté, je trouvais mon fiancé très tolérant et ouvert, c'est même lui qui voulait se marier à l'Eglise, alors qu'un mariage civil me semblait tout à fait correct, compte tenu de son athéisme !) ; bien sûr,j'ai clairement une responsabilité dans la déroute de ce mariage : c'est une erreur de se marier avec un athée, aussi gentil qu'il soit au moment des fiançailles.
J'ai beaucoup parlé au prêtre du mutisme de mon mari - quand il ne répond pas avec agressivité - qui me pèse énormément car il peut rester des jours sans m'adresser la parole, lorsqu'il me reproche une parole ou action. La dernière qu'il a mal supportée étant mon revirement au sujet de la pilule et le fait d'avoir voulu la jeter à la poubelle, arguant du fait que pour la prendre, encore faut-il avoir des relations sexuelles... et l'ambiance conjugale actuelle est un excellent contraceptif !

Je crois que "cmoi" a parlé du privilège paulin, mais il me semble qu'il est seulement applicable après la conversion d'un époux non-baptisé au moment du mariage (je peux me tromper, cela dit). Si la situation évoluait jusqu'au divorce, je tenterais sans doute de vérifier la validité du mariage mais en attendant et dans le cas où celui-ci serait reconnu tout à fait valide, il va sans dire que je resterai célibataire. Le plus difficile étant non pas la perte de la vie sentimentale, mais plutôt le deuil de la maternité (j'aurais souhaité avoir 3 enfants).

Quoi qu'il en soit, je prie pour qu'il n'y ait pas divorce et que mon mari revienne à de meilleurs sentiments (tout en veillant à lui rendre service et à avoir un tempérament doux, car je cède souvent à l'amertume et me suis énervée récemment contre un de ses amis qui tente de nous faire rompre). Pour l'instant, j'évite de trop lui parler car il me trouve "trop bavarde" voire "étouffante" et me concentre uniquement sur notre fils, comme si je l'élevais seule. Je suis prête à ne plus avoir de vie conjugale normale, mais ne veux surtout pas perdre mon fils !

Merci encore pour votre aide et vos prières.

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Re: La pilule contraceptive et les catholiques

Message non lu par Fleur de Lys » sam. 20 mars 2021, 12:29

Curieux que ce soit le fiancé athée qui suggère le mariage à l'Eglise... [...]

Mais avec un enfant de deux ans on y réfléchit à deux fois avant de conseiller de rompre. Il faut vous rappeler ce qui vous a rapproché et non ce qui vous divise. J'espère que votre patience sera récompensée.
(deux ans c'est l'âge trop trop méga chou! 🥰 )

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Re: La pilule contraceptive et les catholiques

Message non lu par Altior » sam. 20 mars 2021, 19:34

Repentie75 a écrit :
sam. 20 mars 2021, 10:32
La dernière qu'il a mal supportée étant mon revirement au sujet de la pilule et le fait d'avoir voulu la jeter à la poubelle, arguant du fait que pour la prendre, encore faut-il avoir des relations sexuelles... et l'ambiance conjugale actuelle est un excellent contraceptif !
Remarquez, s'il vous plaît, comment Dieu fait sortir un bien à partir d'un mal. Car le péché de la contraception n'est pas consommé lorsqu'on prend la pilule, mais lorsque, pendant qu'on s'en sert, on a des relations sexuelles.

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Re: La pilule contraceptive et les catholiques

Message non lu par Repentie75 » sam. 20 mars 2021, 19:51

@ Fleur de Lys : il était partant pour le mariage religieux car il savait que c'était important pour moi, il a voulu me faire plaisir (avec le recul, je n'aurais pas dû accepter) et je le pensais tout à fait apte à respecter les piliers et devoirs du mariage chrétien.

En effet, c'est un bonheur d'avoir une petite tornade de 2 ans dans sa vie !

