Discours de Ratisbonne ? Encore, oui, désolé.

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Discours de Ratisbonne ? Encore, oui, désolé.

Message non lu par Melki » mar. 01 juil. 2008, 13:00

Bonjour a tous, que la paix soit avec vous .

Voici un article que j'ai lu et auquel certains musulmans s'y retrouve .
Le sujet et dans le titre du fil .
J'aimerais avoir le droit de reponses sans rentrer dans le dialogue conflictuel svp .

Je voudrait savoir si l'un ou plusieurs d'entre vous, pourrait me faire un contre article, tout aussi pertinent et argumenté que celui ci-dessous svp .
Le Pape et le Persan silencieux; Le Pontife européen au miroir de l'étranger


Le discours tenu le 12 septembre par le Pape Benoît XVI à l'Université de Ratisbonne a été qualifié par ceux qui en ont rendu compte d' « ébauche des seules grandes lignes d'une critique de la raison moderne, faite à partir de l'intérieur de ladite raison moderne ». Dans cette raison, « l'ethos et la religion, perdant leur capacité de créer une communauté, ressortissent à l'individualité discrète ». La faute en incombe en premier lieu à la science expérimentale, qui est en réalité une « autolimitation » de la raison, puisqu'elle exclut le divin de son propre domaine, et partant, du domaine de l'universalité, ou du caractère public de la connaissance.



Samuela Pagani et Caterina Bori

Traduit par Marcel Charbonnier



La solution ? En revenir à la métaphysique rationaliste de la philosophie scolastique, qui est à même de nous dire, ex cathedra (à nous, la « communauté européenne ») « d'où » nous venons et « vers quoi » nous allons et, surtout, en tout premier lieu, « qui nous sommes » : à savoir la synthèse parfaite et universelle du logos grec et de la foi biblique, opérée par le Verbe fait chair.

Pour affirmer pleinement cette identité « européenne » en péril, il convient d'exclure : la raison critique et la pensée des sciences naturelles sur lesquelles se fonde le « concept moderne de la raison » ; les manifestations imparfaites du christianisme, comme les Églises orientales (« Il n'est nullement étonnant que le christianisme, nonobstant son origine et son important développement en Orient, ait fini par trouver son empreinte, historiquement décisive, en Europe », dixit Benedictus : et Byzance, c'était où : en Asie ; ou en Europe ?) et, enfin, les tendances « dés-hellénisantes » (anti-métaphysiques) nées dans le christianisme européen.

Mais pourquoi cette soudaine « purification » de l'identité européenne de l'intérieur découle-t-elle précisément d'une prise de position péremptoire (L'Empereur est « brutal » et « pesant », dit le Pape) contre l'Islam ? Pourquoi est-ce précisément l'Islam qui est choisi d'entrée de jeu comme exemple par excellence de ce qui nous est « aliène » ?

Peut-être est-ce parce qu'une identité assiégée de toutes parts par des ennemis « internes » comme celle que nous venons de décrire a besoin, pour se définir, de se mirer dans un « autre » absolu ?

Mais aussi parce que le Pape sait bien que l'Islam est actuellement plus à même que le christianisme de « faire communauté », ou de créer une identité. Et, en ce sens, l'Islam est un rival puissant de l'universalisme identitaire que lui-même propose. Si Manuel Paléologue est une référence, c'est bien parce qu'il symbolise une identité menacée [Byzance était alors assiégée par les Ottomans ; comme l'Europe est aujourd'hui… assiégée par la Turquie ?…], et parce qu'il renvoie, de ce point de vue, à une rivalité islamo-chrétienne de nature essentiellement politique. Mais le choix de faire passer le message à travers un fragment de controverse théologique médiévale sert aussi à réaffirmer que les racines de la confrontation avec l'Islam sont, avant même d'être politiques, théologiques, c'est-à-dire essentielles et non contingentes. A l'essai de « critique de la raison moderne » vient ainsi se superposer l'ébauche d'une « théologie du choc des civilisations ».

