ChristianK a écrit :
Très bonne question, derrière laquelle il y a tout un monde, la nature de la philo, rien de moins.
Limitons nous pour l'instant à dire que pour St, Thomas elles sont valides ("probari" dit il).
Une preuve peut être objectivement irréfutable même si des objections (eg. l'incontournable Kant) ont été présentées. Mais l'absence d'accord ne prouve pas que les preuves sont invalides.
Ni qu'elle le sont d'ailleurs, or c'est aux preuves d'être prouvé en premier lieu et non pas à l'interlocuteur de les réfuter. C'est à vous d'apporter une preuve en premier lieu, pour qu'il y ait le moindre postulat de base plausible à un débat. Il n'en a jamais été autrement.
C'est le contraire: ne jamais croire sans preuve (démonstratives \s'entend) est extrêmement déraisonnable et invivable.
Il serait donc déraisonnable de ne pas croire en la scientologie? En la théorie de la terre creuse? Des faux satellites de la NASA? Qu'en est-il du 11 septembre, c'était l'état américain qui voulait un pouvoir pour faire la guerre? Et le père noël du coup? Cette phrase est tellement fausse que j'en deviens limite malpolis, veuillez m'excuser mais là c'était trop j'ai craqué...
Cinci:
Ce n'est pas Pascal qui fait un pari. Non, lui pense que l'évidence est du côté de sa foi. Il ne faisait qu'illustrer le genre d'argument qu'untel pourrait jeter sur la table pour répliquer à des parieurs. Vous savez peut-être tous ces détails mais autant le dire ici.
Je vois, c'est bon à savoir. Mais je ne vois pas en quoi cela contredit mon propos initial pour être tout à fait honnête avec vous. Peut être que ce n'était tout simplement pas le but de votre message, auquel cas je m'excuse.
Dans la mentalité moderne, la foi s'oppose à la connaissance, à l'intelligence, à la raison.
Ah bon, où ça? J'aurais plutôt dit dans la mentalité de vos détracteurs sans aucun doute, ce qui est loin d'être e cas de tous.
Dans la pensée biblique, l'existence même de Dieu n'est pas l'objet d'une "foi" au sens moderne du mot, c'est à dire d'une croyance impuissante à se fonder et à se justifier : dans la pensée biblique, l'existence de Dieu est l'objet d'une connaissance, effectuée à partir de la création qui est manifestation et enseignement de Dieu. La foi, dans la pensée biblique, n'est pas une adhésion aveugle et irrationnelle ou pararationnelle : la foi dans la pensée biblique, est l'adhésion de l'intelligence de l'homme à la vérité de Dieu qui est manifestée par des signes historiques et empiriques. La foi , au sens biblique, est l'assentiment de l'intelligence qui sait lire, discerner, reconnaître le sens de ces signes. La foi, dans la Bible hébraïque comme dans le Nouveau Testament grec, est essentiellement intelligence, connaissance. C'est une intelligence éminente. C'est tout le contraire d'un acte irrationnel.
Oui... Comme toutes les religions. Les gens ne se mettent pas à croire en leur Dieu comme par enchantement, que vous soyez asiatique ou européen toutes les religions ont un passé historique d'apparence plausible, croire que le christianisme est la seule religion historiquement plausible est aussi insensé que de croire que les catholiques sont les seuls à se marier convenablement et a être fidèle à leur valeurs familiales, les religions ont certes pas les mêmes racines mais elles ont toutes des adeptes parfois assez fanatiques dans leur croyance pour faire couler le sang au nom de leur Dieu, comme c'est le cas encore aujourd’hui.
Il existe bien un caractère d'exceptionnalité avec la foi chrétienne. Et puis l'existence d'un tas de croyances diverses à côté n'en fait rien à l'affaire. Toutes ces croyances "étrangères" évoqueront un divin lointain, éloigné, inatteignable, intouchable, totalement sans rapport avec l'homme ou l'humanité.
En vrac
Ce que je disais juste au dessus fais sens avec ce que je m'apprête à dire ici:
-Héractus a aussi tenté de faire passer les religions hindouistes pour des religions avec aucune prétention historique, ce qui n'est pas le cas puisqu'un tout un pan du Véda est dédié au contexte historique et à l'aspect liturgique, justement...