@ Altior, c'est drôle que vous écriviez cela, car c'est justement la réflexion que je me faisais, aujourd'hui encore : au moins, pas de péché consommé, ce à quoi Dieu n'est peut-être pas étranger... même si j'ingurgite des hormones depuis une semaine en "pure perte". C'est d'ailleurs ce qui m'a motivée à communier aujourd'hui (l'abstinence, ainsi que le fait d'avoir bien besoin de force, actuellement)

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Re: La pilule contraceptive et les catholiques

Message non lu par mpl » lun. 22 mars 2021, 22:09

Bonjour a vous. En vous lisant je me reconnais apres ma conversion.
Il me semble que si le probleme de choix de regulation de naissances ou de contraception est bien reel, ce n est qu'un pretexte, un symptome qui revele une autre realite.
Ce n est pas une question de foi. C est une question de respect de la liberte, de respect du corps..de l etre profond de celui ou de celle que l on "aime" . Les chretiens n'ont pas le monopole du respect de l autre. Le tout etant de savoir ce que l 'on met sous le mot aimer. Je t 'aime pour moi, pour ce que tu m apportes...ou je desire te rendre heureuse? Comment rendre heureuse quelqu un a qui l on fait du chantage, dont on veut disposer , et controler l etre profond ?
Idem pour votre grossesse. Votre mari desirait un enfant pour lui,donc conforme a son desir...sinon, il jette...donc pas question d handicap ou de trisomie... je connais des familles athees qui aiment merveilleusement leur fille trisomique.. toute la famille elargie est solidaire...c est une optique de vie, un choix moral..la encore pas le monopole des cathos...
Les consequences de la pilule pas si mauvaises que cela...c est du denigrement.
Quand a dire vouloir tuer Dieu, c est simplement confirmer sa volonte de toute puissance sur tout...tout dominer, controler....rien au dessus de lui...
Quand au fait de refuser le bapteme de votre enfant...c est la suite..apres, refus de catechisme... surveillance et decompte de vos temps de priere ou de messe...( moments ou vous echappez a son controle)...pratiques et modes de vie contraires a votre foi...et crises de jalousie assurees si vous vous faites accompagner spirituellement par un pretre... c est sa facon de tout controler , de vous imposer sa volonte .
Ce qui est symptomatique aussi c'est le mutisme de votre mari. Ne pas vous adresser la parole pendant plusieurs jours, c est vous signifier que vous n existez pas comme personne ,comme vis a vis ..que vous n etes digne de son attention que si vous correspondez a son attente... c est une forme de chantage affectif. Vous dites ne pas avoir le droit de lui parler! Vous etes son employee benevole a domicile? Sa domestique? Il est votre patron, ou le roi? c est vous signifier son refus de communication et son mepris.
Chantage..refus de communiquer...mutisme... indifference..agressivite... denigrement .
mepris..et vraisemblablement culpabilisation..c est de ta faute... devalorisation... tout cela c est de la manipulation...ces procedes sont parfaitement connus et decrits. Je vous conseille de lire "la manipulation perverse au quotidien dans la famille et dans l entreprise" de Marie France Hirigoyen. Livre de poche facile a lire. Cela vous conseillera utilement sur les attitudes a avoir. Spontanement, on essaie de tout apaiser, de faire le premier pas..on reagit comme si on etait responsable..coupable..de la situation..et on renforce ainsi les comportements ! Ne rien ceder sous le chantage, ne surtout pas manifester que l on est touchee ou ebranlee par le comportement ... refuser la culpabilsation...reformuler...Si vous vous reconnaissez dans ce livre...fuyez! Une separation temporaire au moins , a le merite de pouvoir suspendre les spirales de chantage . Quand il n y a pas de public, le theatre s arrete. Cela peut provoquer un electro choc salutaire...une prise de conscience avant que cela ne derappe davantage encore... S il vous aime...si vous l aimez...cette prise de conscience vous aideta a trouver ensemble les moyens de vous respecter : vous, son droit de ne pas etre croyant , de vivre sa non croyance sans vous importuner et de transmettre ses valeurs a vos enfants...et lui, votre droit d etre croyante, de vivre votre foi sans l importuner et de transmettre vos valeurs a vos enfants...
Le respect est la regle d' or...
J ai fait le choix , a l epoque de rester, sur le conseil et avec le soutien du pretre de la paroisse.. c etait, a l epoque, tout sauf le divorce! Les 2 aines en ont ete detruits ( par les cris..disputes..violences..), ils en portent encore les marques aujourd hui...et les 2 autres , marques eux aussi, mais proteges par les 2 aines, se sont aussi sauves a 18 ans..tous sont proches de moi et assez indifferents vis a vis de leur pere...ils lui en veulent encore d avoir pourri leur vie...il n y a pas de lien.
Quand j ai enfin fait les demarches de nullite, de ma propre initiative, j ai alors appris qu' il y avait pour nous, des chefs de nullite... Cela a tout change pour moi.
Alors, je vous conseille de prendre rendez vous avec l officialite. L avocat de l officialite qui vous recevra est gratuit. Et la verite, rend libre. Si vous saviez combien elle m a liberee! Il faut savoir aussi que, lorsqu 'il y a non validite et que les conjoints veulent rester ensemble, il y a un acte de convalidation a poser de la part des 2 epoux pour que le sacrement soit valide. Ce qui permet de bien reflechir et de s engager alors en toute liberte et lucidite. Alors, quand il y a un doute, c est l officialite qu il faut consulter en premier lieu.. c est sa mission d Eglise. Se baser sur la verite sacramentelle verifiee quand il peut y avoir un doute...
Et par dessus tout prier prier...j ose vous le promettre, vous serez portee...Je voudrais aussi vous dire: quand vous allez a la messe avec un poids sur la conscience, demandez pardon..blotissez vous dans le Coeur misericordieux de Jesus...et allez communier avec la ferme resolution de vous confesser. Le Seigneur vous aime pour vous meme, telle que vous etes, sans autre condition que votre sincere desir de l aimer...dans le combat qui est le votre, vous avez bien besoin de vous confier en Lui, d accueillir Sa grace...de vous blottir en Lui...Tenez bon... pas un pas en arriere. Sur le cote, au cas par cas. Mais pas en arriere. Jesus est fidele...Il sera votre refuge, votre joie et votre rempart..