Etant donné la gravité d'une telle prise de position doctrinale, le Pape s'entoure de précautions, en jouant habilement avec les citations. Avant tout, il prend la précaution de nous avertir lui-même que le fragment présélectionné est « plutôt marginal dans la structure de la totalité du dialogue ». On a déjà vu plus précis… Non seulement les phrases isolées de leur contexte par le Pape tranchent, par leur agressivité, sur le ton beaucoup plus policé du « dialogue », mais il s'agit en réalité, là encore, d'une citation indirecte de la « Réfutation de la Loi des Sarrasins », écrite à la fin du treizième siècle par le Dominicain Ricoldo di Montecroce [Silvia Ronchey a expliqué de quelle manière ce texte a été transmis depuis l'Occident latin à Byzance, au quatorzième siècle, dans un article publié dans le quotidien italien La Stampa, le 13 septembre]. La thèse voulant que la religion islamique soit « irrationnelle » et « violente » est un des points forts de la polémique de Ricoldo – un point auquel il consacre deux chapitres entiers de sa Réfutation. Ceci signifie qu'en renvoyant, dans la forme, à un texte appartenant à la tradition, ô combien riche et raffinée, de la controverse théologique entre les Églises d'Orient et l'Islam, le Pape récupère en substance un art de la polémique [it. : libellistica, NDT] anti-islamique propre au christianisme latin, qui joua un rôle essentiel dans la légitimation des Croisades.

Dans un tel contexte polémique militant, le reproche adressé à l'Islam, à savoir qu'il affirmerait la foi par la force, constitue une partie irréfutable de l'argumentation : il sert, de fait, à réfuter la prétention à la « logique » de la religion rivale, et son ambition de représenter « l'universalité de la raison », disputée entre les deux monothéismes universalistes. Ce qui dérange véritablement le polémiste chrétien, ce n'est pas la différence radicale de l'Islam, mais bien sa ressemblance émulatrice (d'ailleurs, la conscience de cette ressemblance affleure dans la phrase : « Montre-moi donc ce que Mahomet a apporté de nouveau, et tu n'y trouveras que des choses mauvaises et inhumaines, comme son ordre de répandre par l'épée la foi qu'il prêchait » - comprendre que la nouveauté (apportée par l'Islam) n'est que violence et pouvoir et que, par conséquent, tout le reste n'est qu'une forme dérivée du christianisme). Car, s'il est vrai que la véritable raison universelle est la raison théologique, celle-ci ne peut être qu'une. Le fait que « les cultures profondément religieuses du monde » (c'est-à-dire les religions extra-européennes non-chrétiennes) aspirent à être incluses dans l' « universalité de la raison » ne signifie nullement que toutes soient en mesure de la représenter au même titre : leurs aspirations confirment tout au plus que tous les hommes ont besoin de la vérité, mais non que ces religions la possèderaient, puisque leur « théologie » [noter les guillemets, ndt], n'étant pas gréco-chrétienne, ignore la véritable nature du logos, et n'est pas universelle (donc, parlons-nous [à nous-mêmes ! ndt (it. parliamoci)] afin de les convertir, et, s'ils sont méchants, défendons-nous !)

Il est d'autant plus nécessaire d'exclure l'Islam du logos grec, afin d'affirmer la « différence » occidentale, que les ressemblances sont évidentes et fastidieuses. La synthèse gréco-biblique est, de fait, le fondement de la culture politico-religieuse médiévale, tant dans la chrétienté que dans l'Islam : le Calife abbasside Al-Ma'mun (mort en 833) affirme son image d'héritier légitime de la tradition impériale romaine, contre l'Empereur de Byzance, qui rêve d'être Aristote. Pour rendre cette exclusion plausible, le Pape recourt à une astuce dialectique consistant à choisir, pour porte-parole de la théologie musulmane, un auteur extrêmement atypique : Ibn Hazm [écrit par erreur « Ibn Hazn » !] de Cordoue, qui représente, dans la scolastique musulmane, un courant critique autrement minoritaire que ce volontarisme chrétien que le Pape ne manque pas de condamner au passage. Les exégètes les plus conciliants pourront dire que le Pape, en se concentrant sur un cas de littéralisme extrême, entend s'élever contre les « extrémistes ». Mais le raisonnement est pour le moins tortueux. L'intention la plus évidente, dans son discours, est bien plutôt celle de clouer la théologie musulmane à son courant le plus radicalement « dés-hellénisant », afin d'en démontrer la marginalité culturelle, et d'éluder, du même coup, le discours apologétique rationaliste du courant majoritaire, face auquel il est beaucoup plus difficile d'affirmer qu'il existerait une différence radicale dans les attitudes.

