par Jean-Mic » dim. 29 nov. 2020, 17:35
Chère Fée Violine,
Votre diocèse de Mende ressemble beaucoup au mien, le diocèse de Nevers, et je vois dans ce court film une des particularités de nos tout petits diocèses ruraux : une grande, une extrême proximité entre l'évêque et ses diocésains. Ici, pas de palais épiscopal, pas de bataillons de clercs entourant l'évêque, pas d'appareil pléthorique d'administration diocésaine comme dans ces grands diocèses qui passent à la télé (j'imagine qu'à Paris, Strasbourg, Lyon, etc. ils sont utiles) et de ces évêques connus des médias (de grandes figures au demeurant) ... Non, ici, un évêque, qui prend son p'tit déj" devant un buffet Henri II, puis le même évêque, quatre jeunes et deux adultes, au contact direct im-médiat (étymologiquement : sans intermédiaire).
Pour vivre dans mon diocèse une telle proximité avec notre évêque, je tiens à dire que c'est une grande grâce ! L'évêque n'est pas un personnage lointain (un peu moins lointain que le pape, mais quand même). L'évêque, on le connaît, et il nous connaît. J'exagère à peine en disant qu'il connaît ses diocésains par leur prénom, et ça, c'est inégalable !
On pourra me dire que c'est d'abord le symptôme d'une grand pauvreté, et c'est vrai. La pauvreté démographique de nos diocèses/départements ruraux est une réalité indéniable. Mais, si à quelque chose malheur est bon, c'est bien à ça, c'est qu'on est jamais bien loin de nos pasteurs et de notre évêque, successeur des apôtres dans notre petite et pauvre Église particulière, et ça, oui, je le dis et redis : c'est une grâce !
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- "Vous avez quelque chose à demander à l'évêque ? Vous voulez que je vous donne son 06 ?"
Chère Fée Violine,
Votre diocèse de Mende ressemble beaucoup au mien, le diocèse de Nevers, et je vois dans ce court film une des particularités de nos tout petits diocèses ruraux : une grande, une extrême proximité entre l'évêque et ses diocésains. Ici, pas de palais épiscopal, pas de bataillons de clercs entourant l'évêque, pas d'appareil pléthorique d'administration diocésaine comme dans ces grands diocèses qui passent à la télé (j'imagine qu'à Paris, Strasbourg, Lyon, etc. ils sont utiles) et de ces évêques connus des médias (de grandes figures au demeurant) ... Non, ici, un évêque, qui prend son p'tit déj" devant un buffet Henri II, puis le même évêque, quatre jeunes et deux adultes, au contact direct im-médiat (étymologiquement : sans intermédiaire).
Pour vivre dans mon diocèse une telle proximité avec notre évêque, je tiens à dire que c'est une grande grâce ! L'évêque n'est pas un personnage lointain (un peu moins lointain que le pape, mais quand même). L'évêque, on le connaît, et il nous connaît. J'exagère à peine en disant qu'il connaît ses diocésains par leur prénom, et ça, c'est inégalable !
On pourra me dire que c'est d'abord le symptôme d'une grand pauvreté, et c'est vrai. La pauvreté démographique de nos diocèses/départements ruraux est une réalité indéniable. Mais, si à quelque chose malheur est bon, c'est bien à ça, c'est qu'on est jamais bien loin de nos pasteurs et de notre évêque, successeur des apôtres dans notre petite et pauvre Église particulière, et ça, oui, je le dis et redis : c'est une grâce !
[spoiler]"[i]Vous avez quelque chose à demander à l'évêque ? Vous voulez que je vous donne son 06 ?[/i]" :D [/spoiler]