Ainsi, les mythes grecs peuvent projeter des représentations de dieux pour en faire autre chose que des hommes, les dieux nous sont étrangers,
-La mythologie grecque est bourrée de références historiques. Le nier ne peut découler que de deux facteur 1 vous n'avait jamais étudié sérieusement cette religion. 2 Vous en ignorez peut être les aspects qui vous gênent. Bref trêve de bavardages, entrons dans le vif du sujet: les hommes et les Dieux étaient intimement connectés à cette époque, car certains se réclamèrent d'origine divine, comme par exemple le célèbre Achille, mi-homme mi-Dieu, d'une mère humaine et autoproclamé fils de Pélée. La parallèle avec la christianisme est assez amusant d'ailleurs, quand on sait que cette religion est bien plus ancienne. Achille faisait le pont entre hommes et Dieux. Il est très largement admis qu'il est l'équivalent d'un Jésus pour les Grecques de l'antiquité, pas idéologiquement parlant, mais au niveau de l'impacte qu'il a eu sur le folklore mythologique.
Pensez-vous vraiment que les Grecques ne croyaient pas en l'existence d'Achille? Je suis prêt à parier qu'ils utilisaient la même rhétorique que vous quand on discutait la vraisemblance de leur religion. "oui mais Achille Hélène, Ulysse et Hector ont bien existé, eux pourtant, en plus y'a plein de témoins oculaires, il serait déraisonnable de ne pas y croire". Même les Romains y croyaient.
Au commencement c'était le néant, le rien, puis naquit Gaïa la déesse mère, la déesse primordiale. Du ventre de Gaia surgirent les montages, les grottes, les forêts, les océans et leur écumes, les plaines et les fleures. Plus tard apparu Eros, la puissance créatrice du désir charnel, de l'amour. (Maintenant vous savez d'où vient le mot érotisme au passage). Pour tromper sa solitude Gaïa enfante d'Ouranos, le ciel, son parfait contraire. Le ciel vient se poser sur elle. Bientôt il ne font presque qu'un. Eros insuffle le désir à Ouranos et il succombe, se fond dans Gaia et lui fait l'amour. Elle enfanta d'une centaine d'enfant. Ces enfants son tous des créatures mythologiques, des titans, des géants, des cyclopes.. Ouranos leur père les empêche de de prospérer, il écrase la terre par sa masse. Gaia leur ordonne de se retourner contre leur père. Cronos, le plus jeune des fils, accepte de livrer bataille. Ouranos toujours en demande va faire l'amour à Gaia. A peine la pénètre-il que Cronos saisi son sexe de la main gauche et le tranche avec sa faucille et le jette dans la mer. Ouranos dévasté par la douleur se recule s'écarte violemment de Gaia, ça y est: terre et ciel sont séparé. Les fils de Gaia libéré peuvent enfin profiter du monde. On dit que les gouttes qui tombent du ciel ne sont autre que les larmes d'Ouranos.
Selon certains historiens les Géants auraient été inventés dans la mythologie pour tenter d’expliquer les ossements de Mammouths que les Grecs avaient découverts…
Ce qu'il faut retenir de cette petite histoire, c'est que les grecque cherchent le plus sérieusement du monde à théoriser la création du monde, tout comme les chrétiens avec Dieu qui l'aurait créé en 6 jours. En fait il a y tellement de corrélations démonstratives que je pourrai en parler pendant des heures, mais mon post commencerait à devenir vraiment ennuyeux.
Seul le christianisme nous parle d'abord d'un Dieu qui s'approche de nous au plus près, qui nous livre quelque chose de lui-même, qui nous fait entrer dans son intimité, nous révèle quelque chose sur lui-même, etc.
Il n'est pas déraisonnable de constater que le christianisme est bien la seule option en tout cas où Dieu se révèle comme je viens de dire au-dessus.
Navré mais c'est juste complètement faux, déjà vis-à-vis de mon petit texte sur la mythologie grecque. En étudiant que sommairement la mythologie grecque on peut se rendre contre du lien entre l'homme et le divin. De plus, selon les religions Hindouistes, nous sommes tous connectés à Dieu, nous faisons tous parti d'un grand tout. Or dans votre religion, les animaux par exemple n'ont pas d’âme, il n'y en a que pour les hommes, ce sont eux les fils de Dieu. A cet égard, nombreuses sont les religions qui créent une intimité entre Dieu et l'homme.
