Bonjour tout le monde !
J’ai décidé de m’inscrire sur ce forum car j’ai besoin d’aide et je ne sais pas vers qui me tourner.
J’ai 16 ans et j’ai grandi dans une famille « chrétienne non pratiquante » (je suis baptisée mais je ne suis jamais allée au catéchisme ou même à la messe, sauf à Noël quelques fois).
Je n’ai jamais eu cette éducation à la Foi et je ne sais rien de ma religion à part les grandes bases enseignées dans tous les milieux. Cela me rend triste, d’autant plus que je ressens la présence de Dieu car j’essaye de prier comme je peux.
Mais si je vous écris c’est parce que cela fait quelques temps maintenant que je me sens mal à l’aise dans mon corps. Je ne me sens pas très féminine, pas très intéressée par le fait d’être une femme. Je pense être attirée par les hommes, mais j’ai aussi l’impression de ne pas être indifférente aux femmes d’un point de vue sentimental et cela me fait peur. J’en viens même à me haïr pour cela et, c’est dur d’en parler, mais même à me scarifier pour me punir. J’en ai parlé à des amies mais elles m’ont toutes dit que c’était peut-être car j’étais transgenre, que si je voulais elles pouvaient essayer de me considérer comme un garçon pour voir ce que cela me faisait. On a donc essayé et c’est vrai que je me suis sentie mieux, elles parlent de moi au masculin et ça m’a aidée à être moins triste.
Mais voila, je sais bien que c’est contraire à la morale, que ce n’est pas pour rien que Dieu a fait de moi une femme. Mais comme je vous l’ai dit, je ne suis pas trop au courant de la position de l’Église catholique là dessus, j’ai peur d’aller contre la volonté de Dieu mais j’ai également peur de me rendre trop mal pour vivre en me forçant à correspondre à ce rôle de femme. Je sais que si j’en parle à mes parents ils n’auront pas cette dimension religieuse que je tente de garder car comme je vous l’ai dit, ils ne sont pas pratiquants et se considèrent très « tolérants » sur ce genre de sujet, j’ai peur qu’ils me poussent dans cette direction sans forcément de remise en question…
Je ne sais pas quoi faire, pouvez vous m’aider ?
J’aimerais savoir ce que pense l’Eglise catholique dans ce genre de situation ?
Vers qui je pourrais me tourner dans ma ville pour me faire aider face à cette épreuve ?
J’en viens à me dire que je ne mérite pas de vivre et cela me met vraiment mal, je suis totalement perdue.
Je vous remercie d’avance d’avoir pris le temps de me lire et de m’aider.
Noa
Besoin d’aide, jeune fille dans un grand mal être (transgenre/homosexualité)
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- nicolas-p
- Senator
- Messages : 652
- Inscription : mar. 12 mai 2020, 16:10
- Conviction : totus tuus
- Localisation : sud ouest
Re: Besoin d’aide, jeune fille dans un grand mal être (transgenre/homosexualité)
Bonjour,
Beaucoup de chose a porter pour une jeune femme comme vous.
Vous avez toute votre vie devant vous: ne vous précipitez pas trop rapidement vers vos impressions.
C'est fréquent d'être mal à l'aise face à son corps à l'adolescence. Il ne faut pas pour autant en tirer des conclusions hâtives.
Dieu nous a ainsi fait homme ou femme même si parfois c'est difficile à assumer ou accepter. C'est un vrai chemin et courage d'accepter ce que l'on est vraiment.
Sachez simplement qu'il n'y a pas d'autre chemin que d'accepter.
Le transgenrisme n'est qu'un concept erroné sans aucune réalité biologique sous-jacente ou même psychologique et ne conduit pas au bonheur. Nombreux sont ceux qui regrettent d'avoir cru qu'un changement de son être profond, son identité était possible.
Auriez vous la possibilité de parler à un prêtre ouvertement de tout cela? Quelqu'un qui puisse vous écouter ?
Pour ma part je prierai pour vous et sachez que vous avez mon soutien dans les épreuves qui vous pèsent .
Beaucoup de chose a porter pour une jeune femme comme vous.
Vous avez toute votre vie devant vous: ne vous précipitez pas trop rapidement vers vos impressions.
C'est fréquent d'être mal à l'aise face à son corps à l'adolescence. Il ne faut pas pour autant en tirer des conclusions hâtives.
