par Repentie75 » dim. 04 juin 2023, 12:53
Bonjour Fleur de Lys,
Merci pour votre message.
Je pense arrêter le Tramadol quand je n'aurai plus de comprimés, tout simplement (il reste environ 3 plaquettes, puisque je prends toujours la dose minimale) ; il est même étonnant qu'il en reste autant alors que je n'ai jamais eu qu'une seule prescription, remontant à décembre ! C'est sûr qu'être sans son fils (ou plutôt, avoir un DVH même élargi) n'aide pas, et c'est même la première source de souffrances, sans parler de la culpabilité liée à la religion. Je regrette beaucoup de m'être mariée, ça a été une descente aux enfers et la perspective d'une éventuelle déclaration de nullité aide à se projeter et se pardonner un peu.. effectivement, mon mari a avoué m'avoir menti le jour du mariage : il affirme maintenant s'être marié "à contre-coeur" (je reprends ses mots), c'était "pour me faire plaisir" et il avoue m'avoir menti sur d'autres choses ; j'ai aussi appris que, le jour de la préparation au mariage avec les autres fiancés, il pensait à "tout autre chose" et n'avait pas tout écouté ; d'ailleurs, il ne pensait même pas que "c'était si important pour moi". De mon côté, j'ai eu le grave tort de lui cacher TOUTES mes infidélités pré-maritales et de les lui avoir révélées, au compte-gouttes, quelques mois après la cérémonie. J'ai aussi renié certaines de mes opinions - politiques, notamment - pour qu'il reste avec moi (comme je regrette, à présent). Bref, nous nous sommes mentis et pas qu'un peu.
Le prêtre qui nous a préparés au mariage et qui connait toute l'histoire pense aussi que ce serait une cause d'invalidité, devant un tribunal ecclésiastique.
En ce moment, j'alterne entre des phases où j'ai envie de me battre pour ce mariage (ce qui me permettrait, en plus, de retrouver pleinement mon fils !), j'y suis parfois d'autant plus encouragée que sa maîtresse l'a quitté récemment et ne souhaite, à priori, pas le revoir....et des phases où je préfère me concentrer sur mon ami (ou amant), continuer à le fréquenter en essayant de tourner la page définitivement sur ces années d'enfer conjugal. Je n'exagère pas, avec le terme d'enfer, j'ai détesté être mariée et ne suis pas sûre de vouloir remettre le couvert, si déclaration de nullité il y a . Je préfère m'abstenir de toute relation sexuelle et d'avoir d'autres enfants, à moins que mon futur mari soit l'homme que je fréquente actuellement (et encore, j'aurais très peur). Je suis aussi inquiète car mon ami actuel - quel euphémisme - est tributaire d'un titre de séjour, je crains toujours qu'il doive rentre dans son pays.
Ce qui est très inquiétant, c'est que le Tramadol m'aide plus que Dieu actuellement. En même temps, comment prier pour son mariage quand on n'arrive déjà pas à arrêter de fréquenter un autre homme ? Ce serait hypocrite.
J'ai toujours arrêté le Tramadol "seule", ce n'est pas très compliqué avec 50 mg / jour, mais je l'arrête toujours au mauvais moment ou contrainte, par des circonstances extérieures, parfois liées au péché (comme le "risque" d'une grossesse qui serait en fait une chance). En tout cas, il est certain que je ne m'en ferai pas prescrire à nouveau
Bonjour Fleur de Lys,
Merci pour votre message.
Je pense arrêter le Tramadol quand je n'aurai plus de comprimés, tout simplement (il reste environ 3 plaquettes, puisque je prends toujours la dose minimale) ; il est même étonnant qu'il en reste autant alors que je n'ai jamais eu qu'une seule prescription, remontant à décembre ! C'est sûr qu'être sans son fils (ou plutôt, avoir un DVH même élargi) n'aide pas, et c'est même la première source de souffrances, sans parler de la culpabilité liée à la religion. Je regrette beaucoup de m'être mariée, ça a été une descente aux enfers et la perspective d'une éventuelle déclaration de nullité aide à se projeter et se pardonner un peu.. effectivement, mon mari a avoué m'avoir menti le jour du mariage : il affirme maintenant s'être marié "à contre-coeur" (je reprends ses mots), c'était "pour me faire plaisir" et il avoue m'avoir menti sur d'autres choses ; j'ai aussi appris que, le jour de la préparation au mariage avec les autres fiancés, il pensait à "tout autre chose" et n'avait pas tout écouté ; d'ailleurs, il ne pensait même pas que "c'était si important pour moi". De mon côté, j'ai eu le grave tort de lui cacher TOUTES mes infidélités pré-maritales et de les lui avoir révélées, au compte-gouttes, quelques mois après la cérémonie. J'ai aussi renié certaines de mes opinions - politiques, notamment - pour qu'il reste avec moi (comme je regrette, à présent). Bref, nous nous sommes mentis et pas qu'un peu.
Le prêtre qui nous a préparés au mariage et qui connait toute l'histoire pense aussi que ce serait une cause d'invalidité, devant un tribunal ecclésiastique.
En ce moment, j'alterne entre des phases où j'ai envie de me battre pour ce mariage (ce qui me permettrait, en plus, de retrouver pleinement mon fils !), j'y suis parfois d'autant plus encouragée que sa maîtresse l'a quitté récemment et ne souhaite, à priori, pas le revoir....et des phases où je préfère me concentrer sur mon ami (ou amant), continuer à le fréquenter en essayant de tourner la page définitivement sur ces années d'enfer conjugal. Je n'exagère pas, avec le terme d'enfer, j'ai détesté être mariée et ne suis pas sûre de vouloir remettre le couvert, si déclaration de nullité il y a . Je préfère m'abstenir de toute relation sexuelle et d'avoir d'autres enfants, à moins que mon futur mari soit l'homme que je fréquente actuellement (et encore, j'aurais très peur). Je suis aussi inquiète car mon ami actuel - quel euphémisme - est tributaire d'un titre de séjour, je crains toujours qu'il doive rentre dans son pays.
Ce qui est très inquiétant, c'est que le Tramadol m'aide plus que Dieu actuellement. En même temps, comment prier pour son mariage quand on n'arrive déjà pas à arrêter de fréquenter un autre homme ? Ce serait hypocrite.
J'ai toujours arrêté le Tramadol "seule", ce n'est pas très compliqué avec 50 mg / jour, mais je l'arrête toujours au mauvais moment ou contrainte, par des circonstances extérieures, parfois liées au péché (comme le "risque" d'une grossesse qui serait en fait une chance). En tout cas, il est certain que je ne m'en ferai pas prescrire à nouveau