Et encore, je ne cite que deux religions, mais si vous preniez le temps de lire "le dictionnaire Universel, Dieux, Déesses, Démons", un livre qui retrace toutes les croyances des hommes en se fiant à des document historiques et archéologiques. Vous vous rendriez un peu mieux compte de la vacuité de la religion, d'à quel point votre texte ci-dessus est, (excusez-moi de le dire ainsi), naïf.
N'oubliez pas que tous les hommes croient de la même manière, ce que j'entends par là c'est que si vous arrivez à croire en votre religion réfléchissez à ce qui peut pousse d'autre personne à croire en la leur. Votre religion n'est pas meilleure que celle des autres, elle n'est pas d'avantage vraie.
-D'abord il est évident que l'autorité d'un témoin dépend de sa crédibilité, et il est ridicule de dire que personne n'est crédible pcq personne n'est objectif. Celui qui voit l'ours dans la forêt peut avoir des intérêts (se faire admirer) mais justement il est gratuit de dire que ses intérêts prouvent qu'il n'a pas vu l'ours. Ma croyance que mon entreprise réussira peut être intéressée, ca ne prouve pas que j'ai tort.
Ni que vous avez raison, ce raisonnement se mord la queue. L'exemple de l'ours est insensé, pourquoi mentirait-il? qu'est que ça lui apporterait de mentir? Qu'est-ce que ça change qu'il ait vu un ours? Rien. A contrario qu'est-ce que ça change qu'il est vu Jésus: tout. Le témoins oculaire à toutes les raisons du monde vouloir voir jésus. Cela veut dire que le fils de Dieu est là, hourra notre vie a un sens! Houra, Dieu ne nous a pas abandonné! Houra, après la mort on ira rejoindre nos proches si on est sages!
Vous semblez dire: puisque les gens sont intéresssés il n'y a pas de fondement objectif,
En effet, c'est exactement ce que je dis.
puis ensuite la raison pour la quelle il n'y a pas de fondements objectifs c'est que les gens sont intéressés! Attention!
Résumer ce que j'ai dit avec un air agacé et plein de points d'exclamations ne constitue pas une réfutation mon argumentaire, vous vous en rendez compte je l'espère?
Donc la faiblesse des fondements religieux vient de votre propre croyance, vous croyez qu'ils sont faibles donc que les fondateurs ne sont pas crédibles et ceci n'est rien d'autre qu'une foi à l'envers. Au fond le nerf de votre argument est généalogieque et il est sophistique et réversible: votre croyance sur la religion est aussi intéresssée, on peut toujours trouver des causes etc. On pourrait très bien trouver des religieux qui croient à leur corps défendant, qui doutent, qui préféreraient ne pas croire etc.
L';argument généalogique ne prouve rien.
Euh comment dire ... non. Si les gens refusent de croire, de facto ils n'ont pas de religion, le simple fait d'énoncer cette évidence est pénible. Ce que vous dite défi la logique la plus élémentaire.
je ne crois pas, je constate, la foi je laisse ça à ceux qui ont besoin de réponses. Tout le segment auquel vous avez répondu, est basé sur des
observations, observations que vous êtes tout simplement incapable de nier, car ce sont des choses qu'on constate, on constate qu’énormément d'air est brassé, on constate toutes ces études très discutables et tout ces bouquins et toute cette polémique sur les miracles, le saint suaire, la tombe de jésus, on constate ce besoin maladif de prouver l'existence de Dieu, alors que si celui-ci voulait se révéler il l'aurait fait depuis longtemps. Vu que vous ne pouvez le nier, vous vous contentez donc de me dire que c'est mes croyances et que je balance des sophismes sans expliquer une seule seconde la substance de ce fameux sophisme, c'est surement que le mot "sophisme"doit vous donner l'air intello et cool.
votre croyance sur la religion est aussi intéresssée, on peut toujours trouver des causes etc
Et non justement, pourquoi voudrai-je ne pas croire en Dieu? Qu'elle bonne raison aurai-je? Vraiment je vous le demande. Etre mon propre Dieu et faire ce que je veux de mon existence terrestre? Quel est l’intérêt si après la mort rien ne se passe? N'est-il pas infiniment plus rentable de croire en Dieu et de vivre parmi les anges pour l'éternité? Je n'ai qu'une bonne raison de douter: l'objectivité. Je tache de rester objectif et de dissocier ce que j'aimerai croire de ce que je peux croire.