Dieu nous a ainsi fait homme ou femme même si parfois c'est difficile à assumer ou accepter. C'est un vrai chemin et courage d'accepter ce que l'on est vraiment.
Sachez simplement qu'il n'y a pas d'autre chemin que d'accepter.
Le transgenrisme n'est qu'un concept erroné sans aucune réalité biologique sous-jacente ou même psychologique et ne conduit pas au bonheur. Nombreux sont ceux qui regrettent d'avoir cru qu'un changement de son être profond, son identité était possible.
Auriez vous la possibilité de parler à un prêtre ouvertement de tout cela? Quelqu'un qui puisse vous écouter ?
Pour ma part je prierai pour vous et sachez que vous avez mon soutien dans les épreuves qui vous pèsent .
- Olivier JC
- Senator
- Messages : 765
- Inscription : mer. 16 avr. 2008, 23:57
- Localisation : Bordeaux
Re: Besoin d’aide, jeune fille dans un grand mal être (transgenre/homosexualité)
Bonjour,
Même si cela est toujours très difficile, j'ai eu la chance de traverser la période de l'adolescence avec la conviction que bien des ressentis étaient à mettre sur le compte des changements biologiques propres à celle-ci. Conviction sans doute excessive, mais qui m'a néanmoins permis de conserver une certaine distance par rapport à eux, et je pense que c'est de cela dont vous avez besoin.
Il est important de garder à l'esprit que, selon l'enseignement de l'Eglise, le désir humain est désordonné, c'est-à-dire qu'il n'est plus naturellement ordonné à sa juste fin. Il est donc tout à fait normal, pendant la période de l'adolescence, que ce désir parte un peu dans tous les sens. Cela vaut notamment pour le désir sexuel, lequel ne doit pas être compris dans un sens strictement biologique, mais bien dans le sens de l'attirance vers autrui.
Désorientation d'autant plus difficile à vivre dans le contexte culturel occidental que nous connaissons, qui pousse à la normalisation de toutes les attirances et qui, depuis quelques années, affirme qu'il serait loisible, voire même louable, de passer d'un sexe à l'autre, voire d'en inventer de nouveaux. Tout cela s'appuie sur des ressentis qui sont vieux comme le monde, mais sans en comprendre l'origine réelle.
Ce que vous ressentez n'est pas contraire à la morale puisque le ressenti est antérieur à la volonté. Par conséquent, rien de ce qui est ressenti n'est contraire à la morale, mais uniquement ce que l'on en fait. Et, plutôt que de morale, je vous invite à raisonner en terme de développement personnel. La foi de l'Eglise s'enracine dans l'Incarnation, c'est-à-dire que Celui-là même qui nous a créé est venu parmi nous en se faisant Homme. Par conséquent, quel meilleur exemple de développement personnel pourrait-il y avoir que l'exemple de Celui qui, mieux que personne, sait quel est notre mode d'emploi puisqu'il est notre Créateur ?
Vous n'êtes pas responsable de ce que vous ressentez, et cela ne doit donc pas vous culpabiliser et vous conduire à vous haïr. Vous méritez pleinement de vivre. Vous n'êtes pas là par hasard. Votre existence a été et est voulue par Dieu, parce qu'Il vous aime au-delà de tout ce que vous pouvez concevoir.
Là où vous avez un véritable pouvoir, c'est sur ce que vous faites de ce ressenti. Le suivre ne vous conduira par à votre accomplissement et à un réel développement personnel. Je comprends la réaction de vos amies, surtout dans le contexte culturel occidental actuel, mais elle n'est pas la meilleure, et votre message montre qu'une part de vous en est consciente.
Concrètement, la lutte ne peut se faire seul, sans l'aide et le soutien du Christ, laquelle s'obtient dans la prière. Il n'y a pas pour cela de recette magique, de prière plus puissante qu'une autre. Il n'y a qu'un seul chemin, le vôtre, main dans la main avec le Christ. Pour vous aider sur vos premiers pas sur ce chemin, l'aide d'un prêtre serait précieuse.
La tradition spirituelle de l'Eglise est en effet d'une très grande richesse en la matière. Innombrables sont ceux qui nous ont précédé que ce difficile chemin vers l'accomplissement et ont laissé derrière eux des trésors de connaissance de l'âme humaine, de son fonctionnement, des moyens de lutter...
