Les sacrements hors de l'Église de Rome et leur licéité

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Re: Les sacrements hors de l'Église de Rome et leur licéité

par mikesss » lun. 19 août 2019, 13:08

Bonjour,
j'interviens un peu tardivement sur ce forum, mais je tiens à préciser une chose qui, ce me semble, n'a pas été précisé sur la position de la FSSPX au sujet des sacrements.

Il est clair qu'en temps normal, une juridiction donnée par l'ordinaire du lieu est nécessaire pour la licéité de la confession et du mariage; cependant, se limiter à cela est oublier certains articles non négligeables du droit canon.

Pour prendre l'exemple du mariage, voici ce que disent le droit canon de 1917 et celui de 1983:

Droit Canon de 1917: "1098 - S'il n'est pas possible d'avoir ou d'aller trouver sans grave inconvénient le curé, ou l'Ordinaire, ou le prêtre délégué, qui assisteraient au mariage selon la norme des Can. 1095-1096 :
n1) En cas de péril de mort, le mariage contracté devant les seuls témoins est valide et licite; et même en dehors de ce cas, pourvu qu'en toute prudence, il faille prévoir que cette situation durera un mois ;
n2) Dans les deux cas, si un autre prêtre pouvait être présent, il devrait être appelé et assisterait, avec les témoins, au mariage, le mariage étant toutefois valide devant les seuls témoins."

Droit Canon de 1983: "Can. 1116 – § 1. S’il n’est pas possible d’avoir ou d’aller trouver sans grave inconvénient un assistant compétent selon le droit, les personnes qui veulent contracter un vrai mariage peuvent le contracter validement et licitement devant les seuls témoins : 1 en cas de danger de mort ; 2 en dehors du danger de mort, pourvu qu’avec prudence il soit prévu que cette situation durera un mois.
§ 2. Dans les deux cas, si un autre prêtre ou diacre peut être présent, il doit être appelé et être présent avec les témoins à la célébration du mariage restant sauve la validité du mariage devant les seuls témoins."

L'inconvénient grave étant pour le FSSPX le risque de perdre la Foi du fait de l'hétérodoxie de VII. Et donc dans l'absolu, le prêtre de le FSSPX n'est pas non plus nécessaire.

Enfin, il ne faut pas oublier la non imputabilité d'un délit en raison "d'une crainte grave, même relativement" (2205 du droit canon de 1917), confirmée par le droit canon 1983 " N’est punissable d’aucune peine la personne qui, lorsqu’elle a violé une loi ou un précepte [...] a agi forcée par une crainte grave, même si elle ne l’était que relativement, ou bien poussée par la nécessité, ou pour éviter un grave inconvénient".
De ce fait, la réception des sacrements et même, le fait d'assister à la messe chez la FSSPX sous ce motif ne pourrait être puni d'excommunication ou de de je ne sais quoi.

Re: Au sujet des sacrements

par Héraclius » ven. 04 mars 2016, 0:40

Théodore a écrit :Héraclius, permettez-moi de vous corriger : au regard de l'Eglise catholique, les sacrements conférés par les prêtres de la FSSPX ne sont pas tous valides.
Certains sacrements (mariage, confession), en effet, sont également des actes juridiques, c'est pourquoi des prêtres sans juridiction attachée à l'évêque d'une Eglise locale ne peuvent les conférer validement, faute de juridiction.
Je te remercie pour cette correction. Mea culpa. :(

Re: Au sujet des sacrements

par Théodore » jeu. 03 mars 2016, 18:50

Héraclius, permettez-moi de vous corriger : au regard de l'Eglise catholique, les sacrements conférés par les prêtres de la FSSPX ne sont pas tous valides.
Certains sacrements (mariage, confession), en effet, sont également des actes juridiques, c'est pourquoi des prêtres sans juridiction attachée à l'évêque d'une Eglise locale ne peuvent les conférer validement, faute de juridiction.

http://wdtprs.com/blog/2013/09/quaeritu ... solutions/

Donc, un prêtre de la FSSPX confessant un pénitent ou célébrant un mariage célèbre le tout invalidement.

Exceptionnellement, cette année, l'Eglise a donné juridiction aux prêtres de la FSSPX pour confesser, ce qui rend leurs confessions valides le temps que dure leur juridiction.

Re: Au sujet des sacrements

par Théodore » jeu. 03 mars 2016, 1:55

Bonjour Nicolas, il n'y a pour personne une "Eglise moderne" et une "Eglise traditionnelle". Il y a des mouvements traditionalistes en communion plus (FSSP) ou moins pleine (FSSPX) avec l'Eglise.

