Justement, je pense que si !PaxetBonum a écrit :Combattre son ennemi n'empêche pas de l'aimer
Je crois que les nazis qui portaient un beau ceinturon marqué "Dieu est avec nous" n'avaient pas vraiment d'amour pour les gens qu'ils gardaient dans les camps. Je crois que les combattants de toutes les guerres n'avaient pas vraiment d'amour pour les gens sur lesquels ils tiraient ! Vous avez une bien étrange vision de l'amour.
Pour moi l'amour véritable c'est être capable de renoncer à sa vie pour un autre.
J'aime la vie mais j'ai déjà croisé la mort et je n'ai pas eu peur car je sais que Dieu peut tout. J'ai une confiance pleine et entière en Dieu, s'Il veut que je reste en vie, rien ni personne ne pourra empêcher cela, si Il tolère que je meurs, c'est qu'Il a de bonnes raisons et ce n'est pas à moi, simple humain de décider de qui doit vivre de moi ou de mon agresseur.
Encore une fois, si vous aviez vécu au premier siècle quelle aurait été votre attitude face à Saul ? Si je suis votre logique vous auriez cherché à le neutraliser pour préserver la vie de vos frères.
Mais le centurion n'était pas un disciple, il a bénéficié d'un miracle comme tant d'autres, d’ailleurs Jésus n’était pas venu prêcher aux gentils. Il n’était donc pas question ici d’enseigner ce centurion mais simplement de lui accorder un miracle.PaxetBonum a écrit : Jésus n'a pas condamné le centurion romain qui lui demandait de l'aide en lui disant : tu es un militaire, tu ôtes la vie de façon guerrière, je n'accéderais pas à ta requête. Pas un mot non plus sur la peine prononcé contre lui ni contre les larrons.
“Une étude soigneuse de tous les renseignements disponibles révèle que jusqu’à l’époque de Marc-Aurèle [qui fut empereur de Rome entre 161 et 180 de notre ère] aucun chrétien ne devint soldat; et aucun soldat, après être devenu chrétien, ne restait dans le service militaire.” — The Rise of Christianity (Londres, 1947) de E. Barnes, p. 333.
“Nous qui étions autrefois adonnés à la guerre, au carnage et à toutes sortes d’iniquité, par toute la terre nous avons transformé nos armes — nos épées en soc de charrue et nos lances en outils agricoles — et nous cultivons la piété, la justice, la philanthropie, la foi et l’espérance que nous tenons du Père lui-même par l’intermédiaire de Celui qui fut crucifié.” — Justin le Martyr dans son “Dialogue avec Tryphon” (IIe siècle de notre ère), The Ante-Nicene Fathers (Grand Rapids, réimprimé en 1885) de A. Roberts et J. Donaldson, tome I, p. 254.
“[Les chrétiens] refusaient de prendre part à l’administration civile ou à la défense militaire de l’Empire. (...) à moins de renoncer à l’exercice d’un devoir plus sacré, ils ne pouvaient se soumettre aux fonctions de soldats, de magistrats ou de princes.” — History of Christianity (New York, 1891) d’Edward Gibbon, pp. 162, 163.
C. Cadoux, spécialiste d’histoire ecclésiastique, a écrit: “Les premiers chrétiens ont pris les paroles de Jésus à la lettre (...). Ils ont étroitement associé leur culte à la paix; ils ont condamné la guerre avec force en raison de l’effusion de sang qu’elle provoque; ils se sont appliqué à eux-mêmes la prophétie de l’Ancien Testament qui annonce la transformation des armes en matériel agricole.”
Dans son Histoire du christianisme (angl.), le professeur Latourette écrit: “L’un des sujets de divergence entre les premiers chrétiens et le monde gréco-romain était la participation à la guerre. Pendant les trois premiers siècles de notre ère, aucun écrit chrétien, de ceux qui nous sont parvenus, ne voyait d’un bon œil la participation des chrétiens à la guerre.” .
Encyclopédie de la religion et de l’éthique (angl.) de James Hastings fait observer: “Dans l’Église primitive, il était généralement reconnu que la guerre était un crime organisé auquel l’Église et les disciples du Christ ne pouvaient participer.”
Les fondements antiques du monde moderne (angl.): “ Les premiers chrétiens pensaient qu’il était mal de combattre et ne servaient pas dans les armées, même lorsque l’empire avait besoin de soldats. ”
Bonne soirée,
Pierre