Je ne sais quelle est la ville où vous résidez puisque vous ne le précisez pas, et il serait de toute façon compliqué de vous diriger vers une personne déterminée. Faites le tour des églises pour assister à la Messe en demandant au Seigneur de mettre sur votre chemin la bonne personne, observez les prêtres et écoutez votre cœur pour vous approcher de l'un d'entre eux et demander de l'aide. S'il s'y trouve à proximité un monastère, il serait pertinent de s'en rapprocher car les moines et moniales sont souvent meilleurs connaisseurs de cette tradition spirituelle que des prêtres 'classiques' (i.e. diocésains) : bénédictins, carmélites, dominicains...
Puisse Notre Seigneur vous guider sur ce chemin en soutenant votre intelligence et votre volonté, en plaçant sur votre chemin la personne qui saura vous aider dans ces difficiles épreuves, et qu'Il vous accorde soutien et consolation à travers celles-ci !
+
Même si cela est toujours très difficile, j'ai eu la chance de traverser la période de l'adolescence avec la conviction que bien des ressentis étaient à mettre sur le compte des changements biologiques propres à celle-ci. Conviction sans doute excessive, mais qui m'a néanmoins permis de conserver une certaine distance par rapport à eux, et je pense que c'est de cela dont vous avez besoin.
Il est important de garder à l'esprit que, selon l'enseignement de l'Eglise, le désir humain est désordonné, c'est-à-dire qu'il n'est plus naturellement ordonné à sa juste fin. Il est donc tout à fait normal, pendant la période de l'adolescence, que ce désir parte un peu dans tous les sens. Cela vaut notamment pour le désir sexuel, lequel ne doit pas être compris dans un sens strictement biologique, mais bien dans le sens de l'attirance vers autrui.
Désorientation d'autant plus difficile à vivre dans le contexte culturel occidental que nous connaissons, qui pousse à la normalisation de toutes les attirances et qui, depuis quelques années, affirme qu'il serait loisible, voire même louable, de passer d'un sexe à l'autre, voire d'en inventer de nouveaux. Tout cela s'appuie sur des ressentis qui sont vieux comme le monde, mais sans en comprendre l'origine réelle.
Ce que vous ressentez n'est pas contraire à la morale puisque le ressenti est antérieur à la volonté. Par conséquent, rien de ce qui est ressenti n'est contraire à la morale, mais uniquement ce que l'on en fait. Et, plutôt que de morale, je vous invite à raisonner en terme de développement personnel. La foi de l'Eglise s'enracine dans l'Incarnation, c'est-à-dire que Celui-là même qui nous a créé est venu parmi nous en se faisant Homme. Par conséquent, quel meilleur exemple de développement personnel pourrait-il y avoir que l'exemple de Celui qui, mieux que personne, sait quel est notre mode d'emploi puisqu'il est notre Créateur ?
Vous n'êtes pas responsable de ce que vous ressentez, et cela ne doit donc pas vous culpabiliser et vous conduire à vous haïr. Vous méritez pleinement de vivre. Vous n'êtes pas là par hasard. Votre existence a été et est voulue par Dieu, parce qu'Il vous aime au-delà de tout ce que vous pouvez concevoir.
Là où vous avez un véritable pouvoir, c'est sur ce que vous faites de ce ressenti. Le suivre ne vous conduira par à votre accomplissement et à un réel développement personnel. Je comprends la réaction de vos amies, surtout dans le contexte culturel occidental actuel, mais elle n'est pas la meilleure, et votre message montre qu'une part de vous en est consciente.
Concrètement, la lutte ne peut se faire seul, sans l'aide et le soutien du Christ, laquelle s'obtient dans la prière. Il n'y a pas pour cela de recette magique, de prière plus puissante qu'une autre. Il n'y a qu'un seul chemin, le vôtre, main dans la main avec le Christ. Pour vous aider sur vos premiers pas sur ce chemin, l'aide d'un prêtre serait précieuse.
La tradition spirituelle de l'Eglise est en effet d'une très grande richesse en la matière. Innombrables sont ceux qui nous ont précédé que ce difficile chemin vers l'accomplissement et ont laissé derrière eux des trésors de connaissance de l'âme humaine, de son fonctionnement, des moyens de lutter...