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Re: La pilule contraceptive et les catholiques

Message non lu par Repentie75 » mer. 24 mars 2021, 11:34

Bon ça y est, il envisage de + en + de divorcer.

Bravo, Satan, tu as gagné, remporté la bataille. Mais au moins, tu ne m'as pas faite craquer concernant la contraception.

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Re: La pilule contraceptive et les catholiques

Message non lu par nicolas-p » mer. 24 mars 2021, 12:16

Non il n'a pas gagné chère repentie75

Il attaque, il cherche à vous détruire via votre mari qui n'en a pas conscience.
Je ne saurais vous dire comment réagir bien sûr.j'en suis incapable.
Je prierai pour vous.
Avez vous un prêtre qui puisse vous aider particulièrement en ces moments difficiles ?
Peut-être prendre du recul séparément avec votre mari quelques temps avant de prendre une décision peut-être pas assez réfléchie ?

Il a son libre arbitre comme vous, et on ne peut le contraindre même si il fait fausse route.
Vous n'êtes pas responsable de ses propres erreurs.

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Re: La pilule contraceptive et les catholiques

Message non lu par Repentie75 » mer. 24 mars 2021, 12:34

Bonjour Nicolas-p,

J'ai parlé à un prêtre (celui qui nous avait préparés au mariage, d'ailleurs) mais ne lui ai pas demandé concrètement si je devais faire passer la foi et ses exigences avant mon mari (et même la préservation de la famille, puisque nous avons un bébé), puisque je connais la réponse.