L'idée que la « vraie » religion et authentiquement universelle serait la plus conforme à la raison, et donc à la nature humaine, est, de fait, partagée par les théologiens officiels des deux camps [chrétien et musulman]. La théologie musulmane s'appelle [en arabe] ‘ilm al-kalam [« la science du discours »], précisément parce qu'elle est fondée sur l'idée que le triomphe de la foi doit être atteint à travers la persuasion. Pour les théologiens musulmans (comme pour leurs collègues / adversaires, d'ailleurs), ce n'est certes pas la « violence » qui assurerait le triomphe de la foi, mais bien plutôt sa valeur intrinsèque de vérité, qui, dans le cas de l'Islam, se traduit dans la plus parfaite correspondance de cette religion avec la « disposition naturelle » [ar. : fiTrah, NDT]de l'Homme – même si, naturellement, le succès des armes ne fait que confirmer le soutien accordé par Dieu. Le meilleur témoignage en est une interprétation traditionnelle du verset coranique cité par le Pape, selon laquelle les mots « il n'y a pas de contrainte en religion » [Coran 2:256] expriment non pas une interdiction, mais une impossibilité : la foi, en tant qu' « acte venu du cœur », ne saurait être imposée par la force. Selon la tradition musulmane, ce verset, soit dit en passant, remonte à la quatrième année de l'Hégire (ou émigration) du Prophète à Médine [soit 625 après J.C.]
Ce verset appartient donc à la période au cours de laquelle le Prophète s'affirme aussi en tant que chef d'une nouvelle communauté, et non à la « période initiale », où il était « encore dépourvu de tout pouvoir et menacé ».

Mais il ne semble pas que l'Empereur – et après lui le Pape – aient négligé les détails. La méthode des controverses théologiques est dialectique et non démonstrative, dirait un authentique interprète de la raison grecque tel Averroès. La seule chose qui compte, c'est de porter l'estocade efficace, fût-ce au prix d'omissions et d'approximations, voire de véritables mystifications, au destinataire théorique de l'apologie. Le désir de compréhension historique de l'Islam est, de toute évidence, totalement étranger à cette posture par définition a-scientifique. Dire que le Pape exprime la « vérité historique » (comme Magdi Allam), c'est un peu comme dire que la théorie du « dessein intelligent » représenterait la « vérité scientifique » de l'histoire naturelle. Du reste, le fait même de brandir « la vérité historique » comme un gourdin est le signe de la totale extranéité à la mentalité scientifique des épigones « laïcs » du Pape. Dans les sciences historiques, comme dans les sciences naturelles et les mathématiques, il n'existe pas de « vérité » qui ne puisse être remise en discussion par de nouvelles données et de nouvelles interprétations. Cela confirme, s'il en était besoin, que le dogmatisme et le fanatisme n'ont pas besoin, pour prospérer, d'être illuminés par la foi.

Dans la citation du Pape, le « docte interlocuteur persan » de l'Empereur n'a pas droit à la parole. « Ses raisonnements » n'ont pas place dans tout ce discours, parce que son personnage sert seulement à évoquer une image d'altérité à laquelle s'opposer afin de se reconnaître. La preuve éloquente en est son anonymat, et l'extrême nébulosité de sa description. Il est donc bien vrai que le Pape, comme l'ont dit les représentants du Vatican répondant aux réactions d'indignation du monde musulman, n'a pas eu l'intention de s'engager dans une discussion sur l'Islam, ou sur le jihad, et qu'il a évité de prononcer un jugement direct sur cette religion. Il s'est limité à faire de l'Islam les « confins », la « limite », le « limes » de notre identité. Et donc un territoire étranger, et qui devrait le rester.

L'équivalent contemporain du mutisme du « Persan », ce destinataire imaginaire de l'apologie byzantine, c'est l'indignation de masse spectacularisée. Largement prévisibles, les réactions d'un monde musulman au sens propre du terme (c'est-à-dire militairement) en état de siège, servent magnifiquement à donner corps au fantasme d'une multitude « irrationnelle » (dépourvue de logos), prête à rayer de la carte ce que nous sommes. Ainsi, une brève allusion préliminaire, dirigée contre l' « intolérance » islamique, a réussi à transformer une polémique dirigée contre les valeurs « internes » à l'Occident post-Lumières en un manifeste de l'Occident contre l'ennemi extérieur – une bannière derrière laquelle même les Européens les plus indisciplinés sont invités à se regrouper !





Original : Il Manifesto

Samuela Pagani est chercheurse en Langue et Littérature arabes à l'Université de Lecce (Italie). Caterina Bori est assistante en Histoire de l'islam à l'Ecole des Etudes Orientales et Africaines de l'Université de Londres.

