par cmoi » sam. 04 avr. 2020, 8:12
Soyons pragmatiques et commençons par le plus facile : il n’est pas question de remettre en question la possibilité de prendre pour prêtre (je parle au nom du peuple saint, non des évêques pour qui il serait seulement question d’ordonner prêtre) un célibataire parce qu’il est célibataire, un vierge parce qu’il est vierge, un jeune parce qu’il est jeune, bref, d’imposer le mariage comme un préalable à la prêtrise et même s’il est « blanc » ou etc… (Car dans le cas contraire, on imagine aisément le stress, la course à l’épouse, la foire aux sentiments…).
Cela peut paraître évident pour un catholique, mais cela l’est moins pour certains orthodoxes…
Ensuite il est question de démontrer que non seulement le mariage n’est pas un état de vie incompatible avec la prêtrise, mais qu’il peut permettre de la bonifier et la rendre porteuse de fruits spirituels propres et savoureux, être parfois recommandé comme particulièrement adéquat ou adapté à des circonstances ou des personnes, ne pas être en soi un motif de rejet ou de refus, correspondre à un désir manifesté et sans contrepartie, de la part de Dieu.
J’appelle à la barre Osée, que le Seigneur contraignit à épouser une prostituée, pour montrer à quel point même si son peuple le trahit et se détourne de lui, Lui reste fidèle et en cela lui montre l’exemple. Avouez que le procédé est quelque peu inimaginable et regardons dans quel monde « moderne » nous vivons :
Les célibataires y sont majoritaires, qu’ils aient ou non été mariés ; ils (ou elles) ont des enfants, mais ne s’engagent plus ou que de façon provisoire, dans le meilleur des cas par crainte d’être trahis, dans le plus dérisoire, par peur d’en avoir soi-même trop l’envie (de trahir) ultérieurement…
Vous allez me dire que le célibat consacré est donc un merveilleux contre exemple, mais vous me parlez là des moines et moniales : quel rapport avec la fonction, le rôle et le statut du prêtre ? La possibilité de cumuler ce statut de célibataire assez endurci avec une excellente éducation de ses enfants, est reconnue : par conséquent de cumuler des « charges contradictoires »… Comme un prêtre qui serait marié et qui en cela n’aurait plus assez de temps disponible soit pour sa famille, soit pour ses ouailles ! Or il existe bien des professions qui sont « comme à plein temps » : médicales, informatiques, de service public, etc.
Les gens mariés se comportent souvent comme des célibataires en garnison : sites internet pornos ou érotiques, chat coquins, rencontres de hasard, etc. Toute sortie est bonne à prendre, qu’ils soient soldats de carrière ou se comportent comme des mercenaires, désirant se faire une expérience et acquérir une compétence. Quand à l’amour du drapeau et de leur mère patrie, de leurs habitants, il n’est souvent que symbolique et par discipline, pour le temps où elle est exigée et pour autant que les apparences soient sauves.
Dans un tel contexte, qu’est-ce qui a besoin d’être secouru ? Je vais faire court et supprimer l’analogie : le mariage.
Non sa fécondité charnelle, car elle s’en passe très bien, mais l’acte relationnel. Non l’acte charnel, qui s’en passe aussi très bien, mais la façon dont il se place, dans le mariage, et pour devenir un acte vertueux, bon et agréable à Dieu.
Car c’est un acte relationnel comme un autre et il est en grand danger. Il est souvent la référence des autres, leur modèle…
Non l’adultère, l’union libre ou l’aventure extra conjugale, mais la fidélité.
Or les prêtres (je n’ai pas dit les moines) ne doivent-ils pas être en première ligne ?
L’amour est en danger non seulement de par tout le contrôle dont il s’entoure (contraception, avortement, droit au plaisir,…) mais aussi de par les partenaires inadéquats, cause de tant de maux (divorces, solitudes, foyers monoparentaux, dépressions) et encore par la façon dont chacun le sacrifie au plaisir, alors qu’il contient beaucoup plus que cela : tendresse, affection, respect, exaltation, et plein d’autres vertus nécessaires.
Car il n’est pas question ici d’être bégueule : si le mariage d’un prêtre est une bonne chose, tout ce qui constitue son mariage ne saurait constituer un obstacle à son ministère : foin de ces délais à respecter entre une célébration eucharistique et des relations sexuelles aussi réjouissantes que possible !
Il convient aussi de montrer comment doit se faire l’amour, et pas seulement avec qui.
Qu’une paroisse devienne toute entière comme l’extension d’un foyer chrétien, voilà qui tient du merveilleux. Voilà un rôle pour une femme et qui ne la fera pas revendiquer de recevoir le sacerdoce : elle aura le sien.