Re: Au sujet des sacrements

par Nicolah » mar. 01 mars 2016, 10:31

Héraclius a écrit :"L'Eglise moderne" c'est L'Eglise "conciliaire" et "l'Eglise traditionelle" c'est la FSSPX ?
Oui c'est ce que je voulais dire, merci pour la réponse :)

Re: Au sujet des sacrements

par Héraclius » mar. 01 mars 2016, 10:21

"L'Eglise moderne" c'est L'Eglise "conciliaire" et "l'Eglise traditionelle" c'est la FSSPX ?

Auquel cas, oui, les deux se reconnaissent la validité de la plupart de leurs sacrements. La FFSPX reconnaît tout les sacrements de Rome (c'est la seul Eglise, même pour eux), mais l'Eglise ne reconnaît pas certains sacrements de la FSSPX :
Théodore a écrit :Certains sacrements (mariage, confession), en effet, sont également des actes juridiques, c'est pourquoi des prêtres sans juridiction attachée à l'évêque d'une Eglise locale ne peuvent les conférer validement, faute de juridiction.
Maintenant la question de savoir si les sacrements de la FSSPX sont licites est un peu plus complexe... Cette année il le sont, en tout cas.

Au sujet des sacrements

par Nicolah » mar. 01 mars 2016, 10:08

Je suis nouveau sur le site, peut être que ma question va paraitre bête à certains. Les sacrements reçus par/sous l'Eglise moderne (pour moi baptême et communion) sont-ils considérés comme valide par l'Église traditionnelle ?

Passez une bonne journée. :ciao:

Re: Sacrements

par poche » mer. 05 nov. 2014, 8:46

L'Eglise catholique reconnaît la validité des sacrements de l'Eglise orthodoxe. L'Eglise catholique reconnaît également la validité des sacrements du baptême dans la plupart des religions protestantes. Dans les religions protestantes qui ont un sacrement valide du baptême, le sacrement du mariage est également reconnu parce que le ministre du sacrement de mariage sont les deux conjoints qui se marient.
Si je suis un baptiste ou méthodiste mon mariage soit reconnu comme valide par l'Eglise catholique.
Dans le même temps, il ya la Fraternité Saint Pie X qui a sacrements valides de baptême, la confirmation, les ordres, etc. Ils sont reconnus comme non-catholiques, dans une catégorie similaire à celle des protestants ou orthodoxes.
Ces communautés existent depuis le temps que nous avons la situation où il ya des gens qui sont nés dans ces communautés. Ils sont baptisés dans ces communautés. Ils sont confirmés dans ces communautés. Leurs prêtres ont une ordination valide. Pourtant, les mariages qui sont célébrés dans ces communautés sont considérés comme non valides par l'Eglise catholique.
Il semble y avoir une différence de traitement entre les orthodoxes et les protestants et les gens de la FSSPX.

Re: Sacrements

par PaxetBonum » mar. 04 nov. 2014, 18:43

La validité de la confession et du mariage dépend de l'autorité de l'évêque du lieu dont ces prêtres sont séparés.
Pour les mariages protestants je ne suis pas sûr que ce soit automatique.

Re: Sacrements

par Nanimo » mar. 04 nov. 2014, 15:14

poche a écrit :(...) Dans le même temps, l'Église reconnaît que les mariages célébrés par les protestants sont valables.(...)
Poche, Ce n'est pas la première fois que vous dites cela et je ne cesse de vous reprendre. Je me suis déjà exprimée à deux reprises à ce sujet : ces mariages doivent être validés par l'Église catholique. Ils ne sont pas reconnus ipso facto. C'est ce qui se passe au Canada anglais (et probablement aux É.-U.).
Vous vous adressez ici à des catholiques français qui ne savent pas obligatoirement que le mariage est confié, en-dehors de l'Église, non pas à Monsieur le Maire, mais à toutes les églises, qu'elles soient catholiques ou de l'une des dénominations protestantes. Il n'y a pas de mariage civil à proprement parler, bien que cela soit un équivalent (très discutable d'un point de vue français). Donc, il est important de le faire valider par l'Église catholique.
Ici : http://www.cite-catholique.org/viewtopi ... ge#p274988
Ici : http://www.cite-catholique.org/viewtopi ... ge#p269659

Re: Sacrements

par PaxetBonum » mar. 04 nov. 2014, 9:56

poche a écrit : Ils ont également déclaré que ceux qui vont à la messe à la chapelle de la Fraternité sont excommuniés.
Dans le même temps, l'Église reconnaît que les mariages célébrés par les protestants sont valables.

L'Eglise déclare que ceux qui adhèrent à la FSSPX sont excommuniés par exemple en recevant leurs sacrements .
Assister à la messe sans communier ne conduit pas à l'excommunication.

