Vindiou, j'ai encore oublié de mettre Black Dolls à mon précédent message
Bon sinon:
Hum certes, et ?Touriste
. L'eugénisme, ça n'est pas forcément viser au "surhomme" version comics américains. Vouloir d'une société sans faibles, sans fragiles, sans handicapés, non pas en luttant contre les faiblesses, les maladies, les handicaps, mais en repérant et éliminant (et tuant dans l'œuf, au sens propre) les personnes atteintes,
c'est de l'eugénisme.
Et choisir sciemment d'appeler "truc" ou "machin" un enfant au seul prétexte qu'il a une maladie ou un handicap, c'est déjà une mentalité eugéniste, donc.
Rappellez vous cette phrase: "La femme choisit de se débarasser ou non du foetus malade après diagnostique pré-natal "positif" elle est la seule à le décider et prend ses responsabilités en conséquence"
L'eugénisme va lui imposer de virer son enfant, l'IVG lui permet de choisirde conserver ou non. Vous comprenez la nuance ?
Non vous avez raison: il est de l'espèce de l'espèce des Homo sapiens.> Sauf que vos cheveux et votre foie et votre appendice ne sont pas "d'espèce humaine". Ce sont les individus qui sont classés en races et espèces. On peut dire, donc, d'un organe, qu'il appartient à un individu de telle espèce, mais pas que l'organe lui-même soit "d'espèce" humaine, équine, féline, ou
Ca ne change rien: quand on trouve du sang sur le sol et qu'on l'analyse, on dit "il est de nature humaine", comprendre il tire son origine d'un être humain.
Vous appliquez le même principe à l'embryon en disant qu'il est de nature humaine, ce qui n'est pas faux en soi. Mais sa nature ne fait pas la personne, comme je l'ai expliqué, mais aller, j'ai un peu de temps devant moi: Deux dents tombent sur le sol. Après examen, que va dire le médecin ? "cette dent est de nature humaine, et celle ci de nature animale." Vous saisissez où se trouve le problème ? L'expression est utilisée pour situer l'origine, et non pour définir une personne.
Donc vous dîtes que nous sommes des animaux comme les autres ?> Mais cela n'est une objection QUE SI on a d'abord posé le principe que ce sont les émotions qui font l'être humain. Vous, donc, vous posez ce principe comme un présupposé : vous ne le citez pas, vous ne le discutez pas, mais vous tenez votre raisonnement comme si ce principe était acquis.
Or, vous auriez pu d'abord essayer d'établir que ce sont les émotions qui font et définissent l'être humain.
Ce à quoi on pourra objecter que les émotions n'ont rien de spécifiquement humain.
Un point sur lequel nous serons que d'accord, mais je doute que ce n'est pas ce que vous avez voulu dire.
Il n'en reste pas moins que la seule différence qui nous distingue des autres animaux c'est de comprendre ces émotions, qu'on puisse en avoir "conscience". l'embryon a-t-il de quoi pour le faire ?
Mais vous semblez y mettre quelque chose d'autre, qui nous différencie de l'animal. Je suis curieux de voir cela (même si j'ai un petit doute à ce sujet)
Le terme était un petit peu grossier. Il assimile les informations, toutes les informations. Il apprend donc, à reconnaître le toucher, le son, l'odorat, le peu qu'il puisse voir etc. D'où ses nombreuses heures de sommeil, afin de permettre à son cerveau de "ranger" toutes ces informations.Au fait, non, un nouveau-né ça ne "réfléchit" pas des masses.
Mais c'est pas bien grave, je vous rassure le nourrisson est sorti du ventre de sa mère, il n'est plus sous la menace des "pro-choice".
Euh, vous savez, l'embryon ne peut rien faire puisqu'il n'a rien pour savoir ce dont il a besoin, et encore moins pour signaler quoi que ce soit. Par contre, les echanges se font entre le placenta et le corps de la mère, oui. D'ailleurs, c'est tellement mal foutu que pas mal de toxines peuvent affecter l'embryon.Quand on voit l'intense dialogue chimique et les influences, dans les 2 sens, d'un organisme sur l'autre, entre l'embryon et la mère, on se demande comme on pourrait affirmer que l'organisme au stade embryonnaire n'aurait "aucune interaction" avec son environnement. À moins d'exclure arbitrairement la communication chimique de la liste des "interactions".
Pensez vous par exemple que dans le cas d'une mère alcoolique, l'embryon puisse "bloquer" de lui même les toxines et faire en sorte de faire comprendre à sa mère qu'il va en souffrir ? Malheureusement non: Le placenta filtre ce qu'il peut et c'est tout. C'est une mécanique, rien d'autre... Comme lorsque le placenta produit des molécules qui "masquent" le code génétique étranger. C'est programmé, et automatisé, pas d'action, juste de la réaction.
Je suis au courant des avancés sur le cerveau, et vous remercie encore plus de me soutenir dans mon argumentation:> Je commence par faire remarquer que vous vouliez, vous, fonder la reconnaissance de l'humanité d'un être sur sa capacité à ressentir des émotions... or, ressentir des émotions n'a rien non plus de spécifiquement humain, et le support et le mécanisme biologiques de nos émotions est le même que pour les autres mammifères.
Avec vous, on pourrait même avorter juste avant la naissance !
Plus sérieusement (encore que, ma remarque précédente était à moitié sérieuse): Je suis bien curieux de savoir ce qu'il a "en plus", puisqu'il n'a même pas la capacité de reflexion pour conceptualiser ses émotions. L'intelligence ? Encore faudrait-il, là aussi, un système nerveux complet...
[qoute]> Donc, si votre objection est que, biologiquement, dans son mode et ses mécanismes de développement, l'embryon humain ne diffère pas des autres espèces, vous devez bien aussi remarquer qu'il en va de même durant toute la vie de cet être, même une fois né, et que nous-mêmes notre mode de développement biologique, et nos mécanismes biologiques, sont communs à d'autres espèces.[/quote]
Mais si vous regardez l'être humain tel qu'il est, il n'a rien d'autre de plus que les autres animaux:
_ Il procrée, afin de perpétuer l'espèce
_ Il répond à des besoins: manger, se reposer, se protéger, survivre, faire ses besoins.
Rien de bien différent que n'importe quel animal en balade dans la nature. Le seul "avantage" que nous ayons c'est notre intelligence, ce cerveau bien plus développé que le reste du monde animal. Ce cerveau ne nous a permis que de survivre (et de continuer à survivre) jusqu'à présent et de conceptualiser nos émotions.