Bien souvent, j'ai envie de craquer et de reprendre la pilule, juste pour faire taire cette souffrance psychique et apaiser les tensions, pour ne pas risquer de perdre mon fils. Je peux vivre sans amour conjugal et mener une vie de célibataire jusqu'à la mort, mais en aucun cas, je ne pourrai vivre sans mon enfant. Même une journée sans lui est une torture. Quand je manque de courage, je demande à Dieu de m'aider et continue en tous les cas à prier - notamment le chapelet et St Joseph. Je me bats malgré tout, mais le désespoir n'est jamais loin, donc quelque part, j'ai déjà perdu.

Tout ça pour une histoire de contraception arrivée au mauvais moment.

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Re: La pilule contraceptive et les catholiques

Message non lu par Repentie75 » mer. 24 mars 2021, 12:44

Effectivement, comme vous l'écrivez, personne ne peut l'influencer et il a le droit de prendre la décision qu'il estime juste. Je me contente seulement de demander à son ange gardien de l'influencer / le conseiller - car il se fait exclusivement influencer négativement par sa famille, ses amis et collègues, d'où un profond sentiment de solitude. Il me voit comme une illuminée et considère la foi catholique comme "dangereuse" ; estimant même que je constitue ainsi un danger pour l'éducation de mon fils ( ! ), il demandera la garde exclusive et a même parlé de m'imposer des visites médiatisées - qu'il devrait normalement ne pas pouvoir obtenir, car c'est une mesure réservée aux mères maltraitantes, il me semble.

Si seulement Dieu pouvait intervenir, dans ce chaos sans nom. Comment puis-je tenir le coup, avec tout ça ? Je m'appuie aussi beaucoup sur l'Eucharistie et ne travaillant pas le mercredi, compte me rendre à la messe de midi. Au travail, il m'est très difficile de me concentrer et je commence à développer des troubles de la mémoire et du sommeil. Je n'ai plus envie de vivre et espère ne pas voir arriver mon 31e anniversaire.

Ce qui m'a aidée à arrêter la pilule lundi, après seulement 8 jours de prise (et pour rien, car dans l'abstinence - autant avaler des Tic Tac ), était justement cette volonté de ne pas me couper de l'Eucharistie et de la confession - que j'aime encore plus. J'espère aussi que rester dans le giron de l'Eglise m'aidera à retrouver goût en la vie (j'avais déjà une dépression, avant tous ces évènements, et suis sous anti-dépresseurs).

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Re: La pilule contraceptive et les catholiques

Message non lu par nicolas-p » mer. 24 mars 2021, 15:32

Demandez quand même en confiance au prêtre que faire!

Il en est de vous mais il en va aussi de l'avenir de votre couple et cet enfant.

Il faut parfois avaler des couleuvres.


Il ne faut pas non plus verser vers le pharisianisme en voulant trop bien faire.

Votre situation nécessite un vrai discernement et pas une simple discussion avec un prêtre quitte à ce que ce prêtre en discute avec d'autres confrères voire des théologiens.

Bon courage, prenez rendez vous pour une vraie discussion.

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La pilule contraceptive

Message non lu par Repentie75 » mer. 24 mars 2021, 15:45

C'est ce que je vais faire. Je me demande sincèrement ce que Dieu voudrait, dans une telle situation !
Merci pour tous vos conseils.

J'espère toujours avoir le beurre et l'argent du beurre : vivre ma foi en paix, sans compromis, tout en gardant ma famille.

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Re: La pilule contraceptive et les catholiques

Message non lu par nicolas-p » mer. 24 mars 2021, 16:01

Rien n'est incompatible.

Dur oui mais incompatible non.

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Re: La pilule contraceptive et les catholiques

Message non lu par Repentie75 » mer. 24 mars 2021, 21:48

En tout cas, je pense que vous avez raison de me mettre en garde contre l'attitude "pharisienne" - je ne devrais pas être si catégorique sur la pilule, tout en ne perdant pas espoir de le convertir un jour aux méthodes naturelles. Mais avant de la reprendre éventuellement, il faudra que mon mari apprenne ce qu'est le respect !

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