Pour les mariages protestants par rapport à ceux de la FSSPX c'est effectivement incompréhensible.

Sacrements

par poche » mar. 04 nov. 2014, 8:06

Mgr Marcello Semeraro d'Albano, en Italie, a averti que les catholiques qui assistent à la messe dans des chapelles tenus par la Société traditionaliste Saint-Pie X (FSSPX) encourent l'excommunication.

L'évêque a expliqué que les évêques et les prêtres de la Fraternité Saint Pie X sont suspendus à partir de ministère sacerdotal, et donc lorsque les fidèles reçoivent les sacrements de ministres de la FSSPX, ils "cassent la communion avec l'Église catholique." Les fidèles qui encourent l'excommunication peut être reçu en retour dans le Eglise qu'après un processus pénitentiel, a déclaré l'évêque.

Mgr Semeraro a dit qu'en faisant cette annonce, il a été fait que réitérer la politique établie par son prédécesseur, Mgr Dante Bernini, qui a pris sa retraite en 1999. Mgr Semeraro a reconnu que, en 1999, le pape Benoît XVI a levé l'excommunication des évêques de la FSSPX. Mais il observe que la suspension de ministère reste en vigueur.

Mgr Semeraro est le secrétaire du Conseil des cardinaux. Son diocèse, près de Rome, englobe la résidence papale d'été à Castel Gandolfo.


http://www.catholicculture.org/news/hea ... ryid=23110


L'Église a déclaré que les mariages qui sont célébrées par les prêtres de la Fraternité Saint Pie X ne sont pas valides. Ils ont également déclaré que ceux qui vont à la messe à la chapelle de la Fraternité sont excommuniés.
Dans le même temps, l'Église reconnaît que les mariages célébrés par les protestants sont valables.
Aujourd'hui, il ya des gens qui sont nés dans cette communauté séparée. Ils ont été baptisés en elle. ils ont été confirmés. Est-ce que l'Église catholique entend dire que pour ceux qui sont nés dans ces communautés seront perpétuellement incapable de se marier dans la communauté qu'ils sont nés en?

Re: Les sacrements de la FSSPX et leur licéité

par J R » jeu. 04 nov. 2010, 9:41

Ci joint la source.
http://www.fraternite.net/.../lire,les- ... PX,1903,14

Ce n'est pas cela que je cherchais.
Une réponse avait été faite par rome à des parents qui se demandaient si leur enfant avait été marié validement à la FSSPX.
La réponse avait été positive.
J'aurai aimé la retrouver pour vous la présenter.

en UdP
JR

Re: Les sacrements de la FSSPX et leur licéité

par J R » mer. 03 nov. 2010, 22:22

Je viens de trouver çà sur le Web.
Qu'en pensez vous ?

Le droit pénal étant d'interprétation stricte, on ne peut donc considérer comme schismatique tout autre fidèle qui n'aurait pas clairement manifesté sa volonté, par exemple le catholique simple sympathisant de la FSSPX, qui éprouve une certaine admiration pour la personnalité et l'oeuvre de Mgr Lefebvre, se sent attaché au rite tridentin mais qui ne fréquente pas exclusivement Saint-Nicolas du Chardonnet et les autres lieux de culte de la Fraternité. Enfin, précisons que le qualificatif de schismatique ne peut s'appliquer qu'à une personne qui a été baptisée ou reçue dans l'Eglise catholique et l' a quittée par un acte formel ; les personnes nées et éduquées dans les doctrines lefebvristes ou baptisées par des schismatiques sont dites vivant dans le schisme. Elles n'ont en effet pas choisi d'être séparées de l'Eglise catholique et n'ont jamais été sous sa juridiction.

...
On peut sans doute également envisager l’hypothèse [valide] d’un mariage en pays de mission où le prêtre de la FSSPX apparaîtrait, ou se ferait passer, pour le seul prêtre catholique du lieu et donc le pasteur légitime. Il faut quand même reconnaître que ces hypothèses ne recouvrent que des cas très rares, en dehors desquels l’erreur commune ne peut être invoquée.

...
2) L’usage de la forme extraordinaire
La question essentielle à se poser pour répondre à ce deuxième argument est de savoir en quoi consiste le grave inconvénient prévu par le c. 1116 §1 CIC 83. Les commentateurs précisent qu’il doit s’agir d’une donnée objective, faute de laquelle, s’il y a eu une erreur d’appréciation, le mariage sera invalide. (...) l’argumentation sur l’emploi de la forme extraordinaire du mariage découle d’une vision très sombre d’une Eglise déchirée par la crise et affaiblie par l’apostasie du plus grand nombre des clercs. (...) « l’emploi de cette forme du mariage, hors du péril de mort, a voulu répondre à des situations d’exception : persécutions, pays de mission ou énormes paroisses avec absence d’un prêtre résident... ». En dehors de ces situations quasiment inexistantes en Europe , il y a donc une grave méconnaissance de l’esprit de la loi canonique qui aboutit à l’invalidité de l’union, puisque, encore une fois, l’appréciation subjective des fiancés ne suffit pas.

