Bonsoir Loïc,
loic.jacquet a écrit :Évitez le "fou a lier" SVP, ce n'est pas nécessaire (et dégradant vis à vis des gens qui ont eu des hallucinations).
Donc vous supposez la prise d'une substance hallucinogène, peut-être ? Et pour les enfants de Fatima et ceux de L'Île-Bouchard, pareil ?
loic.jacquet a écrit :Il y a un 2 poids 2 mesures qui est appliqué dans le domaine historique (et plus généralement en science vu que l'histoire en fait partie), c'est que des affirmations extraordinaires nécessitent des preuves extraordinaires (Carl Sagan). Si vous affirmez qu'il y a plu hier chez vous, je vais vous croire facilement, ça ne me "coûte" pas grand chose, si vous parlez d'un phénomène surnaturel tel qu'un soleil qui change de place, il va falloir une preuve au moins aussi solide que tout ce qui a permis de déterminer jusqu’à aujourd'hui qu'il ne bouge pas comme attendu.
Ben c'est sûr que, n'ayant pas assisté nous-mêmes au miracle, nous sommes obligés de nous baser sur les témoignages. Et vu que pour vous les témoignages ne peuvent en aucun cas être une preuve d'un événement surnaturel, vous ne pourrez jamais croire sans qu'un miracle se produise directement sous vos yeux. Par conséquent, vous devez croire que les témoignages ont été falsifiés a posteriori (façon complot), ou bien croire qu'il y a eu hallucination collective, ce qui est déjà tout bonnement miraculeux.
loic.jacquet a écrit :Ce que je réfute, c'est qu'il doit y avoir 1 seule cause, qu'elle soit parfaite. L'idée d'un début de l'univers est tout aussi inimaginable qu'une absence de début, c'est la même chose pour les causes. L'idée d'un dieu déiste ne me coûterais rien intellectuellement, je suis prêt à l'accepter. Je ne suis pas convaincu par cette démonstration.
Si l'univers existe alors qu'il pourrait ne pas exister, c'est qu'il y a un être nécessaire (sinon rien n'existerait) qui ne peut pas ne pas exister. Et comme il est nécessaire, il est nécessairement ce qu'il est, il ne peut pas être autre chose que ce qu'il est. Donc il a en lui toutes les perfections possibles, sinon il pourrait être différent de ce qu'il est.
D'ailleurs, c'est logique que l’Être absolu qui existe par lui-même possède la plénitude de l'être, et soit par conséquent immuable, éternel et parfait.
loic.jacquet a écrit :Ne sous-estimez pas la beauté de ma pelouse
. Sinon, prenez une IA, elle vous trouvera de l'agencement. En plus elle reconnaîtra les visages mieux que vous et pourra même vous battre a super mario
Tout agencement intelligent qui produit quelque chose de plus élaboré découle nécessairement d'une intelligence antécédente. Votre IA est nécessairement créée par un esprit humain à la base. De plus, le fait que l'IA ait des capacités de traitement supérieures n'en fait pas pour autant un être plus intelligent, mais seulement plus rapide. Un programme ne pourra faire que ce pourquoi on l'a programmé. L'IA ne peut faire que ce que son concepteur lui a appris. D'ailleurs, une IA n'aura jamais une volonté libre. Ses décisions seront toujours conditionnées par la programmation qu'on lui a donnée.
loic.jacquet a écrit :Si la photo est prise après le miracle, on se dit aller, tout est fini on va continuer a regarder le soleil en plissant des yeux dès fois que ça revienne?, pas de scène de liesse? pas de gens qui en discutent entre eux, absolument stupéfaits? il ne sont pas tous a implorer le seigneur? je trouve que c'est étonnant. Effectivement, personne ne s'est plaint de lésion, je n'ai remarqué aucun témoignage la dessus, les journaux n'en parlent pas. "Aucun témoignage disant qu'il y avait un voile nuageux", c'est faux:
En effet, je me suis trompé pour les nuages, mais j'ai trouvé un témoignage qui explique la photo où l'on voit des gens éblouis. En outre, la description du miracle n'a rien à voir avec une illusion optique ou une suggestion mentale.
