par Altior » mar. 21 mai 2024, 16:40
L'effet des anticonceptionnels basés sur progestérone (ou ses dérivés) seuls, appelés aussi "minipilule" est bien connu : ils n'ont pas, à ce qu'on sache, un effet contre la nidation, autrement dit un effet abortif. Leur mécanisme d'action est un effet de barrière. Or, si ça est vrai pour la minipilule, cela doit logiquement être vrai aussi pour une "pilule de lendemain" qui n'est pas autre chose qu'un contraceptif à forte dose.
Et pourtant, cette particularité ne fait pas de ces molécules un usage moralement légitime. La raison pour laquelle la contraception est prohibée n'est pas tant le caractère abortif (évident pour le stérilet, existant pour la pilule combinée, probablement absent pour la minipilule et certainement nul pour le préservatif). La contraception est un péché différent de l'avortement (même si souvent l'une mène à l'autre), car, pour faire simple, elle représente un "non" à la vie.
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https://www.ec-ec.org/wp-content/uploads/2023/02/ICEC_MoA_6-13-12-french.pdf
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L'effet des anticonceptionnels basés sur progestérone (ou ses dérivés) seuls, appelés aussi "minipilule" est bien connu : ils n'ont pas, à ce qu'on sache, un effet contre la nidation, autrement dit un effet abortif. Leur mécanisme d'action est un effet de barrière. Or, si ça est vrai pour la minipilule, cela doit logiquement être vrai aussi pour une "pilule de lendemain" qui n'est pas autre chose qu'un contraceptif à forte dose.
Et pourtant, cette particularité ne fait pas de ces molécules un usage moralement légitime. La raison pour laquelle la contraception est prohibée n'est pas tant le caractère abortif (évident pour le stérilet, existant pour la pilule combinée, probablement absent pour la minipilule et certainement nul pour le préservatif). La contraception est un péché différent de l'avortement (même si souvent l'une mène à l'autre), car, pour faire simple, elle représente un "non" à la vie.