Je ne sais quelle est la ville où vous résidez puisque vous ne le précisez pas, et il serait de toute façon compliqué de vous diriger vers une personne déterminée. Faites le tour des églises pour assister à la Messe en demandant au Seigneur de mettre sur votre chemin la bonne personne, observez les prêtres et écoutez votre cœur pour vous approcher de l'un d'entre eux et demander de l'aide. S'il s'y trouve à proximité un monastère, il serait pertinent de s'en rapprocher car les moines et moniales sont souvent meilleurs connaisseurs de cette tradition spirituelle que des prêtres 'classiques' (i.e. diocésains) : bénédictins, carmélites, dominicains...
Puisse Notre Seigneur vous guider sur ce chemin en soutenant votre intelligence et votre volonté, en plaçant sur votre chemin la personne qui saura vous aider dans ces difficiles épreuves, et qu'Il vous accorde soutien et consolation à travers celles-ci !
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Propter nomen tuum, Domine, vivificabis me !
(Ps 143, 11)
- Kerniou
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Re: Besoin d’aide, jeune fille dans un grand mal être (transgenre/homosexualité)
D'accord avec vous Olivier ...
" Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu , car Dieu est Amour " I Jean 4,7.
- aldebaran
- Rector provinciæ
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- Inscription : ven. 16 févr. 2018, 16:50
- Conviction : Catholique romain
Re: Besoin d’aide, jeune fille dans un grand mal être (transgenre/homosexualité)
Bonjour noa.fbr,
Vous avez bien fait d'écrire sur le site.
Les commentaires d'Olivier sont vraiment remarquables, j'espère qu'ils vous apporteront soutient et réconfort.
Pour ma part je reprendrai deux de vos points.
1) La scarification. J'ai l'exemple très proche de moi, je vous assure que cela n'apporte rien, à part un bref soulagement (paradoxal mais vous vous comprendrez), sinon à vous faire des cicatrices que vous regretterez plus tard.
Sur le fond, et si on veut prendre une optique religieuse, dites vous que Jésus vous aime, a pris nos péchés sur lui et dans ses blessures.
Il vous aime, jetez vous à Ses pieds, embrassez Ses blessures plutôt que de vous mutiler, Sa Miséricorde est infinie.
2) Vous êtes encore très jeune, et dans une période mouvante et de fragilité où tout n'est pas bien clair dans son esprit. Vous dites être attirée par les garçons, c'est tout de même révélateur. Après avoir une ou plusieurs très bonnes amies, une grande affection, voir chez elles de grandes qualités qui justifient une admiration, c'est assez normal et usuel en fait. Il ne faut pas mélanger, mais je sais que l'époque et tous ces discours ambiants font que tout devient flou, incertain, voire angoissant. Les voix du monde ne sont pas les meilleures, loin de là. Ecoutez plutôt votre conscience.
Des filles peu féminines, garçons manqués, peu intéressées par ressembler et agir comme une nénette, cela a toujours existé et existera toujours. De même que des garçons très sensibles, effarouchés etc.
Je vous souhaite de trouver un garçon en accordance avec ce que vous êtes, votre ressenti, vos goûts, d'être heureuse avec lui et d'avoir une famille qui vous comble.
Parfois les choses sont plus simples que nous pouvons les voir du temps de l'adolescence.
Mais surtout, ne vous dévaluez jamais, ne perdez jamais espoir (car là les tentations se déchainent), et restez confiante dans l'amour du Seigneur.
Si vous entrez dans une église, vous verrez ce magnifique tableau de la Miséricorde probablement (ils sont devenus très nombreux), avec cette phrase que Jésus a tenu à mettre bien apparente, confère la vision de Sainte Faustine : "Jésus j'ai confiance en toi".
Vous devriez lire un peu de littérature religieuse et même mystique puisque visiblement vous êtes portée vers une certaine spiritualité, et aussi trouver un prêtre bienveillant proche de chez vous.
N'hésitez pas à continuer à nous écrire.

Vous avez bien fait d'écrire sur le site.
Les commentaires d'Olivier sont vraiment remarquables, j'espère qu'ils vous apporteront soutient et réconfort.
Pour ma part je reprendrai deux de vos points.
1) La scarification. J'ai l'exemple très proche de moi, je vous assure que cela n'apporte rien, à part un bref soulagement (paradoxal mais vous vous comprendrez), sinon à vous faire des cicatrices que vous regretterez plus tard.

Sur le fond, et si on veut prendre une optique religieuse, dites vous que Jésus vous aime, a pris nos péchés sur lui et dans ses blessures.