Autre point, l'apparente faiblesse de certains fondements. Il suffit de renverser la situation pour mieux comprendre: la religion implique des faits exceptionnels par définition car elle est un phénomène historique et l'histoire ne se répète pas. Elle ne peut, par définition se vérifier au labo, et si c'était le cas, elle serait une partie des sciences empiriques, elle ne serait plus distincte. Prenons le miracle: il est par définition une exception aux lois de la nature, il ne peut donc pas ne pas être en un sens "caché" etc. IL DOIT logiquement en être ainsi. Donc la critique ne porte pas . C'est comme dire je ne crois pas que Dieu existe pcq je ne le vois pas, alors que c'est si on le voit qu'il n'existe pas, car si on le voyait il serait matériel...
C'est rudement pratique quand même... Vu qu'on peut pas le voir on doit l'accepter sans réfléchir. En quoi est il plus vrai que le dernier seigneur des anneaux? Ou que la dernière secte en vogue, après tout on peut pas la voir mais c'est justement pour ça qu'elle est de nature divine à en croire votre argument. Mais même, je peux vous prouver que c'est faux: Jésus était bien matériel lui, les gens l'ont vu lui ont parlé, ça ne lui empêchait pas d'être d'origine divine, donc l’argument ne tient pas la route.
Ceci est l'argument généalogique et il est sophistique en toute rigueur. Un intérêt ne prouve pas une fausseté. C'est un peut l'argument de Freud (bien sur ca relève de la psycho) dans l'avenir d'une illusion. (et Marx et Nietsche: dieu est bourgeois ou résulte delapeur de la vie)
D'abord c'est réversible: un incrédule peut avoir aussi toutes sortes d'intérêts cachés à ne pas croire, donc son incroyance est tout aussi suspecte et on revient aux fondements objectifs, de crédibilité.
"l’intérêt ne prouve pas la fausseté" Non en effet, et pour cause, ça n'a jamais été son but: il la justifie. Ça c'est son bute. Il explique pourquoi les hommes pourraient vouloir s'inventer des Dieux par delà les époques et les peuples. Encore une fois vous dégainer le mot sophisme comme une carte Yu-Gi-Oh, on sait pas trop pourquoi, il n'y a aucun justification derrière.
Et il est réversible car on eut toujours trouver des causes passionnelles d'un discours, y compris chez l'incroyant; le mobile de la foi religieuse serait, mettons la peur dela mort, alors que vos mobiles à vous seraient la pure recherche de la vérité??? Allons donc! Peut être que vous reflétez simplement le consumérisme qui ne peut entendre parler de l'enfer, etc. Il peut toujours y avoir des causes extraobjectives (généalogiques) aux propositions.
La on entre dans le cœur du sujet, plus haut je vous disais qu c'est mon objectivité qui me pousse à douter, je soutiens que je n'ai aucune autre raison de ne pas croire en Dieu et en effet, je pense que ma motivation est poussée par la pure recherche de la vérité comme vous l'avez si bien dit. Or vous invoquez quelque chose de très intéressant: Alors comme ça si je refuse de croire c'est par crainte de l'enfer!? Quel enfer exactement? le tartare d’Hadès? Le royaume d'en bas des mésopotamiens? non mais je demande, parce que j'aimerai savoir à quelle sauce on va me cuir, ça doit être comme les prisons certaines doivent êtres mieux loties de d'autres.
Ce raisonnement est incroyable car il présume que le fait de ne pas croire est motivé par de la crainte. Or pouvez vous m'expliquer pourquoi vous efforcez-vous d'être un bon chrétien? Pour faire plaisir à Dieu? Ou pour le salue de votre âme? Et pourquoi pas les deux! De toute façon il serait malhonnête de nier l'un des deux. Si on craignait réellement Satan et ses démons, ne serait-il pas éminemment plus raisonnable de se repentir de ses pêchés? Et qu'en est-il de l'armée impérial Japonaise qui a assassiné sauvagement les émissaires chrétiens venus prêcher leur foi au 17e siècle? Pensez-vous qu'ils avaient peur de Dieu ou qu'il voulait surtout éviter de se faire évangéliser leur population par la culture occidentale? Pour craindre quoi que ce soit il faut d'abord que je lui accorde le moindre crédit. Or je n'ai jamais eu l'impression que Dieu avait envie de se révéler sous une quelconque forme ou sous le jour d'une quelconque doctrine. C'est surement indicateur de sa volonté d'anonymat, si toutefois, bien entendu, il existe.
