par zélie » sam. 23 mai 2009, 10:48
Si le repentir venait à l'habiter réellement? Je vous dirais bien que Dieu lui ferait grâce, parce que Dieu est bon et n'attend que ça, que ses enfants lèvent le regard sur Lui.
Mais en répondant ainsi, on va contre la loi divine, qui veut qu'au moment de notre mort, quelque chose se fige pour l'éternité, notre capacité à choisir le bien ou le mal. En effet, la vie ici-bas est chemin d'école, d'expérience, c'est un temps qui nous est donné pour exercer nos choix, en tirer des conclusions, tatônner de bourde en bourde jusqu'à ce que nos efforts débouchent sur un résultat. Mais si c'est un temps d'apprentissage, c'est aussi un temps d'épreuve, et ce ne serait peut-être pas bon que ce temps d'épreuve soit infini; mais si on admet que l'épreuve doit s'arrêter un jour pour le repos de nos âmes, alors le choix entre le bien et le mal s'arrête aussi, puisque la quintessence de toute épreuve, quelle que soit sa forme, est un choix entre la vertu et le vice, entre la paix et la haine, entre le bien et le mal.
J'aimerais beaucoup cependant que ma réponse soit confirmée par quelqu'un de bien plus averti que moi, des fois que j'ai mal compris moi aussi certaines choses.
En outre, c'est vrai que cette question de la damnation éternelle interroge pas mal les vivants d'ici-bas, parce qu'on a du mal à concilier bonté infinie d'intelligence infinie avec torture éternelle. Mais si vous avez un tant soit peu d'expérience de la vie, vous admettrez facilement que bien souvent, à voir de l'extérieur une chose, sans la connaître ni pouvoir la cerner que par des on-dits, on se trompe lourdement dans notre jugement. Peut-être faut-il attendre d'en savoir vraiment plus, et d'avoir surtout beaucoup plus d'éléments pour juger vraiment de ce qu'il en est, sans se mettre à douter de Dieu.
La seule difficulté de cette démarche, c'est la confiance de s'en remettre à Dieu, et la patience d'attendre d'être de l'autre coté du rideau pour savoir, comprendre, et avoir les bonnes réponses. Or l'homme est impatient, curieux, et sur le sort des âmes, moins on en sait, plus ça nous titille les idées.
En Christ,
Zélie
Si le repentir venait à l'habiter réellement? Je vous dirais bien que Dieu lui ferait grâce, parce que Dieu est bon et n'attend que ça, que ses enfants lèvent le regard sur Lui.
Mais en répondant ainsi, on va contre la loi divine, qui veut qu'au moment de notre mort, quelque chose se fige pour l'éternité, notre capacité à choisir le bien ou le mal. En effet, la vie ici-bas est chemin d'école, d'expérience, c'est un temps qui nous est donné pour exercer nos choix, en tirer des conclusions, tatônner de bourde en bourde jusqu'à ce que nos efforts débouchent sur un résultat. Mais si c'est un temps d'apprentissage, c'est aussi un temps d'épreuve, et ce ne serait peut-être pas bon que ce temps d'épreuve soit infini; mais si on admet que l'épreuve doit s'arrêter un jour pour le repos de nos âmes, alors le choix entre le bien et le mal s'arrête aussi, puisque la quintessence de toute épreuve, quelle que soit sa forme, est un choix entre la vertu et le vice, entre la paix et la haine, entre le bien et le mal.
J'aimerais beaucoup cependant que ma réponse soit confirmée par quelqu'un de bien plus averti que moi, des fois que j'ai mal compris moi aussi certaines choses.
En outre, c'est vrai que cette question de la damnation éternelle interroge pas mal les vivants d'ici-bas, parce qu'on a du mal à concilier bonté infinie d'intelligence infinie avec torture éternelle. Mais si vous avez un tant soit peu d'expérience de la vie, vous admettrez facilement que bien souvent, à voir de l'extérieur une chose, sans la connaître ni pouvoir la cerner que par des on-dits, on se trompe lourdement dans notre jugement. Peut-être faut-il attendre d'en savoir vraiment plus, et d'avoir surtout beaucoup plus d'éléments pour juger vraiment de ce qu'il en est, sans se mettre à douter de Dieu.
La seule difficulté de cette démarche, c'est la confiance de s'en remettre à Dieu, et la patience d'attendre d'être de l'autre coté du rideau pour savoir, comprendre, et avoir les bonnes réponses. Or l'homme est impatient, curieux, et sur le sort des âmes, moins on en sait, plus ça nous titille les idées.
En Christ,
Zélie