Frenkois,
Je ne veux pas que vous vous sentiez agressé, j'ai eu un message un peu sec dans ce sujet.
Vous êtes le bienvenu, et j'espère que vous resterez présent sur ce site afin que nous parlions sérieusement de la foi.
Je pense que vous êtes trompés par cette histoire de l'évangile trouvé par Smith au XIXe en Amérique. Tout a été accompli sur la croix, à quelques pas de Jérusalem, sur le rocher de Golgotha il y a bientôt 2000 ans. Tout a été accompli ici, j'insiste.
J'ajoute une seule chose : ce n'est pas parce que cela paraît incroyable, que je ne crois pas à ce nouvel Evangile. Car, dans ma foi catholique, je crois à la résurrection du Christ, aux miracles de Jésus et des Apôtres, à la présence réelle de Dieu dans l'eucharistie...autant de choses sans preuves et qui paraissent complètement fabuleuses !
Et pourtant j'y crois.
Pour deux raisons :
la première, c'est un cadeau que Dieu me fait, et je l'accepte.
La seconde, c'est que mon esprit critique n'est pas contrarié par ma foi. Tout au plus dépassé, mais jamais contrarié. L'histoire, l'analyse de la Bible, la logique de la volonté divine de l'ancienne Alliance à la nouvelle Alliance, les signes des temps...tout me porte à admettre que cette foi est bien rationnelle même si elle n'est pas prouvable comme une formule mathématique. Elle est néanmoins rationnelle. C'est là où votre histoire se bute : la seule critique montre que c'est une histoire inventée, une supercherie qui trompe les gens.
Mais j'essaye de me mettre à votre place. Parfois, en regardant ma personnalité, je me dis que si j'étais né musulman, par exemple, jamais je n'aurais eu la force de tout remettre en question pour me convertir au christianisme. Il doit falloir une véritable force morale quasi-héroïque pour admettre que ce à quoi on croyait, de près ou loin, était faux.
Je vous souhaite d'avoir cette force morale, Frenkois, pour avoir un esprit critique le plus aiguisé possible pour analyser si votre religion est vraie ou fausse.
"Ce n’est que pour ton amour, pour ton amour seul, que les pauvres te pardonneront le pain que tu leur donnes."
Phrase finale de saint Vincent de Paul dans le film "Monsieur Vincent".