Prenons le Dieu des philos: comment dire à Spinoza que ses arguments sont invalides pcq son mobile serait la peur de la mort?...ou dela vie (Nietsche)? certes il raisonne philosophiquement, tandis que la religion marche sur crédibilité objective d'un fondateur mais le principe reste le même: la généalogie ne prouve rien , ni pour ni contre, elle ne fait qu'inciter à la prudence.
Je vais vous le dire une énième fois: le but n'est pas d'invalider l'existence de Dieu mais de prendre des perspectives. En mettant les choses en relief, quand toutes ces religion ont la même prétention, forcément c'est moyennent crédible comparé à une seule et unique religion qui réuni toute l’humanité.
D'ailleurs les arguments dits moraux pour l'existence de Dieu (postulat de la raison pure pratique de Kant p.ex.) vont en direction inverse de votre schéma: le fait que notre raison "veuille" que Dieu existe fait partie des "preuves" (ici il faudrait nuancer ce mot) de son existence! Il s'agit d'une sorte d'"intérêt dela raison", non passionnel donc.
Si le vouloir était une preuve, j'aurais des ailes d'ange et la combinaison d'Iron man. La seule chose que prouve l’intérêt de l'homme pour les Dieux, c'est que notre espèce est assez stupide pour s’entre-tuer et sacrifier ses semblables par milliers rien qu'en s'inventant des histoires, et je parle pas spécialement du christianisme, mais de l'humanité en général. L'homme pense a plein d’inepties et rien en permet de déterminer que Dieu n'en est pas une.
Un autre exemple: certes un historien musulman a un immense intérêt dans la proposition "Mahomet a existé", mais personne ne dit que la croyance en cette existence est seulement subjective chez lui.
Oui car il cherchera des preuves, il va se documenter, c'est son boulot de rester objectif avec ses recherches. Les historiens avancent avec des faits et non pas de la foi, qu'importe leur croyance personnelles, s'ils affirment des choses non vérifiées et avérées d'autres personnes les attendront au tournant pour savoir le pourquoi du comment. La démarche des historiens n'a rien à voir avec une démarche de recherche classique, c'est un travail titanesque et très rigoureux, il n'y pas de place pour l'interprétation.
Dans vos textes on assiste à un défilé de références. Je comprends bien que les plus grands philosophes vous inspirent, c'est en effet de très bonne références, le souci étant que mon interlocuteur n'est pas Kant, ni Platon, ni Aristot. je parle bel est bien à ChristianK. Je vous dis ça car je n'ai pas l'impression vous répondez autrement que par le prisme de ces grands hommes. Si j'avais envie de m’adresser à ces gens, j'irai lire leur livres et je n’irais pas sur un forum...
Demi faux et faux tout court en ce qui concerne la structure logique de la foi: la mort de César le 15 mars est peu personnelle bien qu'elle puisse l'être, eg. les contradicteurs ont peut être peur du ridicule donc la peur a un role dans l'absence de négation de la proposition chez les historiens; pourtant le peur subjective n'empêche pas l'argument d'autorité d'être objectif.
Votre verbe "dépendrait" n'est pas clair. On n'observe pas cette dépendance totale au point ou toute objectivité serait exclue. On peut juste dire que dans beaucoup de cas la subjectivité joue, mais c'est pareil partout, on a davantage confiance quanb cette confiance implique une passion, et AUSSI on a davantage défiance quand les passions sont là (eg. Onfray), et pas seulement en religion.
Que bien des gens restent subjectifs ne met pas en cause la crédibilité objective (ou son contraire d'ailleurs) d'une religion, ou d'un fait historique.
Non et une fois de plus le but n'est pas de remettre en cause mais de justifier une action. En l'occurrence, le besoin de croire en quelque chose. Dont le résultat est la diversité des religions dans le monde qu'on peut observer de partout. Après j'ai peu d’intérêt dans les concessions du type "c'est vrai que c'est souvent subjectif, mais pas tout le temps", La foi est par définition surjective puisqu’elle concerne l'être et personne d'autre. Il n'y rien à ajouter, c'est de la logique élémentaire.