Inutile que je développe de trop : qu'en pensez-vous ?
Soyons pragmatiques et commençons par le plus facile : il n’est pas question de remettre en question la possibilité de prendre pour prêtre (je parle au nom du peuple saint, non des évêques pour qui il serait seulement question d’ordonner prêtre) un célibataire parce qu’il est célibataire, un vierge parce qu’il est vierge, un jeune parce qu’il est jeune, bref, d’imposer le mariage comme un préalable à la prêtrise et même s’il est « blanc » ou etc… (Car dans le cas contraire, on imagine aisément le stress, la course à l’épouse, la foire aux sentiments…).
Cela peut paraître évident pour un catholique, mais cela l’est moins pour certains orthodoxes…
Ensuite il est question de démontrer que non seulement le mariage n’est pas un état de vie incompatible avec la prêtrise, mais qu’il peut permettre de la bonifier et la rendre porteuse de fruits spirituels propres et savoureux, être parfois recommandé comme particulièrement adéquat ou adapté à des circonstances ou des personnes, ne pas être en soi un motif de rejet ou de refus, correspondre à un désir manifesté et sans contrepartie, de la part de Dieu.
J’appelle à la barre Osée, que le Seigneur contraignit à épouser une prostituée, pour montrer à quel point même si son peuple le trahit et se détourne de lui, Lui reste fidèle et en cela lui montre l’exemple. Avouez que le procédé est quelque peu inimaginable et regardons dans quel monde « moderne » nous vivons :
Les célibataires y sont majoritaires, qu’ils aient ou non été mariés ; ils (ou elles) ont des enfants, mais ne s’engagent plus ou que de façon provisoire, dans le meilleur des cas par crainte d’être trahis, dans le plus dérisoire, par peur d’en avoir soi-même trop l’envie (de trahir) ultérieurement…
Vous allez me dire que le célibat consacré est donc un merveilleux contre exemple, mais vous me parlez là des moines et moniales : quel rapport avec la fonction, le rôle et le statut du prêtre ? La possibilité de cumuler ce statut de célibataire assez endurci avec une excellente éducation de ses enfants, est reconnue : par conséquent de cumuler des « charges contradictoires »… Comme un prêtre qui serait marié et qui en cela n’aurait plus assez de temps disponible soit pour sa famille, soit pour ses ouailles ! Or il existe bien des professions qui sont « comme à plein temps » : médicales, informatiques, de service public, etc.
Les gens mariés se comportent souvent comme des célibataires en garnison : sites internet pornos ou érotiques, chat coquins, rencontres de hasard, etc. Toute sortie est bonne à prendre, qu’ils soient soldats de carrière ou se comportent comme des mercenaires, désirant se faire une expérience et acquérir une compétence. Quand à l’amour du drapeau et de leur mère patrie, de leurs habitants, il n’est souvent que symbolique et par discipline, pour le temps où elle est exigée et pour autant que les apparences soient sauves.
Dans un tel contexte, qu’est-ce qui a besoin d’être secouru ? Je vais faire court et supprimer l’analogie : le mariage.
Non sa fécondité charnelle, car elle s’en passe très bien, mais l’acte relationnel. Non l’acte charnel, qui s’en passe aussi très bien, mais la façon dont il se place, dans le mariage, et pour devenir un acte vertueux, bon et agréable à Dieu.
Car c’est un acte relationnel comme un autre et il est en grand danger. Il est souvent la référence des autres, leur modèle…
Non l’adultère, l’union libre ou l’aventure extra conjugale, mais la fidélité.
Or les prêtres (je n’ai pas dit les moines) ne doivent-ils pas être en première ligne ?
L’amour est en danger non seulement de par tout le contrôle dont il s’entoure (contraception, avortement, droit au plaisir,…) mais aussi de par les partenaires inadéquats, cause de tant de maux (divorces, solitudes, foyers monoparentaux, dépressions) et encore par la façon dont chacun le sacrifie au plaisir, alors qu’il contient beaucoup plus que cela : tendresse, affection, respect, exaltation, et plein d’autres vertus nécessaires.
Car il n’est pas question ici d’être bégueule : si le mariage d’un prêtre est une bonne chose, tout ce qui constitue son mariage ne saurait constituer un obstacle à son ministère : foin de ces délais à respecter entre une célébration eucharistique et des relations sexuelles aussi réjouissantes que possible !
Il convient aussi de montrer comment doit se faire l’amour, et pas seulement avec qui.
Qu’une paroisse devienne toute entière comme l’extension d’un foyer chrétien, voilà qui tient du merveilleux. Voilà un rôle pour une femme et qui ne la fera pas revendiquer de recevoir le sacerdoce : elle aura le sien.
Inutile que je développe de trop : qu'en pensez-vous ?