Traduit de l'italien par Marcel Charbonnier, membre de Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique. Cette traduction est en Copyleft : elle est libre de reproduction, à condition d'en respecter l'intégrité et d'en mentionner sources et auteurs.
Le choix de la section est du, a ma demande de votre droit de reponse .
Je ne demande pas un avis mais plutot un contre article qui ferais l'apologetique du discours du Pape Benoit XVI a Ratisbonne, en gros un espece d'exegese du discours en lui-meme .

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Re: Dicours de ratisbonne ...encore ? oui desolé .

Message non lu par MB » mar. 01 juil. 2008, 22:15

Bonjour Abderrazaq

La contribution que vous avez mise en avant est intéressante à plus d'un titre.
D'abord, on n'est pas fâché de trouver enfin un texte raisonné (même s'il a nombre de défauts, j'y reviendrai) sur la question. Vous me laisserez dire, en passant, que ce texte a été écrit par des universitaires occidentales ; où sont les théologiens musulmans "du cru", si je puis dire, qui ont fait de même ? Ils sont bien mal relayés, s'ils existent.

Mais pour en revenir à l'essentiel : la question soulevée est difficile. Il faut, pour répondre, s'y connaître un peu en théologie et en philosophie islamiques (sans parler de la téhologie chrétienne). Ces domaines ne sont pas faciles d'accès, j'y connais vraiment très peu de chose ; de mon côté, je ne pourrai donc faire que de la critique interne à l'encontre du texte que vous avez cité. Je ne peux pas vous répondre tout de suite (il faut prendre son temps) mais un ou deux points, majeurs ou mineurs, s'imposent :

- l'objet principal du discours n'est pas l'islam lui-même, encore moins les relations entre islam et christianisme, mais le rapport entre foi et raison dans le monde occidental contemporain et aussi dans l'histoire de la théologie chrétienne depuis quelques siècles. Le passage sur l'islam est donc plus une sorte d'introduction au discours. C'est un moyen commode d'amener le sujet : on ne doit pas user de contrainte en matière de foi, sous-entendu : seule la raison permet d'en parler. La religion sans la raison est donc une chose néfaste, discutons d'où cela vient et des risques que cela pose.

- Je ne suis pas certain que le pape évoque le théologien Ibn Hasm (dont le nom est écrit correctement dans le texte que j'ai à ma disposition, contrairement à ce qu'affirment les auteurs) comme quelqu'un de totalement représentatif de l'islam. Significativement, on en dit "il va jusqu'à dire que...", ce qui montre implicitement qu'il est représenté comme une sorte de jusqu'au-boutiste.

- Enfin, le point central du discours est la déploration de ce divorce grandissant entre foi et raison qui a eu lieu en Occident à partir de la fin du Moyen âge. Quand le pape se plaint de ceux qui détruisent l'apport positif de la raison, il faut y trouver une référence évidente à des gens comme Luther, et pour le monde strictement contemporain, à toutes les théories post-modernes. Je le répète, l'islam ici est un point relativement marginal du discours par rapport aux autres thèmes dont il est question.

Je reviendrai plus tard, si j'en ai le loisir et la possibilité, sur d'autres choses que l'on peut dire (il y en a pas mal, à commencer par la malveillance de principe des auteurs, décelable à quelques petits points de détail).

Amicalement
MB

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Re: Dicours de ratisbonne ...encore ? oui desolé .

Message non lu par Melki » mar. 01 juil. 2008, 23:46

Bonsoir MB, que la paix soit avec vous .

Je vous remercies sincerement de prendre le temps d'y donner une reponse .


Cet article a attiré l'attention de certains de mes amis musulmans sur internet qui m'ont envoyés l'article .
Ils avaient l'air d'y adherer . Mais je ne partage pas leur vision, sachant le contexte du discours apres l'avoir lu a plusieur reprise .
Je sais que le but des medias est de vendre et ils vendent mieux un article meme denaturer sur son sujet et ainsi mettre en evidence une provocation qui n'en est pas une ...Plutot que de pondre des articles ou des musulmans et des chretiens vivent ensemble et se respectent pleinement (ca se vends moins) .
C'est pour cela que je vous demande, un contre article sur ce discours en argumentant afin d'avoir votre point de vue .
Cette article ci-dessus se presente un peu comme un exegese du discours du Pape a Ratisbonne, et c'est pour cela que je vous demande un contre article .


Que la paix soit avec vous .

Amicalement
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Re: Dicours de ratisbonne ...encore ? oui desolé .