Extrait du témoignage de M. José Maria Proença de Almeida Garrett :
« Il était presque deux heures, heure légale, c'est-à-dire à peu près midi à l'heure solaire. Le soleil, quelques instants auparavant, avait percé victorieusement l'épaisse couche de nuages qui le cachait jusque-là, et brillait intensément. Je me tournai, à mon tour, vers ce point d'attraction de tous les regards, et je pus voir le soleil, semblable à un disque bien net, à l'arête vive, qui luisait sans blesser la vue.
La comparaison que j'ai entendu faire, à Fatima même, d'un disque d'argent mat, ne me parait pas tout à fait exacte. C'était une couleur plus claire et plus riche, avec des nuances semblables à l'orient d'une perle. Le soleil ne ressemblait pas du tout à la lune lorsqu'elle brille dans un ciel pur, parce qu'il paraissait doué de vie. Il n'était pas quelque chose de sphérique, comme la lune, et n'avait pas la même tonalité, ni les mêmes clairs-obscurs. Il ressemblait à une rondelle de matière polie, comme découpée dans la nacre d'une coquille. Ce n'est pas là une comparaison banale, de poésie à bon marché. Mes yeux l'ont vu ainsi. De même, il ne pouvait se confondre avec le soleil vu à travers la brume, (il n'y en avait pas d'ailleurs à ce moment), car il n'était ni voilé, ni brouillé. À Fatima, il conservait lumière et chaleur, et se dessinait nettement dans le ciel, avec son bord en arête vive, comme une table à jeu.
La voûte céleste était parsemée de cirrus légers, avec des ouvertures de ciel bleu, ici et là, mais le soleil, de temps en temps, se détachait sur un ciel parfaitement pur. Les nuages ténus qui couraient du couchant au levant, ne voilaient pas sa lumière (qui cependant ne blessait pas la vue), et donnaient l'impression, facilement compréhensible et explicable, de passer derrière le soleil. Quelquefois ces légers flocons blancs paraissaient prendre, en glissant devant le soleil, des tonalités roses ou bleu ciel.
Le plus étonnant est d'avoir pu fixer ainsi longtemps le disque solaire, dans tout son éclat de lumière et de chaleur, sans avoir mal aux yeux, et sans éblouissement de la rétine. Ce phénomène, en comptant deux brèves interruptions, pendant lesquelles le soleil lança de nouveau des rayons fulgurants, qui obligeaient à détourner le regard, doit avoir duré près de dix minutes.
Ce disque nacré avait un mouvement vertigineux. Ce n'était pas la scintillation d'un astre dans tout son éclat. Il tournait sur lui-même avec une vitesse impétueuse.
On entendit soudain une clameur, comme un cri d'angoisse de toute cette foule. Le soleil, en effet, conservant son mouvement rapide de rotation, sembla se détacher du firmament, et, rouge sang, s'avancer vers la terre, en menaçant de nous écraser de sa masse ignée. Ce furent quelques secondes terrifiantes. »
loic.jacquet a écrit :Mais un prêtre bénédictin, présent sur les lieux au moment des faits, dit que ça ne tient pas du miracle, qu'en penser?
J'en pense que ce monsieur n'a jamais mis son linge à sécher au soleil ! XD
loic.jacquet a écrit :C'est l'oeuf et la poule version protéines
. Peut-être que l'ADN n'est pas apparue tout de suite et à évolué?
On trouve des acides aminés sur des comètes, peut-être finirat-on par savoir comment la vie est apparue? J'espère que ça arrivera de mon vivant!
Au moins 50 acides aminés (et devant être placés dans le bon ordre) sont nécessaires pour former une protéine. Mais si l'ADN n'est pas présent dès le début, les acides aminés ne seront pas sélectionnés correctement et placés dans le bon ordre. Or l'ADN ne peut pas fonctionner sans la présence d'au moins 75 protéines préexistantes. Donc même si l'ADN était apparu et avait évolué tout seul de façon à produire une information codée utile, il ne pourrait pas être utilisé pour former des protéines.
Bonne soirée !