Dans le film "le bonheur de Pierre", Pierre arrive au Canada en hiver et rencontre le maire du village de sainte Simone du Nord.
Pierre est émerveillé du paysage enneigé et en faisant crisser la neige sous ses pieds demande au maire "vous entendez ?"
Le maire tend l'oreille et répond : "non, je n'entends rien".
Il est tellement habitué à son environnement qu'il ne fait plus attention à ce bruit.
Cette scène me rappelle le proverbe : nul n'est prophète en son pays.

C'est pareil pour nous, nous récitons tous les jour le Notre Père, et nous ne faisons plus attention à ce que nous disons.
Nous pourrions appeler Dieu Papa et nous continuons à avoir peur du lendemain alors que Dieu est tout puissant et qu'il nous dit que les cheveux de notre tête sont tous comptés.

Pour l'eucharistie, nous allons pour beaucoup communier par habitude peut-être pour certains ayant des fautes graves sur la conscience.
Redécouvrons ce sacrement par lequel Jésus tout puissant, infiniment grand se fait tout petit, pauvre, à notre merci pour ne pas nous effrayer par sa gloire infinie.
Il veut nous attirer sur son coeur, panser nos plaies, nous fortifier, nous chérir.

Allons communier le coeur au bord des lèvres comme si c'était la première et dernière fois que nous recevions Jésus Hostie.