Message non lu par Invité » jeu. 03 juil. 2008, 20:35

Vous êtes bien sympa, Melki, y a pas à dire. Je vous suis depuis plusieurs mois, j'ai beaucoup de plaisir à vous lire et je suis heureux que vous vous intéréssiez au Christianisme. Mais je dois dire avec tout le respect que je vous dois, que vous m'intriguez beaucoup. Vous vous intéressez au Christianisme, plus particulièrement au Catholicisme (est-ce que nous vous avons fait meilleur accueil que sur les sites protestants? :oui: ), vous posez beaucoup de questions, des quetsions ma foi toujours intelligentes, vous semblez fort intéressé par nos réponses, et pourtant rien de ce qu'on vous avance ou démontre ici, preuves à l'appui, n'a jamais ébranlé ne serait-ce que d'un demi-millimètre vos convictions religieuses. Vous connaissez le Coran à fond, vous y croyez dur comme fer et vous êtes convaincu à 200% que l'Islam est la seule et vraie religion. Alors je me demande en toute amitié, pour quelle raison êtes-vous sur ce site? Qu'est-ce que ça vous apporte? Qu'est-ce que vous recherchez? Quel est votre but?
Merci de ne pas me tenir rigueur de ma franchise.

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Re: Dicours de ratisbonne ...encore ? oui desolé .

Message non lu par Melki » ven. 04 juil. 2008, 2:33

Que la paix soit avec vous .
Alors je me demande en toute amitié, pour quelle raison êtes-vous sur ce site?
Je suis sur ce site car, il me semble etre un des sites les plus ouvert, pour ma recherche .
Pour les protestant, je les es trouvés très acceuillant lorsqu'ils sonnent a votre porte et desagreable et impolis lorsque vous aller sur leur espace de discution .
Qu'est-ce que ça vous apporte?
Ca m'apporte une comprehension de vous et de votre foi .
Qu'est-ce que vous recherchez?
Je cherche a ne plus vous jugés sur des prejugés, je cherche a savoir ce qu'est le christianisme dans sa realité et non dans la fiction qu'on s'en fais lorsqu'on ne comprends pas ou lorsque l'on est etranger au christianisme .
C'est un sermen fais a Dieu, apres une aventure qui m'est arriver et que je prefere garder pour moi .
Quel est votre but?
Mon but est l'agrèement de Dieu dans ce que je fais et l'intention avec lequel je le fais .
Ceci implique que ma recherche dois etre sincere sans me refrogner dans ce que j'apprendrais, c'est un exercice difficile et je crois que Dieu me guide dans ma tache .


Je ne sais pas de quoi sera fait demain et ou Dieu voudrait que je sois .
Je sais pas si un jours j'accepterais le message du Christianisme ou pas .
Tous ce que je sais c'est que je cherche a avancer et ne plus stopper pour faire du surplace en pensant tous savoir et tous connaitre . J'ai soif d'apprendre et cela sur presque tous ce qui est possible d'etre a ma portée .

J'espere avoir lever encore un peu plus le voile sur moi .
Et je ne risque pas de vous tenir rigueur de cette vertue qu'est la franchise, la sincerité .


Que la paix soit avec vous .
Fraternellement
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Re: Dicours de ratisbonne ...encore ? oui desolé .

Message non lu par Métazét » ven. 04 juil. 2008, 21:29

Cher Abderazzaq,
[+] Texte masqué
Je confirme qu'il est vraiment difficile de vous trouver antipathique :> On m'a même conseillé de prendre exemple sur vous... mais c'est difficile, j'admire votre sang froid en tout cas (car j'imagine qu'il vous arrive aussi parfois d'être révolté par certaines choses, mais vous arrivez à faire preuve d'un détachement extraordinaire...) et votre capacité, non seulement à tolérer les gens, mais également à tolérer leurs idées.

Pour les protestants, ils sont très divers par nature, et je vous conseille, si vous voulez vraiment élargir votre horizon à un maximum de sagesses religieuses, de ne pas vous arrêter à quelques échecs. Un des sites protestants les plus populaires est évangélique (j'imagine que c'est sur celui-là que vous êtes allé). La mentalité des protestants "historiques" (luthériens, calvinistes) et des libéraux, n'est pas du tout la même !...
Bien à vous,

Mikaël
« La majorité des philosophes n'a pas de courage ; ils commencent par avaler les principes essentiels du code actuel : monogamie, structure familiale, continence, tabous corporels, restrictions concernant l'acte sexuel et la suite, puis ils chipotent sur les détails… jusqu'à des sottises telles que de savoir si la vue de la poitrine féminine est obscène ou non. » (Robert Heinlein, En terre étrangère)

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Re: Discours de Ratisbonne ? Encore, oui, désolé.

