Bonjour Xavi
Vous reprenez un message de Théodore, dont j’extrais cette phrase :
Pour moi le jugement suprême c’est celui du Saint Esprit. Certes c’est moins facile à expliquer, mais c’est la réalité.accepte de mortifier son propre jugement pour le soumettre à un jugement supérieur, celui de l'Eglise catholique,
Hello Suliko, je reprends certains extraits de votre message :
Comme je l’ai développé précédemment outre les Ecritures il y a aussi dans d’autres cas l’office du saint Esprit dans ses divers aspects. Quant aux Ecritures, nous lisons :Jésus n'a pas dit "Lisez les Saintes Ecritures et le Saint Esprit vous éclairera."
Jean 5, 39 : Sondez les Ecritures, car vous, vous estimez avoir en elles la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi
2 Tim 3, 16 : Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et parfaitement accompli pour toute bonne œuvre.
Hébreux 4, 12-13 : la parole de Dieu est vivante et opérante, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, et atteignant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; et elle discerne les pensées et les intentions du cœur. Et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant lui [ou devant elle], mais toutes choses sont nues et découvertes aux yeux de celui à qui nous avons affaire.
Luc 24, 27 : Et commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliquait, dans toutes les Ecritures, les choses qui le regardent
Comme je l’ai signalé, la Bible n’est pas le seul canal pour la conversion, heureusement. Car il est vrai qu’il y a eu et qu’il y a beaucoup d’analphabétisme. A noter qu’à certaines époques on n’a rien fait pour l’éradiquer. C’était commode. Néanmoins dans ce cas les lettrés auraient été responsables de procéder à des lectures, et qui plus est à des lectures complètes du texte sacré, ce qu’ils n’ont pas fait et on peut comprendre cela car cela aurait mis en exergue les écarts entre la vérité divine et la pratique ecclésiastique. Qui plus est, et dans le même esprit on a interdit aux fidèles de lire la Bible au besoin par la contrainte, d’abord en ne la traduisant qu’en latin, ensuite en proscrivant les versions vernaculaires sous prétexte de soi-disant dérives religieuses.Par ailleurs, pendant de longs siècles, rares étaient les gens sachant lire et certains pays connaissent encore aujourd'hui de forts taux d'analphabétisme. Si lire la Bible était nécessaire pour le salut, alors le Christ aurait commandé aux disciples d'alphabétiser toutes les nations. Ce n'est pas ce qu'il a demandé.
Théodore vous écrivez :
Quel aveu ! La Bible un ouvrage pernicieux et hérétique dont il faut restreindre la lecture, contrôler l’édition, et organiser la censure !Dans une vision catholique, il peut être prudent de restreindre l'accès à l'Ecriture ou de contrôler son édition, si c'est pour éviter que des lectures pernicieuses et hérétiques se répandent parmi les fidèles (et vous êtes la preuve vivante que ce souci est sage). Idem pour l'approbation ou la mise à l'Index de livres dangereux pour les fidèles, qui répond à un souci justifié de préserver les gens simples d'opinions hérétiques.
Cette vérité qui n’est pas acceptée par les sages et les savants, est pourtant accessible aux petits enfants et aux simples de cœur.
Votre propos, sauf erreur, n’est pas le propos de la papauté depuis 1907. Je vous conseille de vous renseigner.
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