Bonjour Agnis151,
Vous n'avez omis aucune objection à mes deux premiers points. Avez-vous éventuellement à redire ou êtes-vous forcés de constater qu'ils ne sont que vérité ? Accepter ne serait-ce qu'un seul point suffit à reconnaître la résurrection du Christ, je compte donc sur votre imagination !
Concernant vos remarques pour les points 3 à 5:
Invité, navré mais le simple fait que des apôtre soient très motivés, -au point de se sacrifier-, à répandre une bonne parole n'est en aucun cas une preuve de la résurrection de Jésus. Aussi bien sur le plan juridique que scientifique ou même philosophique. C'est juste pas une preuve, je ne peux pas l'exprimer en d'autre terme.
C'est pourtant la preuve irréfutable. Sans résurrection du Christ, l'évangélisation de Jérusalem, de la Samarie et du monde païen n'aurait tout simplement jamais existée. Ce sont les deux premiers points que j'ai exposés précédemment et sur lesquels vous êtes muets.
Vincent Reynouard et Robert Faurrisson ont choisi de se battre pour un mensonge, se faisant ils ont sacrifié leur existence, l'un a été déchu de son rang de prof est actuellement un fugitif expatrié criblé de dette, l'autre a passé sa vie entre prison et honte, humiliation physique et mentale jusqu'à sa pierre tombale.
Le génocide de la deuxième guerre mondiale est une réalité historique qu'il est impossible de nier tant les preuves matérielles foisonnent. Le négationnisme dont ont fait preuve les deux hommes que vous citez est animé par la haine, et la haine conduit à la malhonnêteté et à la folie. Pour justifier ses thèses, Faurisson a procédé à des falsifications des sources et a été condamné par la justice en ce sens. Il est un menteur. La démarche des Apôtres était, quant à elle, guidée par l'amour et aucune forme de manipulation ou de falsification n'a pu leur être reprochée. Vous évoquez par ailleurs qu'il a passé sa vie en prison, revoyez vos sources car d'après ce que j'ai pu lire, il n'a même pas eu l'occasion d'y mettre les pieds. Il en est de même pour Reynouard dont vous romancez beaucoup trop la vie. Une cavale de quelques mois en Belgique ou en Suisse, quelques passages éclairs en prison... on est très loin du tableau que vous dépeignez. Pas de trace non plus d'une quelconque fuite de l'homme à l'heure actuelle. Il n'est pas persécuté parce qu'il prône l'amour, il est simplement condamné par sa haine aveugle qu'il vomit. Vous devez admettre que vos exemples sont fort mal choisis.
Question: des milliers de passionnés passent toute leur vie à examiner des pyramides égyptiennes pour prouver leur origine extra-terrestre, ils investissent tout leur temps et argent là-dedans, publient des livres, des documentaires, des conférences partout dans le monde. C'est littéralement leur raison de vivre, je pense notamment à Jacques Grimault par exemple. Pensez vous que cela crédibilise leur croyance pour autant? Mais sans aller dans des exemples aussi précis, regardez les autres religions, des moines bouddhistes passent leur existence à prier bouddha dans des temples. Qui sacrifierait son existence pour un mensonge.. ? Apparemment beaucoup de monde.
Vous faites une confusion : Jacques Grimault et les moines bouddhistes dans leurs temples ne sacrifient pas leur vie, ils la consacrent à leur croyance. C'est totalement différent. Il n'y a aucune forme de persécution derrière ni de menace, ils ne subissent pas la violence des hommes, encore moins le martyr. L'un écrit des livres et donne des conférences, les autres vivent sereinement dans leurs temples où ils étudient. Encore deux exemples mal choisis, vous en conviendrez.
La conversion de Paul ne constitue pas une preuve en soi. Puis il n'y a pas de source séculière de la résurrection du christ. il y a des sources séculière de son existence, mais tout ce qui est interne à sa résurrection est uniquement retranscrit de la part des évangélistes eux-mêmes (Paul entre autre).
Vous êtes très fort. Vous acceptez un écrit de Flavius Joseph qui n'est pas contemporain du Christ pour accréditer son existence mais vous rejetez, pour des raisons idéologiques, les écrits d'un Juif qui, après avoir persécuté l'Église naissante, s'est repenti et a été son serviteur après sa rencontre avec le Christ ressuscité. Flavius Joseph relate justement que, plusieurs décennies après, le groupe des chrétiens n'a pas disparu. Implicitement, c'est reconnaître la réalité de la Résurrection puisque, vous le savez, le christianisme n'aurait pu voir le jour sans cet événement.
Pour finir le point 5. Oui comme partout dans le monde. Tout le monde croyait en la mythologie précolombienne en Amérique du sud avant les expéditions de Christophe Colomb. Ils y croyaient tellement dur qu'ils sacrifiaient des humains pour leur Dieux (c'est que ça doit forcément être vrai! Qui serait prêt à tuer les siens pour rien!?). Si cette religion était massivement ancrée dans les cultures de ces gens depuis des millénaires, c'est qu'il s'est forcément passé quelque chose d’extraordinaire à la base! L'argument marche aussi pour les croyances religieuses du reste du monde. L'hindouisme par exemple a plus de 4500 ans et il est encore massivement pratiqué aujourd'hui (c'est dire la supposée importance significative de leur religion si on suis votre argument). Le christianisme ne fait à-priori pas figure d'exception à cet égard. Encore une fois: l'événement important (la venue du Christ) qui engendre un effet boule de neige, ce n'est pas une preuve, c'est un indice, une raison de croire, un argument. Pas une preuve.
Mythologie précolombienne, une croyance sans fondement et naturellement disparue. Au même titre que le polythéisme grec et romain.
L'hindouisme est une philosophie plus qu'une religion.
L'un comme l'autre étaient/sont par ailleurs dépourvus de toute portée universaliste. Ils ne naissent pas de la rencontre avec un homme mais d'un besoin de croire qui fait partie intégrante de la nature humaine. En l'absence de la connaissance du Christ, des croyances plus ou moins hasardeuses ou des philosophies ont été élaborées et pour certaines, continuent d'avoir cours. Avec Jésus, nous n'avons besoin ni de l'un, ni de l'autre.
Nous ne sommes pas une religion du livre mais de l'incarnation. Dieu s'est fait homme et nous en avons le témoignage. Brahma ou Shiva, c'est une autre histoire.