Message non lu par Sapin » mar. 15 juil. 2008, 4:50

Bonjour Melki,

Pour bien comprendre le discours de Ratisbonne et bien décrypter ce qu'il a voulu dire et ce qu'il n'a pas voulu dire, je vous conseille de lire les références ci-dessous et les liens qui s'y attachent. Vous aurez, à mon avis, tous les arguments nécessaires pour répondre à vos questions et en réponse à ces deux dames qui versent, bien sûr, dans la rectitude politique dans leur analyse. leur analyse du discours est peu connu en occident mais très répandue dans les milieux musulmans, c'est un peu compréhensible.

Ici

Ici

Ici

Et ici

In Xto

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credo

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Re: Discours de Ratisbonne ? Encore, oui, désolé.

Message non lu par Melki » mar. 15 juil. 2008, 12:44

Que la paix soit avec vous .

Merci beaucoup Sapin pour ces liens tres interressant .
[+] Texte masqué
"Réciprocité": discours de Benoît XVI aux ambassadeurs des pays musulmans
S.S. Benoît XVI

[Castel Gandolfo, 25 septembre 2006.] Texte intégral, dans son original en français, du discours du pape devant une trentaine d'ambassadeurs de pays à majorité musulmane et de représentants de l'islam en Italie.


"Monsieur le cardinal,
Mesdames et Messieurs les ambassadeurs,
Chers amis musulmans,

Je suis heureux de vous accueillir pour cette rencontre que j'ai souhaitée afin de consolider les liens d'amitié et de solidarité entre le Saint-Siège et les communautés musulmanes du monde. Je remercie Monsieur le cardinal Paul Poupard, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, pour les paroles qu'il vient de m'adresser, ainsi que vous tous qui avez répondu à mon invitation.

Les circonstances qui ont suscité notre rencontre sont bien connues. J'ai déjà eu l'occasion de m'y arrêter au cours de la semaine écoulée. Dans ce contexte particulier, je voudrais aujourd'hui redire toute l'estime et le profond respect que je porte aux croyants musulmans, rappelant les propos du concile Vatican II qui sont pour l'Église catholique la Magna Charta du dialogue islamo-chrétien :
"L'Église regarde aussi avec estime les musulmans, qui adorent le Dieu unique, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes et aux décrets duquel, même s'ils sont cachés, ils s'efforcent de se soumettre de toute leur âme, comme s'est soumis à Dieu Abraham, à qui la foi islamique se réfère volontiers" (Déclaration Nostra ætate, n. 3).
Me situant résolument dans cette perspective, dès le début de mon pontificat, j'ai eu l'occasion d'exprimer mon souhait de continuer d'établir des ponts d'amitié avec les adhérents de toutes les religions, manifestant particulièrement mon appréciation de la croissance du dialogue entre musulmans et chrétiens (cf. Discours aux représentants des Églises et Communautés chrétiennes, et aux autres traditions religieuses, 25 avril 2005).

"Valeurs religieuses"

Comme je l'ai souligné à Cologne, l'an dernier, "le dialogue interreligieux et interculturel entre chrétiens et musulmans ne peut se réduire à un choix passager. Il est en effet une nécessité vitale, dont dépend en grande partie notre avenir" (Discours aux représentants de Communautés musulmanes, 20 août 2005). Dans un monde marqué par le relativisme et excluant trop souvent la transcendance de l'universalité de la raison, nous avons impérativement besoin d'un dialogue authentique entre les religions et entre les cultures, capable de nous aider à surmonter ensemble toutes les tensions, dans un esprit de collaboration fructueuse.

Poursuivant l'œuvre entreprise par mon prédécesseur, le pape Jean-Paul II, je souhaite donc vivement que les relations confiantes qui se sont développées entre chrétiens et musulmans depuis de nombreuses années, non seulement se poursuivent, mais se développent dans un esprit de dialogue sincère et respectueux, fondé sur une connaissance réciproque toujours plus vraie qui, avec joie, reconnaît les valeurs religieuses que nous avons en commun et qui, avec loyauté, respecte les différences.