Elle peut n'être pas religieuse mais se situer au même niveau: l'argument d'autorité. Avoir confiance en un locuteur sur tel point ou ne pas avoir confiance c'est pareil du point de vue discursif: l'un montre que le locuteur est très compétent, l'autre non, etc.
Vous voyez bien que si toutes les religions, Rael et le Xt n'ont pas le même degré de crédibilité, il y a des critères objectifs qui jouent dans cette croyance qui est votre (ou qui pourrait l'être, disons). POurquoi dire que tel prophète est le plus crédible serait il uniquement subjectif si on admet que des simples différences de crédibilité ne le seraient pas?
Parce que ces différences auraient plus ou moins d’importance en fonction de ce qu'on veut entendre ou dire le/les concernés. La crédibilité e se quantifie pas quand on parle de religion dogmatique, car, en plus d'être infiniment complexe, tous les dogmes appellent à la même chose: la foi. Or comme je l'ai démontré à deux reprises la foi est subjective de part son essence. Si vous étiez un indien né dans une famille hindouiste, vous défendriez votre religion avec exactement la même ferveur. Vous seriez aussi persuadé qu'elle est plus vraie que celle des catho'. Vous ne pouvez me nier car c'est de la logique objective relevant d'une observation.
Argument intéressant. Mais pourquoi pas? Dieu, s'il existe, ne peut-il pas intervenir d'une facon très particulière une seule fois dans l'histoire? il y aurait 2 autres hypothèses: aucune intervention (déisme), ou plusieurs autres interventions du mème niveau (mettons 10 retours du Xt, une périodicité). Il me semble très clair que votre argument suppose que vous ètes croyant d'une de ces 2 hypothèses, ou davantage croyant de ces 2, puisque vous avez des raisons objectives de trouver peu vraisemblable la première hypothèse. C'est ce que je veux dire en notant que même sans religion, votre position est une position de nature religieuse ou proto religieuse.
Et c'est pas tellement surprenant: l'apologétique ne fait pas qu'avancer des raisons de croire tout court, et la contre-apologétique aussi en sens inverse, mais elle examine aussi ce qu'on appelle les raisons de convenance, qui sont souvent probabilistes, et en un sens "faibles" bien que utiles. Eh bien justement, votre argument, sans démontrer que tel schéma serait une fausseté, cherchait à exposer une raison de "non-convenance", ou "inconvenance" si on veut.
J'ai émis le fait qu'il semblait assez fortuit que Dieu décide de nous rendre visible il a y 2 milles ans. Le problème c'est que vous cherchez des réponses là où il n'y en a pas: j'ai simplement énoncé que ça me paraissait curieux, sous entendu: il fort peu probable que Dieu est décidé de venir nous rendre visite il y a 2 mille ans, car comme par hasard c'est une période qui est assez récente si on prend en compte l'age de la terre. Et ... c'est tout. Un fois de plus c'est une mise en perspective, il n'y pas de volonté d'invalidé dans cette exemple. Ni aucune forme de religion (wtf?). Je pense ni plus ni moins que ce que j'ai dit, navré mais vos interprétations sont le fruit de votre imagination.
PS.il est exact que la plupart auront la religion dominante dans leur pays, mais c'est pareil pour la philo, et la philo n'est pas subjective, elle est la raison objective poussée à l'extrème, autant que possible. Au fond, il s'agit,pourla religion, d'un argument d'autorité dédoublé, cette fois ci c'est le consensus qui fait l'autorité; nous jugeons que la tradition, la majorité, les siècles donnent du poids et nous avons un préjugé favorable, qui en fait n'est pas un préjugé puisque il est la plupart du temps vrai que les grandes majorités sont proches du vrai, surtout dans les matières pratiques. Il ne s'agit pas de preuve ici, bien sur, mais de fondements pour des croyances.
La grande majorité des hommes n'ont-ils pas cru que la terre était plate fut un temps? Vu qu'ils étaient majoritaires cela leur donnait-il raison? Au moyen age qui aurait été assez fou pour réfuter l'existence des sorcières? Mais en effet, dans les matières pratiques la majorité a souvent raison. Sauf dans la cas de la religion où faudrait que toutes les religions soient déistes, ce qui n'est le cas que d'une poignée d'entre elles et certainement pas du christianisme: <<Tu n’auras pas d’autres dieux que moi.>>