Vous oubliez son affirmation à 12 ans, quand sa mère vient le rechercher au templeInvité a écrit : ↑sam. 14 nov. 2020, 22:42Les récits de l'enfance de Jésus qui suivent soulignent de fait la pleine humanité de Jésus.
Non, il avait déjà l'esprit en plénitude, il reçoit simplement son identification pour nous, pas pour luiInvité a écrit : ↑sam. 14 nov. 2020, 22:42- Le récit du baptême qui s'en suit est central dans la mesure où l'homme Jésus, Christ et Seigneur dès sa naissance, reçoit de Dieu l'Esprit en plénitude. Il est ainsi adoubé Christ et confirmé Fils de Dieu. Dans la puissance de l'Esprit, il peut commencer son ministère.
Ils ne convergent ni ne divergent. Pourquoi voulez-vous privilégier l'un au détriment des autres ? Vous semblez nous reprocher de le faire pour Jean, alors pourquoi le faites vous pour Luc ? Ils ne sont en rien incompatibles. Ou démontrez-nous que Luc dit quelque chose qui s'oppose à ce que dit Jean ! Ce n'est pas parce que nous les rendons compatibles que nous "trichons", l'hypothèse vaut la vôtre et au contraire elle est elle confirmée .Invité a écrit : ↑sam. 14 nov. 2020, 22:42En réponse à Cmoi, il m'est apparu au travers de mes lectures que la christologie des Évangiles synoptiques et de celle de Saint-Jean ne convergent pas.
Ainsi, la divinité de Jésus n'est pas attestée de la même manière : dans le quatrième Évangile, Jésus est Dieu par essence, il n'en est rien chez Luc, par exemple. Or, pour définir le dogme de la Sainte-Trinité, l'Église a privilégié la christologie de Saint-Jean et certains écrits plus tardifs de Paul (les exégètes aujourd'hui pensent qu'il n'en aurait d'ailleurs pas la paternité), au détriment des synoptiques qui présentent un autre visage de Dieu. C'est un fait.
Votre démarche est contraire à la foi, qui veut qu'autant que faire se peut, on les rende compatibles et non incompatibles, comme s'il fallait en déduire leur fausseté - car c'est l'étape suivante... et vous n'avez pas l'air de vous en rendre compte !
Vous n'avez pas répondu à ma question cruciale sur l'enjeu de ces considérations sur votre foi, car de par ce que je lis de vous, vous n'avez pas la foi (ni l'attitude) requise pour recevoir un baptême si vous ne croyez pas en la Divinité du Christ
Il n'y a aucune différence sur le fond, les différences concernent la forme ou la manière de dire si vous préférez, qui est à parfaire. Par exemple sur la question du filioque, les arguments employés par les différents bords le montrent bien.Invité a écrit : ↑sam. 14 nov. 2020, 22:42Mais il me semble en revanche pas établi de pouvoir se revendiquer infailliblement guidé par l'Esprit-Saint : nous n'aurions pas eu, dès les origines du Christianisme, une pléthore de théologies et christologies, ni-même une assemblée des croyants encore aujourd'hui totalement morcelée. L'Église catholique elle-même selon qu'elle soit romaine ou orientale présente des différences dans la foi qu'elle proclame.
L'infaillibilité résulte des promesses du Christ, elle est devenue un dogme en ce qui concerne le pape pour l'Eglise Romaine. Le livre qui en parle le mieux est accessible sur internet, il est de Blanc de St Bonnet et c'est son titre : l'infaillibilité
Ce n'est pas l'avis juste enseigné par la théologie. Dieu n'avait nullement besoin de nous ni de rien, l'acte créateur relève d'un amour gratuit. Sinon il ne serait pas parfait.Invité a écrit : ↑sam. 14 nov. 2020, 22:42Etant donné tout ce que Dieu a voulu donner à son fils, il n’y aurait pas pleine communication d’amour entre eux si Jésus n’était pas Dieu lui-même, il y aurait pour Dieu un manque.
Je ne partage pas votre interprétation. Si Père et Fils se suffisaient à eux-mêmes, Dieu n'avait besoin de créer ni le monde, ni l'humanité. La communion d'amour éternelle entre les différentes personnes de la Trinité ne justifiait pas l'acte de la création, Dieu ne manquait de rien.
Que vous vous fassiez vos petites réflexions personnelles, soit, mais si vous êtes en demande de baptême il convient de partir non de vos réflexions mais de ce que l'Eglise enseigne, c'est à cela qu'il convient de réfléchir, de cela dont il convient de discuter, quitte à exposer vos objections. Non de vos hypothèses divergentes et qui pourraient s'imaginer comme vrai si... Pourquoi des "si".
En l'occurence si il n'y avait pas eu l'Evangile de Jean (selon vous).
Mais il y a et il y aura toujours l'Evangile de Jean, alors pourquoi faire comme si non ? Vous êtes en train de réinventer les choses, bientôt vous le rejetterez de la Révélation .
Pourquoi pas celui de Luc à cause d'une conception virginale qui est une fumisterie : il est le seul à la dire !
Il vous faut présenter votre avis différemment : l'humilité commence déjà là. Pourquoi entrer dans l'Eglise si vous n'êtes pas d'accord sur ce qu'elle enseigne ?
"Votre" théologie est beaucoup trop centrée sur l'homme, et non sur Dieu, comme si Dieu nous "devait" quelque chose. D'où ses erreurs. Le dogme de la Trinité ne "s'applique pas" aux évangiles, il en découle. Sans vouloir vous vexer, votre pensée est entâchée par l'orgueil de la créature atteinte ne l'oubliez pas par le péché. Jésus était Dieu de toute éternité, en s'incarnant il prend une seconde nature qui lui est seconde et non première, qu'il ne vient pas habiter comme un démon ou une âme en mal de réincarnation. Vous ne considérez pas l'union hypostatique comme il convient.Invité a écrit : ↑sam. 14 nov. 2020, 22:42Or, l'amour de Dieu se manifeste selon moi par la naissance de l'humanité et éclate au grand jour par la naissance de Jésus que Dieu suscite, ressuscite et élève au-dessus de tout nom, le rendant participant à sa divinité (toujours d'après mon troisième Évangile synoptique). Car le dogme de la Sainte-Trinité appliqué aux Évangiles synoptiques, fait que Dieu se ressuscite lui-même, s'élève lui-même, se donne la gloire, se donne le règne par un transfert Père-Fils. Cela soulève selon moi plus de questions et de doutes qu'un témoignage d'amour pour l'humanité.
Le problème c'est que votre façon de dire et de vous exprimer ne semble pas prête à considérer et prendre l'enseignement de l'Eglise comme il est pour le penser, vous voudriez lui faire adopter ce que vous avez vous compris et qui reste une hypothèse possible selon certaines sources mais pas toutes, or il n'est pas possible de n'en prendre qu'une partie qui nous convient et de voir ce qui reste comme susceptible d'être l'objet ou la source d'un avis équivalent ou d'une "correction" qui serait impropre.
Encore une fois, c'est avec les personnes qui vous suivent que ces sujets devraient être abordés, parce qu'elles vous connaissent et que la foi n'est pas quelque chose de virtuel, d'intellectuel, mais d'incarné.