Re: L'homme a-t-il réellement besoin d'un rédempteur ?
Publié : ven. 05 févr. 2021, 14:56
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Je réagis à quelques interventions sur ce fil de discussions :
"Le salaire du péché, c'est la mort" (Rom 6 : 23), a-t-on indiqué. Mais il convient bien sur de compléter par la suite du verset : « mais le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur ».
C’est d’ailleurs ce qui a été indiqué dans la suite de la contribution.
Le sang est donc l’âme de tout être vivant, mais ce n’est pas à prendre au sens littéral, car le sang est matériel et l’âme est immatérielle. Or le sang est une expression concrète et visible de l’âme invisible, car quand on est vidé de son sang, la vie et l’âme quittent le corps. Ces considérations se rapportent non aux connaissances humaines sur le sang, mais aux pensées divines à son sujet — sujet à traiter avec révérence et adoration (voir 1 Cor. 2:13 ; 2 Cor. 10:5).
Il n’est parlé de sang et de sacrifices qu’après la chute. Le sang versé lors d’un sacrifice témoigne que le péché est présent dans le monde. Il parle de la mort salaire du péché (Rom. 6:23), mais rappelle aussi le Créateur qui est le Conservateur de toute vie (1 Tim. 4:10). La seconde conséquence de ce que le sang est le symbole de l’âme, est que le sang est le moyen ordonné de Dieu pour la propitiation et le pardon des péchés. La portée de cette vérité s’étend jusque dans l’éternité. Mais ce sang versé n’ôtait pas les péchés, il n’était qu’un acte remémoratif de ces péchés et de la condition pécheresse de l’homme (Héb. 10). La loi de Sinaï ne permettait pas d’être justifié devant Dieu, elle donnait seulement la connaissance du péché (Rom. 3:20 ; Gal. 2:16 ; Héb. 7:19). David, homme de foi, avait déjà discerné du temps de l’Ancien Testament que pour être pardonné, il fallait repentance et confession (Psaume 51:16, 17 ; 32), le fondement du pardon n’étant pourtant que l’œuvre rédemptrice de Christ.
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Je réagis à quelques interventions sur ce fil de discussions :
"Le salaire du péché, c'est la mort" (Rom 6 : 23), a-t-on indiqué. Mais il convient bien sur de compléter par la suite du verset : « mais le don de grâce de Dieu, c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur ».
La réponse divine suprême, c’est Jésus Christ, sa croix, sa résurrection et sa montée dans la gloire, la foi en Lui du croyant.Il ressort tout de même de ces interventions une difficulté à concilier miséricorde de Dieu et principe de justice divine.
C’est d’ailleurs ce qui a été indiqué dans la suite de la contribution.
La vérité impliquée dans le « sang » a son expression la plus élevée à la croix de Golgotha, car là, le Seigneur Jésus a « fait la paix par le sang de sa croix » (Col. 1:20). La première ordonnance en rapport avec le sang se trouve après le déluge (Genèse 9:4-6) : interdiction de manger le sang… et « qui aura versé le sang, par l’homme son sang sera versé ; car à l’image de Dieu, il a fait l’homme ». Ensuite Lévitique 17:11-12 confirme l’interdiction de manger le sang en indiquant que « l’âme de la chair est dans le sang… le sang fait propitiation pour l’âme ». Deutéronome 12:23 dit : « le sang est la vie » (ce dernier mot ayant le sens de vie ou âme dans l’original hébreu).Mais aucun intervenant n'a répondu à ma question initiale : sur quelle base objective peut-on affirmer que le sang fait réellement expiation ?
Le sang est donc l’âme de tout être vivant, mais ce n’est pas à prendre au sens littéral, car le sang est matériel et l’âme est immatérielle. Or le sang est une expression concrète et visible de l’âme invisible, car quand on est vidé de son sang, la vie et l’âme quittent le corps. Ces considérations se rapportent non aux connaissances humaines sur le sang, mais aux pensées divines à son sujet — sujet à traiter avec révérence et adoration (voir 1 Cor. 2:13 ; 2 Cor. 10:5).
Il n’est parlé de sang et de sacrifices qu’après la chute. Le sang versé lors d’un sacrifice témoigne que le péché est présent dans le monde. Il parle de la mort salaire du péché (Rom. 6:23), mais rappelle aussi le Créateur qui est le Conservateur de toute vie (1 Tim. 4:10). La seconde conséquence de ce que le sang est le symbole de l’âme, est que le sang est le moyen ordonné de Dieu pour la propitiation et le pardon des péchés. La portée de cette vérité s’étend jusque dans l’éternité. Mais ce sang versé n’ôtait pas les péchés, il n’était qu’un acte remémoratif de ces péchés et de la condition pécheresse de l’homme (Héb. 10). La loi de Sinaï ne permettait pas d’être justifié devant Dieu, elle donnait seulement la connaissance du péché (Rom. 3:20 ; Gal. 2:16 ; Héb. 7:19). David, homme de foi, avait déjà discerné du temps de l’Ancien Testament que pour être pardonné, il fallait repentance et confession (Psaume 51:16, 17 ; 32), le fondement du pardon n’étant pourtant que l’œuvre rédemptrice de Christ.
Il s’agissait dans ces circonstances d’holocaustes et de sacrifices idolâtres, comme on le voit bien dans le paragraphe précédent (versets 17-20).La question mérite d'autant plus d'être posée que le prophète Jérémie ne déclare pas les sacrifices comme une exigence de Dieu mais comme une initiative de l'homme, faute de suivre Sa volonté (Jérémie 7 :21-24).
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