"Réciprocité"

Le dialogue interreligieux et interculturel est une nécessité pour bâtir ensemble le monde de paix et de fraternité ardemment souhaité par tous les hommes de bonne volonté. En ce domaine, nos contemporains attendent de nous un témoignage éloquent pour montrer à tous la valeur de la dimension religieuse de l'existence. Aussi, fidèles aux enseignements de leurs propres traditions religieuses, chrétiens et musulmans doivent-ils apprendre à travailler ensemble, comme cela arrive déjà en diverses expériences communes, pour se garder de toute forme d'intolérance et s'opposer à toute manifestation de violence; et nous, autorités religieuses et responsables politiques, nous devons les guider et les encourager en ce sens.

En effet, "même si, au cours des siècles, de nombreuses dissensions et inimitiés sont nées entre chrétiens et musulmans, le saint Concile les exhorte tous à oublier le passé et à pratiquer sincèrement la compréhension mutuelle, ainsi qu'à protéger et à promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les biens de la morale, la paix et la liberté" (Déclaration Nostra ætate, n. 3). Les leçons du passé doivent donc nous aider à rechercher des voies de réconciliation, afin de vivre dans le respect de l'identité et de la liberté de chacun, en vue d'une collaboration fructueuse au service de l'humanité tout entière. Comme le déclarait le pape Jean-Paul II dans son discours mémorable aux jeunes, à Casablanca au Maroc, "le respect et le dialogue requièrent la réciprocité dans tous les domaines, surtout en ce qui concerne les libertés fondamentales et plus particulièrement la liberté religieuse. Ils favorisent la paix et l'entente entre les peuples" (n. 5).

"Le droit de la personne"

Chers amis, je suis profondément convaincu que, dans la situation que connaît le monde aujourd'hui, il est impératif que chrétiens et musulmans s'engagent ensemble pour faire face aux nombreux défis qui se présentent à l'humanité, notamment pour ce qui concerne la défense et la promotion de la dignité de l'être humain ainsi que des droits qui en découlent. Alors que grandissent les menaces contre l'homme et contre la paix, en reconnaissant le caractère central de la personne, et, en travaillant avec persévérance pour que sa vie soit toujours respectée, chrétiens et musulmans manifestent leur obéissance au Créateur, qui veut que tous vivent dans la dignité qu'il leur a donnée.

Chers amis, je souhaite de tout cœur que Dieu miséricordieux guide nos pas sur les chemins d'une compréhension réciproque toujours plus vraie. Au moment où pour les musulmans commence la démarche spirituelle du mois de Ramadan, je leur adresse à tous mes vœux cordiaux, souhaitant que le Tout-Puissant leur accorde une vie sereine et paisible. Que le Dieu de la paix vous comble de l'abondance de ses bénédictions, ainsi que les communautés que vous représentez!"



[Texte original: Français]
© 2006 Libreria Editrice Vaticana. Intertitres de la rédaction.

J'ai mis cette article sur le forum, car il resume ce que j'ai compris du discours du Pape Benoit XVI . Pour moi il est claire que c'etait un appelle au dialogue sincere et durable .

J'espere qu'un jours les mauvaise personne de ce monde cesse d'utiliser les religions pour leur manipulation politique, je pries Dieu pour avoir une aide en ce sens, nous en avons tellement besoin .

Que la paix soit avec vous tous .
Amicalement
Abderrazaq
Soutenez le camp de la paix .
- http://www.ujfp.org/ Union juive francaise pour la Paix .
- Le coeur dirigé vers Dieu et les yeux sur la palestine .

- « Ce que les médias ne mettent jamais en question, c’est la conception israélienne de la trêve. C’est très simple : sous une trêve à la mode israélienne, les Palestiniens ont le droit de se taire pendant qu’Israël les affame, les assassine et continue de coloniser leur terre par la violence. » Ali Abunimah

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Geronimo
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Re: Discours de Ratisbonne ? Encore, oui, désolé.

Message non lu par Geronimo » sam. 27 sept. 2008, 2:17

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CONSEIL PONTIFICAL POUR LE DIALOGUE INTERRELIGIEUX
MESSAGE POUR LA FIN DU RAMADAN
‘Id al-Fitr 1429 H / 2008 A.D.

Chrétiens et musulmans :
Ensemble pour la dignité de la famille



Chers Amis musulmans,

1. Alors que la fin du mois de Ramadan approche, il m’est agréable de vous adresser, selon une tradition désormais bien établie, les vœux cordiaux du Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux. Durant ce mois, des chrétiens proches de vous ont partagé vos réflexions et vos célébrations familiales ; le dialogue et l’amitié se sont renforcés. Dieu en soit loué !