...

Un clerc dont on sait de manière notoire qu’il n’est pas incardiné (ou qui l’a été mais a été ensuite frappé d’une peine canonique telle que la suspense) ne peut recevoir des consentements et deux fiancés, à condition qu’il y en ait au moins un qui soit baptisé ou reçu dans l’Eglise catholique, ne seront pas validement mariés par lui. Certes, la présence d’un « témoin qualifié » pour recevoir les consentements ne touche que la forme du mariage et non le fond, mais cette forme revêt une grande importance aux yeux de l’Eglise. C’est pour cette raison qu’elle fut rendue obligatoire par le décret Tametsi (1563), à la fin du Concile de Trente.


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et cette conclusion étonnante, qui semble pousser au schisme le fidèle qui voudrait avoir la certitude de validité de son mariage à la fraternité St Pie X ?



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Nous sommes partis du principe que, aux yeux de la loi canonique, tout mariage dans lequel une des parties au moins est baptisée catholique et n’a pas quitté l’Eglise par un acte formel doit être célébré devant un témoin qualifié. Il va de soi que ce raisonnement ne peut s’appliquer à des personnes ayant rompu avec l’Eglise, de près ou de loin, soit qu’elles aient choisi cette rupture, soit qu’elles en aient hérité. Or, l’évolution de la pensée de l’Eglise en matière de liberté religieuse a amené à considérer les personnes vivant dans le schisme ou dans l’hérésie comme n’étant pas ou plus soumis directement aux lois de l’Eglise.

Dès lors, il convient de se demander comment l’Eglise envisage le mariage de deux personnes schismatiques. Nous savons que, depuis les sacres de 1988, ainsi que nous l’avons rappelé dans notre introduction, la question se pose avec acuité pour les fidèles de Mgr Lefebvre. Si le fidèle qui accomplit le fameux « acte formel » pour se séparer de l’Eglise n’est plus soumis à ses lois, il est indubitable que l’adhésion au schisme lefebvriste par un acte explicite constitue un des cas possibles dudit acte.

Suite aux interrogations des officialités, les autorités romaines s’accordèrent sur une réponse commune, synthétisée par l’auditeur de la Rote, Mgr Bernard de Lanversin, dans une lettre du 17 juin 1993 à Mgr Cantan, official d’Aquitaine . Tout en reconnaissant certains manques de clarté, il déclare sans hésiter que si les futurs époux « ont adhéré eux-mêmes formellement au schisme, ils sont automatiquement dispensés de la forme canonique », quand bien même ils ne se marieraient qu’à la mairie (en l’occurence, on imagine difficilement la chose...). Dans ce cas précis, le mariage est donc valide . Nous sommes tentés d’ajouter que l’Eglise le considère « douloureusement valide » car la validité est une chose mais bien insuffisante sans la licéité et les grâces sacramentelles qui l’accompagnent. L’Eglise ne peut, devant ces unions, qu’en reconnaître la validité tout en déplorant la rupture.


Il nous faut à présent, et nous achèverons notre exposé par là, dégager les conséquences pratiques des raisonnements auxquels nous sommes parvenus. Si deux fidèles devenus schismatiques se marient validement en dehors des exigences de forme canonique auxquelles ils ne sont plus tenus, a contrario, pour établir la preuve de la nullité d’un mariage célébré devant un prêtre de la FSSPX, il suffit d’établir qu’un des deux « époux » n’a pas formellement adhéré au schisme et qu’il restait donc soumis à l’exigence de la forme canonique...

Re: Les sacrements de la FSSPX et leur licéité

par philémon.siclone » mer. 20 oct. 2010, 13:07

le bon Seb a écrit :
Laurent L. a écrit : Donc le mariage est invalide puis validé ensuite par la sanatio in radice, est-ce cela ? (La "pirouette" que vous évoquiez)
Effectivement, Sanatio in radice ça fait quand même plus "classe" que pirouette… .
Pourtant, les mariés en question n'ont pas demandé ni obtenu une dispense de forme. Comment peut-il y avoir, dans ce cas, un décret de sanation ? Et un mariage célébré par la FSSPX peut-il relever de la dispense de forme ?

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