par etienne lorant » ven. 27 nov. 2009, 11:55
Ce qui est merveilleux, et splendide, avec la liberté, c'est bien notre foi. Je voudrais dire à tous et à toutes mon bonheur d'avoir remis à Dieu tout ce que je suis. Je Lui en rends grâce à tout moment, car le chemin par lequel Il m'a guidé pour revenir vers Lui était droit, clair et tenait compte entièrement de mes faiblesses. Il en fut pour moi comme pour d'autres (et je songe toujours à Simone Weil). J'ai de nombreuses fois été stoppé par tel ou tel obstacles, il m'a fallu redescendre pour mieux remonter, mais en tout cela, à partir d'un moment, une grande confiance m'a été donnée. Peu importe, ai-je pu dire, le Seigneur sait tout ce que j'ignore. Ce n'est pas un abandon de l'intelligence, mais c'est l'intelligence remise à sa juste place.
Devant une maladie qui s'annonce (pour moi ce fut ces importants désordres de digestion), j'ai énormément réfléchi, mais j'ai aussi cherché des distractions que je désapprouvais, puis je m'en suis remis à la médecine, et j'ai passé tous les tests possibles. Mais le fait de m'y rendre moi-même, sans ordonnance du médecin traitant, ce fut mon acte de confiance en Jésus. Je n'ai vraiment pas été déçu car, depuis une semaine, je me sens guérir : les symptômes disparaissent les uns après les autres.
Entre-temps, voilà, ma vie a changé encore une fois. Je suis délivré de ce mode de pensée qui me faisait dire : je m'ennuie aujourd'hui, mais demain je me paierai un bon restaurant avec un bon vin. Le poison qui demeurait dans ma vie n'était pas l'alcool, mais cette manière de découper le temps: un temps de labeur et de peine, compensé par un temps de plaisirs de la table. Pour le reste, j'ai de nouveau du goût et de l'appétit pour les aliments, mais je peux jeûner aussi, car je ne suis plus "divisé" en moi-même.
Lorsqu'on s'en remet au Seigneur, on ne craint plus, on vit et on trouve la vie heureuse et belle en dépit de ce que nous endurons parfois.
Ce qui est merveilleux, et splendide, avec la liberté, c'est bien notre foi. Je voudrais dire à tous et à toutes mon bonheur d'avoir remis à Dieu tout ce que je suis. Je Lui en rends grâce à tout moment, car le chemin par lequel Il m'a guidé pour revenir vers Lui était droit, clair et tenait compte entièrement de mes faiblesses. Il en fut pour moi comme pour d'autres (et je songe toujours à Simone Weil). J'ai de nombreuses fois été stoppé par tel ou tel obstacles, il m'a fallu redescendre pour mieux remonter, mais en tout cela, à partir d'un moment, une grande confiance m'a été donnée. Peu importe, ai-je pu dire, le Seigneur sait tout ce que j'ignore. Ce n'est pas un abandon de l'intelligence, mais c'est l'intelligence remise à sa juste place.
Devant une maladie qui s'annonce (pour moi ce fut ces importants désordres de digestion), j'ai énormément réfléchi, mais j'ai aussi cherché des distractions que je désapprouvais, puis je m'en suis remis à la médecine, et j'ai passé tous les tests possibles. Mais le fait de m'y rendre moi-même, sans ordonnance du médecin traitant, ce fut mon acte de confiance en Jésus. Je n'ai vraiment pas été déçu car, depuis une semaine, je me sens guérir : les symptômes disparaissent les uns après les autres.
Entre-temps, voilà, ma vie a changé encore une fois. Je suis délivré de ce mode de pensée qui me faisait dire : je m'ennuie aujourd'hui, mais demain je me paierai un bon restaurant avec un bon vin. Le poison qui demeurait dans ma vie n'était pas l'alcool, mais cette manière de découper le temps: un temps de labeur et de peine, compensé par un temps de plaisirs de la table. Pour le reste, j'ai de nouveau du goût et de l'appétit pour les aliments, mais je peux jeûner aussi, car je ne suis plus "divisé" en moi-même.
Lorsqu'on s'en remet au Seigneur, on ne craint plus, on vit et on trouve la vie heureuse et belle en dépit de ce que nous endurons parfois.