2. Mais, comme par le passé, ce rendez-vous amical nous donne aussi l’occasion de réfléchir ensemble sur un thème d’actualité susceptible d’enrichir nos échanges et de nous aider à nous mieux connaître, avec nos valeurs communes et nos différences. Pour cette année, nous avons pensé à vous proposer le thème de la famille.

3. Un des documents du Concile œcuménique Vatican II, Gaudium et Spes, sur l’Église dans le monde de ce temps, affirme : « La santé de la personne et de la société tant humaine que chrétienne est étroitement liée à la prospérité de la communauté conjugale et familiale. Aussi les chrétiens, en union avec tous ceux qui font grand cas de cette communauté, se réjouissent-ils sincèrement des soutiens divers qui font grandir aujourd’hui parmi les hommes l’estime de cette communauté d’amour et le respect de la vie, et qui aident les époux et les parents dans leur éminente mission. Ils en attendent en outre de meilleurs résultats et s’appliquent à les étendre » (n. 47).

4. Ces paroles nous rappellent opportunément que le développement de la personne et de la société dépend en grande partie de la prospérité de la communauté conjugale et familiale ! Combien sont-ils ceux qui portent, parfois durant toute la vie, le poids des blessures d’une situation familiale difficile ou dramatique ? Combien sont-ils ceux et celles qui sombrent dans l’abîme de la drogue ou de la violence, cherchant à combler, en vain, une enfance meurtrie ? Chrétiens et musulmans, nous pouvons et nous devons œuvrer conjointement à la sauvegarde de la dignité de la famille, aujourd’hui et demain.

5. Dans ce domaine, nous avons eu maintes fois l’occasion de collaborer, tant au niveau local qu’international, d’autant plus aisément que chrétiens et musulmans ont une haute estime pour la famille. La famille, lieu où l’amour et la vie, le respect de l’autre et l’hospitalité se rencontrent et se transmettent, est vraiment la « cellule fondamentale de la société ».

6. Chrétiens et musulmans, ne doivent pas hésiter à s’engager, non seulement pour venir en aide aux familles en difficulté mais aussi pour collaborer avec tous ceux qui ont à cœur de favoriser la stabilité de l’institution familiale et l’exercice de la responsabilité parentale, en particulier dans le domaine de l’éducation. Il n’est pas superflu de rappeler ici que la famille est la première école où l’on apprend le respect de l’autre, dans son identité et dans sa différence. Le dialogue interreligieux et l’exercice de la citoyenneté ne peuvent donc qu’en bénéficier.

7. Chers Amis, alors que votre jeûne prend fin, purifiés et renouvelés par les pratiques chères à votre religion, puissiez-vous connaître avec vos familles et ceux qui vous sont chers, une vie sereine et prospère ! Que le Dieu Très-Haut vous comble tous de sa miséricorde et de sa paix !

Jean-Louis Cardinal Tauran
Président

Archevêque Pier Luigi Celata
Secrétaire

source : vatican.va
"Tant la concurrence au sens du LIBERALISME économique que la lutte des classes dans le sens marxiste sont contre nature et opposées à la conception chrétienne de la vie." Bienheureux Jean XXIII, encyclique Mater et Magistra n. 24

"Si les élections changeaient vraiment les choses, le vote serait interdit" Coluche
vive les sacrifices humains !
la droite a des idées
la droite sait aussi manifester

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Melki
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Re: Discours de Ratisbonne ? Encore, oui, désolé.

Message non lu par Melki » sam. 27 sept. 2008, 12:36

Que la paix soit avec vous .

Merci beaucoup Geronimo pour nous avoir transmit ce message .
Dieu soit loué, des personnes comme le Cardinal Tauran sont des gens qui oeuvres vers la paix et ne cesse de proposer des voies exploitable pour cela .
J'espere qu'il sera pris comme exemple pour ceux qui desirent la paix dans ce monde .

Gloire et Pureté à Dieu ! meme quand les temps sont sombres, Dieu nous envois des hommes de lumieres pour toujours trouver une voie .

Que la paix soit avec vous .
Amicalement
Abderrazaq
Soutenez le camp de la paix .
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- Le coeur dirigé vers Dieu et les yeux sur la palestine .

- « Ce que les médias ne mettent jamais en question, c’est la conception israélienne de la trêve. C’est très simple : sous une trêve à la mode israélienne, les Palestiniens ont le droit de se taire pendant qu’Israël les affame, les assassine et continue de coloniser leur terre par la violence. » Ali Abunimah

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