Il vous aime, jetez vous à Ses pieds, embrassez Ses blessures plutôt que de vous mutiler, Sa Miséricorde est infinie.
2) Vous êtes encore très jeune, et dans une période mouvante et de fragilité où tout n'est pas bien clair dans son esprit. Vous dites être attirée par les garçons, c'est tout de même révélateur. Après avoir une ou plusieurs très bonnes amies, une grande affection, voir chez elles de grandes qualités qui justifient une admiration, c'est assez normal et usuel en fait. Il ne faut pas mélanger, mais je sais que l'époque et tous ces discours ambiants font que tout devient flou, incertain, voire angoissant. Les voix du monde ne sont pas les meilleures, loin de là. Ecoutez plutôt votre conscience.
Des filles peu féminines, garçons manqués, peu intéressées par ressembler et agir comme une nénette, cela a toujours existé et existera toujours. De même que des garçons très sensibles, effarouchés etc.
Je vous souhaite de trouver un garçon en accordance avec ce que vous êtes, votre ressenti, vos goûts, d'être heureuse avec lui et d'avoir une famille qui vous comble.
Parfois les choses sont plus simples que nous pouvons les voir du temps de l'adolescence.
Mais surtout, ne vous dévaluez jamais, ne perdez jamais espoir (car là les tentations se déchainent), et restez confiante dans l'amour du Seigneur.
Si vous entrez dans une église, vous verrez ce magnifique tableau de la Miséricorde probablement (ils sont devenus très nombreux), avec cette phrase que Jésus a tenu à mettre bien apparente, confère la vision de Sainte Faustine : "Jésus j'ai confiance en toi".
Vous devriez lire un peu de littérature religieuse et même mystique puisque visiblement vous êtes portée vers une certaine spiritualité, et aussi trouver un prêtre bienveillant proche de chez vous.
N'hésitez pas à continuer à nous écrire.


- Fleur de Lys
- Rector provinciæ
- Messages : 512
- Inscription : sam. 20 avr. 2013, 9:59
- Conviction : Catholique
- Localisation : France
Re: Besoin d’aide, jeune fille dans un grand mal être (transgenre/homosexualité)
Bonjour!
Je trouve cette phrase d'Olivier tellement juste que j'ai eu envie de la recopier:
Je trouve ça bien dommage d'être obligé de se faire passer pour ce qu'on est pas (ici un homme) parce qu'on n'est pas accepté comme on est (une jeune femme peu féminine. Et puis ça veut dire quoi peu féminine? C'est la jupe qui fait la femme?!)
A vous lire, vous n'avez pas du tout envie qu'on vous prenne pour un garçon. Et vous avez bien raison! Si cela a pu vous soulager un moment, c'est peut-être que ça vous permettait d'être en dehors de vous-même afin de fuir ce mal-être.
Ce n'est pas la solution.
Laissez-vous le temps de finir de grandir! Franchement, on évolue tellement entre 16 et 21 ans. Pour l'instant, vous êtes une boule d'émotions à l'état brut. Il faut du temps pour apprivoiser votre "MOI" devenant adulte. Et vous aimer comme Dieu vous aime
Je trouve cette phrase d'Olivier tellement juste que j'ai eu envie de la recopier:
A 16 ans vous êtes encore une adolescente qui évolue et se cherche.puisque le ressenti est antérieur à la volonté. Par conséquent, rien de ce qui est ressenti n'est contraire à la morale, mais uniquement ce que l'on en fait
Je trouve ça bien dommage d'être obligé de se faire passer pour ce qu'on est pas (ici un homme) parce qu'on n'est pas accepté comme on est (une jeune femme peu féminine. Et puis ça veut dire quoi peu féminine? C'est la jupe qui fait la femme?!)
A vous lire, vous n'avez pas du tout envie qu'on vous prenne pour un garçon. Et vous avez bien raison! Si cela a pu vous soulager un moment, c'est peut-être que ça vous permettait d'être en dehors de vous-même afin de fuir ce mal-être.
Ce n'est pas la solution.
Laissez-vous le temps de finir de grandir! Franchement, on évolue tellement entre 16 et 21 ans. Pour l'instant, vous êtes une boule d'émotions à l'état brut. Il faut du temps pour apprivoiser votre "MOI" devenant adulte. Et vous aimer comme Dieu vous aime

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