scroll44 a écrit : ↑mar. 06 juin 2023, 10:42
Je demande à cmoi d'arrêter d'intervenir sur mon sujet, car c'est au mieux du hors sujet et au pire une dispute d'opinion qui se perpétue de sujets en sujets
Vous n’avez pas l’air d’avoir compris que je n’ai cessé de me rapprocher de votre sujet tout en entretenant certes une «dispute » au sens monastique du terme avec Ombiace (et qui n’a rien à voir avec l’opinion de l’un ou de l’autre…)
Alors je vais mettre les points sur les i et aller au cœur du problème, à présent : aimer ses ennemis, ce n’est pas autre chose qu’un commandement, et qui n’est pas fait pour nous permettre d’acquérir quelque sagesse humaine comme Socrate ou pour le dépasser, même si cela peut faire partie des récompenses.
C’est un commandement parce que ainsi seulement nous exprimerons l’amour de Dieu, et qu’il veut le partager à travers nous. C’est on ne peut plus clair.
Et la récompense c’est son amour. Uniquement même s'il peut y en avoir d'autres en bonus. La récompense c’est que vraiment, nous finirons par les aimer ( et ainsi notre amour pour Dieu sera plus ressemblant au sien), mais entretemps il y aura d’autres sentiments qui interviendront et que j’ai cité, qui ne sont pas un moyen d’y parvenir, mai un signe que nous progressons.
Cela ne répond pas à une sagesse psychologique et cela peut être totalement inefficace. La récompense, c’est l’amour de Dieu et cela peut s’accompagner de beaucoup de persécutions.
Il n'y a même pas besoin d'en arriver à invoquer la folie de la Croix pour réaliser cela, c'est un autre sujet.
Ceux qui croient qu’il faut avoir « compris » pourquoi au sens humain avant d’obéir, qui ont besoin d‘autres raisons que l’amour, alors il y a des chances qu’ils soient tièdes et qu’ils chuteront. Cela peut s’appliquer à plein d’autres commandements.
Je m’inscris donc à faux sur beaucoup de propos qui vous sont tenus et qui relèvent d’une sagesse tout humaine, et je ne pouvais intervenir sans d’abord m’en démarquer.
Peu importe que nos sentiments influencent ou non l’autre, ce n’est pas leur rôle ni leur fonction et c'est très aléatoire. De même, nous pouvons pardonner sans que l’autre le veuille, sans quoi le pardon ne serait plus du pardon, mais une réconciliation.
Il ne faut pas aimer ou pardonner pour se réconcilier non plus, car ce serait déjà avoir notre récompense. Pacifique ? Mais n’a-t-il pas dit être venu apporter le glaive ?
Non, les paradoxes évangéliques (ou entre le NT et l'AT) n’étaient pas hors sujet, à condition de les résoudre comme il convient sans en susciter d’autres.
Le refrain « même pas mal » n’est pas le but ni le moyen du pardon, ni de l’amour de ses ennemis, pas plus que « fais-moi mal » et qui peut nous faire prendre ou croire pour un bon disciple de Jésus crucifié.
Ces 2 sujets (l'amour des ennemis, le pardon des offenses) sont à traiter séparément avant que d’être rassemblés, sinon on en arrive à considérer que il faut pardonner car c’est pour aimer Jésus, ce qui n’est pas totalement faux, mais qui serait du chantage de sa part.
De même que pardonner pour être pardonné puisse en être un autre de notre part cette fois, ou lâche (je me répète) ce qui d’ailleurs fonctionne peu psychologiquement et pour cause !